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Algèbre de BOOLE
Numération
Après être passé de l'ère manuelle à l'ère mécanisée , le monde moderne est à l'heure de
l'automatisation, de la robotisation et de l'informatique.
Ceci est effectif dans le milieu industriel mais également dans la vie courante : programmateurs
pour l'électroménager,calculatrices,ordinateurs personnels, télématique,......
Dans le domaine industriel où elle est implantée depuis longtemps,les progrès de
l'automatisation sont considérables et les matériels utilisés de plus en plus sophistiqués.
Justification de l'automatisation
Les critères qui favorisent l'introduction d'un automatisme dans un domaine quelconque sont
nombreux et de sources différentes. Voyons-en quelques uns.
a) La productivité
Dans beaucoup de cas, l'automatisation entraîne un gain de temps important, rapidité
d'exécution et rationalisation des installations, ce qui permet un plus grande productivité.
b) La précision et la qualité
La précision du travail manuel étant variable d'un opérateur à un autre (qualités manuelles et
qualification professionnelle) et étant variable dans le temps (fatigue), l'automatisation permet de
"stabiliser" celle-ci de manière à assurer la constance de la qualité du produit.
c) La sécurité
L'automatisation s'avère nécessaire et parfois indispensable partout où la complexité et la
spécificité des installations (espace, milieu sous marin, radioactivité, ...) peuvent entraîner des risques
d'accidents pour les personnels.
Conséquences de l'automatisation
S'il est vrai qu'elle permet une plus grande compétitivité des entreprises, il est évident qu'elle
aboutit en un déficit très important en emplois . Le nombre d'emplois supprimés (taches répétitives de
faible qualification) est de loin supérieur au nombre d'emplois créés (conception, réalisation,
programmation et maintenance des automatismes).
D'autre part, ces derniers emplois requièrent un niveau de qualification assez élevé et ce
d'autant que "l'automatique" est devenue un carrefour de technologies (pneumatique, hydraulique,
informatique, électronique...) en évolution rapide.
Ceci a des conséquences importantes dans beaucoup de domaines :
• Les ressources des services sociaux (systèmes de santé et de retraite) sont fortement
affectées (les machines automatiques ne payent pas de cotisations sociales, ce qui est
fortement regrettables, mais mondialisation oblige !!!! ).
• La formation initiale des jeunes doit être prolongée.
• La formation continue devient indispensable.
• La reconversion des salariés licenciés est difficile et parfois impossible.....
Énergie musculaire
Actions
Force
et
Savoir faire
de l'opérateur
Evènements
Informations sensorielles
P Pré-actionneurs ACTIONNEURS
U Ordres
Surveillance P
I
T
API
PO Actions
PO
R Compte-rendus
E Capteurs Évènements
IHM
MATIÈRE ET VALEUR AJOUTÉE
Demande de
mise en énergie
Choix du mode
Interface Automate
de production
Homme Programmable
Surveillance
Arrêt d'Urgence Machine Industriel
Dans un système automatisé de production, on peut mettre en évidence les trois parties :
Partie Opérative (PO), Partie Relation (PR) et Partie Commande (PC)
combinatoires séquentiels
Les états des sorties ne dépendent que de l'état des entrées. Les états des sorties à l'instant t dépendent des états des
Le fonctionnement du système ne dépend pas du temps.La entrées et de l'état dans lequel se trouvait le système
même cause (même combinaison des entrées) produit antérieurement. Le fonctionnement du système dépend de
toujours le même effet (même état des sorties). L'effet son passé. Une même cause (même combinaison des
disparaît lorsque la cause disparaît. entrées) peut produire des effets différents.
S=ab . c
b c E S
S S = F(E, St-1)
a St-1
Retard
Exemple : pour commander un perceuse on dispose de deux
boutons poussoir marche et arrêt. Pour les deux état
identiques des boutons poussoirs relachés, on peut avoir la
perceuse en fonctionnement ou à l'arrêt. Dans la logique
séquentiel on tient compte des entrées mais aussi de la
succession de celle-ci.
NON s=a a
=
s a s a s a s
(not) 0 1
1 0
s = ab a a
a
OU 1
a b s
b
s
b s s
(or) 0 0 0
b
0 1 1
1 0 1
1 1 1
ET s = a⋅b a
&
s
a
b
s a b s a b s
(and) b 0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
NON ET a b s
(nand)
NON OU s = a b
a
1 a s a b s a b s
s b
(nor) b 0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
a a s
Ou s = a⊗b = a⋅ba⋅b 1
s a s b a b s
exclusif b b
b 0 0 0
(xor) a 0 1 1
1 0 1
1 1 0
X X
0 1
9 - Postulat de DE MORGAN.
∀ x, y ∈ E x y =x . y ; x . y= x y
L1=a . a . b+ a=¿
S1=(a . b+c . d )
A partir de la table de vérité on établit la fonction logique en sommant l'ensemble des produits de
variables qui définissent la fonction à 1.
F (a , b , b)=a . b . c+ a . b . c+ a . b . c
Pour une équation à simplifier de n variables il y a 2n combinaisons sous forme de produit logique à répartir dans le tableau
de Karnaugh.
Exemple : Pour F( A,B,C) il existe 23 produits logiques que l'on peut répartir :
a b,c 00 01 11 10
/a a .b . c a .b . c a .b . c a .b . c
0 0 1 3 2
a a .b . c a .b . c a .b . c a .b . c
1 4 5 7 6
a b,c 00 01 11 10
0 a .b . c a .b . c a .b . c a .b . c
0 1 3 2
1 a .b . c a .b . c a .b . c a .b . c
4 5 7 6
Le tableau de Karnaugh étant codé en binaire réfléchi il possède des axes de symétrie permettant d'étendre la notion de
cases adjacentes ainsi par exemple
a b,c 00 01 11 10
0 a .b . c a .b . c a .b . c a .b . c
0 1 3 2
1 a .b . c a .b . c a .b . c a .b . c
4 5 7 6
– Chercher tous les "1" formant des groupes de 16, puis de 8, puis de 4 et en fin de 2.
– Les regrouper et écrire le monôme réduit en absorbant (faisant disparaître) la variable qui a permis le
regroupement par deux (c'est-à-dire celle qui change).
- Enfin, écrivez la fonction "f", décrite par le diagramme, sous la forme d'une addition booléenne de tous les
monômes réduits.
Remarque : un "1" peut être utilisé dans plusieurs regroupements. En effet, il suffit d'appliquer
l'idempotence de l'addition qui permet de dédoubler un terme (a.b = a.b + a.b) :
exemple : f a ,b =a.ba . ba. b=a . ba .ba .ba .b =ba
a
≥1
a b c s b
S
0 0 0 c &
0 0 1
0 1 0
s=
0 1 1 a t
1 0 0 b
1 0 1
c
1 1 0
1 1 1 S
S=
s bc 00 01 11 10
a
0 ā . b̄ . c̄ ā . b̄ . c ā . b . c ā . b . c̄
1
a . b̄ . c̄ a . b̄ . c a.b.c a . b . c̄
b,c 00 01 11 10
a
0
1
a b,c 00 01 11 10
0 1 1 0 0
1 1 0 1 0
F (a,b,c) =
a b,c 00 01 11 10
0 1 1 1 0
1 0 1 1 1
F (a,b,c) =
a,b c,d 00 01 11 10
00 1 1 0 1
01 0 0 1 1
11 0 0 1 1
10 1 0 0 1
F (a,b,c) =
Si un état du système est impossible, notamment pour des raisons technologiques, la case correspondante est indéterminée
(notée "Ø" ou "X") et peut être prise comme un "1" ou un "0" à votre gré.
a,b c,d 00 01 11 10
00 0 1 0 0
01 Ø 1 0 1
11 Ø 1 0 0
10 0 1 0 1
F (a,b,c) =
M dc 00 01 11 10
pe
00
01
11
10
Exemple en base 10 :
avec (10)10 = (A)16, (12)10=(C)16 on a donc (714)10 = ( 2CA )h = % 0010 1100 1010
0 0 1 0 0 0 1 1
0 0 1 1 0 0 1 0
0 1 0 0 0 1 1 0
0 1 0 1 0 1 1 1
0 1 1 0 0 1 0 1
0 1 1 1 0 1 0 0
1 0 0 0 1 1 0 0
1 0 0 1 1 1 0 1
1 0 1 0
1 0 1 1
1 1 0 0
1 1 0 1
1 1 1 0
1 1 1 1
Addition
Remarque : Ne pas confondre l'addition arithmétique avec la fonction logique OU inclusif utilisant le même
symbole "+".
Addition binaire somme retenue
0+0 0 0
0+1 1 0
1+0 1 0
1+1 0 1
Exemples :
1+1+1= 10 + 1 = 11
1
10
+ 11
____
10 1
Soustraction
1−1 0 0
Multiplication et Division
La multiplication binaire est réalisée simplement en La division binaire est réalisée en effectuant
effectuant une addition de nombres binaires décalés vers la une suite de soustractions de nombres binaires
gauche. décalés vers la droite.
Le codage binaire en complément à 2 va consacrer le bit de poids fort au codage du signe et les autres bits vont servir à
coder la valeur absolue. En conséquence un nombre signé N est représenté par sa valeur absolue ∣N ∣ si N>0 et par son
complément à 2 si N<0. Si le format pour exprimer un nombre signé N est limité à n bits, le nombre de combinaison
possible est 2n, soit pour N un intervalle tel que : -2n-1 ≤ N ≤ 2n-1 - 1
• pour les 7 autres bits b6 à b0, ils vont servir au codage de la valeur absolue suivant la procédure ci-dessous :
procédure rapide : si l'entier est négatif, ajouter 256 (correspondant à l'étendue sur 8 bits) et coder en binaire pur :
(- 14)10 + 256 = 242 = 15 . 16 + 2 = (F2)16 = (1111 0010)2/
On écrit la partie entière du nombre en binaire , somme des puissances de 2 entières positives
(121)10 = (0111 1010)2
on a donc (0,488)10= 0 . 2-1 + 1 . 2-2 + 1 . 2-3 + 1 . 2-4 + 1 . 2-5 + 1 . 2-6 + 0 . 2-7 etc.... = (0111 1100 1110 1101 1001 .....)2
On obtient 121,488 = 0111 1010 , 0111 1100 1.... que l'on normalise en mettant la virgule après le premier 1, ce qui
revient, en binaire, à multiplier 6 fois par 2 soit (26 ) avec (6)10 =(110)2 .
Le bit avant la virgule est toujours à 1; il n'est donc pas nécessaire de le coder. La mantisse et l'exposant sont ensuite codés
suivant le nombre de bits et les règles liés au format désiré.
Remarque : La précision du nombre réel codé est liée au nombre de bits réservés à la mantisse; alors que le plus
grand nombre représentable dépend du nombre de bits réservés à l'exposant.