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Partie 2 Chapitre I La Monnaie Et Les Agrégats Monétaires
Partie 2 Chapitre I La Monnaie Et Les Agrégats Monétaires
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Equipe pédagogique :
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Chapitre 1 : La monnaie et les agrégats monétaires
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dépenses globales des ANF, on doit intégrer aux moyens de paiements
immédiats les moyens potentiels ou différés détenus par les ANF, ces derniers
correspondent aux actifs susceptibles d’être transformés en moyens de
paiement immédiats sans délais important ni risque de perte en capital
autrement dit les actifs qui peuvent être utilisés en règlement de transaction
après conversion rapide et facile en instruments de paiement sans risque de
perte en capital.
En effet, Il est généralement admis que les actifs monétaires peuvent être
monétisés sans risque de perte en capital, Ils sont à l’abri des fluctuations de
cours, alors que les titres financiers peuvent être vendus à perte. Cependant
cette distinction a tendance à perdre de sa pertinence à cause des
caractéristiques actuelles des instruments financiers et de la multiplicité de
leurs échéances.
Tels sont les trois critères pris en compte lors de la construction des agrégats
de monnaie : - Critère de liquidité
- critère fonctionnel
- critère institutionnel
En outre la conduite de la politique monétaire suppose que soit connu à la
fois le volume et la composition du stock de moyens de paiement en
circulation. C’est à cette nécessité qu’a répondu la création des agrégats
monétaires qui représentent aujourd’hui un instrument important de la
conduite de la politique monétaire.
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Un agrégat monétaire est défini comme étant un ensemble homogène
d’actifs (ayant des caractéristiques similaires) susceptible d’être utilisés comme
moyens de paiement. Par ensemble homogène nous entendons le fait que
figureront dans un agrégat monétaire donné des actifs ayant une liquidité
équivalente
Il est utile d’abord de soulever les principales qualités d’un agrégat monétaire,
elles sont au nombre de quatre :
- La fiabilité
- La disponibilité
- La représentativité
- La cohérence
En principe l’intérêt du suivi des agrégats monétaires est double :
- Leur évolution est susceptible de renseigner sur l’ampleur des chocs
affectant l’économie.
- Ils contiennent des renseignements sur l’inflation future.
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de dépôts (ID) en plus des dépôts transférables auprès de la Banque centrale,
des banques commerciales et du Trésor.
M1 =
La monnaie divisionnaire
+ Les billets
- encaisses des banques
= La monnaie fiduciaire (1)
+ Les dépôts à vue auprès de la BAM
+ Les dépôts à vue auprès des banques (banques conventionnelles et participatives)
+ Les dépôts à vue auprès du trésor
= La monnaie scripturale (2)
M3 = M2
+
- Les comptes à terme et les bons de caisse auprès des banques
- Les titres des OPCVM monétaires
- Les dépôts en devises (dépôts à terme et à vue en devises auprès des
banques)
- Les valeurs données en pension
- Les certificats de dépôts à date résiduelle inférieure ou égale à 2 ans
- Les dépôts à terme auprès du Trésor.
- Autres dépôts (emprunts contractés par des banques auprès des sociétés
financières)
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Schématiquement on peut représenter la structure des agrégats monétaires
comme suit : schéma des agrégats de monnaie emboités.
- L’agrégat PL2 est constitué des titres émis par les OPCVM obligations
- L’agrégat PL3 inclut les titres émis par les OPCVM actions et diversifiés.
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La vitesse de circulation de la monnaie mesure l’intensité d’utilisation de la
masse monétaire. Elle peut être de transaction ou de revenu. La vitesse de
transaction est un paramètre qui permet de mesurer le nombre de paiements
réalisés par les unités monétaires durant une période donnée. Elle est
représentée par le rapport du volume des transactions sur la masse monétaire
en circulation. C’est la vitesse dégagée par Irving Fisher à partir de son équation
des transactions M V = PT. La vitesse revenu est définie théoriquement
comme étant le nombre de fois où la monnaie entre dans le patrimoine d’un
agent en tant que revenu pour être dépensée. Elle est particulièrement mise
en lumière par l’école de Chicago de Milton Friedman.
Enfin il est commode de mesurer cette vitesse par le rapport d’un agrégat
comptable, le PIB, sur un agrégat monétaire V= PIB / M , il s’agit le plus
souvent de M3. C’est un outil d’analyse primordial car si on multiplie V par M3,
l’ensemble des liquidités placées et disponibles, on obtient la capacité
potentielle totale de dépense des agents non financiers. Ce qui constitue une
donnée capitale pour les décideurs au moment de l’élaboration des politiques
conjoncturelles de relance ou de stabilisation.
Le taux de liquidité
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L’Endettement Intérieur (EIT) .
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Conclusion du chapitre.