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Bruxelles, le 23 mai 2000

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L'enquête de la Commission a révélé des chevauchements pour un certain nombre


de médicaments à usage humain.
Alors que ces chevauchements ne posaient aucun problème de concurrence pour
de nombreux domaines, la nouvelle société, qui doit s'appeler Pfizer Inc, aurait
atteint des parts de marché très élevées sur trois marchés. Il s'agit des marchés
autrichien, belge, finlandais, grec, luxembourgeois, espagnol et suédois des
médicaments contre la maladie d'Alzheimer (N7D), du marché autrichien des
antagonistes du calcium (C8A), ainsi que des marchés allemand et autrichien des
anthelmintiques, à l'exclusion des schistomicides (P1B).

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En ce qui concerne les médicaments contre la maladie d'Alzheimer, les parties
auraient détenu des parts de marché très élevées, allant de 60 % à près de 100 %,
dans de nombreux États membres. L'ARICEPT de Pfizer est actuellement considéré
comme la valeur sûre dans cette catégorie. Bien que l'enquête ait montré que cette
maladie constituait un marché attrayant pour la recherche et le développement
futurs, la Commission a considéré qu'il était impossible de déterminer avec certitude
si les produits actuellement en cours de développement pourraient constituer des
concurrents viables à l'avenir.
Afin de rétablir la concurrence, les parties ont proposé de céder tous leurs actifs liés
au COGNEX, qui est le produit concurrent de Warner-Lambert. Grâce à cet
engagement, tout chevauchement entre les parties disparaîtra sur ce marché.
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Les antagonistes du calcium (C8A) sont utilisés principalement aux fins du
traitement de l'hypertension et de l'angine. En Autriche, les parts de marché
cumulées des parties pour ce produit auraient dépassé 50 %; l'enquête a montré
que la concurrence des produits génériques était relativement faible, que les parts
de marché cumulées des parties avaient augmenté au cours des dernières années
et que la part du principal concurrent n'aurait représenté qu'un tiers environ des parts
cumulées des parties.
Pour lever toute inquiétude à cet égard, les parties ont proposé de céder le DILZEM
de Warner-Lambert, moyennant un accord de licence, en Autriche. Grâce à cet
engagement, tout chevauchement entre Pfizer et Warner-Lambert sera supprimé sur
ce marché.

/HVDQWKHOPLQWLTXHV
Des doutes sérieux sont également apparus en ce qui concerne les
anthelmintiques, à l'exclusion des schistomicides (P1B), pour l'Autriche et
l'Allemagne. Les médicaments de cette catégorie ont pour mission de détruire vers
et larves dans le système gastro-intestinal. Dans les deux pays, les parts de
marchés cumulées des parties atteignaient pratiquement 50 %. La Commission a
considéré que les conditions du marché actuelles - caractérisées par une diminution
de la demande et par des opérateurs solidement établis - constituent un obstacle de
taille à l'entrée sur le marché de concurrents potentiels. La Commission a constaté
en particulier qu'il n'existait pas de produits génériques sur ce marché et qu'aucun
produit nouveau n'avait été lancé depuis plus de 10 ans.
Afin de lever les doutes de la Commission sur le plan de la concurrence, les parties
se sont engagées à céder tous les actifs concernant soit HELMEX/COMBANTRIN
(Pfizer), soit VANQUIN (Warner-Lambert), à un tiers non-associé en Autriche et en
Allemagne. Grâce à cet engagement, tout chevauchement entre les parties sera
supprimé.
La Commission considère que les engagements sont suffisants pour lever les doutes
sérieux qui existaient quant à l'opération en cause. Ces engagements ont, de plus,
été soutenus par des parties tierces dans le cadre de l'étude de marché qu'elle a
menée. Par conséquent, la Commission a décidé de déclarer la concentration qui a
été notifiée comme étant compatible avec le marché commun et avec le
fonctionnement de l'accord sur l'Espace économique européen.

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