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U : 2022-2023

Chapitre 3 : LES PROJETS ENTREPRENEURIAUX

Un projet entrepreneurial peut prendre plusieurs formes :

- entreprendre pour son propre compte :

- créer une nouvelle entreprise

- reprendre une entreprise existente

- entreprendre pour le compte d’une entreprise

- créer un intraprendre

- entreprendre pour le compte de la société (actions humanitaires, associatives)

- créer une association

1. Les formes de projets de création d’une nouvelle entreprise :

1.1 Projet de création ex‐nihilo :

C’est créer un nouveau projet à partir de rien, c’est-à-dire, avec un

investissement initial nul ou négligeable. L’entrepreneur n’a aucune idée
préalable sur le projet à l’inverse des cas de reprise d’entreprise, de rachat de
fonds de commerce ou de franchise.

La motivation derrière cette forme d’entreprendre peut être une innovation, une
réponse à un problème rencontré au quotidien par le porteur du projet ou encore
l’identification d’un changement du microenvironnement qui pourrait être
favorable à une affaire.

Ce type de projet n’est pas facile et exige beaucoup de travail, de rigueur et de

ténacité. Il nécessite du temps pour implanter le produit dans un marché et
convaincre les clients de l’acheter. Les risques doivent être particulièrement bien

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évalués. Ce type de création peut commencer sous forme d’une Baby Business,
Start-up, une PME, grande ou très grande entreprise.

* projet Baby Business : projet qui ne peut pas faire de bénéfice dans ses deux
premières années. (exemples : faire des articles artisanaux comme des tableaux
de peinture pour les vendre dans une foire, planter des arbres et attendre des
années pour avoir des fruits et les vendre).

* projet Start-up Business : projet qui commence sans savoir clairement le

produit, les clients et comment gagner de l’argent. Exemples : Google,
Facebook. Une Start-up est créée pour gérer une croissance rapide. Elle est
évolutive, peut devenir une entreprise et tend à se développer à l’échelle
internationale. Toute entreprise naissante n’est pas forcément une Start-up.

Quelques raisons d’échecs des projets ex-nihilo

Parce que « l’entrepreneuriat est une aventure qui ne s’improvise pas », voici
quelques raisons d’échecs des projets ex-nihilo. En France, 550.000 entreprises
sont créées chaque année. Les créations d’entreprises individuelles ont tendance
à augmenter alors que les créations de sociétés diminuent. La majorité des
entreprises créées (95%) n’ont aucun salarié.

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D’après une enquête réalisée par l’Agence pour la création d’entreprises

(APCE), les principales difficultés exprimées par les créateurs d’entreprises sont
les suivantes :

 Régler les formalités administratives (pour 40% des créateurs)

 Trouver un financement (20%)

 Établir un contact avec la clientèle (20%)

 Trouver des associés et des partenaires (16%)

 Fixer les prix des produits (15%)

 Trouver un local (12%)

 Embaucher du personnel (11%)

 Obtenir un découvert bancaire (7%)

 Ouvrir un compte bancaire (5%)

1.2 Projet de création par essaimage :

C’est la contribution des entreprises dans l’effort national visant à accélérer le

rythme de création des entreprises. La notion d’essaimage désigne le soutien
apporté par une entreprise mère (dite entreprise essaimante) à un salarié (dit
essaimé) lui permettant de créer sa propre entreprise. Ce soutien peut prendre la
forme :

 d’informations : informer le salarié (essaimé) vis-à-vis des procédures à

suivre pour créer son projet ;

 de formations : à la gestion (management), à la comptabilité et à la

création d’entreprise : des connaissances indispensables pour
l’entrepreneur qui veut se lancer.

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 d’un accompagnement méthodologique et technique pour réaliser l’étude

de marché ou le business plan.

 d’un soutien financier comme prendre en charge les frais de création, les
aspects logistiques et matériels incluant le matériel informatique,
bénéficier d’un système de prime d’aide au démarrage pour lancer sa
société ou encore effectuer un prêt à taux bonifié.

 d’appuis d’expertise, de transfert de brevet ou d’activités, de parrainage.

Les grandes entreprises proposent des mesures et des dispositifs destinés à

inciter et à accompagner leurs salariés dans des créations d’entreprise. Quelle
que soit la création (commerce ou industrielle), cet accompagnement (matériel,
intellectuel, commercial et financier) est de nature à réduire le niveau de risque
d’échec de l’entrepreneur.

Avantages ou intérêts pour le salarié (essaimé)

 L’accompagnement de l’entreprise essaimante à son salarié essaimé lui

permet d’éviter les erreurs que font les entrepreneurs débutants dans le
domaine

 pour préparer et démarrer son projet lui permet de la quitter dans une
relation gagnant/gagnant.

 L’accompagnement de l’entreprise essaimante à son salarié essaimé pour

préparer et démarrer son projet lui permet de la quitter dans une relation
gagnant/gagnant.

 En cas d’échec de son projet, l’essaimé peut revenir à l’entreprise

d’origine à un salaire et à un poste équivalent.

 Le taux d’échec des entreprises créées par essaimage est faible.

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 L’essaimé peut changer d’orientation professionnelle en devenant

« extrapreneur ».

Avantages ou intérêts pour l’entreprise essaimante

 Disposition d’un outil flexible : recruter des collaborateurs ayant un

potentiel entrepreneurial, valoriser sa propriété intellectuelle, valoriser un
élément de son patrimoine

 Externalisation d’une activité : (ex : la commercialisation, logistique)

 Développement du tissu économique des territoires sur lesquelles elle est

implantée et nouer des partenariats avec les acteurs locaux ; améliorer la
qualité du secteur en formant les prochains collaborateurs

 L’évolution de la culture d’entreprise en valorisant la prise d’initiative

 Constitution du réseau d’entreprises autour d’elle

 Cette stratégie constitue un réel outil de motivation en interne : en

encourageant l’essaimage, l’entreprise gérer les emplois et les
compétences (libère des postes) et favorise la mobilité des salariés.
Exemples :

 Créer un point de vente El-Mazraa par un de ses salariés

 Créer un point de vente Mliha par un de ses salariés

1.3 Projet de création en franchise :

Le principe de la franchise repose sur une idée forte : celle du partage de la

réussite. La création par franchise permet au promoteur de bénéficier d’une
notoriété existante. Elle met en relation un franchiseur, entreprise qui souhaite se
développer en utilisant cette modalité, et un franchisé, individu qui veut créer

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une entreprise en appliquant une formule, autour d’un concept, qui a déjà été
utilisé ailleurs.

Le franchisé adhère à ce concept en s’engageant par contrat. Dans un premier

temps, il paie un droit d’entrée et par la suite des royalties. De son côté, le
franchiseur s’engage par contrat à transmettre son savoir-faire au franchisé et à
lui porter assistance pendant toute la durée de l’exploitation de son concept.

Il s’engage à lui accorder une exclusivité territoriale d’exploitation de sa marque

pour lui assurer une zone de chalandise qui soit suffisante et sans concurrence de
la part des autres membres de son réseau.

Ce type de création consiste à imiter un fonctionnement qui existe dans un

contexte géographique donné. La création en franchise bénéficie également d’un
accompagnement important, mais payant de la part du franchiseur. Elle peut
permettre à celui qui n’a pas d’idées propres ou qui n’a pas une capacité à
innover de réaliser son objectif de création d’entreprise.

Les avantages de la création en franchise

Le taux de faillite est notablement moins élevé en franchise qu’en solo car le
franchisé bénéficie :

 d’un concept clés-en-main, autrement dit, gagnant car testé et modélisé

par le franchiseur. Il s’agit d’une recette qui, si elle est suivie à la lettre,
doit assurer le même niveau de performance que celle enregistrée par
l’unité pilote et les autres points franchisés du réseau.

 d’un accompagnement permanent du franchiseur et un soutien des autres

membres du réseau.

 de la notoriété d’une marque reconnue : là où un créateur en solo devra

mettre des années pour se faire un nom, un créateur en franchise
bénéficiera immédiatement d’une visibilité commerciale maximum.
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 d’une dynamique de groupe portée par l’esprit de réseau : la notion de

réseau implique la mise en commun, le partage, la solidarité, l’émulation
et la démultiplication des forces.

Les inconvénients de la création en franchise

 Un coût plus élevé au démarrage et en phase d’exploitation

 Un cadre strict et des contraintes d’exercice : la recette du succès d’un

concept tient en grande partie à sa cohérence. Pour veiller que chacun de
ses franchisés applique à la lettre le concept d’origine, le franchiseur n’a
d’autre choix que de maintenir la pression. Les visites régulières de
l’animateur du siège au sein de chaque unité franchisée sont là pour
remettre dans le droit chemin les éventuelles incartades de ses membres.

 Une relation à trois en cas de revente : si un franchisé veut changer

d’activité, il n’est pas libre de revendre son affaire au premier acheteur
venu. Le repreneur doit être accepté par le franchiseur.

Exemples :

 Carrefour, Zara, Orange, Baguette, McDonald

1.4 Projet de création de filiale :

Une filiale est une entreprise dirigée et administrée par une autre entreprise qui
est l’entreprise mère. Celle-ci contrôle au moins 50% de son capital. Elle peut
nommer les personnes qui la gèrent et imposer ses prises de décisions
stratégiques. Une filiale est une société de nationalité locale, indépendante
juridiquement de la maison-mère et contrôlée majoritairement par celle-ci.

La filiale agit en son nom propre et à ses propres risques. Cependant, même si
elle est autonome du point de vue de la gestion quotidienne, elle reste fortement
dépendante de la maison-mère au niveau stratégique – notamment au niveau des

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investissements et de la définition de la politique commerciale – dont elle doit se

conformer aux objectifs.

La filiale participe à la définition de la politique commerciale (choix et

adaptations du produit, fixation des prix, …) en respectant les objectifs
stratégiques globaux et commerciaux établis par la maison mère. Elle met en
œuvre des actions commerciales (prospection, enregistrement des commandes,
service après-vente, …), logistiques (acheminement, stockage et distribution des
produits) et administratives (dédouanement, facturation, recouvrement des
créances) grâce à une force de vente qui lui est propre et qui est recrutée sur
place.

La création d’une filiale peut s’effectuer par la création d’une société ex nihilo,
par le rachat d’une société existante (celle de l’importateur local, par exemple),
ou encore par la création d’une société en partenariat avec d’autres entreprises.

Les avantages de la création de filiale

 Une filiale implantée à l’étranger reçoit la nationalité du pays dans lequel

elle évolue. Tous les produits qu’elle fabrique puis exporte bénéficient de
cette nationalisation (produits nationaux).

 La présence locale permanente de la filiale sur un marché renforce sa

crédibilité aux yeux de ses clients et partenaires potentiels qui se sentent
rassurés sur la pérennité de l’entreprise sur le marché.

 La présence locale permanente de la filiale sur un marché étranger lui

assure une connaissance suffisante des enjeux de ce marché.

 La filiale dispose d’une autonomie suffisante en terme de gestion (la

société-mère ne dirige pas l’activité de la filiale de manière constante,
mais, reçoit des bilans d’activités à intervalles réguliers) et pour s’adapter
aux conditions locales.

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 La filiale dispose d’une autonomie juridique : la filiale est une

personnalité morale à part entière. Elle agit en son nom (comme si elle est
totalement indépendante) : il lui faut payer ses impôts au pays dans lequel
elle exerce son activité. Si elle rencontre des difficultés (dettes impayées
ou procès suite au dysfonctionnement d’un produit vendu par exemple), la
société-mère n’en subit pas les répercussions qui pourraient nuire à son
image.

 Bien que la filiale est contrôlée majoritairement par l’entreprise mère, elle
reste décisionnaire en ce qui concerne le contrôle de la stratégie marketing
et de commercialisation (achat, marketing, communication ou même
vente), gestion des opérations logistiques, administratives et financières.

 L’entreprise peut dégager des économies d’échelle sur les frais de

distribution (diminuer les coûts logistiques et de commercialisation) en
rationalisant le transport et le stockage.

Les inconvénients de la création de filiale

 L’investissement de départ et les coûts fixes d’implantation sont élevés.

 Une filiale fraîchement implantée sur un marché étranger peut prendre du

temps pour avoir une bonne connaissance de la juridiction, de la fiscalité,
de la comptabilité, du droit du travail, du code des investissements et de
l’économie du pays visé. Une mauvaise interprétation de ces paramètres a
des conséquences sur la filiale.

 La création de filiale est une formule qui suppose un engagement à moyen

terme qui implique un risque plus élevé, notamment d’ordre politique ou
commercial lorsque les conditions de concurrence se modifient.

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 La barrière culturelle peut rendre le processus de recrutement assez

compliqué ainsi que l’intégration du personnel dans son environnement de
travail.

 Le contrôle financier de la filiale est plus difficile qu’avec d’autres formes

d’implantation.

2. Projet de création d’Intrapreneuriat :

Le concept a été introduit en 1985 par Pinchot à travers son best-seller :

« l’intraprenariat : pourquoi vous n’avez pas besoin de quitter votre entreprise
pour devenir entrepreneur ». L’intrapreneur est un salarié dans une entreprise
mais qui possède un esprit et des qualités d’un entrepreneur. L’intrapreneuriat
est la création d’une nouvelle activité par un salarié « intrapreneur » au sein de
son entreprise.

Il s’agit d’entreprendre dans une structure existante en développant des pratiques

et comportements entrepreneuriaux à l’intérieur d’une entreprise. Ce type de
projet est une solution au salarié qui veut entreprendre mais qui ne le fait pas par
peur de risques comme quitter son emploi, perdre son énergie.

Les projets créés peuvent être de différentes natures : nouveau produit ou

nouveau service, développement d’une filiale, ou encore amélioration d’un
processus de production.

Parmi les exemples de propositions d’intrapreneuriat, on peut citer : création

d’un point de vente, conception d’un nouveau modèle ou design de produit, un
nouveau département, une unité de production, une salle de sport payante dans
l’entreprise, un restaurant dans l’entreprise, etc.

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Exemples d’intraprenariat :

 La messagerie Gmail au sein de Google ;

 Application Kleen de lavage auto au sein de Total ;

 Service « Le Bon Gaz» pour la livraison de bouteilles à domicile au sein

de Total ;

 Post-it au sein de l’imprimerie 3M

 La console Playstation chez Sony

Exemples d’intraprenariat social : créer une fondation ou une association à

but social.

 L’association « Des soins et des liens» créée par Anne Zavan au sein du
service marketing de Beiersdorf, grand groupe de cosmétiques pour offrir
des soins psycho socio-esthéiques à des personnes âgées.

 L’entreprise d’insertion de Rumilly et de l’Albanais (Eidra) au sein du

groupe SEB à Rumilly (Haute-Savoie),

En termes de position hiérarchique, l’intrapreneur se rapproche parfois d’un

associé. De son côté, l’entreprise a tout intérêt à encourager les intrapreneurs
motivés au risque de les voir partir et de perdre le meilleur de ses forces vives.

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises à travers leur service des ressources

humaines sont en quête des intrapreneurs de demain soit en identifiant et
encourageant des salariés en interne, soit en cherchant la perle rare par
recrutement.

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3. Projet de reprise d’entreprises :

La reprise d’entreprise ou d’activité est un « processus par lequel une personne,

le repreneur, acquiert la propriété d’une entreprise ou d’une activité existante et
occupe les fonctions de direction générale » (Fayolle, 2004).

La reprise peut être réalisée par des personnes physiques (des tiers dans la
plupart des cas, mais aussi des salariés ou des descendants) ou des personnes
morales (autres entreprises ou investisseurs financiers par opération de
croissance externe). Deux cas peuvent être examinés :

 La reprise d’entreprise ou d’activité en bonne santé : la principale

difficulté est d’avoir suffisamment tôt l’information qu’une entreprise de
ce type est en vente (exemple : Cynapsys vendue à GFI (groupement
français de l’informatique) en 2019).

 La reprise d’entreprise ou d’activité en difficulté : si les difficultés sont

déclarées (entreprises en redressement judiciaire), il est indispensable de
connaître le cadre légal de reprise d’entreprises en difficulté (exemple :
Batam acheté par Champion qui lui aussi acheté par Carrefour Market).

Avantages

 Disposer immédiatement d’une notoriété, d’un local, d’un matériel

professionnel, d’un personnel formé, d’un portefeuille clients (clients
actifs, fidélisés ou inactifs, prospects), un carnet de commandes

 Le rachat d’une entreprise existante permet de gagner un temps précieux

et de bénéficier d’un retour d’expérience utile pour éviter les erreurs et
contourner les risques car il permet de partir d’une base connue qui pourra
être améliorée (outil de travail opérationnel, rentabilité, fournisseurs)

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 Faciliter l’étude de votre dossier de financements bancaires car les

banquiers peuvent s’appuyer sur l’historique.

 Expérience et savoir-faire acquis.

 Analyses commerciales : meilleures ventes, retours produits, mesure de

satisfaction client

 Être en mesure de vous rémunérer immédiatement ou presque.

Inconvénients

 Difficulté à dénicher de « belles affaires » et, parfois, à faire aboutir les

négociations.

 Coût plus élevé (apport financier auquel il faut ajouter les droits de
mutation).

 Processus plus complexe, notamment parce qu’il s’agit d’être

immédiatement professionnel et que les relations humaines peuvent
devenir difficiles (avec le cédant, sa famille, les salariés, les fournisseurs,
les clients…).

Sur le plan juridique, une reprise peut se réaliser de deux manières :

 par rachat de fonds de commerce ou d’une branche d’activité (exemples :

commerces de détail alimentaires ou non, salons de coiffure, centres de
réparation automobile, cafés, hôtels, restaurants, chauffagistes, plombiers)

 ou par achat des parts sociales ou des actions.

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Le rachat de fonds ou d’une branche d’activité

Le rachat des parts sociales ou des actions

La reprise d’entreprise ou d’activité est un « processus par lequel une personne,

le repreneur, acquiert la propriété d’une entreprise ou d’une activité existante et
occupe les fonctions de direction générale » (Fayolle, 2004).

4. Projet associatif : l’entrepreneuriat solidaire et social

Cette forme d’entrepreneuriat se manifeste dans la création d’activités bénévoles

ou l’innovation (et amélioration) dans les secteurs d’activités bénévoles
existantes.

Il s’agit de la création et du développement des organisations à but non lucratif

qui se différencient des entreprises économiques par le fait que leur objectif

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primordial n’est pas le gain de l’argent mais de servir un intérêt général ou

défendre une cause humaine.

L’entrepreneuriat social et solidaire renvoie aux projets associatifs. Ce dernier

émane de personnes ressentant le besoin de se mobiliser pour trouver des
solutions adaptées et souvent créatives à des problèmes sociaux (d’éducation, de
santé, de menaces d’environnement, etc.).

Trois objectifs fondamentaux se rattachent à cette forme :

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