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sociales de salé
L’enjeu des marchés pour l’économie marocaine réside dans la capacité à drainer des
financements pour les entreprises tout en répondant aux besoins de placement des épargnants
et des investisseurs.
En d’autres termes, l’objectif des différentes réformes initiées étant de développer un mode de
financement de l’économie alternatif au financement bancaire afin de FAVORISER LA
CROISSANCE ECONOMIQUE, d’où nécessité de MOBILISER L’EPARGNE.
Pour cela, un maître mot : LA CONFIANCE, d’où nécessité d’une PROTECTION SPECIFIQUE : (i)
Intégrité (ii) Transparence (iii) Sécurité (iv) Supervision du bon fonctionnement de l’ensemble.
– Gestion de la Bourse concédée à une société anonyme privée en vertu d’un cahier des charges
(Dahir 1-93-211)
– Création d’entités spécialisée dans l’intermédiation boursière: les sociétés de bourse (Dahir 1-
93-211)
– Création d’une autorité de régulation du marché : CDVM (Dahir 1-93-212)
– Encadrement de l’appel public à l’épargne (Dahir 1-93-212)
– Création d’un Dépositaire Central (loi 1-96-246)
– Encadrement des offres publiques sur le marché boursier (loi n° 26-03)
– Création de Casablanca Finance City qui érige la capitale économique marocaine en hub
économique et financier au rayonnement régional
– Transformation du CDVM en Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) - (loi 43-12)-
Autorité de contrôle indépendante pour une meilleure coordination de la supervision du
secteur mais surtout pour un contrôle plus efficace
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Le marché financier comme son nom l’indique est d’abord un marché où s’échangent des biens
suivant l’offre et la demande. C’est un marché réglementé, dans le sens où ce dernier est organisé
conformément à la loi et à la règlementation et obéit à des règles.
Il est financier en raison du fait que les biens qui y circulent sont des instruments financiers. C’est
ce dernier élément qui donne la qualité financière à ce marché.
Ainsi, le second alinéa de la loi n°44-12 relative à l’appel publique à l’épargne et aux informations
exigées des personnes et organismes faisant appel public à l’épargne ainsi que la loi n°19-14
relative à la bourse des valeurs, aux sociétés de bourse et aux conseillers en investissement
financier dans son article 1er, définit le marché réglementé comme le marché des instruments
financiers institué par la loi et géré par un organisme qui garantit un fonctionnement régulier et
transparent des négociations. Les règles de ce marché doivent fixer notamment les conditions
d’accès au marché, et d’admission à la cotation, les dispositions d’organisation des transactions,
les conditions de suspension des négociations de l’instrument financier concerné, ainsi que les
règles relatives à l’enregistrement et à la publicité desdites négociations.
La loi n’a pas donné une définition générale des instruments financiers ; elle a opté pour une
méthode énumérative, visée à l’alinéa premier de l’article 2 de la loi n°44-12 précitée :
1. Les titres de capital représentés par les actions et autres titres donnant ou pouvant donner
accès, directement ou indirectement, au capital ou aux droits de vote, transmissibles par
inscription en compte ou par tradition, principalement les actions,
2. Les titres de créances qui représentent chacun un droit de créance sur la personne morale qui les
émet, transmissibles par inscription ou par tradition, à l’exclusion des effets de commerce et des
bons de caisse, principalement les obligations mais également les titres de créances négociables,
3. Les titres émis par les OPC,
4. Les Sukuks,
5. Les instruments financiers à terme ;
6. Les instruments financiers régis par un droit étranger et reconnus équivalents par l’AMMC, sont
assimilables aux instruments financiers.
On distingue dans le marché des capitaux, plusieurs types de marchés dont les principaux sont
le marché monétaire, le marché des actions, le marché des obligations, le marché des
organismes de placement collectif (OPC) et le marché des Sukuks.
La qualification du marché tient donc aux instruments qui y sont échangés et qui y circulent.
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La cotation est le fait d’inscrire les instruments financiers concernés par une émission ou une
cession à la cote de la bourse des valeurs. Ainsi, toutes les opérations portant sur ces
instruments sont enregistrées suivant des règles spécifiques et doivent respecter la
réglementation relative au marché boursier.
La bourse des valeurs est un marché réglementé, régie par la loi n°19-14 relative à la bourse des
valeurs, aux sociétés de bourse et aux conseillés en investissement financier, et les textes pris
pour son application, sur lequel sont négociés publiquement les instruments financiers.
– deux sont destinés à la négociation des titres de capital en fonction de leur capitalisation,
– deux destinés à la négociation des titres des OPC et des titres de créance,
– et un dédié à la négociation des titres de capital par les investisseurs qualifiés et par tout
investisseur détenant une partie du capital de l’émetteur avant l’admission de ces
instruments financiers à la cote et des titres des OPC et des titres de créance par les
investisseurs qualifiés.
Avec la nouvelle loi sur la bourse n°19-14 précitée, le marché boursier comprend également un
marché alternatif dont les règles seront allégées en comparaison avec le marché principal, et
dédié principalement à la négociation des titres de capital et de créance émis par les petites et
moyennes entreprises.
La société gestionnaire de la Bourse des valeurs peut créer des compartiments supplémentaires
ou modifier les compartiments existants après accord de l’autorité marocaine du marché des
capitaux (AMMC).
Seules les sociétés de capitaux sont éligibles à l’inscription à la cote, plus précisément les sociétés
anonymes et les sociétés en commandite par actions, et ce par l’inscription des titres de capital à
la cote de la Bourse de Casablanca.
Les conditions d’admission au marché principal sont régies par le règlement général de la Bourse
des valeurs paru au Bulletin officiel le 5 septembre 2019.
Les titres de créances négociables (TCN) régis par la loi n° 35-94 sont les Billets de Trésorerie (BT),
les Certificats de Dépôt (CD) et les Bons de Sociétés de Financement (BSF). Les conditions de leur
émission sont les suivantes :
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Financement1 t
Sociétés
par actions
autre que
les banques
et les
sociétés de
financemen
t
Etablisseme
Billets de nts publics 10 jours au moins
trésorerie2 à caractère et un an au plus
non
financier
Fonds de
placements
collectifs en
titrisation3
Coopérativ
es
Les émissions non cotées sont des émissions qui ne font pas l’objet d’une inscription à la cote
de bourse des valeurs. Elles obéissent toutefois aux règles applicables à l’appel public à
l’épargne.
L’absence de cotation, ne signifie pas absence de réglementation. Ainsi, même si ces émissions
ne sont pas cotées ou inscrites sur une plateforme déterminée et destinée à les enregistrer, le
marché des capitaux a prévu des règles pour régir et contrôler ces émissions.
– Marché centralisé-
Les transactions sur les valeurs mobilières inscrites à la cote de la Bourse des valeurs
ainsi que leur cotation ne peuvent s'opérer qu'à la Bourse des valeurs […]
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– Marché dirigé par les ordres /les prix se fixent par confrontation des ordres via un
système électronique centralisé.
Les transactions sur les valeurs mobilières inscrites à la cote de la Bourse des valeurs
ainsi que leur cotation ne peuvent s'opérer qu'à la Bourse des valeurs et par
l'entremise des sociétés de bourse dûment agréées.
Ces sociétés de bourse agissent soit en vertu d’ordres directs de leur clientèle, soit
dans le cadre d’un mandat de gestion de portefeuille soit pour leur propre compte.
– Marché encadré par des seuils de variations maximums/ encadrement des cours via le
principe de réservation :
La variation maximale autorisée pendant une même séance est de 10% par rapport au
cours de référence.
Le régime d’inscription en compte a pour avantages de (i) Réduire les risques de perte, de
vol ou de destruction des formules imprimées, (ii) Alléger les tâches matérielles liées au
traitement des opérations sur titres, (iii) Réduire les délais d’encaissement, (iv) Faciliter la
simultanéité des opérations de règlement livraison.
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– Indemnisation de la clientèle-
Le marché des capitaux s’organise autour de structures, d’intervenants et d’un régulateur. Ainsi, il
comprend des intervenants qui officient à travers des structures, conformément aux règles qui
les régissent, sous le contrôle d’un régulateur qui veille à l’intégrité du marché, à la protection de
l’épargne investie en instruments financiers.
Il s’agit d’une concession de gestion confiée à une société anonyme avec un capital minimum
fixé par le ministre chargé des finances après avis de l’AMMC .
Le Pourcentage maximum par actionnaire est fixé par le ministre chargé des finances
Elle se prononce sur l’admission à la cote de la bourse des valeurs des instruments financiers
ainsi que sur leur radiation et s’assure que les opérations de négociation et de dénouement
des transactions sont effectuées par les sociétés de bourse conformément aux lois et
règlements qui leur sont applicables.
Dans le cadre de l’exercice de ses missions, la société gestionnaire est dotée de moyens
notamment ceux de :
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Par ailleurs, la Société Gestionnaire doit porter à la connaissance de l’AMMC toute infraction
qu'elle aura relevée dans l'exercice de sa mission. Elle informe l'AMMC en cas d’annulation
d’un cours ou d’une transaction, en cas de limitation d’une position d’une société de bourse,
en cas de limitation de l’accès à une société de bourse…
Le dépositaire central est une société anonyme disposant d’un capital de 20 millions de DHS
réparti comme suit :
Il est le garant du dénouement des transactions réalisées sur les instruments inscrits dans un
compte titres auprès de ses affiliés. Par dénouement, il faut comprendre le transfert de
propriété du titre ou de l’instrument financier par la réalisation simultanée du transfert du
titre au nouvel acquéreur et leur contrepartie, notamment l’espèce, sur le compte du
vendeur, c’est ce que l’on appelle le règlement/livraison par voie de virement de compte à
compte.
Le dépositaire central ne détient pas les comptes titres de la clientèle mais uniquement les
comptes titres de ses affiliés, lesquels sont habilités à ouvrir des comptes titres pour la
clientèle.
Sa comptabilité est celle de la correspondance des comptes titres de ses affiliés avec les
différentes opérations ayant porté sur les titres concernés. Il instruit également les dossiers
d’affiliation de ces derniers.
Le dépositaire central intervient également dans le dénouement des opérations dites « sur
titre », au sens où c’est à ce dernier de centraliser les détachements de coupons, soit le
paiement des dividendes, les remboursements etc. Il communique aux teneurs de comptes
affiliés les détails des opérations devant intervenir et crédite les comptes correspondants
auprès de ses affiliés.
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Par intermédiation, est visée l’habilitation à réaliser les transactions sur les instruments
financiers inscrits à la cote de bourse des valeurs. Dans ce sens, elles sont seules habilitées à
recevoir les ordres de la clientèle, et les passer sur la plateforme de la bourse des valeurs.
Pour l’exercice de l’activité d’intermédiation boursière, toute société doit répondre aux
conditions suivantes :
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Les sociétés de bourse sont responsables des défaillances éventuelles de leurs donneurs
d'ordres pour la livraison et le paiement de ce qu'elles vendent et achètent sur le marché.
Les sociétés de bourse dûment agrées sont tenues d’adhérer à l’association professionnelle
des sociétés de bourse (APSB). L’APSB a pour principales missions de :
Veiller à l'observation par ses membres (les sociétés de bourse) des lois et règlements
régissant leur activité,
Servir d'intermédiaire entre ses membres et les pouvoirs publics ou des organismes
nationaux ou étrangers,
Servir d'arbitre entre ses membres ou entre ses adhérents et des tiers,
Défendre les intérêts de la profession,
Rendre tous services utiles aux sociétés de bourse.
Les organismes de placement collectifs, OPC, sont de plusieurs types tels qu’ils sont prévus par
les lois les régissant. Ainsi, nous distinguons les organismes de placement collectif en valeurs
mobilières, (OPCVM), les organismes de placement collectif en capital, (OPCC), et les
organismes en placement collectif en immobilier (OPCI).
Les OPC sont des instruments et des véhicules financiers qui permettent de collecter l’épargne
à travers l’émission de parts ou d’actions en vue de permettre un investissement diversifié,
ciblé et professionnalisé pour le compte des épargnants et investisseurs de manière collective.
La gestion de cette épargne, à travers ces véhicules est quant à elle confiée à des sociétés de
gestion. Ces sociétés de gestion ont pour mission d’optimiser les investissements et l’épargne
investie dans les fonds OPC dont ils ont la gestion, sans interférence de la part des
investisseurs ou épargnants.
A l’exception des sociétés de gestion d’OPCVM, les sociétés de gestion des différents OPC sont
agréées par l’administration après avis de l’AMMC à l’exclusion des sociétés de gestion d’OPCI
qui sont agréées par l’AMMC.
Les OPC sont gérés dans l’intérêt exclusif des porteurs de parts et dans le respect de leur
politique d’investissement. Les opérations réalisées par les sociétés de gestion doivent être
motivées exclusivement par leur intérêt économique pour les OPC qu’elles gèrent.
En cas de gestion de plusieurs OPC, la société de gestion doit le faire avec la même diligence.
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La société de gestion avise sans délai et par écrit l’AMMC de toute opération directe réalisée
entre les OPC qu’elle gère, à l’exception des opérations de pensions qui peuvent être
communiquées à l’AMMC de manière hebdomadaire. Elle en précise les caractéristiques et les
motivations.
Les opérations entre OPC gérés par la même société de gestion doivent être
systématiquement consignées dans un registre spécialement tenu à cet effet par la société de
gestion.
Lorsque la société de gestion transmet à la société de bourse un ordre de bourse groupé pour
le compte de plusieurs OPC qu’elle gère, elle doit avoir défini au préalable les règles
d’affectation dudit ordre et les respecter.
La société de gestion doit être à tout moment en mesure de justifier la définition au préalable
des règles d’affectation de ses ordres de bourse groupés et leur motivation.
La société de gestion doit choisir la société de bourse en charge de l’exécution de ses ordres
de bourse eu égard exclusivement à l’intérêt des porteurs de parts. Ce choix doit se baser sur
des critères de sécurité, de coût et de qualité de service.
La société de gestion et ses dirigeants ne doivent pas percevoir une rétrocession sur la
commission ou les frais d’intermédiation de la part des sociétés de bourse auxquelles ils ont
recours pour l’exécution des ordres de bourse pour le compte des OPC qu’ils gèrent.
La société de gestion, ainsi que les membres de son personnel et ses dirigeants qui
interviennent dans la prise des décisions d'investissement de l’OPC, ne doivent pas acheter,
souscrire ou vendre, pour leur compte, directement ou par l'entremise ou au nom d'autres
personnes, des titres qu'ils comptent recommander à l'achat ou à la vente à l’OPC.
Les dirigeants et les membres du personnel de la société de gestion ne doivent pas effectuer
des opérations de bourse pour leur compte propre par l’intermédiaire d’une société de bourse
autre que celle désignée par la société de gestion.
La société de gestion est tenue de consigner de manière chronologique sur un registre spécial
toute opération de souscription et de rachat effectuée dans l’un des OPC qu’elle gère pour son
propre compte ou pour le compte de l’un de ses dirigeants ou membre du personnel.
Les dirigeants et les membres du personnel de la société de gestion sont tenus de conserver,
pendant une durée minimale de deux (2) mois, les titres souscrits dans l’un des OPC gérés par
ladite société de gestion.
Les teneurs de comptes titres sont des intermédiaires financiers habilités qui offrent les
prestations de conservation des titres et espèces, administration des titres, d’assurer la
livraison des titres objet d’une opération de transfert, le règlement des titres et le traitement
des opérations sur titres.
Il peut s’agir de banques agréées, de la caisse de dépôt et de gestion, de sociétés de bourse
habilitées à la tenue de comptes titres. Ils sont affiliés au dépositaire central.
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Parmi les teneurs de comptes, certains peuvent occuper les fonctions de dépositaire. Ainsi,
pour les OPCVM, seules les banques agréées et la caisse de dépôt et de gestion peuvent être
dépositaires.
Pour les OPCC, seules les banques agréées, la caisse de dépôt et de gestion et les
établissements ayant leur siège social au Maroc et ayant pour objet le dépôt, le crédit, la
garantie, la gestion de fonds, ou les opérations d’assurances et de réassurance, ainsi que ceux
dont la liste est fixée par arrêté, peuvent être dépositaires.
Pour les FPCT, seules les banques agréées et la caisse de dépôt et de gestion peuvent exercer
les fonctions de dépositaire, pour la garde et la conservation des actifs du FPCT. Les
établissements qui ont pour objet le dépôt, le crédit, la garantie la gestion de fonds ou les
opérations d’assurances et ayant leur siège au Maroc peuvent également être dépositaires à
condition qu’ils figurent dans une liste arrêtée par l’administration après avis de l'AMMC.
Sont considérés comme conseillers en investissement financier (CIF), toute personne morale
ayant son siège social au Maroc et qui exerce à titre principal et habituel une ou plusieurs des
activités portant sur le conseil et l’assistance en matière de services financiers, dont la gestion
et l’assistance dans la gestion de patrimoine ou d’instruments financiers.
Le conseiller en investissement financier peut également exercer à titre connexe les activités
de réception et de transmission d’ordres pour le compte de tiers.
2- LE REGULATEUR DU MARCHE DES CAPITAUX- L’AUTORITE MAROCAINE DU MARCHE DES CAPITAUX (AMMC)
Le 11 avril 2013, a été publiée au Bulletin Officiel la loi n°43-12 relative à l’AMMC. Elle a
transformé le conseil déontologique en valeurs mobilières (CDVM), établissement public, en
personne morale publique dotée de l’autonomie financière dénommée « Autorité marocaine
du marché des capitaux », dite « AMMC ».
2.1 Organisation
Les organes de l’AMMC sont constitués d’un conseil d’administration et d’un collège des
sanctions. L’autorité est gérée par un Président nommé par le Roi sur proposition du chef du
gouvernement après délibération du Conseil des ministres, et contrôlée par un commissaire
du gouvernement nommé par le Ministre chargé des finances.
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2.3 Prérogatives
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Selon le cas, l’AMMC agrée les produits d’épargne collective ou formule un avis à leur sujet et
vise les notes d’information destinées aux investisseurs.
Les produits concernés sont les OPCVM, les OPCC et les FPCT. A travers cette prérogative,
l’AMMC veille à sécuriser l’investissement en s’assurant du respect des exigences légales et
réglementaires relatives aux produits et à l’information des investisseurs et en vérifiant la
capacité des intervenants à gérer lesdits produits.
Les intervenants soumis à la procédure d’agrément sont les sociétés de bourse, les sociétés
de gestion des OPCC, des OPCI et FPCT.
L’AMMC instruit les dossiers d’agrément et transmet un avis au ministre chargé des finances
qui octroie ou refuse l’agrément.
L’AMMC vérifie que les intervenants ayant demandé l’agrément présentent les garanties
suffisantes, notamment en ce qui concerne leur organisation, leurs moyens techniques et
financiers et l’expérience de leurs dirigeants.
L’AMMC vise les notes d’information des émetteurs à l’occasion d’opérations d’appel public à
l’épargne, d’offres publiques et des programmes de rachat, après examen de la pertinence et
de la cohérence de l’information destinée aux investisseurs.
L’objectif est de s’assurer que les investisseurs disposent de toute l’information pertinente
pour prendre leurs décisions d’investissement en connaissance de cause.
L’objectif de ce contrôle est de veiller à ce que le public ait une information régulière sur les
émetteurs qui le sollicitent. Ainsi, l’AMMC s’assure que ces derniers respectent leurs
obligations de publication des états financiers annuels, semestriels et trimestriels et rendent
publique toute information importante pouvant avoir une influence sur les cours en bourse de
leurs titres ou une incidence sur le patrimoine des porteurs de titres. Il veille à ce que
l’information soit précise, sincère, exacte et diffusée à temps, à l’ensemble de la communauté
financière.
Les intervenants soumis au contrôle de l’AMMC sont les sociétés de bourse, la bourse des
valeurs, les teneurs de compte, le dépositaire central et les sociétés de gestion. ce contrôle se
décline sous deux formes complémentaires : le contrôle sur place, à travers des inspections au
sein des locaux des intervenants, et le contrôle sur pièces, à travers des reportings dont
l’AMMC fixe le contenu et la périodicité.
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La finalité principale du contrôle est de s’assurer que l’intervenant présente des garanties
suffisantes, notamment en ce qui concerne son organisation, ses moyens techniques,
financiers et humains et de vérifier que les conditions d’agrément sont maintenues.
L’habilitation des professionnels est un dispositif introduit par la loi n°43-12 relative à l’AMMC,
qui vise à soumettre certaines fonctions à l’obtention préalable d’une carte professionnelle à
l’issue d’un examen organisé par l’AMMC. La loi précitée fixe les grands principes du
dispositif tandis que des textes réglementaires en définissent les conditions et modalités
pratiques.
L’objectif de l’habilitation professionnelle est de s’assurer que la personne occupant une des
fonctions assujetties dispose des connaissances requises pour le poste, la qualifiant à
l’exercer dans le respect de la réglementation, et de la déontologie.
Sont tenues de procéder à l’habilitation de leur personnel les Sociétés de bourse, les Teneurs
de comptes, les sociétés de gestion d’OPCVM, les Sociétés de gestion d’OPCC, les
Etablissements gestionnaires des FPCT, les Sociétés de gestion d’OPCI, les Conseillers en
investissement financier, la Bourse de Casablanca, Maroclear, les Membres négociateurs du
marché à terme, la Société gestionnaire du marché à terme, les Membres compensateurs du
marché à terme.
Sept (7) fonctions sont soumises à l’habilitation de l’AMMC : (i) la fonction du contrôleur
interne, (ii) la fonction de gérant de portefeuille d’instruments financiers, (iii) la fonction
d’analyste financier, (iv) la fonction de négociateur d’instruments financiers (v) la fonction de
conseiller financier, (vi) la fonction de responsable post-marché.
Pour être éligible à l’habilitation de l’AMMC, la personne physique doit réunir les conditions
suivantes :
L’habilitation est matérialisée par une carte professionnelle délivrée par l’AMMC aux
personnes éligibles ayant franchi avec succès l’examen de connaissances organisé par
l’AMMC à cet effet.
Aussi, la personne habilitée reste soumise à un réexamen périodique, soit via une procédure
de renouvellement de l’habilitation, soit via un dispositif de contrôle continu des
connaissances. A ce titre, le processus dans sa globalité est segmenté en quatre (4) niveaux.
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Les contrôles ont pour objet de s’assurer du respect des dispositions législatives et
réglementaires auxquelles sont astreintes, en vertu de la loi n°43-12 précitée, les organismes
et personnes soumis au contrôle de l’AMMC, et visés à l’article 4 de la même loi et que lesdits
organismes et personnes disposent des moyens financiers, humains techniques et
organisationnel pour exercer leurs activités dans des conditions sécurisées. Ces contrôles
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constituent également une source d’information importante pour améliorer le cadre législatif
et réglementaire.
Les contrôles peuvent, également, être exercés auprès des filiales desdites personnes ou
organismes ou des personnes morales qu’ils contrôlent au sens des articles 143 et 144 de la loi
n°17-95 relative aux sociétés anonymes.
Dans le cadre de l’exercice de son contrôle, l'AMMC est habilitée à demander aux personnes
et aux organismes relevant de son contrôle communication de tous documents et
renseignements nécessaires à l'accomplissement de ses missions. Elle en détermine la liste, le
contenu et le modèle, ainsi que les supports et les délais de transmission, conformément à la
législation en vigueur. A côté de ce contrôle sur pièces, l’AMMC peut exercer des contrôles
ponctuels sur place par des agents assermentés spécialement commissionnés (art. 34). La
mission de contrôle se conclut par l’élaboration d’un rapport de contrôle communiqué à
l’entité contrôlée.
Les enquêtes portent sur tous faits susceptibles de constituer des infractions aux dispositions
législatives découlant de la loi n°43-12 précitée et de toutes les législations visées à l’article 4
de ladite loi. Il s’agit :
L’objectif des enquêtes est d’identifier les auteurs d’éventuelles infractions boursières qu’il
s’agisse d’un émetteur, d’un investisseur (personne physique ou morale) ou d’un
professionnel du marché.
Pour la constatation des infractions aux textes de loi relatifs au marché des capitaux, l’AMMC
est habilitée :
- A procéder à des enquêtes auprès des organismes et personnes visés par la loi n°43-12
précitée ;
- A procéder à des enquêtes auprès de toute personne morale ou physique intervenant sur
instruments financiers.
1. Les agents de l’AMMC spécialement commissionnés à cet effet. Ils doivent être
assermentés et porteurs d’une carte professionnelle délivrée par l’AMMC et prêter le
serment prévu par le dahir du 5 joumada II 1332 (1er mai 1914) relatif au serment des
agents verbalisateurs.
2. Les officiers et agents de la police judiciaire, lors des visites domiciliaires.
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1. Accéder aux locaux à usage professionnel des organismes et personnes visés par l’article
4de la loi n°43-12 précitée,
2. Se faire communiquer tous pièces et documents, convoquer et entendre toute personne
susceptible de leur fournir des informations en rapport avec leur mission.
Les convocations sont adressées par lettre recommandée avec accusé de réception ou par
voie d’huissier de justice. Elles doivent rappeler le droit de la personne convoquée de se faire
assister d’un conseil de son choix.
Lorsque des indices sérieux laissent présumer la commission d’une infraction, les agents de
l’AMMC peuvent effectuer, en tous lieux, des visites domiciliaires, des perquisitions et des
saisies pour la recherche de documents ou de tous éléments matériels établissant une
infraction. A cet effet, le Procureur du Roi dans le ressort duquel sont situés les locaux à
visiter peut, sur demande motivée du président de l’AMMC, autoriser par décision motivée,
les agents précités à effectuer des visites domiciliaires, des perquisitions et des saisies.
Toute personne ayant transmis des ordres sur le marché doit être en mesure de justifier à
l’AMMC, à l’occasion d’une enquête, les raisons et les modalités de cette transaction. En cas
de refus, les faits reprochés sont présumés établis.
A l’occasion de l’ouverture d’une procédure d’enquête, l’AMMC commence par une première
analyse des faits. Ainsi, elle examine l’identité des investisseurs (collecté chez les sociétés de
bourse), elle analyser le timing des ordres et compare les tendances du marché avec les
informations communiquées au public ou avec les rumeurs (dans le cas d’utilisation
d’information privilégiée). Elle procède, le cas échéant, à l’écoute des ordres chez les sociétés
de bourse.
L’AMMC effectue une enquête sur place chez la société de bourse pour collecter plus
d’informations sur les transactions et tous les documents nécessaires à l’investigation. (Copie
des ordres de bourse, dossiers clients, les enregistrements des ordres etc.).
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Elle peut, dans ce cadre, procéder à l’audition des personnes soupçonnées. L’objectif étant :
– En cas de suspicion du délit d’initié : (i) Vérifier quand et comment l’investisseur a obtenu
l’information privilégiée (ii) Déterminer les raisons qui ont motivé l’investisseur à investir
dans les valeurs en question ;
– En cas de suspicion de manipulation de cours (i) Obtenir une explication du
comportement (ii) Vérifier les intentions de l’investisseur.
Les enquêteurs rédigent un rapport d’enquête qui indique si les faits relevés peuvent
constituer des infractions boursières (manquements administratifs et/ou infraction pénale).
2.4.1 L’AMMC peut prononcer des sanctions disciplinaires (en fonction de la gravité des
faits) /ou pécuniaires à l’encontre des personnes ou organismes soumis à son
contrôle, pour tous faits de nature à :
Il en est ainsi :
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en cas de retards :
L’AMMC peut prononcer également des sanctions pécuniaires dont le montant est en
fonction de la gravité des manquements commis et en relation avec les avantages ou les
profits tirés de ces manquements sans toutefois, excéder deux cent mille (200.000)
dirhams. Lorsque des profits ont été réalisés, cette sanction peut atteindre le quintuple du
montant desdits profits (soit 1 millions de dirhams).
La saisine du collège des sanctions marque l’ouverture de la procédure de sanction devant lui.
Ci-après un tableau qui décrit la composition et les missions des membres du collège des
sanctions.
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Attributions
commis par les
Mandat
personnes et entités
soumises au contrôle de
Présidence du CS par le l’AMMC
membre magistrat Proposition des
sanctions corrélatives:
Les deux membres non administratives
magistrat sont nommés Révocabilité des
par le CA en raison de membres non magistrat Avis de dénonciation du
leur compétences par le CA dossier à la juridiction
compétente
1. Réunion du collège des sanctions -Dès la saisine du collège des sanctions, son président
convoque les membres en vue de l’examen du dossier dont il a été saisi et la désignation, le
cas échéant, d’un rapporteur parmi ses membres.
La réunion du collège des sanctions doit avoir lieu au plus tard, quinze (15) jours après la
saisine.
Sur la base des éléments du dossier examinés lors la réunion du collège, dont notamment le
rapport d’enquête ou de contrôle, le président établit la lettre de notification des griefs à
adresser à la partie mise en cause.
2. Notification des griefs à la partie mise en cause - Le président du collège notifie la personne
mise en cause des griefs qui lui sont reprochés dans un délai de dix (10) jours à compter de
la saisine.
A compter de sa notification des griefs qui lui sont reprochés, la partie mise en cause a le droit
de se présenter au secrétariat du collège, au siège de l’AMMC, aux fins de prendre
connaissance des éléments du dossier et d’en obtenir copie.
A réception de la notification des griefs, la personne mise en cause dispose d’un délai d’un (1)
mois pour transmettre au président du collège ses observations écrites sur les griefs.
Si le collège des sanctions estime que les griefs doivent être complétés, le président du collège
saisit le président de l’AMMC à cet effet.
De même, la partie mise en cause peut demander à être auditionnée en adressant une
demande d’audition au collège des sanctions.
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Le collège des sanctions rend son avis dans les trois (3) mois qui suivent la date de sa saisine par
le président de l’AMMC.
L’avis du collège peut porter sur (i) la clôture du dossier si les griefs ne sont avérés, ou (ii) une
sanction administrative ou une pénalité de retard, ou (iii) la saisine des tribunaux compétents
pour les faits qualifiés d’infractions pénales.
La partie mise en cause peut se faire assister d'un conseil de son choix.
La décision de sanction est prononcée par le président de l’AMMC selon l’avis conforme du
collège des sanctions.
1. Notification à la partie mise en cause -Le président de l’AMMC notifie la décision de sanction
à la partie mise en cause au plus tard, cinq (5) jours à compter de la date de sa reddition.
2. Publication de la décision de sanction-La décision de sanction est rendue publique par tout
moyen jugé approprié par l’AMMC, notamment son site internet.
Dans un délai de soixante (60) jours à compter de sa notification, la décision de sanction est
susceptible de recours par la partie mise en cause.
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1.1. L’APE-
2. L’émission ou la cession des titres visés ci-dessus : (i) en ayant recours directement ou
indirectement au démarchage ou à la publicité (ii) ou par l'entremise d'un intermédiaire
financier.
1. Toute prise de contact non sollicitée, par quelque moyen que ce soit, avec une personne
physique ou une personne morale déterminée, en vue d'obtenir de sa part un accord sur
la réalisation d'une opération de souscription, d'achat, d'échange ou de vente
d'instruments financiers, tels que définis au présent article.
1. Toute communication, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit, qui
s'adresse au public et comprenant une sollicitation de souscrire ou d'acquérir des
instruments financiers et/ou une présentation de l'information sur les conditions de
souscription ou d'acquisition.
- Les titres de capital qui comprennent les actions, les actions à dividende prioritaire sans
droit de vote et les certificats d’investissement ;
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- Les titres de créances qui comprennent les obligations simples et les obligations
convertibles en actions ;
- Les titres de créances négociables qui sont les certificats de dépôts, les bons de sociétés
de financement et les billets de trésorerie.
Le placement privé est une offre de titres financiers ne constituant pas une opération
d’appel public à l’épargne. Il permet aux émetteurs d’offrir des titres en dérogeant aux règles
contraignantes de l’appel public à l’épargne qui imposent de rendre public et de faire viser par
l’AMMC un document d’information.
Le régime juridique du placement privé est défini à l’article 3 de la loi n°44-12 précitée et aux
articles 1.29 à 1.34 de la Circulaire n°03/19 de l’AMMC.
Une offre de titres doit cumulativement respecter cinq conditions légales pour entrer dans le
champ du placement privé :
Aux termes de l'article 3 de la loi n°44-12 précitée, le placement privé porte sur des
instruments financiers qui, lors de leur émission ou de leur cession, ne font pas l’objet d’une
demande d’admission aux négociations sur un marché réglementé, et qui sont placés
auprès d’un nombre restreint d’investisseurs qualifiés.
Ainsi, les opérations visant exclusivement cette catégorie de personnes, ne constituent pas
des opérations par appel public à l'épargne et, dès lors, admettent un allégement des
obligations d'information.
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Sont réputés avoir la qualité d’investisseurs qualifiés, outre les banques, les organismes de
placement collectif en valeurs mobilières, les entreprises d’ assurance et de réassurance, les
organismes de pension et de retraite, la caisse de dépôt et de gestion et les organismes de
placement en capital risque.
L'effectif du cercle restreint est également renvoyé à, un arrêté du ministre chargé des
finances, sur proposition de l’AMMC.
Un investissement pour compte propre-Par opposition aux opérations par appel public à
l'épargne, le placement privé ne vise pas le public mais un nombre restreint d'investisseurs
qualifiés.
- les titres ne soient pas cédés, sous peine de nullité de la cession, qu’à d’autres
investisseurs qualifiés. Une telle condition doit être respectée pendant une période de
vingt-quatre mois à compter de la date de l’émission ou de la cession initiale des titres.
La seule technique exclue par la loi est l’usage de la publicité dès lors qu’il s’agit dans le
cadre d'un placement privé, de contacter des relations personnelles et un cercle restreint
d'investisseurs.
L'information -N'étant pas une opération par appel public à l'épargne, le placement privé
est dispensé de l'établissement d'un document d'information soumis au visa préalable de
l’AMMC.
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Dans le cadre de l’’examen du dossier, l’AMMC est en droit de demander tout complément
d’information qui doit être satisfaite dans un délai de dix jours à compter de la date de la
demande de complément.
Aux termes de l’article 1.33 de la Circulaire précitée, l’AMMC s’assure, lors de l’instruction
de tout dossier de placement privé, du respect des conditions légales.
L’AMMC dispose alors de dix (10) jours ouvrables à partir de la délivrance du récépissé de
recevabilité pour s’opposer à la réalisation de l’opération.
Quelle est la portée juridique de l’avis de non-opposition de l’AMMC dans le cadre d’un
placement privé ?
Il s’agit par ce contrôle de s’assurer que le régime du placement privé n’est pas utilisé pour
contourner le régime exigeant de l’appel public à l’épargne et solliciter l’épargne publique
sans que le régulateur n’ait pu s’assurer du respect des dispositions légales applicables.
Dans le cas d’un placement privé, l’accord implique seulement la validation par l’AMMC du
respect des conditions fixées par la loi et la circulaire pour bénéficier du régime dérogatoire
du placement privé.
La portée d’une telle de décision est donc nettement plus réduite que celle résultant de la
délivrance d’un visa par l’AMMC, laquelle implique nécessairement exactitude des
informations contenues dans le document d’information ainsi que sa conformité aux
dispositions légales et réglementaires.
Toute personne faisant APE est soumise à des obligations d’information très strictes :
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L’information donnée au public doit être exacte, complète et précise, sincère, pertinente,
comparable dans le temps et accessible de manière égale afin d’éviter de créer une asymétrie
d’information qui avantagerait certains investisseurs au détriment des autres.
Le cadre légal et réglementaire en vigueur octroie à l'AMMC tous les pouvoirs nécessaires pour
mener à bien sa mission de contrôle et d’encadrement de l’information et intervenir en cas de
non-respect des dispositions légales et réglementaires en la matière.
Les textes ont prévu de ce fait un encadrement particulièrement strict du contenu, du calendrier,
du mode d’organisation et de contrôle de ces informations, dans le but légitime de protéger
l’épargne investie en instruments financiers.
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- l’émission, sans publicité ni démarchage des titres d’une personne morale faisant APE depuis
18 au moins, auprès de personnes autres que les investisseurs qualifiés dont le nombre ne
dépasse pas 100.
La dispense n’est effective que si l’AMMC donne son accord ou ne formule pas d’opposition dans
les 15 jours ouvrés suivant la réception par ce dernier des documents et informations relatifs à
l’opération envisagée.
Le document d’information doit permettre d’apprécier la situation passée, présente mais aussi les
perspectives d’évolution de l’émetteur qui souhaite faire appel public à l’épargne.
Le document d’information doit être rédigé en arabe ou en français, dans un style neutre, sans
atténuer l’aspect défavorable de l’information ni en accentuer l’aspect favorable. Le document
d’information établi en français doit être résumé en arabe et anglais. De même, le document
d’information établi en arabe doit être résumé en français et anglais.
Le dépôt du document d’information doit se faire au minimum 2 mois avant la date du visa
envisagée dans le cadre du modèle standard de la note d’information et au minimum un mois
avant la date du visa envisagée dans le cadre du modèle simplifié de la note d’information.
A compter de la date de la recevabilité d’un dossier d’information, l’AMMC dispose d’un délai de 2
mois pour accorder son visa. Ce délai est interrompu par les demandes d’informations, de
diligences ou de documents complémentaires exprimés par l’AMMC.
Lorsque l’émetteur ou son conseiller financier choisit la procédure en 2 temps, l’AMMC dispose de
55 jours pour accorder son visa préliminaire, puis de 5 jours pour le visa définitif. La procédure de
collecte des ordres, dans le cas d’une procédure en 2 temps, ne peut commencer que lorsque
l’émetteur aura obtenu son visa définitif.
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Cependant, l’AMMC s’engage à traiter dans des délais inférieurs à 40 jours les dossiers
d’information complets, compte tenu de la nature de l’opération envisagée et du titre émis ainsi
que la fréquence du recours de l’émetteur aux levées de fonds sur le marché.
2.2.1 Périodicité
2.2.2 Modalités
Le contenu, les délais, les modalités et les formes des publications annuelles, semestrielles et
trimestrielles sont fixés par l’AMMC.
2.2.3 Contenu
L’information annuelle porte sur le rapport financier qui englobe, entres autres, les comptes
sociaux et le rapport des commissaires aux comptes (modèle préétabli), les comptes consolidés,
le cas échéant et le rapport des commissaires aux comptes (modèle préétabli), le rapport spécial
des CAC sur les conventions réglementées, l’état des honoraires versés aux commissaires aux
comptes (modèle préétabli), le rapport de gestion, le commentaire des dirigeants (présentation
de l’émetteur, les principaux faits marquants de l’exercice, les principales réalisations en termes
d’activité et leurs impacts sur les comptes, les principales variations desdits comptes, le rapport
environnemental, social et de gouvernance, ESG, (contenu préétabli), ainsi que la liste des
communiqués de presse publiés par l’émetteur au cours de l’exercice.
Les émetteurs assujettis à la consolidation sont ceux dont les titres sont inscrits au premier
compartiment de la Bourse des valeurs et qui contrôlent une ou plusieurs sociétés ainsi que les
émetteurs de titres de créance.
L’information semestrielle, au titre du premier semestre uniquement porte aussi sur le rapport
financier semestriel qui comporte notamment les comptes semestriels sociaux et l’attestation des
commissaires aux comptes (modèle préétabli), les comptes semestriels consolidés, le cas échéant
et l’attestation des commissaires aux comptes (modèle préétabli), le commentaire des dirigeants
(présentation de l’émetteur, les principaux faits marquants du semestre, les principales
réalisations en termes d’activité et leurs impacts sur les comptes et les principales variations
desdits comptes.
Pour l’information trimestrielle, elle porte sur les indicateurs d'activités ainsi que les indicateurs
financiers.
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Un émetteur est dans l’obligation d’informer le marché au moment opportun lorsque ses
perspectives de clôture doivent être modifiées. La publication d’un profit warning est
obligatoire lorsqu’il y’a une rupture par rapport (i) à l’historique des résultats de l’émetteur, (ii)
aux prévisions annoncées, (iii) au consensus de place récent, et ce, sur la base des dernières
informations publiques diffusées par l’émetteur.
Le profit warning est rendu public par voie de communiqué de presse, précisant l’impact sur la
situation financière de l’émetteur ainsi que les moyens mis en œuvre afin de remédier à la
situation.
Le communiqué doit être rédigé dans un style neutre et doit fournir suffisamment de détails.
La publication doit avoir lieu aussitôt que l’émetteur a pris connaissance de ladite information
((en dehors des heures de bourse pour les émetteurs cotés) ; (possibilité de suspension de la
cotation, dans l’attente de la publication).
Toutefois, la diffusion d’une information importante peut être retardée, sous la responsabilité
des dirigeants, lorsqu’une telle diffusion pourrait porter atteinte aux intérêts de l'émetteur à
condition de garder l’information confidentielle jusqu'à sa publication et d’en informer, sans
délai, l’AMMC qui peut exiger sa publication immédiate.
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– L’émetteur ayant fait l’objet d’une rumeur persistante doit apprécier l’opportunité de
publier un communiqué de presse afin de confirmer ou d’infirmer l’information.
– En cas de confirmation : la rumeur est fondée, il s’agit alors d’une fuite d’information.
– En cas d’infirmation, l’émetteur doit annoncer qu’il n'existe aucune autre information
importante non divulguée qui serait à l’origine de cette activité inhabituelle du cours.
– Lorsque l’émetteur ne réagit pas à une rumeur ayant provoqué une activité inhabituelle
sur ses titres en bourse, l'AMMC peut lui demander de procéder à la publication d’un
communiqué de presse.
Les offres publiques sur les titres cotés sont des opérations assez courantes dans les marchés
financiers les plus développés. Les plus connues sont les offres publiques d’achat (OPA), en raison
notamment de leur nombre et leur forte médiatisation.
Technique d’origine anglo-saxonne de prise de contrôle d’une société cotée, motivée le plus
souvent par des objectifs de restructuration d’entreprises, l’OPA est un moyen efficace
permettant de mieux maîtriser les acquisitions d’actions en termes de pourcentage du capital
visé, de prix et de calendrier. Leur mise en pratique est strictement encadrée afin d’assurer
l’égalité de traitement de tous les actionnaires et la transparence du marché boursier.
Les petits porteurs sont souvent au centre des motivations qui guident l’élaboration d’un
dispositif législatif et réglementaire dédié. C’est dans cet esprit que s’inscrivent par exemple les
offres publiques d’achat obligatoires, qui s’envisagent en cas de concentration excessive du
capital pouvant entraîner une baisse substantielle de la liquidité du titre ou sa radiation de la
bourse.
Inspiré de la pratique internationale, le cadre législatif marocain repose sur une construction qui
allie liberté d’initiative (initiateurs) et impératif de protection (petits porteurs), ponctuée par un
formalisme précis et un contrôle du régulateur du marché boursier.
1.1 Définition
Le régime des offres publiques s’applique aux opérations d’acquisition ou de cession de titres de
capital ou de droits de vote de sociétés cotées en bourse, et qui s’adressent aux actionnaires (cas
des offres publiques d’achat) ou au public en général (cas de l’offre publique de vente) par voie
d’annonce publique et selon des modalités légales spécifiquement prévues à cet effet.
On entend par offre publique, la procédure qui permet à une personne physique ou morale,
agissant seule ou de concert, dénommée l’initiateur, de faire connaître publiquement qu’elle se
propose d’acquérir, d’échanger ou de vendre tout ou partie des titres donnant accès au capital
social ou aux droits de vote d’une société dont les titres sont inscrits à la cote [art. 2 de la loi n° 26-
03 relative aux offres publiques sur le marché boursier].
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- L’initiateur : il désigne la personne physique ou morale qui déclenche une offre publique en
déclarant publiquement qu’elle se propose d’acquérir ou de céder les titres d’une société
cotée, en agissant seule ou de concert avec d’autres personnes. L’initiateur annonce, à cet
effet, ses intentions, les objectifs de l’opération ainsi que les engagements pris pour sa
réalisation. Lorsqu’il agit de concert avec d’autres personnes, l’ensemble est réputé solidaire.
L’action de concert se vérifie lorsque des personnes, physiques ou morales, coopèrent sur la
base d’un accord, formel ou tacite, oral ou écrit, en vue d’acquérir ou de vendre des droits de
vote d’une société, d’exercer des droits de vote dans le cadre d’une politique commune ou
encore d’agir en vue de faire aboutir ou échouer une offre publique [art. 10 de la loi n° 26-03
précitée]. Comme il sera détaillé plus loin, l’action de concert acquiert une importance cruciale
dans les cas où le dépôt d’une offre publique est obligatoire.
- La société visée : les offres publiques visent uniquement les émetteurs dont les titres sont
cotés en bourse. Plusieurs cas d’opérations d’appel public à l’épargne ne rentrent pas dans le
champ d’application des offres publiques, comme par exemple les IPO (Initial Public Offering),
les opérations sur capital (augmentation de capital en numéraire) ou encore l’offre publique
de rachat d’actions propres en vue de réduire le capital.
- Les titres concernés par l’offre : les titres concernés par une offre publique sont déterminés
par l’article 2 de la loi n° 26-03 précitée aux termes duquel l’offre doit viser tout ou partie des
titres donnant accès au capital social ou aux droits de vote de la société visée. Le terme « titre
» doit se comprendre comme comprenant les actions, ordinaires ou de préférence, et toutes
valeurs mobilières donnant accès au capital ou aux droits de vote. Les options de souscription
et d’achat d’actions, qui ne sont pas des titres, ne sont donc pas visées, sauf à ce qu’elles
soient exercées et transformées en actions pour être apportées à l’offre.
- Les offres publiques d’achat (OPA) désignent les cas où l’initiateur, agissant seul ou de
concert, propose publiquement aux actionnaires d’une société cotée en bourse d’acquérir,
contre rémunération en numéraire, leurs titres. L’OPA s’envisage dans les cas de
reconfiguration du bloc de contrôle d’une société. Elle peut servir comme instrument, à priori,
pour atteindre un objectif de contrôle (OPA volontaire) ou s’activer à posteriori suite à un
changement significatif du tour de table (OPA obligatoire).
- L’offre publique de retrait (OPR) est réservée aux actionnaires détenant la majorité des droits
de vote d’une société dont les titres sont inscrits à la cote. A travers l’offre, ils proposent aux
actionnaires minoritaires le rachat de leurs titres afin de leur permettre de se retirer du capital
social de ladite société, notamment lorsque le flottant en bourse devient très faible (OPR
obligatoire quand le flottant atteint 5% du capital et moins).
31
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En effet, l’OPR est une pratique de marché consistant à offrir publiquement aux actionnaires
minoritaires de sortir de la société, à des conditions de cours et de délai normales, en raison
soit de l’extrême concentration du capital social de la société considérée, soit de
l’intervention d’événements importants de nature juridique, financière ou économique venant
bouleverser les termes du contrat d’investissement sur la base duquel ces actionnaires ont pu
originellement souscrire ou acquérir les titres de capital de ladite société.
- Les offres publiques de vente (OPV) désignent la procédure à travers laquelle une personne
physique ou morale, agissant seule ou de concert, fait connaître publiquement qu’elle se
propose de vendre les titres d’une société cotée.
En règle générale, l’objectif recherché par l’initiateur d’une OPV est l’augmentation du
flottant de la société visée afin d’améliorer sa liquidité sur le marché.
L’OPV reste très peu répandue au Maroc comparée aux OPA et dans plusieurs pays, elle ne
figure pas dans le dispositif spécifique aux offres publiques mais s’assimile à une offre au
public au sens classique (APE, avec ou sans introduction en bourse).
- Deux autres types d’offres viennent compléter le dispositif législatif marocain : l’offre
publique d’échange (OPE) et l’offre publique mixte (OPM), qui se distinguent de l’OPA
classique par la possibilité de régler en titres l’acquisition, au lieu d’un paiement en numéraire,
intégralement (cas de l’OPE), ou partiellement, c’est-à-dire une partie en titres combinée à
une soulte en espèces (cas de l’OPM).
Une offre publique est qualifiée de volontaire lorsqu’elle est déclarée par l’initiateur à sa
propre initiative et motivée par des objectifs qui lui sont propres. Il peut s’agir d’une OPA
animée par la volonté de contrôle de la société visée, ou d’une OPV motivée par l’objectif
d’amélioration de la liquidité du titre ou d’une sortie ordonnée du capital de l’émetteur visé.
A contrario, l’offre publique est réputée obligatoire lorsqu’elle doit être impérativement
déposée par l’initiateur concerné, en raison de la survenance d’un fait générateur prévu par la
loi.
- L’OPA est obligatoire quand une personne physique ou morale, agissant seule ou de
concert, vient à détenir, directement ou indirectement, 40 % des droits de vote d’une
société dont les titres sont inscrits à la cote de la Bourse des valeurs.
Toutefois, il existe des dérogations au dépôt d’une OPA obligatoire dans les cas suivants :
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2. Lorsque les droits de vote qui viennent d’être détenus en franchissement du seuil des
40% résultent :
d’un transfert direct tel que défini dans la loi relative à la Bourse des valeurs ;
d’une distribution d’actifs réalisée au prorata des droits des actionnaires suite à
une fusion ou un apport partiel d’actif ;
d’une souscription à l’augmentation de capital d’une société en situation de
difficulté financière compromettant la continuité de l’exploitation ou qui fait
l’objet d’une des procédures de traitement des difficultés de l’entreprise,
TRANSPARENCE du marché
dans la phase de PREPARATION D’UNE PRISE DE CONTROLE,
Obligation de déclarer les franchissements de seuils de 5%, 10%, 20%, 33,3%, 50%,
66,6% du capital ou des droits de vote sur une société ayant son siège au Maroc et
dont les actions sont inscrites à la cote de la Bourse des valeurs,
Obligation de déclarer ses objectifs et intentions lors du franchissement des seuils
de participation
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Les interventions réalisées sur le marché doivent être déclarées par la société visée et
l’initiateur, les personnes détenant directement ou indirectement au moins 5% du
capital ou des droits de vote de la société visée et les personnes agissant de concert
avec les personnes précitées.
Toute convention qui a pour effet de créer une inégalité entre les porteurs de titres est
nulle et rend l’offre publique non recevable.
L’allocation des titres est confiée à la société gestionnaire de la bourse des valeurs qui
centralise les ordres d’achat, de vente ou d’échange et communique les résultats à
l’AMMC.
Ce dernier publie un avis relatif au résultat de l’offre dans un journal d’annonces légales.
Cet avis précise notamment, lorsque l’offre comporte une suite positive, le nombre de
titres acquis, vendus ou échangés, par l’initiateur
Une fois l’opération est déclarée recevable et ses modalités validées par l’AMMC, les
porteurs de titres sont invités à manifester leurs intentions pendant la période de
souscription.
Une OPR obligatoire qui doit être déposée en cas de franchissement du seuil de 95% des
droits de vote, ou préalablement à la radiation du titre de la cote de la bourse des valeurs.
Dans ce cas, une voie de sortie est proposée aux minoritaires en considération de la
forte concentration du capital qui réduit dans les mêmes proportions le flottant
disponible en bourse ou en raison de la perte d’un marché assurant la liquidité du titre
(cas de radiation).
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En cas d’OPR, l’évaluation des titres de la société visée doit être effectuée par un
évaluateur désigné par l’initiateur après approbation de l’AMMC.
EQUITE
Une offre publique doit porter sur la totalité ou une partie des titres donnant
accès au capital ou des droits de vote (actions, OCA, ORA,…)
Une offre publique propose pour un même titre des conditions identiques pour
tous les actionnaires
ENTRE COMPETITEURS
si les dirigeants décident d’accomplir des actes autres que de gestion courante, ils
en avisent l'AMMC afin de lui permettre de veiller sur l’information du public et de
faire, le cas échéant, connaître son appréciation,
la compétition que peut impliquer une offre publique s’effectue par le libre jeu
des offres et de leurs surenchères.
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Le franchissement de seuil
Le dépôt du projet d’offre publique dans les 3 jours ouvrables suivant le franchissement
du seuil,
Le dépôt de l’offre-
Le dépôt par l’initiateur d’un projet d’offre publique dans les 3 jours ouvrables après le
franchissement du seuil. Ce projet est soumis à l'AMMC qui publie un avis de dépôt dans
un journal d’annonces légales,
La recevabilité de l’offre-
la recevabilité de l’offre implique (i) la publication d’un avis de recevabilité par l'AMMC (ii)
la reprise de cotation (iii) l’irrévocabilité des engagements pris par l’initiateur.
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L’établissement d’une Note d’information est obligatoire pour toute personne physique
ou morale lançant une offre publique,
En plus de la note d’information, l’initiateur doit faire parvenir à l'AMMC un certain nombre de
documents :
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