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FRANCAIS
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UNITÉ D’ENSEIGNEMENT APPRENTISSAGE: Littérature et paralittérature
ATTITUDES :
OUTILS/
SUPPORTS
CONNAISSANCES ACTIVITES POSSIBLES /STRATEGIES
PEDAGOGIQU
ES
1- Exploitation du texte
2
2- Expression écrite
Support 1
Mariage précoce
Je trouve digne d’éloges le fait que certaines jeunes filles, sans rien réclamer pour
elles-mêmes, désirent que leur expérience douloureuse puisse servir à d’autres en les sauvant
du désarroi et de l’abandon.
On ne dira jamais assez aux jeunes gens qu’ils n’ont pas le droit de faire des
promesses qu’ils ne tiendront pas, et surtout d’agir comme s’ils étaient décidés de les tenir. Je
sais bien qu’en promettant de mariage, plusieurs sont sincères, ils ne savent pas encore que
l’âge et l’expérience intervenant, ils changeront peut-être d’idées et de goûts. Un moment peut
venir où ils s’apercevront que la jeune fille qui avait un moment retenu leur attention ne
correspond plus à l’image de la femme avec laquelle ils désirent passer le reste de leur
existence. De tels changements de sentiments sont compréhensibles et normaux chez les
jeunes gens qui grandissent, se développent et s’instruisent. C’est justement la raison pour
laquelle ils ne doivent pas prendre d’engagement ni surtout se conduire comme s’ils les
avaient pris irrévocablement. Car une telle conduite comporte des conséquences toujours
sérieuses, parfois très graves, d’autant plus que la jeune fille, mûrie plus tôt, s’engage dans
cette voie d’une manière généralement définitive.
Je ne parle pas, évidemment, des jeunes gens qui font des promesses sachant qu’ils ne
les tiendront pas mais qui s’en servent simplement pour obtenir ce qu’ils veulent, quittes à
repousser ensuite tout espèce d’obligation matérielle ou morale. Ceux-là, sont assimilables à
de vulgaires malfaiteurs.
Mais la question présente un autre aspect. Si l’homme est responsable, la jeune fille
l’est aussi puisqu’il y a eu consentement de sa part. Il est donc juste que les charges et les
peines soient partagées.
Maurice Tièche, « Le bonheur chez soi »
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UNITÉ D’ENSEIGNEMENT APPRENTISSAGE: LA POESIE
Altruisme et humanité
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OUTILS/
ACTIVITES SUPPORTS
CONNAISSANCES
POSSIBLES /STRATEGIES PEDAGOGIQUE
S
- la forme emphatique
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Support 2
A toi, violeur
https://karategiel.skyrock.com ›
18 oct. 2015
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Définition d’un abus sexuel :
o La force physique (retenir une personne, la menacer avec une arme, etc.)
o La coercition (intimidation psychologique, chantage ou menaces émotionnelles)
o Exemple : «Je vais rompre avec toi (te quitter) si tu refuses des relations sexuelles
avec moi» ou «vous échouerez (redoublerez) cette classe si vous n’avez
pas de relations sexuelles avec moi»
- Avances sexuelles non désirées, telles que le harcèlement comportant un attouchement
- Les actes sexuels qui ont lieu lorsqu’une personne n’est pas dans sa pleine
capacité (souvent en raison de consommation de drogue ou d’alcool)
- La question d’inceste
Toute personne qui aura commis un outrage public à la pudeur sera punie d’un
emprisonnement de trois mois à deux ans, et d’une amende de 20 000 Ariary à 200 000
Ariary.
La peine sera d’un emprisonnement de un an à trois ans et d’une amende de 1 000 000
Ariary à 4 000 000 Ariary lorsque le délit aura été commis en présence de mineur.[11]
- (Loi n°98-024 du 25.01.99) : L’attentat à la pudeur consommé ou tenté sans violence sur la
personne d’un enfant de l’un ou l’autre sexe âgé de moins de quatorze ans, sera puni de
cinq à dix ans d’emprisonnement et d’une amende de 2 000 000 Ariary à 10 000 000 Ariary
- (Ord. n°62- 013 du 10.08.62) : Sera puni de la peine portée à l’alinéa premier,
l’attentat à la pudeur commis par tout ascendant sur la personne d’un mineur de
vingt-et-un ans, même âgé de plus de 14 ans, mais non émancipé par le mariage.
- (Loi n°98-024 du 25.01.99) : Sans préjudice des peines plus graves prévues par les
alinéas qui précèdent ou par les articles 332 et 333 du présent Code, sera puni d’un
emprisonnement de deux ans à cinq ans et d’une amende de 2 000 000 Ariary à 20 000 000
Ariary quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son
sexe mineur de moins de vingt-et-un ans.
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Art. 332 du Code Pénal (Loi n° 2000-021 du 30.11. 00)
Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la
personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol est puni
des travaux forcés à temps s’il a été commis sur la personne d’un enfant au-dessous
de l’âge de quinze ans accomplis ou sur une femme en état de grossesse apparente
ou connue de l’auteur. Dans les autres cas, le viol ou la tentative de viol sera puni de
cinq à dix ans d’emprisonnement. Quiconque aura commis un attentat à la pudeur,
consommé ou tenté avec violence contre un enfant au-dessous de l’âge de quinze ans ou
contre une femme en état de grossesse apparente ou connue de l’auteur sera puni des
travaux forcés à temps. Dans les autres cas, la peine sera de deux à cinq ans
d’emprisonnement
La poésie accorde une telle place au langage qu'elle peut se passer de narration, d'idée,
de message à transmettre ; c'est la beauté et le pouvoir de suggestion des mots qui
importent plus que leur sens premier. Au xixe siècle, la théorie de « l'art pour l'art »,
que développe notamment Théophile Gautier, radicalise même cette conception : « il n'y
a vraiment de beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est
laid »(préface de Mademoiselle de Maupin). Victor Hugo combattra cette position en
proposant une poésie de plus en plus engagée (son recueil satirique Les Châtiments
s'oppose violemment à la politique du Second Empire).
Parce que le poète est comme un orfèvre qui travaille le langage, la poésie est le genre
qui se donne les plus fortes contraintes formelles : le vers, la rime, la strophe et les
différentes formes poétiques codifiées ( sonnet, ballade, etc.) la distinguent bien souvent
des autres genres. La versification est un ensemble de contraintes que se donne le
poète afin d'obtenir certains effets liés au sens du poème : rythme sautillant ou grave,
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sonorités inquiétantes ou comiques, harmonie ou discontinuité, etc. La poésie est une
forme-sens : le sens du poème naît de la forme autant que la forme sert le sens
COMPETENCE :
Se documenter
Repérer les éléments importants
Les organiser
ATTITUDES :
OUTILS/
ACTIVITES SUPPORTS
CONNAISSANCES
POSSIBLES /STRATEGIES PEDAGOGIQUE
S
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IST/ VIH : -Répartir les élèves en Support 3
-Les causes
groupes Documents sur
-Distribuer les tâches les IST/SIDA
-Les conséquences
(rapporteur, chef, time Médias
-Les préventions keeper…)
Internet
-Préciser les sujets
d’expose une semaine à
l’avance
ETUDE LEXICALE :
-Les causes (1er groupe)
-Le vocabulaire de l’opinion et du
jugement -Les conséquences (2éme
groupe)
-Le champ lexical du thème de
l’exposé -Les préventions (3éme
groupe)
-Se documenter et
préparer le travail
ETUDE MORPHOSYNTAXIQUE :
Séance de présentation
-Les articulateurs logiques et de la recherche de
chronologiques chaque groupe suivie de
-Les caractéristiques de réponses aux questions
l’argumentation éventuelles de
l’assistance (30mn/
L’expression de la cause et de la groupe)
conséquence
Question/ Réponse
Demander aux élèves de :
- Faire la synthèse à
partir des notes
prises sur les sujets
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ILLUSTRATION : Support 3 (Pour lecture)
Support 3
Lucie avait 20 ans, étudiait la sociologie, flirtait, sortait, lorsqu’elle a appris, sidérée, qu’elle
était séropositive. Parce qu’elle ne s’est pas protégée toutes les fois, avec des garçons qu’elle
pensait "bien". Oui, le sida sévit toujours.
Ce jour-là, je devais me faire opérer pour un problème bénin. J’avais rendez-vous chez le
gynécologue. Je venais de m’asseoir en face de lui lorsqu’il m’a annoncé que les prises de
sang demandées par l’anesthésiste étaient positives au VIH. Sous le choc, une larme a coulé.
Je me rappelle m’être d’abord dit : "Ma vie va changer." Puis demandé : "Pourquoi moi ?"
Les médecins ont calculé que j’avais dû être contaminée six mois auparavant. Je n’ai pu
m’empêcher de penser que c’était effroyablement injuste. J’avais tant d’amis qui jouissaient
sans entraves, sans faire attention, jamais. Ils étaient séro négatifs et faisaient bien pire que
moi, qui n’avais eu "que" quatre relations sexuelles non protégées dans l’année, avec des
garçons bien. Mais c’était idiot : le virus se moque de savoir à qui il s’attaque. J’étais
responsable.
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UNITÉ D’ENSEIGNEMENT APPRENTISSAGE: LE THEATRE
ATTITUDES :
VALEURS :
Sens de responsabilité
OUTILS/
ACTIVITES § STRATEGIES
CONNAISSANCES SUPPORTS
PROPOSEES
PEDAGOGIQUES
-Représentation théâtrale :
AMOUR ET Prononciation et intonation
CONSENTEMENT : (prosodie), expression scénique et
- ETUDE LEXICALE : faciale, geste et mimique, jeu de
rôle, …
-Le vocabulaire de l’opinion et
du jugement -Création de pièce théâtrale
-Le champ lexical du thème du
sujet
ETUDE
MORPHOSYNTAXIQUE :
-Discours et récit
-Les caractéristiques de
l’argumentation
- La subordonnée relative
- Les types et formes de phrase
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Support 4
ACTE II
HENRIETTE
Pour me tirer d’un doute où me jette ma sœur,
Entre elle et moi, Clitandre, expliquez votre cœur,
Découvrez-en le fond, et nous daignez apprendre
Qui de nous à vos vœux est en droit de prétendre.
ARMANDE
Non, non, je ne veux point à votre passion
Imposer la rigueur d’une explication ;
Je ménage les gens, et sais comme embarrasse
Le contraignant effort de ces aveux en face.
CLITANDRE
Non, Madame, mon cœur qui dissimule peu,
Ne sent nulle contrainte à faire un libre aveu ;
Dans aucun embarras un tel pas ne me jette,
Et j’avouerai tout haut d’une âme franche et nette,
Que les tendres liens où je suis arrêté,
Mon amour et mes vœux, sont tout de ce côté [7] .
[…]
HENRIETTE
Je rends grâce aux bontés que vous me faites voir,
De m’enseigner si bien les choses du devoir ;
Mon cœur sur vos leçons veut régler sa conduite,
Et pour vous faire voir, ma sœur, que j’en profite,
Clitandre, prenez soin d’appuyer votre amour
De l’agrément de ceux dont j’ai reçu le jour,
Faites-vous sur mes vœux un pouvoir légitime,
Et me donnez moyen de vous aimer sans crime.
CLITANDRE
J’y vais de tous mes soins travailler hautement,
Et j’attendais de vous ce doux consentement.
ARMANDE
Vous triomphez, ma sœur, et faites une mine
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À vous imaginer que cela me chagrine.
[…]
HENRIETTE
Le plus sûr est de gagner ma mère :
Mon père est d’une humeur à consentir à tout,
Mais il met peu de poids aux choses qu’il résout [9] ;
205 Il a reçu du Ciel certaine bonté d’âme,
Qui le soumet d’abord à ce que veut sa femme ;
C’est elle qui gouverne, et d’un ton absolu
Elle dicte pour loi ce qu’elle a résolu.
Une pièce de théâtre est destinée à être jouée par des acteurs sur scène, dans
un temps limité. De ces contraintes se dégage une écriture proprement
théâtrale. À quelles règles un texte de théâtre obéit-il ? Peut-on distinguer
différents genres théâtraux ?
1. Quelles sont les particularités du texte théâtral ?
La singularité du texte théâtral tient tout d'abord au fait que l'auteur s'y exprime
uniquement à travers les paroles de ses personnages et ne peut intervenir
directement dans le dialogue. Il ne dispose pas de la souveraine liberté du
romancier qui peut détailler les pensées des personnages, commenter l'action,
etc.
De plus, le dramaturge doit tenir compte non seulement des caractéristiques
formelles imposées par le genre, mais aussi de la vocation du texte à être
joué. Bien qu'il existe de rares textes qui ne sont pas prévus pour la scène, la
plupart en effet sont écrits avant tout en vue de leur représentation.
Une pièce de théâtre développe trois types d'énoncés, qui se distinguent
visuellement les uns des autres par des variations typographiques :
les paroles prononcées par les personnages (les répliques) qui sont
transcrites sans enrichissement typographique particulier ;
les noms des personnages qui prennent la parole ou sont présents sur
scène, sont transcrits le plus souvent en capitales d'imprimerie ;
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les didascalies, c'est-à-dire les informations relatives au lieu de l'action, aux
gestes ou déplacements des personnages, aux intonations, aux bruits, aux
costumes, etc., sont en italique.
Enfin, le texte théâtral est singulier en ce qu'il repose sur une situation de
communication originale.
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