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COURS DE MANAGEMENT
L’approche
systémique
Un système peut être défini comme un
ensemble composé d’éléments
en interaction permanente, organisé et ouvert
sur son environnement auquel il
doit s’adapter en permanence pour sa survie.
Envisager une entreprise en tant que système
consiste à la considérer comme un ensemble
organisé, composé de différentes fonctions,
services, individus en permanente interaction,
ayant tous des objectifs pouvant être
contradictoires.
L’approche sociologique
Apporteurs
Dirigeants Salariés
de capitaux
Apporteurs de
capitaux
En ce qui concerne les apporteurs de capitaux,
leur logique est purement financière, ils
recherchent avant tout la rentabilité de leurs
placements. Leur but est de garantir leurs gains
et si possible les augmenter. Les apporteurs de
capitaux sont attirés par des placements de plus
en plus rentables. Leur source de pouvoir est le
capital. Ils élaborent ainsi une stratégie
d’investissement ou alors de retrait (en cas de
perte).
Dirigeants
En ce qui concerne les dirigeants,
leur logique est la maximisation
des performances de l’entreprise,
évaluées par la rentabilité
économique des capitaux. Leur
but consiste à garantir leur place
et à élargir leur pouvoir (capital et
organisation).
Salariés
En ce qui concerne les salariés, leur
logique est l’épanouissement et la
sécurité de l’emploi. Ils ont pour but
de garantir leur emploi, si possible en
réalisant un travail intéressant dans
de bonnes conditions matérielles et
psychologiques. La source de leur
pouvoir est le savoir-faire.
Compromis
https://www.youtube.com/watch?v=v4-HyUeLrSw
Conclusion : l’école classique, c’est quoi ?
Théorie X
DPO
L’école des relations humaines
Herzberg :
Mayo : facteurs Maslow : McGregor :
enrichissement
sociaux besoins Théories X et Y
des tâches
Un bon cadre de travail est-il synonyme de motivation ?
Motivation
Mayo
groupe A
expérimental Facteur sociaux
groupe B témoin
Maslow
Herzberg
Herzberg
Facteurs d'hygiène : politique de l'entreprise, relations avec les
supérieurs, conditions de travail, salaire, relations avec les
collègues, vie privée, statut, sécurité
=> insatisfaction professionnelle
Facteurs moteurs : accomplissement, reconnaissance, travail,
responsabilité, promotion, développement personnel
=> satisfaction professionnelle
Cette photo par Auteur inconnu est soumis à la licence CC BY-NC-ND
McGregor
Manager X ou manager Y ? (McGregor)
Théorie X : l'employé
Théorie Y : l'employé est
n'aime pas travailler, est
créatif, cherche à prendre
paresseux, esquive les
des responsabilités, est
responsabilités, est
capable de
performant uniquement
s'autodiscipliner
sous la contrainte
Manager X
● Les employés détestent le travail et font tout pour y échapper
● Il faut donc les contraindre et les menacer pour atteindre les
objectifs fixés
● Les employés rechignent à prendre des responsabilités et
préfèrent être surveillés de près.
● La plupart des salariés placent la sécurité en tête de leurs
préocupations et n'ont aucune ambition
Manager Y
● Le travail représente une activité aussi innée que le jeu
● Les employés sont capables de s'autogérer et de
s'autodiscipliner, s'ils se sentent impliqués dans les objectifs
● L'individu moyen peut apprendre à assumer et à rechercher
les responsabilités
● Les managers n'ont pas le monopole de la capacité à prendre
des bonnes décisions
Le processus de motivation
Théorie Z
Le toyotisme
A partir des années 60/70, le Toyotisme est une nouvelle
organisation du travail qui s'est imposée comme une évolution
du Taylorisme et du Fordisme. Il se revendique comme un
post-Taylorisme, il va donc tenter de répondre à l'absence de
participation et à la faible qualification par une grande
polyvalence et un grand intérêt au travail. Le Toyotisme va
diversifier la production pour satisfaire les consommateurs en
réduisant les risques de défauts de fabrication et en évitant les
stock importants, toujours très coûteux.
Les flux tendus - c'est le principe du "juste à temps". Cela consiste en le fait que c'est l'aval de la
production (les clients) qui commandent l'amont de la production. Le JAT permet à l'entreprise
de disposer du stock juste nécessaire pour assurer la production selon les commandes,
permettant d'éviter les dépenses inutiles dues à l'achat de surplus de stocks.
La polyvalence et la qualification du personnel - respect des "cinq zéros" : 0 stock, 0 défaut, 0
papier, 0 panne, 0 délai. On peut ajouter d'autre "zéros" : 0 accident de travail (hygiène,
sécurité...), 0 conflit (dialogue social).
L'autonomisation
Le toyotisme
https://www.youtube.com/watch?v=CGx32aMQEE4
Au milieu des années 70, Blake et Mouton
ont formalisés un modèle d'action
managérial centré sur deux préférences :
Blake et
Mouton
Le soucis de la
Le soucis du
production et
facteur humain.
de la rentabilité.
Blake &
Mouton
Managerial grid
Le style 1,1 correspond à la gestion appauvrie : laisser aller, laisser faire... Ce
leader est à la fois très peu concerné par la rentabilité et la production que par
l'état d'esprit de ses collaborateurs. Il ne cherche à imposer aucune direction
mais ne semble intéressé que par la bureaucratie de son entreprise.
Le style 9,1 correspond au style autocrate, planificateur. Le leader a un fort
intérêt pour la productivité et un très faible intérêt pour le facteur humain. Ce
style est très efficace à court terme.
Le style 1,9 correspond au style centre de loisirs. Le leader est très attentif à
l'état d'esprit des employés. La priorité est à l'ambiance, au climat, aux relations
entre les membres de l'équipe, au désir d'être aimé au détriment de la
rentabilité.
Managerial grid
Le style 5,5 correspond au style juste au milieu. C'est le leader de compromis qui
hésite à choisir nettement entre les 2 variables. Il sait bien éviter les conflits
mais cela n'entraîne pas toujours la rentabilité.
Le style 9,9 correspond au style intégrateur. C'est le style idéal. Ce leader doit
intégrer la dimension humaine dans les objectifs de rentabilité. Ce style est basé
sur la confiance, l'initiative, la valorisation et l'implication de tous pour une
production optimale. Il correspond à une des devises de l'armée américaine "les
gens et la mission d'abord". Cette devise signifie que rien n'est plus important
qu'atteindre les objectifs de la mission et que l'état d'esprit des hommes soit
optimal.
La théorie Z
A partir des années 80, apparaît une nouvelle conception de
l'homme au travail marqué par de nouvelles motivations
comme la mobilisation, l'implication et l'adhésion du personnel
aux objectifs de l'entreprise. La théorie Z s'inspire de
l'observation des entreprises japonaises et des 500 entreprises
les plus performantes. Elle propose une intériorisation des
objectifs de l'entreprise par la culture : la culture d'entreprise
est l'ensemble des valeurs partagées par ses membres, elle se
manifeste par des rites (tutoiement, fête lors de nouvelles
arrivées...).
La théorie Z Salaryman
La théorie Z a été reprise par l'ouvrage : Le prix de l'excellence, écrit par
T.Peters et R.Waterman. Selon cette théorie, plus la culture de l'entreprise
est grande, plus elle crée de forts liens entre les membres de l'entreprise et
guide leurs actions.
Elle apparaît aussi dans le processus de recrutement. En effet, on préfère
avoir un groupe homogène avec des compétences moyennes plutôt qu'un
groupe sans cohésion et des compétences individuelles pointues. La culture
d'entreprise se concrétise avec le projet d'entreprise. Le projet est un
document qui énonce les valeurs et les principes de l'entreprise, qu'elle
souhaite faire partager au personnel. Ce document traduit donc par écrit :
Le passé de l'entreprise. Ce qu'elle veut être (défi collectif). Ce qui fait ses
actions (règles de fonctionnement).
Définitions