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MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Université Virtuelle du Sénégal

SUPPORT DE COURS UVS 2014 LICENCE 1 SEG

LICENCE 1

SCIENCES ECONOMIQUES ET
DE GESTIONS

COMPTAB
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Introductio
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Octobre 2014
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La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière, permettant de saisir, classer et enre-
gistrer des données qui permettront, après traitement, de répondre aux besoins des utilisateurs.
La comptabilité est obligatoire pour toute entreprise soumise aux dispositions du droit commercial. Il s’agit
des
« entreprises publiques, parapubliques, d’économie mixte, les coopératives et, plus généralement, les entités
produisant des biens et des services marchands ou non marchands, dans la mesure où elles exercent, dans
un but lu¬cratif ou non, des activités économiques à litre principal ou accessoire qui se fondent sur des actes
répétitifs, à l’exception de celles soumises aux règles de la comptabilité publique. » article 1et 2 relatif au droit
comptable dans l’UEMOA.
I. LES FINALITES ET LES UTILISATEURS DE L’INFORMATION COMPTABLE
La comptabilité générale produit des informations qui seront directement exploitées par les responsables de
l’entreprise.

A. La comptabilité : une source d’information pour l’entreprise

Les entreprises sont amenées à prendre des décisions pour lesquelles elles ont besoin d’informations : évolu-
tion du chiffre d’affaires, endettement, masse salariale, situation de trésorerie, vieillissement du matériel,…

D’autres moyens de gestion seront nécessaires par la suite afin d’affiner ces données comptables : c’est le rôle
de la comptabilité de gestion.

B. La comptabilité : une source d’information pour les tiers

L’information comptable est aussi utile à la prise de décision des partenaires de l’entreprise :

• Les partenaires institutionnels


Les représentants de l’Etat s’intéressent à la comptabilité des entreprises.
L’administration fiscale a besoin des informations produites par la comptabilité pour déterminer le montant
de l’impôt que l’entreprise devra payer. (IS, IR, TVA,…)
Les organismes sociaux vérifient le montant des cotisations versées par l’entreprise.
La comptabilité est alors un moyen de contrôle.

• Les partenaires commerciaux


Les clients, avant de passer d’importantes commandes, peuvent demander si l’entreprise est solide et si elle
peut tenir ses engagements. Ils ont la possibilité de consulter un certain nombre de données financières.
De même, les fournisseurs, avant d’accepter un marché important, peuvent également se renseigner sur la
solvabilité de leur éventuel client.

• Les partenaires financiers


L’entreprise a souvent recours aux établissements financiers pour réaliser des emprunts. Ces organismes au-
ront besoin de connaître la santé financière de l’entreprise avant d’accorder ou de refuser ce type d’opération.
Les associés actuels ou potentiels étudient les documents financiers pour décider d’investir ou non dans
l’entreprise.

• Les partenaires sociaux


Les institutions représentatives du personnel (le comité d’entreprise par exemple) ont accès aux documents
financiers afin de réaliser leur propre analyse : évaluation des risques de licenciement économique, évaluation
de la santé financière de l’entreprise,…

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Si un problème apparaît dans les relations entre l’entreprise et un partenaire, l’enregistrement comptable des
opérations réalisées avec les partenaires pourra être utilisé comme moyen de preuve.

Ainsi, des intérêts considérables dépendent de la qualité et de la fiabilité de l’information comptable.


II. LES BASES DU MODELE COMPTABLE
A. Les obligations comptables

L’organisation comptable doit au moins respecter les conditions de régularité et de sécurité suivantes ;
1. la tenue de la comptabilité dans la langue officielle du pays et en francs CFA ;
2. l’emploi de la technique de la partie double, qui se traduit par une écriture affectant au moins deux
comptes, l’un étant débité et l’autre crédité. Lorsqu’une opération est enregistrée, le total des sommes inscrites
au débit de comptes doit être égal au total des sommes inscrites au crédit des autres comptes ;
3. la justification des écritures par des pièces datées, conservées, classées dans un ordre défini dans le
document décrivant les procédures et l’organisation comptables, susceptibles de servir comme moyen de
preuve et portant les références de leur enregistrement en comptabilité ; une pièce comptable, une écriture.
4. le respect de l’enregistrement chronologique des opérations. Les mouvements affectant le patrimoine
de l’entreprise sont enregistrés en comptabilité, opération par opération, dans l’ordre de leur date de valeur
comptable. Cette date est celle de l’émission par l’entreprise de la pièce justificative de l’opération, ou celle
de la réception des pièces d’origine externe. Les opérations de même nature réalisées en un même lieu et au
cours d’une même journée peuvent être récapitulées sur une pièce justificative unique. Les mouvements sont
récapitulés par période préalablement déterminée qui ne peut excéder un mois. Une procédure destinée à
garantir le caractère définitif de l’enregistrement de ces mouvements devra être mise en œuvre ;
5. l’identification de chacun de ces enregistrements précisant l’indication de son origine et de son impu-
tation, le contenu de l’opération à laquelle il se rapporte ainsi que les références de la pièce justificative qui
l’appuie ;
6. le contrôle par inventaire de l’existence et de la valeur des biens, créances et dettes de l’entreprise.
L’opération d’inventaire consiste à relever tous les éléments du patrimoine de l’entreprise en mentionnant la
nature, la quantité et la valeur de chacun d’eux à la date de l’inventaire. Les données d’inventaire sont organi-
sées et conservées de manière à justifier le contenu de chacun des éléments recensés du patrimoine ;
7. le recours, pour la tenue de la comptabilité de l’entreprise, à un plan de comptes normalisé dont la liste
figure dans le SYSCO A ;
8. la tenue obligatoire de livres ou autres supports autorisés ainsi que la mise en œuvre de procédures de
traitement agréées, permettant d’établir les états financiers annuels.

B. Les états financiers SYSCOA

L’entreprise doit établir des états financiers de synthèse regroupant les informations comptables au moins une
fois par an sur une période de douze mois, appelée exercice ; ils sont dénommés états financiers annuels.
Les états financiers annuels comprennent le Bilan, le Compte de résultat, le Tableau financier des ressources
et des emplois, ainsi que l’état annexé. Article 8.

L’exercice comptable coïncide avec l’année civile.


« La durée de l’exercice est exceptionnellement inférieure à douze mois pour le premier exercice débutant au
cours du premier semestre de l’année civile. Cette durée peut être supérieure à douze mois pour le premier
exercice commencé au cours du deuxième semestre de l’année. En cas de cessation d’activité, pour quelque
cause que ce soit, la durée des opérations de liquidation est comptée pour un seul exercice, sous réserve de
l’établissement de situations annuelles provisoires. » Article 7.
L’article 8 du Règlement relatif au Droit comptable dans les États de l’UEMOA stipule que : « les états finan-
ciers annuels comprennent le Bilan, le Compte de résultat, le Tableau financier des ressources et des emplois
ainsi que l’État annexé. Ils forment un tout indissociable et décrivent de façon régulière et sincère les évé-
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nements, opérations et situations de l’exercice pour donner une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l’entreprise ».
a. Le compte de résultat :
Le compte de résultat regroupe les charges (comptes de la classe 6) et les produits (comptes de la classe 7) afin
de déterminer le résultat comptable de l’exercice (bénéfice ou perte).

Résultat de l’exercice = Produits de l’exercice – Charges de l’exercice.

b. Le bilan

Le bilan donne une image du patrimoine de l’entreprise à la date de clôture de l’exercice.

Informations complémentaires relatives au bilan et au compte de résultat


- Tableau de l’actif immobilisé avec indication pour chaque poste des entrées, sorties et virements de
poste à poste (Tableau 1).
- Tableau des amortissements avec indication des méthodes d’amortissement utilisées, les taux et les
montants calculés. Toute reprise d’amortissement est signalée en mentionnant le cas exceptionnel qui l’a
motivée (Tableau 2).
- Tableau des plus-values et des moins-values sur cessions d’immobilisations (Tableau 3).
- Tableau des provisions (Tableau 4).
- Tableau des biens pris en crédit-bail et contrats assimilés en distinguant le crédit-bail mobilier, le cré-
dit-bail immobilier et les autres contrats (Tableau 5).
- Tableau des créances et des dettes (y compris dettes de crédit-bail, charges et produits constatés
d’avance) à la clôture de l’exercice avec classement des échéances à cette date (Tableaux 6 et 7)
- Détail des consommations intermédiaires (Tableau 8).
- Tableau de répartition des résultats des cinq derniers exercices avec indication des résultats par action
(Tableau 9).
- Projet d’affectation du résultat de l’exercice (Tableau 10).
- Effectifs, masse salariale et personnel extérieur (Tableau 11).
c. Le TAFIRE
Le TAFIRE fait apparaître, pour l’exercice, les flux d’investissement et de financement, les autres emplois et
ressources financières et la variation de la trésorerie.
d. L’état annexé
L’État annexé est un document complémentaire des autres états financiers avec lesquels il concourt à l’obten-
tion d’une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise. Sa production
ne doit pas être marquée par une lourdeur excessive. Au contraire, un allégement sensible est vivement sou-
haité. Article 29
Il ne doit fournir que des indications significatives par application du principe d’importance significative.
Trois types d’informations sont nécessaires :
• Les règles et méthodes comptables
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• Les compléments d’informations relatifs au Bilan et au Compte de résultat ;


• Et les autres éléments d’information.

L’État annexé engage la responsabilité du chef d’entreprise à qui il incombe de choisir les informations néces-
saires et utiles. Est requise la production de toute information susceptible d’influencer le jugement que les
destinataires des comptes peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entreprise.
Le rôle de l’État annexé est de compléter et de commenter les informations données dans les autres états
financiers de façon à assurer une équivalence de l’information entre les entreprises.
Informations obligatoires
1- Les informations d’importance significative
On peut citer entre autre :
- Subventions d’investissement et provisions réglementées : nature, régime fiscal, échéances.
- Écarts de conversion : nature, montants, devises, échéances des créances ei des dettes correspon-
dantes.
- Évaluation sur la base du prix de marché du dernier mois de l’exercice, des stocks achetés (marchan-
dises, matières premières, autres approvisionnements).
- Effectif et masse salariale du personnel à la clôture de l’exercice, distinguant le Personnel propre et le
Personnel extérieur, analysés en (Tableau 11) :
• Cadres supérieurs ;
• Techniciens supérieurs et cadres moyens ;
• Techniciens et agents de maîtrise, ouvriers qualifiés ;
• Manœuvres, ouvriers et apprentis ;
• Nationaux, autres Étals de UEMOA, Hors UEMOA (par sexe, permanents et saisonniers),
- Dettes et créances échues de l’exercice, en distinguant principal et intérêts.
- Éléments constitutifs des pertes et des gains de change,
- Analyse des impôts différés

Pour les sociétés :


Comptes courants d’associés (montant, terme et clauses particulières).
Créances et dettes liées à des participations.
Détail des réserves indisponibles et des réserves libres.
Montant global des rémunérations des membres des organes de direction, d’administration et de surveillance.

2- Règles d’évaluation et de présentation


• Méthodes générales et spécifiques d’évaluation appliquées par l’entreprise.
• Dérogations utilisées : justification des choix opérés et, le cas échéant, indication des incidences sur le patri-
moine, la situation financière et le résultat de l’entreprise.
• Méthodes de présentation appliquées par l’entreprise avec mention spécifique des modifications intervenues
d’un exercice à l’autre.
• Dérogations utilisées : justification des changements avec indication de leur incidence sur le patrimoine, la
situation financière et le résultat de l’entreprise.

C. Les trois systèmes de présentation des états financiers SYSCOA

Toute entreprise est, sauf exception liée à sa taille, soumise au « Système normal » de présen¬tation des états
financiers et de tenue des comptes.
Toutefois, si le chiffre d’affaires et le nombre de travailleurs n’atteignent pas les limites fixées par le texte
d’application du présent règlement pour la mise en œuvre du Système normal, l’entreprise peut utiliser le «
Système allégé ». Article 11.

Les très petites entreprises, dont les recettes annuelles ne sont pas supérieures au seuil fixé, sont assujetties à
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un « Système minimal de trésorerie ». Article 13.

Le Système normal comporte l’établissement du Bilan, du Compte de résultat de l’exercice, du Tableau finan-
cier des ressources et des emplois de l’exercice, ainsi que d’un état annexé. Il comporte aussi l’établisse¬ment
d’un état supplémentaire. Article 26.
Le Système allégé comporte l’établissement du Bilan, du Compte de résultat de l’exercice et de l’état annexé,
simplifiés dans les conditions définies par le SYSCOA. Article 27.

Le Système minimal de trésorerie repose sur l’établissement d’un état des re¬cettes et des dépenses dégageant
le résultat de l’exercice (recette nette ou perte nette), dressé à partir de la comptabilité de trésorerie. Article 28.

III. LES NEUF PRINCIPES COMPTABLES


Le droit comptable donne les principes comptables ou conventions que les comptables doivent respecter pour
l’évaluation et la présentation de l’information comptable.
Ces principes garantissent le fait que les comptes d’une entreprise sont établis de manière « sincère » et
conformes aux règles. Selon le SYSCOA, les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.

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IV. PRESENTATION DU BILAN

EMPLOIS = RESSOURCES
En comptabilité, la situation d’une entreprise à une date donnée est représentée par un tableau appelé BILAN.

Les ressources s’inscrivent à droite et constituent le passif de l’entreprise. Les emplois s’inscrivent à gauche et
constituent l’actif de l’entreprise.
Les différents éléments constitutifs de l’actif et du passif sont appelés postes du bilan.
Un bilan peut être dressé à tout moment mais il est dressé en général en fin d’année.
La durée légale entre deux bilans successifs est d’une année : c’est l’exercice comptable. Il coïncide
généralement avec l’année civile et le bilan est établi au 31 décembre.

Le bilan est une photographie du patrimoine de l’entreprise à un moment donné (à la clôture de l’exercice en
général). Il se présente sous la forme d’un tableau en deux parties :

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Les CAPITAUX PROPRES constituent les ressources de financement propres à l’entreprise.


(1) Evaluation des apports des associés propriétaires.
(2) Au débit de ce compte n°104 : montant des sommes prélevées à la banque et dans la caisse par l’ex-
ploitant individuel pour ses besoins personnels.
Au crédit de ce compte n°104 : montant des sommes versées par l’exploitant individuel à son entreprise.
(3) Sommes représentant le cumul de bénéfices antérieurs non distribués aux associés.
(4) Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte), déterminé par le compte de résultat.

Les DETTES représentent les ressources de financement externes à l’entreprise.


(5) Emprunts et découverts bancaires (soldes créditeurs de banque ou concours bancaires),
(6) Dettes envers les fournisseurs,
(7) Dettes envers l’État et les Organismes sociaux (Sécurité Sociale, IPRES, ……).

L’ACTIF IMMOBILISÉ représente les investissements de l’entreprise : ensemble de moyens destinés à rester
durablement dans l’entreprise, pendant plusieurs cycles de production. (d’où l’expression «immobilisations»).
(8) Investissements immatériels (fonds commercial, logiciel informatique,…….).
(9) Investissements matériels (machines, véhicules, matériel de bureau et informatique, ……).
(10) Investissements financiers (prêts, titres conservés durablement,…...).

L’ACTIF CIRCULANT représente des moyens non durables, renouvelés à chaque cycle de production.
(11) Stocks de matières premières, marchandises, produits finis.
(12) Créances sur les clients et autres débiteurs.
(13) Trésorerie disponible en banque, chèques postaux et caisse.

L’approche économique du bilan consiste à dire que le PASSIF représente les ressources de l’entreprise et que
l’ACTIF représente les emplois.

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L’approche juridique du bilan est une approche en termes de patrimoine. Le PASSIF représente ce que doit
l’entreprise (dettes au sens large) ; l’ACTIF représente ce que possède l’entreprise (biens et droits).

V. PRESENTATION DU COMPTE DE RESULTAT


Le compte de résultat retrace l’activité de l’entreprise au cours de l’exercice comptable. Il permet de regrouper
les charges (emplois définitifs) et les produits (ressources définitives). Il permet d’obtenir le résultat réalisé par
l’entreprise (bénéfice ou perte).
Il peut être présenté sous forme de compte ou en liste.

Les charges et les produits sont classés selon trois critères :


• Exploitation
• Financier
• Exceptionnel

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