Vous êtes sur la page 1sur 4

Chapitre 5 résumé

Les troubles anxieux

Objectifs d’apprentissage

5.1 Décrire les différents symptômes de l’anxiété et de faire la distinction entre


un degré normal et un degré clinique d’anxiété.

Les troubles anxieux font partie des problèmes de santé mentale les plus
répandus. Les personnes présentant un trouble anxieux se sentent envahies
par une appréhension qui semble injustifiée. L’anxiété se manifeste par une
stimulation physiologique et par une inquiétude cognitive. Chacun a sans doute
déjà éprouvé de l’anxiété dans sa propre vie, mais, pour qu’un diagnostic de
trouble anxieux soit formulé, les symptômes anxieux doivent causer une
détresse ou un dysfonctionnement cliniquement significatif. Les troubles
anxieux ont certains traits en commun, dont le sentiment que le moi est
déficient ou inadapté.

5.2 Définir différentes phobies spécifiques

Une phobie spécifique est une peur intense et déraisonnable qui engendre de
la détresse ou du dysfonctionnement. Elle peut être liée à toutes sortes de
situations ou d’objets, par exemple les aiguilles, les ascenseurs, les serpents, les
araignées et orages. Dans le DSM-5, le sang, les blessures et les injections ; les
situations ; les animaux ; le milieu naturel ; et les autres.

5.3 Décrire le trouble d’anxiété sociale

Un trouble d’anxiété sociale résulte de la peur des situations sociales lors


desquelles une personne peut être observée attentivement par autrui. Il existe
trois types de situation de ce genre : interagir avec autrui, faire un exposé
public et être observé par autrui. Si la peur surgit uniquement au moment de
prendre la parole ou d’agir en public, un spécificateur de performance est alors
indiqué. Les personnes présentant un trouble d’anxiété sociale évitent souvent
les situations qu’elles craignent, ce qui altère sensiblement leur qualité de vie.
5.4 Expliquer les théories de l’étiologie des phobies spécifiques et du trouble
d’anxiété sociale

De nombreuses théories ont été formulées pour expliquer l’étiologie des


phobies spécifiques et du trouble d’anxiété sociale. Les théoriciens du cpt ont
proposé plusieurs hypothèses sur le mode d’acquisition d’une phobie : par
conditionnement classique, c’est-à-dire par l’appariement d’une situation ou
d’un objet inoffensif à un événement intrinsèquement douloureux ; par
conditionnement opérant, donc par l’intermédiaire de la récompense reçue par
une personne pour l’évitement effectué ; par apprentissage par observation,
sous influence de l’imitation de la peur et de l’évitement d’autrui ; et enfin par
cognition, par la transformation en catastrophe d’un incident social qui pourrait
être interprété moins négativement. Selon les théories biologiques-, il se peut
qu’une diathèse physiologique héréditaire- c’est-à-dire une instabilité du
système nerveux autonome- prédispose certaines personnes à l’acquisition
d’une phobie. Selon la conception psychanalytique des phobies, une phobie est
un moyen de défense contre un conflit réprimé

5.5 Décrire le trouble panique et l’agoraphobie

Une personne présentant un trouble panique éprouve des attaques soudaines,


inexplicables et périodiques d’anxiété intense. Les crises de paniques
provoquent souvent la crainte de subir de nouvelles attaques, de sorte que la
personne va même éviter certaines situations (p. ex l’exercice physique) dans
l’espoir d’éviter de futures crises de panique. Diverses manipulations
effectuées en laboratoire (p. ex demander au client de faire de
l’hyperventilation ou de respirer un air à forte concentration. De dioxyde de
carbone) peuvent déclencher une crise de panique chez les personnes enclines
à ce trouble.
Celles-ci craignent leurs propres sensations physiques et les amplifient ensuite
au point de se sentir envahies par elles. Dans le cas de :
L’agoraphobie : La personne affectée redoute certaines situations à l’extérieur
de son domicile (p. ex le transport en commun, l’attente en ligne, les grands.
Centres commerciaux) parce qu’elle risque de ne pas pouvoir s’enfuir ou
d’éprouver des symptômes semblables à la panique (étourdissement,
accélération du rythme cardiaque)
5.6 Expliquer les théories de l’étiologie du trouble de panique et de
l’agoraphobie

Des facteurs biologiques (hérédité, hyperactivité du système noradrénergique,


hypersensibilité à la cholécystokinine) et psychologiques (sensibilité à l’anxiété)
jouent un rôle dans l’étiologie du trouble panique et l’agoraphobie. Beaucoup
de personnes agoraphobes (mais pas toutes) ont d’abord des crises de panique
ou un trouble panique. Elles craignent par la suite d’avoir en public des crises
de paniques ou des symptômes semblables à la panique et vont alors éviter
diverses situations.

5.7 Décrire l’anxiété généralisée

Une personne souffrant d’anxiété généralisée voit sa vie marquée par une
tension, une appréhension et une inquiétude presque permanentes. Certains
théoriciens du cpt présument que si, cette anxiété envahissante est évaluée
adéquatement, elle peut être rattachée à un ensemble concret de
circonstances anxiogènes, ce qui l’apparente à une phobie et la rend plus facile
à traiter. Un sentiment d’impuissance peut également amener certaines
personnes à devenir anxieuses dans diverses situations.

5.8 Expliquer les théories de l’étiologie de l’anxiété généralisée

L’intolérance à l’incertitude et des croyances métacognitives sur l’inquiétude.


Sont des facteurs cognitifs responsables de l’étiologie et du maintien de cette
inquiétude. Les approches biologiques sont axées sur les effets thérapeutiques
des benzodiazépines et de leur stimulation possible de l’activité du GABA, un
neurotransmetteur. La théorie psychanalytique postule que la source de ce
trouble réside dans un conflit inconscient entre le moi et les pulsions du ça.

5.9 Comparer et contraster les composantes et l’efficacité des thérapies


utilisées pour traiter les troubles anxieux

De nombreuses thérapies ont été mises au point pour traiter les troubles
anxieux. Les TCC semblent globalement assez efficaces, et qlqs travaux de
recherches semblent indiquer le TCC sont efficaces en milieu clinique. La
recherche tente désormais de comprendre ce qui rend les TCC efficaces. Dans
le cas de l’anxiété, le rôle joué par l’évaluation des menaces est de plus en plus
documenté. L’emploi de médicaments anxiolytiques et d’autres médicaments
prescrits par des médecins praticiens constitue probablement le traitement le
plus répandu. Pourtant, près de 50% des personnes traitées pour de nombreux
troubles ne répondent pas au traitement médicamenteux. Il faut donc
envisager d’autres types de traitements, soit isolément, soit en combinaison
avec un traitement médicamenteux. L’administration d’un traitement
médicamenteux peut entrainer divers problèmes, y compris des effets
indésirables. Par ailleurs, on dispose de peu d’information sur la possibilité de
recourir à un autre type de traitement lorsque le traitement ne produit pas
l’effet recherché. La psychanalyse classique vise presque exclusivement à
mettre à jour des conflits réprimés, mais des approches psychodynamiques
plus contemporaines s’attaquent directement à l’anxiété ou à la phobie

Vous aimerez peut-être aussi