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Mémoire professionnel
Laborantin diplômé d’état
Promotion 2009/2012
Je remercie le bon dieu de m'avoir donné la santé et la force pour
pouvoir effectuer ce travail que je dédie à ceux qui de loin ou de
prés m'ont encouragé et contribué à ma formation durant ces
trois années.
Je remercie : plus particulièrement ma mère et mon père
pour leurs sacrifices, et soutenance psychique, que dieu me les
garde et les protège et leur préserve une longue vie et une
bonne santé
B. Ahmed
D'abord je remercie dieu de m'avoir préservé et aidé pour que
je puisse réaliser ce mémoire que je dédie :
• A mes parents qui me sont les plus chers et à qui je dois ce
que je suis, je les remercie pour leur amour, affection,
encouragements, soutenance psychique et sacrifices.
Que dieu les garde et les protége
• A mes chers frères,
• A mon encadreur et chef d'option et à tous mes enseignants
et à tous mes collègues laborantins diplômés l'état promotion
2009/2012.
Surtout mon copin
S. A. Badr Eddine
Remerciements
Chapitre IV
1- la transfusion sanguine --------------------------------------------------------------------------------------- 37
1-1- le don du sang------------------------------------------------------------------------------------------- 37
1-2- thérapeutique transfusionnelle------------------------------------------------------------- 37
1-3- les accidents transfusionnels---------------------------------------------------------------- 38
1-4- la sécurité transfusionnelle---------------------------------------------------------------------------- 40
1-4-1 introduction----------------------------------------------------------------------------------------- 40
1-4-2- le système érythrocytaire et transfusion------------------------------------- 41
1-4-3- la prévention de l'allo-immunisation------------------------------------------ 41
1-4-4- recherche des anticorps irréguliers------------------------------------------------ 41
1-4-5- le test d'incompatibilité-------------------------------------------------------------------- 42
1-4-6- contrôle ultime au lit du malade--------------------------------------------------- 43
2- les polytransfusés-------------------------------------------------------------------------------------------------- 44
2-1 définition---------------------------------------------------------------------------------------------------- 44
Approche pratique
I- description du terrain d'expérimentation--------------------------------------------------------- 46
II- matériel et méthodes : ---------------------------------------------------------------------------------------- 47
1-matériel----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 47
2- méthodes--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 48
III- résultats----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 50
IV- analyse des résultats------------------------------------------------------------------------------------------ 60
- conclusion
- bibliographie
- annexe
Introduction :
La transfusion sanguine est une injection intraveineuse du sang ou de
l'un de ses constituants provenant d'un ou plusieurs sujets dits donneurs à
un autre sujet dit receveur.
C'est une thérapie vitale dans le cas d'hémorragie, maladies
hématologiques, insuffisance rénale pendant les interventions
chirurgicales ou lors des accouchements difficiles …
Les polytransfusés sont des personnes qui ont subis plusieurs
transfusions sanguines, au fur et à mesure que ces derniers reçoivent le
sang, certains entre eux vont développer une immunisation vers les
globules rouges administrés et ce ci par la formation des anticorps
spécifiques appelés " les agglutinines irrégulières "qui sont dirigés contre
les phénotypes " Kell, Duffy….", pour cela il faut prévoir à cette
catégorie de polytransfusés du sang phénotypé pour éviter d'éventuelles
allo immunisation .
- Notre choix du thème est fondé sur l'importance de la sécurité
transfusionnelle surtout chez les polytransfusés, cette sécurité repose sur
deux points très importants:
* la séronégativité du sang du donneur
*et l'immuno-compatibilité entre le sang du donneur et celui du
receveur.
Notre thème traite ce dernier point qui est la compatibilité
immunologique entre donneur et receveur ; il s'agit donc d'éviter la
rencontre entre un antigène et son anticorps correspondant car ce sont les
globules rouges du donneur qui seront détruits par les anticorps du
receveur en cas d'une transfusion incompatible cette immuno-
compatibilité est basée sur la recherche des antigènes et anticorps
du système ABO et rhésus que sur la détermination des autres
phénotypes érythrocytaires tel que : le Kell, Duffy, Kidd, MNSs……
chez les polytransfusées, ce ci permet de donner aux receveurs un sang
phénotypé dépourvu d'antigènes correspondant aux anticorps immuns
présents chez eux et donc leurs assurer par la suite un acte transfusionnel
en toute sécurité.
- ce qu'on à comme données théoriques est qu'il est nécessaire d'effectuer
une recherche des agglutinines irrégulières "RAI" par le biais du Coombs
indirect trois mois après la transfusion sanguine, afin de déterminer si le
receveur est immunisé contre les globules rouges du donneurs, ce ci est
également intéressant pour sécuriser une future transfusion.
Mais ce qu'on a remarqué au niveau du centre de la transfusion sanguine
de Batna, c'est qu'ils n'effectuent pas les RAI d’où la question :
" Pourquoi au niveau du CTS on n'effectue pas la RAI qui est un
test très important chez les polytransfusés ? "
- Hypothèse :
- les causes qui font que les laborantins du CTS n'effectuent pas la RAI
sont :
* Le manque de panels d'hématies d'un coté
* de l'autre coté la demande du sang phénotypé pour des
éventuels polytransfusés même lors de la première transfusion.
1- Etude de sang :
1-1- Définition du sang :
Le sang et un tissu vital, fluide plus dense que l'eau son PH est légèrement
alcalin (7.2 à 7.5).
C'est aussi l'organe le plus volumineux (5Kg), unique par sa composition
liquide qui le rend d'accès particulièrement facile (prélèvement veineux ou
capillaire), il circule dans le système vasculaire d'une façon contenue et
régulière par le système cardiovasculaire.
Le sang est constitué d'une suspension de cellules dans un liquide complexe
appelé plasma comprenant lui même de l'eau sels minéraux, éléments
organiques (glucides, lipides, protéines).
Les cellules sont appelées les éléments figurés du sang dont la plus part sont des
cellules différenciées et fonctionnelles, sont séparables par centrifugation,
appartenant à trois groupes:
- les globules rouges ou érythrocytes.
- Les globules blancs ou leucocytes.
- Les plaquettes ou thrombocytes.
1-2. Les éléments figurés du sang:
1-2-1- Les globules rouges:
Représentant 99٪ des éléments figures du sang. Ils sont formés dans la moelle
osseuse à partir des érythroblastes qui par divisions successives, puis expulsion
du noyau aboutissent en 5 à 7 jours aux réticulocytes, ces derniers passent dans
la circulation générale ou ils deviennent des globules rouges matures.
Le globule rouge est une cellule anucléé dont le constituant essentiel c'est
l'hémoglobine qu'il maintient à l'état fonctionnel.
L'hémoglobine est un pigment respiratoire qui assure le transport de l'oxygène
et du gaz carbonique.
1
CHAPITRE I ETUDE DE SANG
2
CHAPITRE I ETUDE DE SANG
4
CHAPITRE I ETUDE DE SANG
Mais en présence des antigènes qui leur ont donné naissance les anticorps ont la
propriété essentielle de réagir spécifiquement avec les antigènes in vivo et in
vitro.
Des procèdes d'analyses immunologiques et physico chimiques ont permet de
reconnaître 5 grands groupes d'anticorps :
IgG, IgA, IgD, IgM, IgE.
Les anticorps sont faits de 4 chaines polypeptidiques : 2 lourdes « H » et 2
légères « L» unies ensemble par des ponts disulfures.
La mise en évidence par immunofluorescence des AC dans les plasmocytes a
permet d'attribuer à ces cellules la fonction de production des AC qui ne leur est
d'ailleurs pas exclusive puisque certains lymphocytes B peuvent aussi
synthétiser les AC.
On distingue 2 types d'anticorps :
2-2-1- les anticorps réguliers
Ils sont toujours présents avec ou sans pré immunisation préalable
apparente par l'antigène correspondant, ce sont des anticorps complets et ils
peuvent être d'origine naturelle (les anticorps du système ABO) ou immune
(après immunisation).
2-2-2- les anticorps irréguliers
Anticorps détectés parfois dans le plasma, ce sont des anticorps incomplets et
sont d'origine immune (les agglutinines irrégulières) ou naturelle (anticorps anti
Lewis, anti P).
2-3- la réaction antigène-anticorps :
La combinaison des anticorps et des antigènes correspondants se révèle par
des réactions immunologiques d'aspect varié, suivant le type d'antigène ou
d'anticorps, mais qui révèle des mêmes principes généraux.
L'étude de la réaction élective entre le déterminant antigénique et le site
anticorps a pu être entreprise grâce à l'emploi de système simple tel que les
haptènes.
5
CHAPITRE I ETUDE DE SANG
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CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
1-2- Généralité:
Les groupes sanguins des globules rouges sont représentés par un
ensemble d'antigènes allo typiques exprimé à la surface de la membrane
de globules rouges, qui sont génétiquement induit par une unité
génétique mono factorielle et génétiquement indépendants les uns des
autres.
Les groupes sanguins érythrocytaires sont très nombreux, mais deux
systèmes sont particulièrement importants :
Le système ABO et le système rhésus.
8
CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
9
CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
1-3-2- la substance H :
L'Ag H existe chez la plupart des individus, les antigènes A et B
s'élaborent chimiquement à partir de ce précurseur; la quantité d'antigène
H sera plus importante sur les hématies A et B que sur les hématies AB,
elle sera élevée sur les hématies O.
Il existe de très rares sujets ne possédant pas d'antigène H, ils sont
définis par le phénotype «Bombay ».
Ces sujets peuvent se confondre avec les sujets «O» car leurs globules
rouges ne sont pas agglutinés par l’anti A et anti B et leurs sérums
agglutinent, les globules rouges A et B ils posent un problème lors de la
transfusion.
Le phénotype Bombay :
Le système génétique Hh est responsable de la détermination des
antigènes A et/ou B.
Une très faible minorité des sujets sont h h dont les antigènes A et/ou
B ne sont pas exprimés sur les hématies et leur détermination se fait sur
la salive et le système de sécrétion responsable de la présence ou non des
antigènes A, B, H dans la salive :
- 80% sont dits sécréteurs donc Se Se, Se se
- 20% sont dits non sécréteurs se se.
Sujet O Sujet Bombay hh
Substance A - -
Substance B - -
Substance H +++ -
Anti-H - +++
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CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
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CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
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CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
Anti Anti Anti Anti Anti Type Anti Anti Anti Anti Anti Type
D C c E e selon D C c E c selon
mourant mourant
+ - + - + ccDee - - + - + Ccddee
+ + - - + CCDee - + - - + Ccddee
+ + + - + CcDee - + + - + Ccddee
+ - + + - eeDEE - - + + - ccddEE
+ - + + + ccDEe - - + + + ccddEe
+ + + + + CcDEe - + + + + CcddEe
+ + - + + CCDEe
+ + + + - CcDEE
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CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
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CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
SERUM -TEST
Phénotype Génotype
Anti K Anti k
+ - K KK
+ + K Kk
- + k kk
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CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
SERUM -TEST
Phénotype Génotype
Anti Fya Anti Fyb
+ - Fy (a+ b-) Fya Fya
+ + Fy (a+ b+) Fya Fyb
- + Fy (a- b+) Fyb Fyb
- - Fy (a- b -) Fy Fy
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CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
SERUM -TEST
Phénotype Génotype
Anti Jka Anti Jkb
+ - JK (a+ b-) JKa JKa
+ + JK (a+ b+) JKa JKb
- + JK (a- b+) JKb JKb
- - JK (a- b-) JK JK
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CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
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CHAPITRE II LES GROUPES SANGUINS
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
- Tubes à hémolyse
- Centrifugeuse
- Portoir
1-3-2- Technique :
Le groupage sanguin s'effectue sur plaque ou en tube.
- Sur plaque :
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
- En tube :
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
-Centrifugeuse
-Portoirs.
-Pipettes pasteur.
1-4-2-Technique :
- Sur plaque :
- Déposer sur la plaque d'opaline de haut en bas ou côte à côte :
quatre gouttes, de plasma échantillon, à côte de chacune de ces
gouttes déposé respectivement :
* Une goutte de globules –tests A1.
* Une goutte de globules –tests A2.
* Une goutte de globules –tests B.
* Une goutte de globules –tests O.
A l’aide d'un agitateur (baguette de verre) On mélange
soigneusement chaque couple plasma-hématie
L'agitateur est soigneusement essuyé entre chaque mélange, on
imprime à la plaque un mouvement d'osculation circulaire de faible
amplitude.
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
1-5-1 Principe :
- Le système Rhésus est un système de groupes sanguins
caractérisé par l'existence sur l’hématie d'une mosaïque de
plusieurs antigènes et par l’absence d’iso-agglutinine dans le
sérum.
La détermination du facteur Rhésus standard se fait par
agglutination entre un sérum-test anti-D et les hématies du
sujet, cette réaction doit être effectuée sur plaque à 37°c. la
recherche de facteur Rhésus est effectuée en duplicata par deux
opérateurs différents utilisant chacun un anti-D différent.
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
1-5-2-Technique :
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
Témoins utilisés :
Adjoindre à chaque série de groupe deux témoins de l’activité de sérum
test
*Témoin positif : une goutte d'anti-D plus une goutte de
suspension globulaire (50%) de globules rouges Rhésus positif connus.
* Témoin négatif: une goutte d'anti-D plus une goutte de suspension
globulaire (50%) de globules rouges Rhésus négatif connus.
* Un témoin albumine : il est effectué avec chaque détermination pour
éliminer les fausses positivités dues à une auto-agglutination. Il est
effectué en ajoutant une goutte d'hématie à une goutte d’albumine.
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
Technique :
- Pratiquer plusieurs lavages des hématies à tester en solution saline
isotonique.
-Faire une dilution des hématies à 5%.
-Mettre en contact ces hématies avec le sérum de Coombs.
-Noter la présence ou l'absence d'une agglutination.
- La présence de cette dernière désigne une réaction positive d'où une
fixation d’anticorps sur les hématies.
1-6-3 .Test de Coombs indirect :
Principe :
Dans un premier temps, on sensibilise in vitro les hématies à l'aide de
l'anticorps utilisé, dans un deuxième temps après lavage, l'adjonction
d'antiglobuline provoque l'agglutination des hématies sensibilisées.
On peut ainsi ; soit identifier l'anticorps si on utilise un antigène connu
(recherche d'agglutinine irrégulière) soit identifié l'Ag si c'est l'anticorps
qui est connu. (Phénotypage).
Réactifs antiglobuliniques :
Les réactif antiglobuliniques sont obtenu par immunisation d'animaux
(lapin, chèvre, cheval etc..) à laide de sérum humain total,
d’immunoglobulines purifiées de classe déterminée (lgG IgM, IgA. etc..)
de complément.
Il existe ainsi des antiglobulines de différentes sortes:
-Polyvalentes, reconnaissent les immunoglobulines IgG, IgM.
- Spécifique de classe anti-IgG. anti-lgM, anti-lgA.
-Anti complément, reconnaissent la fixation du complément sur un
complexe antigène - anticorps.
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
La technique :
Sensibilisation :
-Déposer successivement dans un tube à hémolyse :
-1 goutte de sérum.
-1 goutte de globules rouges préalablement lavés et remis en
suspension en soluté salé physiologique à 5%
(Les hématies peuvent éventuellement avoir été traitées auparavant par
une enzyme « Coombs - enzyme »).
-Incuber 45 minutes à la température optima d'activité de l'Ac : 370c
pour les anticorps du système Rh (étuve).
-Après incubation, rechercher une hémolyse éventuelle, qui se traduit
par une coloration plus au moins rosée du surnageant.
-Remettre le culot globulaire en suspension dans le petit volume de
liquide restant et noter le cas échéant l'intensité de l'agglutination
apparue.
-Si l'agglutination est totale est (+ +). Il est évidemment inutile de
poursuivre.
Lavage :
-Pratiquer autres lavages en soluté salé physiologique en utilisant 1
volume de globules rouges pour environ 50 volumes de soluté, pour
décanter le surnageant, il est possible d'incliner directement le tube ;
compléter la décantation à laide d'une pipette pasteur, comme après
l'incubation, on notera une agglutination éventuelle après le premier
lavage.
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
Adjonction de l'antiglobuline :
Préparer à partir du denier culot de lavage, une suspension en saline è
2% si on doit effectuer le test en tube, à 5% si on doit effectuer le test
sur plaque.
Test en tube :
-Déposer successivement dans un tube à hémolyse
-1 goutte d'antiglobuline à la dilution convenable.
-1 goutte de la suspension à 2% d'hématies sensibilisées et lavée.
-Porter le tube 1 heure à 37°c (ou à 220c selon l'antiglobuline utilisée).
-Lire au microscope après étalement du culot sur lame.
Test sur plaque :
-Déposer sur plaque d'opaline très propre :
-1 goutte d’antiglobuline à dilution convenable.
-1 goutte de la suspension à 5% d'hématies sensibilisées et lavées.
-Bien mélanger avec un agitateur de manière à étaler sur un cercle de 2
cm de diamètre.
-Continuer le mélange par agitation circulaire de plaque d'opaline.
-laisser reposer la plaque quelques instants. Effectuer à nouveau une
agitation circulaire douce.
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
Lecture :
Les agglutinants apparaissent généralement en moins de 4 minutes
en cas de réaction positive
Test de
Test de Coombs indirect
Coombs direct
Inn Vivo IN VITRO
Des GR de Des GR à
Sensibilisatio référence par étudier par le
n sérum à tester sérum de
référence
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
Exemples :
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
1-11-2- Principe :
-Les AC incomplets se fixent sur leur Ag correspondant porté sur les GR
sans qu’aucune agglutination n’apparaisse en milieu salin.
-L’adjonction d’une antiglobuline qui se lie et se fixe sur l’AC lié aux Ag
globulaires et par suite l’agglutination des GR sensibilisés, c’est le
coombs indirect
1-11-3-Technique :
-Récupérer le sérum à tester par centrifugation du sang à vitesse de 3000
tours/min pendant 5 minutes.
-laver 3 fois les hématies groupe O portants l’AG Kell ou Duffy ou Kidd
ou MNSs et on prépare une suspension a 5% dans l’eau physiologique
-Dans un tube à hémolyse on dépose une goutte de la suspension et 2
gouttes du plasma à tester.
-Mélanger le tube et incuber à 37C° pendant 45 minutes lavées les
hématies 3 fois en décantant complètement le surnagent après lavage
-Ajouter une goutte de l’antiglobuline polyvalente.
-Mélanger et centrifuger à une vitesse de 1000 tours/min pendant une
minute.
-Observer l’agglutination en décollant doucement la pastille de GR au
fond du tube
-aux tubes donnant des résultats négatifs on ajoute des GR sensibilisés
par IGg pour valider le résultat.
1-11-4- Lecture et résultats :
-Une hémolyse ou une agglutination après incubation à 37C° indique un
test indirect à l’antiglobuline positif
Une hémolyse ou agglutination, après adition de l’antiglobuline montre
que le test est positif.
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CHAPITRE III DETERMINATION DU SYSTEME ABO
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CHAPITRE IV LA TRANSFUSION SANGUINE
1-2-Thérapeutique transfusionnelle
La transfusion sanguine à pour rôle d’assurer la compensation de la
fraction de sang : globules rouges, globules blancs, plaquettes et plasma
qui manque au malade.
La transfusion du sang total est indiquée en cas d’hémorragies aiguës.
Le concentré globulaire est indiqué dans toutes les anémies importantes
(de cause médicale, chirurgicale ou obstétricale), dans les anémies le
volume globulaire est plus ou moins diminué, mais le volume sanguin
total restant pratiquement inchangé.
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CHAPITRE IV LA TRANSFUSION SANGUINE
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CHAPITRE IV LA TRANSFUSION SANGUINE
Les Ac immuns :
Ex : anti-D, anti-C, anti-E, anti-c, anti-K, anti-Jka, anti-JKb…
Ces Acs sont de type lgG, normalement absents dans le sérum.
Leur détection suppose une immunisation préalable par transfusion
incompatible ou par grossesse chez les femmes.
Le test à l’antiglobuline « test de Coombs », est la technique la plus
couramment utilisée.
La recherche des Acs circulants dans les sérums sont révélés par la
réaction de Coombs indirect et la réaction de Coombs direct qui permet la
recherche de ces Ac préalablement fixés in vivo sur les hématies.
1-4-5- Le test d’incompatibilité :
L’épreuve directe au laboratoire consiste à mettre en présence le sérum
du malade avec les globules rouges qui lui seront transfusés.
L’épreuve comporte au moins deux réactions dont l’une avec une
antiglobuline (réaction de Coombs).
Le plus souvent, les techniques utilisées sont celles utilisées pour la
recherche d’agglutinines irrégulières.
L’épreuve de compatibilité est un test personnalisé qui n’exclut pas la
recherche d’agglutinines irrégulières, comme le montre le tableau
suivant :
42
CHAPITRE IV LA TRANSFUSION SANGUINE
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CHAPITRE IV LA TRANSFUSION SANGUINE
44
CHAPITRE IV LA TRANSFUSION SANGUINE
Intérêt :
C’est une carte qui montre les antigènes et les anticorps existant chez le
malade.
C’est un document permettant lors de demande de sang pour un
polytransfusé de connaître son passé immunologique, elle permet aussi la
sélection immunologique du sang ou de l’un de ses composants sans
risque d’allo-immunisation.
45
Approche pratique
46
Approche pratique
47
Approche pratique
48
Approche pratique
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Approche pratique
III/ résultats :
A/Tableau : Représentation selon les groupes sanguins, phénotypes et
résultats de la RAI
Groupes
patient Age Sexe Phénotypes RAI
sanguins
01 60 M O+ DDCceeK- NEGATIF
02 22 M O+ DDCceeK+ NEGATIF
03 57 F O+ DDCceeK- NEGATIF
04 25 F B+ DDCCeeK- NEGATIF
05 37 M O+ DDCCeeK- NEGATIF
06 50 M O+ DDCcEeK- NEGATIF
07 22 F B+ DDCcEeK+ NEGATIF
08 61 M O+ DDCceeK- NEGATIF
09 18 M O- dd cceeK- NEGATIF
10 60 M B+ DDCCeeK- NEGATIF
11 18 F B+ DDCceeK- NEGATIF
12 15 F A+ DDCceeK- NEGATIF
13 12 M B- ddCceeK- NEGATIF
14 30 M A+ DDCCeeK- NEGATIF
15 64 M B+ DDCCEEK- POSITIF
16 63 M A+ DDccEeK- NEGATIF
17 61 F O+ DDCceeK- POSITIF
18 57 M A+ DDCCEeK- NEGATIF
19 54 F O+ DDcceeK- NEGATIF
20 53 M O+ DDCceeK- NEGATIF
21 54 M O+ DDCceeK- NEGATIF
22 61 M A+ DDCCEEK- NEGATIF
23 46 M O+ DDCceeK- NEGATIF
24 59 F A+ DDCceeK- NEGATIF
25 33 F O+ DDCceeK- NEGATIF
26 27 M O+ DDCceeK- POSITIF
27 32 M A+ DDCCEEK- NEGATIF
28 65 F O+ DDCceeK- NEGATIF
29 52 F A+ DDCcEeK- NEGATIF
30 41 F O+ DDCCeeK- NEGATIF
31 39 F B+ DDCceeK- NEGATIF
32 38 F O- ddcceeK- NEGATIF
50
Approche pratique
Commentaire du tableau :
On remarque sur ce tableau que la majorité des patients sont de groupe O (53%),
avec une prédominance du facteur rhésus (91%) ; et seul deux patients ont
l’antigène Kell+.
Pour les anticorps irréguliers, ils ont été mis en évidence que chez trois patients
(soit 9%).
B/Questionnaire destiné au personnel du CTS :
1/ Quels sont les services utilisateurs du sang ?
Commentaire :
La majorité des participants disait que les grands services utilisateurs du sang :
l’hématologie, chirurgie, hémodialyse, pédiatrie et maternité.
Commentaire :
Seul 27% des questionnés déclarent réaliser la RAI, alors que le reste (73%)
disent ne pas la réaliser
51
Approche pratique
Commentaire :
Sur les 11 qui ont répondus ne pas réaliser la RAI, la raison est soit le manque
de réactif (91%) ou que l’examen n’est pas demandé.
Commentaire :
La majorité des questionnés soit 80% disait faire le phénotypage
systématiquement, alors que 20% ne le font pas.
52
Approche pratique
Commentaire :
Selon les réponses obtenues on trouve que 100% des polytransfusés disposent
d’une carte de transfusion.
8/ Est ce que les phénotypes sont ils ou non portes sur cette carte ?
Réponses Oui Non Total
Nombre 13 2 15
pourcentage 87% 13% 100%
53
Approche pratique
Commentaire :
87% du personnel qu’on a questionné, disent que les phénotypes sont portés sur
la carte.
9/ Quelles sont les procédures à prendre quand vous distribuer les unités de sang
aux polytransfusés ?
Commentaire :
En générale la procédure lors de la distribution du sang aux polytransfusés c’est
la vérification du groupe sanguin, rhésus et les phénotypes chez le donneur que
chez le receveur.
C/Questionnaire destiné au personnel des services d’hématologie et
hémodialyse :
1/ Quelles sont les maladies qui nécessitent des transfusions sanguines
systématiques ?
Commentaire :
Pour la majorité du personnel soignant des services d’hématologie et
d’hémodialyse les pathologies sont : les anémies, IRC, leucémie, et hémorragies.
54
Approche pratique
Commentaire :
On note que pour 93% du personnel soignant la demande du phénotypage est
systématique lors d’un diagnostic de ces pathologies.
55
Approche pratique
Commentaire :
Pour 73% des questionnés la réponse est que la transfusion sanguine n’est pas
nécessaire à tous les malades hospitalisés au niveau de leur services.
Commentaire :
La disponibilité du sang au niveau du CTS est révélée par la majorité (87%) du
personnel soignant.
56
Approche pratique
Commentaire :
La totalité (100%) du personnel a répondus que l’ultime test est réalisé avant
chaque transfusion.
7/ Parmi les polytransfusés au niveau du service il y a t’ils ceux qui ont présenté
des accidents transfusionnels tardifs ?
Réponses Oui Non Total
Nombre 15 0 15
pourcentage 100% 0% 100%
Commentaire :
L’ensemble du personnel soignant a révélé qu’il ya des accidents transfusionnels
chez certains polytransfusés.
Commentaire :
Les symptômes les plus cités sont : les nausées, vomissements, vertiges…
57
Approche pratique
10/ le sang transfusé aux malades se fait selon les phénotypes ou non avant la
première transfusion ?
Réponses Oui Non Total
Nombre 12 3 15
pourcentage 80% 20% 100%
Commentaire :
Le sang donné aux éventuels polytransfusés avant la première transfusion est la
réponse donnée par la majorité du personnel soignant 80%.
58
Approche pratique
Commentaire :
80% des réponses recueilles, ces patients disposent d’une carte de transfusion
avec phénotypage.
Commentaire :
En majorité 93% le personnel soignant a répondu que le sang est phénotypé.
59
Approche pratique
60
Conclusion :
Il faut donc s’assurer des phénotypes des sujets transfusés et de ne leur donner
que du sang compatible, comme il faut aussi réaliser systématiquement la
recherche des agglutinines irrégulières pour leur sécuriser des futures
transfusions.
Ce qu’on à constaté lors de notre étude est que la détermination des phénotypes
se fait systématiquement aussi bien pour les malades polytransfusés que pour
les unités de sang qui leur sont réservés.
Au terme de cette étude et à la lumière de ces résultats nous pouvons dire que
nos hypothèses sont confirmées.
Bibliographie
Réalisé par :
-Identification du participant :
-Années d’expérience :
Réalisé par :
-Identification du participant :
- Années d’expérience :