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Chapitre 1:

Composantes des Finances Publiques

1. Les ressources publiques

2. les dépenses publiques


3- Déficit Public

















1. Les ressources publiques

Les ressources et les charges de l’ tat


comprennent les ressources et les charges
budg taires ainsi que les ressources et les
charges de tr sorerie
Les ressources et les charges budg taires sont retrac es dans
le budget de l’ tat sous forme de recettes et de d penses

Les op rations de tr sorerie peuvent tre alors d finies comme les


op rations li es la gestion de la dette qui sont l’accessoire de son
mission, de son rachat ou de son remboursement























A- Les ressources budgétaires :

Les ressources publiques de nature budg taire comprennent: les


pr l vements obligatoires

- Les prélèvements obligatoires regroupent à la fois les impôts directs


et indirects et les cotisations sociales prélevés par les administrations
publiques. Les impositions de toute nature et la parafiscalit
composent les pr l vements obligatoires.














1-Les impositions de toute nature: Les impositions de toutes
natures comprennent alors les imp ts, les taxes et les redevances.

-L’imp t:
L’impôt est un prélèvement pécuniaire subi par les contribuables
(les sociétés et les individus) afin de couvrir les charges publiques.
Caractéristiques de l’impôt:
-C’est un prélèvement obligatoire et définitif.
-C’est un prélèvement sans contrepartie immédiate.
-C’est un prélèvement pécuniaire.
-Destiné à couvrir les dépenses publiques.
-Un instrument d’intervention économique et sociale.
-Un procédé de répartition des charges budgétaires entre les individus.


-La taxe:

c’est un pr l vement obligatoire pay en contrepartie


d’un service direct rendu par la collectivit , tandis que
l’imp t est sans contrepartie directe.

• Exp: la taxe de services communaux ,















-La redevance
La redevance est une somme vers e ch ances p riodiques
en contrepartie d’un avantage conc d de mani re
contractuelle.
il s’agit du prix demand directement l'usager en contre
partie du service qui lui est personnellement rendu tel que la
redevance t l phonique, le p age des autoroutes ....etc. elle
ne s’impose qu’aux utilisateurs effectifs.

Exp: la redevance de l’eau et de l’ lectricit

























2- La parafiscalit

Les taxes parafiscales regroupent les pr l vements


obligatoires per us au profit d’autres personnes que l’ tat,
les collectivit s territoriales et leurs tablissements publics
administratifs.
Deux l ments sont importants pour caract riser une taxe
parafiscale : son objet conomique ou social ainsi que
l’affectation de son produit.

Exemple: les cotisations la CNSS et les cotisations la CIMR























B- Les ressources extra-budg taires ou de tr sorerie

l’emprunt est un moyen de financer la tr sorerie de l’ tat


et, ce titre, ne figure pas parmi les ressources
budg taires, mais parmi les ressources de tr sorerie















Proc dure d’ex cution des recettes

l’op ration de recettes comporte plusieurs phases: le fait g n rateur, la


liquidation, la phase de recouvrement ou d’encaissement

! Pour déterminer le montant de l'impôt à payer, il faut


étudier les étapes essentielles, d'une façon successive à
savoir :
- le champ d’application,
- l'assiette fiscale,
- la liquidation et le recouvrement de l’impôt





Le champ d’application
Il vise à préciser : les personnes imposables, les opérations
imposables et les règles de territorialité.
-Les personnes imposables sont celles qui sont désignées par la loi
comme assujetties à l’impôt.
-Les opérations imposables sont les événements ou actes qui
sont soumis à l’impôt.
-Les règles de territorialité précisent les limites spatiales dans
lesquelles s’applique une législation fiscale nationale

L’assiette de l’impôt
• Il s'agit de cerner la matière imposable et de fixer les
règles d’évaluation correspondantes.
• La matière imposable est l’élément économique qui
est à la source de l’impôt. Son évaluation permet
d’établir la base imposable, c’est-à-dire le montant
auquel s’applique le tarif de l’impôt.
• Exp: le résultat fiscal est la base de calcul de l’IS

! Ainsi, en matière fiscale, la base imposable peut


correspondre soit à :
! - Un revenu : Il s’agit de l’imposition d’une richesse en
voie d’acquisition (Exemple : Revenu du
travail (salaire), revenu du capital (loyer, intérêts, …)).
! - Un capital : Il s’agit de l’imposition d’une richesse
acquise, c’est-à-dire l’ensemble du patrimoine du
contribuable,

Evaluation de l’assiette de l’impôt


• L’évaluation de la base imposable consiste à mesurer avec
précision l’assiette fiscale.
• C’est une tâche délicate car le contribuable a tendance à
dissimuler une partie de ses revenus , développant ainsi une
grande imagination, pour échapper au poids de l’impôt.
• La matière imposable peut être évaluée directement ou
indirectement :

• - Evaluation indirecte :
• La valeur de la matière imposable est supposée, (elle
n’est en aucun cas la valeur réelle). Pour cela, on
utilise soit la méthode indiciaire (appliquer un barème
fixe à certains indices de la richesse) ; soit la méthode
forfaitaire (proposer au contribuable une imposition
déjà fixée par l’administration fiscale qui tente
d’approcher la vérité de la situation économique en se
basant sur des moyens empiriques

• - Evaluation directe :
• Elle est fondée sur une évaluation par le contribuable,
mais, avec possibilité de contrôle a posteriori par
l’administration fiscale.
• La déclaration étant le procédé de droit commun le
plus utilisé en matière d’évaluation directe qui touche
tous les grands impôts (procédé socialement juste et
économiquement efficace).

La liquidation de l’impôt
! Ils’agit de calculer le montant de l'impôt dû
une fois que la base a été définie et évaluée.
! En pratique, il s’agit le plus souvent
d’appliquer un taux sur la base, ou un barème
sur le revenu, ou un tarif sur une opération

Le fait générateur et l’exigibilité


• Le fait générateur :C’est l’élément qui déclenche la créance
de l’Etat vis-à-vis du contribuable. Le législateur le définit à
partir d’un événement économique (livraison de produit par
exemple), ou d’un acte juridique (exemple ; transfert de
propriété).
• L’exigibilité est la date à partir de laquelle le trésor public est
en droit de réclamer au débiteur de l’impôt sa créance.

Le recouvrement de l’impôt
• C’est la dernière phase du cycle de vie de la technique
fiscale.
• Le recouvrement consiste à transférer des espèces du
contribuable vers le trésor public.
• C’est l’encaissement réel de l’impôt.

Le recouvrement peut se faire selon trois modalités:


• 1 - Par voie de rôle : Dans ce cas l’administration envoie au
contribuable un avis d’imposition pour lui demander de venir
payer sa dette fiscale.
• 2 - Spontanément (sans aucune émission de rôle) : le
contribuable adresse lui-même sa contribution fiscale au trésor
public sans demande de la part de l’administration.

• 3 - Par voie de retenue à la source : un


intermédiaire désigné par la loi prélève avant
paiement du revenu, l’impôt dû pour le reverser au
trésor public (exemple : Retenue à la source pour les
salaires).
2- les dépenses publiques

A- Nature et caract ristiques des d penses publiques

Gaston J ze revient sur la nature politique des d penses publiques pour


estimer qu’elles rel vent en toute l gitimit des parlements :

« En r sum , la d termination des besoins publics satisfaire par


l’organisation de services publics, l’extension donner aux services
publics sont des probl mes politiques et non des probl mes de technique
financi re. Et Gaston J ze estime que pour r soudre correctement les
probl mes politiques, les parlements sont les mieux plac s, et non pas les
techniciens financiers. »





















L’accroissement des d penses publiques est international. Il a


touch l’ensemble des pays de l’OCDE et s’est effectu en trois
vagues successives :
– la part des d penses publiques dans le PIB a plus que doubl lors
de la Premi re Guerre mondiale, avant de diminuer lors des ann es
1920 ;
- puis, elle a fortement progress durant la Seconde Guerre
mondiale, avant de baisser nouveau dans les ann es 1950 ;
– enfin, elle a progress de mani re quasi continue entre 1960 et
1985, avant de diminuer l g rement dans la plupart des pays de
l’Organisation pour la coop ration et le d veloppement
conomiques (OCDE)

























Plusieurs explications cette volution peuvent tre avanc es:

-Tout d’abord, l’ conomiste allemand Adolph Wagner avait pr dit,


d s la fin du XIXe si cle (loi de Wagner) que le progr s conomique
s’accompagnerait d’une hausse de la part des d penses publiques
dans le PIB, en raison du d veloppement de nouveaux besoins, pour
le bon fonctionnement de l’ conomie (infrastructures,
r glementations, services publics urbains), et de l’importance
croissante accord e par la population l’ ducation, la culture, les
loisirs, la protection de l’environnement, la sant et, plus
g n ralement, la pr vention de tous les risques.





























En outre, les politiques d’inspiration keyn sienne, consistant moduler


le niveau des d penses publiques pour agir sur la conjoncture,
apparaissent aujourd’hui beaucoup moins efficaces que dans les ann es
soixante. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation :
– l’ouverture croissante de notre conomie, qui r duit l’effet
multiplicateur d’un surcro t de d penses publiques sur l’ conomie
nationale ;
– la lib ralisation des march s de capitaux ;
– l’importance prise par les taux d’int r t, qui risquent d’ tre
plus lev s avec une hausse des d penses et des d ficits publics ;
– enfin, et surtout, la complexit croissante de notre
environnement conomique et juridique.




























B- Classification des d penses publiques

La vari t des d penses publiques impose la n cessit de les


classer. Cinq cat gories apparaissent :
– la classification financi re qui permet de distinguer les
d penses utiles et les d penses inutiles ;
– gr ce la classification politique, il est possible de distinguer
les d penses en fonction de l’autorit qui les autorise ;
– la classification conomique r partit les d penses en fonction
de leur r percussion sur l’ conomie ;
– la classification fonctionnelle se r f re la nature des
d penses ;
– une derni re cat gorie est constitu e par les d penses fiscales.



































Classification financi re: Les d penses utiles, Les d penses inutiles

Les d penses utiles se divisent en d penses pour des services publics


directement productifs de recettes p cuniaires (ex. : construction d’un
chemin de fer, ou d’un pont p age) et en d penses pour des services
indirectement productifs de recettes p cuniaires (ex. : construction
d’une route, d’une rue pour l’usage ; guerre d fensive).

Les d penses improductives directement ou indirectement sont des


d penses inutiles.

La distinction entre d penses utiles et d penses inutiles pourrait tre


l’enjeu de l’ valuation des politiques publiques. Cette derni re est
inscrite dans les missions des juridictions financi res



























Classification politique

En fonction de l’autorit qui autorise la d pense, la


classification politique conduit distinguer les d penses de
l’ tat, les d penses des collectivit s locales et les d penses
sociales (cas des subvention des produits de première
nécessité dans le cadre de la Caisse de compensation)

Les d penses de l’ tat se stabilisent alors que celles des


entreprises publiques sont en forte r duction apr s les
privatisations.




















Classification conomique:

La classification conomique prend en consid ration l’aspect


conomique de la d pense. D s lors, il est possible de distinguer les
d penses de fonctionnement des d penses d’investissement.
Les d penses de fonctionnement, plus de 50 % du budget de l’ tat,
comprennent notamment les d penses de personnel et les achats
de biens et services.
Les d penses d’investissement, d’un point de vue conomique, sont
g n ralement faibles























En g n ral, les d penses d’investissement correspondent la


cr ation d’un bien nouveau. Il est ainsi possible de classer les
investissements selon leur caract re productif.
Les investissements directement rentables, comme la
construction d’une autoroute ou d’une centrale nucl aire, le
d veloppement du t l phone sont diff renci s des
investissements indirectement rentables encore appel s
investissements collectifs, comme la construction d’un h pital
ou d’une universit























Classification fonctionnelle
Cette classification repose sur le crit re de la fonction,
ou objectif socio conomique de la d pense.
Une classification fonctionnelle est appliqu e aux
d penses de l’ tat et des autres collectivit s
publiques.cette classification fonctionnelle est retenue
au niveau international.
Exemple: Enseignement,Sant ,D fense,Protection
sociale









Les d penses fiscales
Les d penses fiscales d signent les recettes n gatives,
c’est- -dire les avantages fiscaux comme les
d ductions, r ductions ou exon rations d’imp ts.
Les d penses fiscales prennent des formes diverses :
exon rations de l’ pargne financi re, soutien aux
b timents ou aides l’emploi.























3- Déficit Public

Jusque dans les années 30, le budget a été considéré


comme l'instrument permettant à l'Etat de procurer les
ressources nécessaires pour couvrir ses dépenses dans le
cadre des fonctions qui lui sont tracées.

Dès lors, l'orthodoxie financière régnante exigeait qu'il y


ait équilibre entre les recettes et les dépenses publiques
dans le cadre de l'exercice budgétaire. Cette conception
classique des finances publiques découlait de la logique et
mécanismes du marché et de la nécessité de l'abstention
de l'Etat d'intervenir dans l'activité économique.

Mais, aux alentours de la seconde guerre mondiale, et sous


l'impulsion des idées keynésiennes, il y aura remise en cause de la
règle de l'équilibre budgétaire budgétaire.

Tout en montrant que le marché était, à lui seul, incapable de


résoudre la crise de 1929, Keynes va préconiser une
intervention accrue de l'Etat dans l'activité économique.
Cette intervention devait se faire par le moyen de la politique
budgétaire (en réalisant un déficit budgétaire) afin de rétablir
l'équilibre économique.Désormais, à un déséquilibre économique
doit répondre un déséquilibre budgétaire.









La crise économique du milieu des années 70 va contribuer


à soutenir l'idée d'inefficacité de l’intervention de l'Etat
par la politique budgétaire.

Ainsi, tout en observant que l'accroissement des dépenses


publiques associé à un fort endettement public génère des
effets pervers sur l'activité économique, la théorie néo-
libérale va essayer de remettre à l'honneur le principe de
l'équilibre budgétaire.









La théorie classique et le respect de la règle d'équilibre et


de discipline budgétaire
La règle de l'équilibre budgétaire était le principe sacré des
finances classiques. Ainsi, tout déséquilibre (qu'il soit
positif ou négatif) était condamné.
Cette règle de l'équilibre entre les recettes et les dépenses
s'inscrit dans la conception classique du rôle de l'Etat.
Au niveau des finances publiques, la conséquence directe
de cette conception du rôle de l'Etat est la nécessité
d'avoir un budget à la fois neutre et équilibré.









L'approche classique considérait que l'intervention de l'Etat


dans le domaine économique constituait une entrave aux
activités économiques des individus et à leur liberté de
commerce et d'industrie.
L’Etat doit être économiquement neutre et son budget ne
doit pas perturber les mécanismes du marché.

Mais, cette neutralité ne signifie pas passivité car il y a des


domaines où l'Etat doit nécessairement intervenir.









L’approche classique (le r le minimal // Main invisible)

Principe de base :
L’Etat doit viter tout intervention ayant pour effet de
fausser le m canisme du march

Adam Smith (1723-1790) :


• ..Il est n cessaire de laisser jouer la « main invisible » (le march a
tendance de s’autor guler)
• ..Chaque individu qui cherche s’enrichir (l’int r t individuel) œuvre
pour la soci t en accroissant la production (int r t collectif)
• ..L’Etat n’a donc aucun r le jouer dans l’augmentation des richesses.
• ..L’Etat doit garantir la libert de fonctionnement de l’ conomie (laisser
faire)
• ..L’Etat doit tre un Etat minimal (Etat gendarme) : son r le se limite la
protection de la nation, la protection des individus et la r alisation des
infrastructures (non rentables)























L’approche classique (le r le minimal // Main invisible


Robert Malthus (1766-1834) :
..Les aides sociales de l’Etat sont n fastes car elles
ne permettent pas de faire reculer la pauvret .

David Ricardo (1772-1823) :


..D montre travers sa th orie des avantages
comparatifs que les pays ont int r t au libre
change et la sp cialisation internationale.
..Il consid re que les pr l vements faits par l’Etat
sont des sommes perdues pour le capital productif.
Les imp ts comme les emprunts sont effet
r ducteur de la capacit de produire


















L’approche néoclassique (le laisser faire)

Jean Batiste Say (1767-1932) :


..Principe de d part : l’offre cr e sa propre demande
..Les d s quilibres sur les march s des biens et services sont donc
ponctuels et non durables => l’Etat ne doit pas intervenir

L on Walras (1834-1910) :
..Contexte de base : Concurrence pure et parfaite: Par cons quent,
l’Etat doit avoir pour unique r le de faire respecter l’ordre naturel du
march .









L’approche néoclassique (le laisser faire)

R le de l’Etat :

Faciliter le fonctionnement du march .


Cr er les conditions propices la concurrence pure
et parfaite. .
Favoriser la libre entreprise et emp cher la
constitution de monopoles.
Lib raliser les changes ext rieurs (en supprimant
les protections).
L’Etat doit prendre sa charge les activit s
produisant les biens collectifs










La théorie keynésienne et la nécessité de régulation et de
relance par les déficits budgétaires

Partant du fait que le marché à lui seul est incapable de


rétablir l'équilibre, Keynes va préconiser une action sur la
demande globale afin de promouvoir l'activité
économique.
Keynes précise que le seul moyen d'augmenter la
demande effective est d'accroître les dépenses publiques
(c'est-à-dire la demande de l'Etat).









Les dépenses publiques peuvent prendre la forme


d'investissements réalisés par l'Etat, d'encouragements à
l'initiative privée ou de redistributions de revenus ;
l'objectif visé, à travers l'accroissement des dépenses
publiques, est de réaliser une croissance économique la plus
équilibrée possible.

Au niveau des finances publiques, Keynes va dénoncer le


principe de l'équilibre budgétaire et étayer l'idée du
financement des dépenses publiques par un déficit
budgétaire.









L'utilisation du budget en tant qu'instrument de


régulation de la conjoncture a débouché sur une
accumulation importante des déficits budgétaires dans
la majorité des pays occidentaux.








La théorie néo-libérale : l'inefficacité de la politique des déficits
budgétaires et la nécessité de la discipline budgétaire

En effet, la théorie néo-libérale va s'efforcer de mettre en doute


l'efficacité de la politique budgétaire, surtout après l'alourdissement
des dettes publiques due à l'aggravation des déficits budgétaires.

L’éclatement de la crise mondiale au milieu des années 70 a largement


affecté les objectifs et les moyens de la politique budgétaire. C’est
dans ce cadre que la théorie néo-libérale va s’efforcer de mettre en
doute l’efficacité de la politique des déficits budgétaires.









L’ cole n olib rale (l’Etat responsable de la crise)

Principe de base :
Les interventions de l’Etat g n rent de nombreuses rigidit s
(R cession ; Ch mage ; Inflation)

(Th orie de l’offre // L’Etat responsable de la r cession) : Arthur Laffer


(1940-économiste libéral américain)
..Les interventions de l’Etat sous forme de Redistribution ont des effets
n fastes:
.On pr l ve aux agents qui ont la plus grande propension pargner
pour les transf rer ceux qui ont la plus grande propension
consommer => La Redistribution finit par p naliser
l’investissement car l’ pargne devient plus rare.
.Les pr l vements obligatoires sont dissuasifs pour les m nages et les
entreprises, qui ont alors tendance moins travailler et moins
produire. (l’individu rationnel a tendance plus produire et travailler si
les gains sont plus lev s)




























L’ cole n olib rale (l’Etat responsable de la crise)

(Th orie de l’offre // L’Etat responsable de la r cession) : Arthur Laffer


(1940-économiste liberal américain):
La courbe de Laffer: « trop d’impôt, tue l’impôt.





L’ cole n olib rale (l’Etat responsable de la crise

L’Etat responsable du ch mage :


*Selon Friedrich Hayek (1899-1992) (prix Nobel d’économie en 1974)
(L’Ecole autrichienne):
. l’Ecole autrichienne reste favorable au libéralisme économique et
hostile à l’intervention de l’Etat

L’Etat cr e une situation de discrimination en permettant des


salari s de toucher un revenu sup rieur leurs productivit .

..Alternative : Le libre jeu du march et la flexibilit s des salaires


permettent le plein emploi car chaque salari peut tre assur
d’ tre employ selon ses capacit s et ses comp tences.



















L’ cole n olib rale (l’Etat responsable de la crise

*Selon Milton Friedman (1912-2006) :


Le ch mage est surtout d à:

.l’instauration des indemnit s de ch mage qui perturbent le


calcul rationnel des individus (en pr f rant les loisirs au travail).

.Rigidit s du march du travail en raison d’une r glementation


trop stricte












La r habilitation du r le de l’Etat

Théorie des choix publics

Née au tournant des années 1960, sous l'influence des travaux


d'Anthony Downs, Gordon Tullock et James M. Buchanan (distingué
par le prix Nobel d'économie en 1986),

son originalité tient à sa méthode, héritée de la théorie économique


néo-classique traditionnelle. Elle y emprunte deux piliers
méthodologiques : l'individualisme méthodologique et la théorie de
l'action rationnelle.
Constat:
-Les travaux ont mis en lumière l’influence des intérêts propres des
politiciens et des forces non économiques sur les politiques
économiques des gouvernements
- l’Etat devait gouverner ou corriger le marché là où celui-ci présentait
des « défaillances »


La r habilitation du r le de l’Etat

La th orie de la croissance endog ne (le r le de l’Etat dans


la croissance) : Robert Lucas (prix Nobel en 1995)

. La théorie de la Croissance endogène précise que l’Etat


peut intervenir dans la sphère économique afin d’établir les
conditions de la croissance.

..La croissance est un ph nom ne cumulatif dans lequel


l’Etat joue un r le travers l’investissement public
(infrastructure), l’ ducation, la recherche- d veloppement, le
progr s technique..











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