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Master : modélisation economie et finance appliquée

Encadré par : Professeur el hiri

Réaliser par : Ouissame el jabbari

Année universitaire :2022 /2023

DOCUMENT 1

Ce document met en évidence la tendance à la baisse des parts de marché mondiales des économies
riches, y compris la France, face à la montée en puissance des pays émergents. Entre 2006 et 2014, la
croissance des échanges commerciaux mondiaux a été plus rapide que celle des exportations
françaises, ce qui a entraîné une baisse de la part de marché de la France sur les marchés mondiaux.
Cette tendance est également observée au niveau de l'UE28, bien que la France ait perdu plus de
parts de marché que la plupart des autres pays de l'UE.

Plusieurs enseignements peuvent être dégagés de ce document. Tout d'abord, il est clair que la
concurrence mondiale s'intensifie et que les économies émergentes sont de plus en plus
compétitives sur les marchés mondiaux. En outre, la France doit redoubler d'efforts pour renforcer sa
compétitivité et ses exportations afin de maintenir sa part de marché mondiale. Enfin, cette
tendance peut avoir des implications pour l'économie française dans son ensemble, en particulier en
ce qui concerne l'emploi et la croissance économique. Par conséquent, il est important que les
décideurs politiques prennent des mesures pour soutenir les entreprises françaises dans leurs efforts
pour améliorer leur compétitivité et accroître leurs exportations.

DOCUMENT 2

Le document souligne que les avantages comparatifs, tels que définis par Ricardo, sont purement
théoriques et ne peuvent être directement mesurés dans la pratique. Par conséquent, il est
nécessaire d'utiliser une mesure indirecte pour évaluer les avantages comparatifs réels d'un pays.

Le document introduit ensuite la méthode des "avantages comparatifs révélés" développée par le
CEPII pour approcher les avantages comparatifs d'un pays en se basant sur les flux de commerce
international. Cette méthode repose sur la comparaison de la part des exportations d'un produit
dans l'ensemble des exportations du pays avec la part des exportations de ce produit dans
l'ensemble des exportations mondiales (ou européennes) de ce produit. Si la part des exportations
du pays est supérieure à la part des exportations mondiales, cela peut indiquer l'existence d'un
avantage comparatif dans ce domaine.
En utilisant cette méthode, le document permet d'identifier les secteurs dans lesquels un pays
semble disposer d'un avantage comparatif par rapport à d'autres pays. Dans l'exemple donné, le pays
en question semble avoir un avantage comparatif dans le domaine des produits technologiques.

En conclusion, ce document met en évidence l'importance des avantages comparatifs dans le


commerce international et la difficulté de les mesurer directement. Il présente également une
méthode pour approcher les avantages comparatifs réels d'un pays en utilisant les flux de commerce
international.

DOCUMENT 3

La France et l'Allemagne ont des spécialisations sectorielles similaires à l'exportation, notamment


dans l'automobile, la chimie et la mécanique, mais les avantages comparatifs révélés sont concentrés
sur moins de secteurs en Allemagne que en France.

Les avantages comparatifs révélés de l'Allemagne sont plus stables dans le temps que ceux de la
France, en raison notamment de la forte concentration sur l'automobile et la mécanique.

Les avantages comparatifs révélés de la France sont plus diversifiés que ceux de l'Allemagne,
notamment dans les secteurs électrique, agroalimentaire, chimique et de luxe.

Depuis 2000, les gains d'avantages comparatifs des deux pays concernent des produits à haut
contenu technologique, tandis que les pertes de la France se concentrent sur les secteurs électrique
et automobile à fort contenu technologique, et celles de l'Allemagne dans des branches à faible
valeur ajoutée et faible contenu technologique.

Ces enseignements permettent de mieux comprendre les forces et les faiblesses de la France et de
l'Allemagne en termes de compétitivité internationale, et peuvent aider les décideurs à élaborer des
politiques économiques visant à renforcer les avantages comparatifs dans les secteurs clés et à
atténuer les risques liés à la concentration des exportations dans certains secteurs.

DOCUMENT 4

Le document souligne que la concurrence des pays à bas salaires n'est pas nécessairement la cause
principale de la désindustrialisation française, mais plutôt la faiblesse de l'industrie nationale. Il est
important de noter que certains pays comme les Pays-Bas, la Suède ou l'Allemagne ont une balance
commerciale excédentaire malgré des salaires élevés, car ils se concentrent sur la production de
biens à haute valeur ajoutée et de qualité supérieure plutôt que de produire des biens ordinaires à
bas prix.

Les pays qui sont en mesure de fournir des équipements de production sophistiqués et de qualité,
comme les Allemands, ont un avantage concurrentiel dans les échanges commerciaux. Les
investissements dans la recherche et développement, la formation des travailleurs et l'innovation
technologique peuvent également aider à renforcer la compétitivité des entreprises.

Enfin, le document souligne que le problème de la désindustrialisation ne peut être résolu par la
seule politique commerciale. Il est également nécessaire de s'attaquer à d'autres facteurs, tels que la
formation professionnelle, l'innovation technologique, la qualité de la gestion d'entreprise et
l'investissement dans la recherche et le développement.

DOCUMENT 5

Ce document montre que la France souffre d'une spécialisation géographique défavorable, comme
les autres pays européens, en raison de l'échange important entre eux alors que la croissance est
plus forte en dehors de l'Europe. Cependant, la France se positionne mieux que le Royaume-Uni et
l'Espagne mais moins bien que l'Allemagne et l'Italie sur les marchés émergents. La spécialisation
sectorielle ne joue qu'un rôle mineur dans les variations de parts de marché, mais elle est favorable à
la France comparée à l'Allemagne. La différence dans les performances d'exportation entre les deux
pays est donc due à leur compétitivité respective. Les exportateurs français sont moins performants
que les allemands pour vendre le même produit sur le même marché. En conclusion, la France doit
renforcer sa compétitivité pour améliorer ses performances à l'exportation.

DOCUMENT 6

Le graphique compare la part du haut de gamme dans les exportations françaises et allemandes pour
11 secteurs industriels. L’Allemagne apparaît légèrement plus spécialisée dans le haut de gamme :
48 % de ses exportations sont dans le haut de gamme, contre 41 % pour la France. Cette différence
est particulièrement importante dans l’automobile, un secteur dans lequel l’Allemagne est au
premier rang de l’OCDE selon la méthode utilisée dans cette Lettre, qu’il s’agisse des composants ou
des produits finis

DOCUMENT 7

Au total, par rapport à leurs concurrents allemands, le plus grand désavantage géographique des
exportateurs français est compensé par leur positionnement sectoriel plus favorable. La différence
dans les performances à l’exportation des deux pays s’explique donc exclusivement par leurs
compétitivités respectives : les exportateurs français sont moins performants que les allemands pour
vendre le même produit sur le même marché. Ce constat confirme la conclusion présentée dans un
travail antérieur du CEPII5 : l’évolution de la demande adressée ne permet pas d’expliquer la
mauvaise performance à l’exportation de la France. Dès lors que les demandes adressées à la France
et à ses concurrents européens évoluent de la même façon, si la France perd davantage de parts de
marché c’est qu’elle est moins compétitive

DOCUMENT 8

D'après le document, la compétitivité dépend de deux facteurs principaux : le prix et le hors-prix. Le


prix est influencé par plusieurs éléments tels que les coûts salariaux, les marges et le taux de change
nominal. Le hors-prix, quant à lui, est déterminé par les caractéristiques du produit en termes de
marque, d'image, de réputation, de fiabilité, de design et de qualité des services associés.

Ainsi, pour améliorer la compétitivité d'une entreprise, il est important de prendre en compte ces
deux facteurs. Pour réduire les coûts salariaux, il est possible de chercher des moyens d'augmenter la
productivité ou de réduire les charges sociales. Pour améliorer le hors-prix, il faut investir dans la
qualité du produit, l'image de la marque, les services associés, etc.

Le document souligne également que la compétitivité ne dépend pas uniquement du prix, mais aussi
des caractéristiques du produit. Une entreprise peut offrir des prix compétitifs, mais si le produit n'a
pas une bonne réputation ou une qualité satisfaisante, cela peut nuire à sa compétitivité.

Enfin, il est important de noter que le taux de change nominal peut influencer le prix et donc la
compétitivité, mais cela dépend de la nature des échanges commerciaux de l'entreprise et de la
volatilité des taux de change.

DOCUMENT 9

Le graphique et les données présentées montrent que la France a perdu des parts de marché au
cours des deux périodes, bien que la perte ait été plus importante au cours de la seconde période
(2008-2013). Au cours de la première période (2000-2007), la France a perdu des parts de marché
principalement en raison d'une détérioration de sa compétitivité prix, tandis que l'Allemagne a gagné
des parts de marché en raison d'une amélioration de sa compétitivité prix et hors-prix.

Au cours de la deuxième période (2008-2013), la France a continué à perdre des parts de marché
malgré une amélioration légère de sa compétitivité prix. L'Espagne a eu une performance supérieure
à la moyenne de l'OCDE, principalement en raison d'une amélioration de sa compétitivité prix.

Le nombre d'exportateurs a chuté au cours de la première période, mais s'est stabilisé à partir de
2009. Cela suggère que la perte de compétitivité prix a conduit à une sélection naturelle des
exportateurs les plus productifs et les plus compétitifs hors-prix.

L'une des explications possibles de la détérioration de la compétitivité hors-prix de la France est que
les investissements nécessaires pour maintenir ou améliorer la qualité et l'innovation des produits
n'ont pas été effectués au cours de la période 2000-2007.

En somme, la France doit accorder une attention particulière à sa compétitivité prix et hors-prix pour
rester compétitive sur les marchés internationaux. Il est également important d'investir dans
l'innovation et la qualité des produits pour maintenir ou améliorer la compétitivité hors-prix.

DOCUMENT 10

Le document met en évidence la performance des secteurs exportateurs de la France et de


l'Allemagne en termes de compétitivité hors-prix, c'est-à-dire leur capacité à maintenir leur part de
marché et à exporter à des prix plus élevés grâce à la qualité de leurs produits plutôt qu'en se basant
uniquement sur des prix bas. Le tableau 2 montre que l'Allemagne est très compétitive dans tous les
secteurs, tandis que la France n'est compétitive que dans quelques-uns, en particulier l'aéronautique,
la maroquinerie et le vin, qui sont des secteurs de luxe.

Le document souligne également que la France et l'Allemagne sont spécialisées dans le haut de
gamme, avec environ 41% de leur commerce dans cette gamme de prix en moyenne sur la période
2011-2013. Cette spécialisation dans les produits haut de gamme peut leur permettre de surmonter
les barrières traditionnelles au commerce, telles que l'éloignement géographique des marchés, et de
maintenir leur compétitivité hors-prix.

Enfin, le document montre que la France est compétitive dans un nombre limité de secteurs, ce qui
suggère que des réformes économiques pourraient être nécessaires pour améliorer la compétitivité
de l'économie française dans son ensemble.

DOCUMENT 11

Ce document met en évidence l'importance de la compétitivité hors-prix pour les entreprises, en


particulier dans un contexte de concurrence mondiale accrue. Pour améliorer leur compétitivité
hors-prix, les entreprises doivent investir dans des domaines tels que l'innovation, la qualité des
matières premières, les contrôles qualité, le packaging et la publicité.

Cependant, la capacité d'investissement des entreprises dépend de leurs marges, qui sont
influencées par leur compétitivité-coût. Les entreprises doivent donc trouver un équilibre entre la
réduction des coûts et l'investissement dans des domaines qui améliorent leur compétitivité hors-
prix.
L'étude de l'Insee suggère que le taux d'investissement en France est plutôt élevé par rapport à celui
des autres pays européens, mais que les investissements sont principalement destinés à remplacer le
capital existant plutôt qu'à développer de nouveaux produits. Les allégements de charges prévus
dans le cadre du Pacte de responsabilité devraient améliorer la compétitivité-coût des entreprises
françaises et leur permettre de restaurer leurs marges, mais il sera important pour ces entreprises de
bien utiliser ces marges pour investir dans des domaines qui améliorent leur compétitivité hors-prix.

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