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FOUREAU Mathilde

MENAI Wissem

SAE 1.01 Situer une organisation dans son environnement

Société Générale

Management des activités


Environnement économique

Environnement Juridique

Psychologie

BUT GEA 1 (TD4) Année 2022-2023

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Sommaire :

Introduction (page 3)

Management (page 4)

1) Une présentation managériale (page 4)


2) La démarche RSE de Société Générale (page 9)

Environnement économique (page 10)

1) Le secteur d’activité (institutionnel) de la Société Générale (page 10)


2) Identification des principaux concurrents et des caractéristiques du produit
de Société Générale (page 10)
3) Analyse concurrentielle de la Société Générale (page 11)
4) Les défaillances de marché : les externalités (page 12)
5) Élasticité-prix de l’activité de Société Générale (page 13)

Environnement juridique (page 13)

1) La forme juridique de l’organisation (page 14)


2) Un problème de droit rencontré par Société Générale (page 15)
3) Analyse d’un document juridique interne à l’organisation (page 19)

Psychologie (page 19)

1) Présentation de la population observée (page 19)


2) Présentation et analyse des interactions entre les individus (page 20)
3) Entretien réalisé avec le directeur de l’agence Société Générale, Houdan,
Sceaux (page 21)
4) Présentation de l’organisation formelle (page 23)

Annexes (page 25-26)

Conclusion (page 27)

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Introduction :

Dans le cadre de la SAE (Situation d’Apprentissage et d’Évaluation), Mathilde et moi devions


faire une étude complète et approfondie d’une organisation de notre choix. Nous avons choisi
une banque, pour en apprendre davantage sur ce type d’entreprise, car nous ignorions
énormément de choses là-dessus. Aujourd’hui, une banque ne sert pas juste à mettre son
argent dans un compte, mais bien plus que cela, elle a évolué, et développé d’autres fonctions
qu’une fonction uniquement « utilitaire ».
De plus, nous savions que ce secteur est assez compliqué à étudier, car les banques ne
communiquent pas énormément d’informations, mais nous nous sommes donné le défi de
parvenir en obtenir, du moins, à essayer.
En management, cela nous permettra de créer une « base » d’étude sur ce type d’entreprise car
le management est inhérent à tout type d’organisation. De plus, nous allons identifier ses
parties prenantes (analyse interne) et étudierons son environnement externe. Il est nécessaire
par ailleurs de, savoir ce qui a de l’influence sur elle ou non et aussi étudier sa démarche RSE.
En économie, nous identifierons son secteur, puis analyserons son marché à l’aide d’une
analyse concurrentielle. Tout en sachant que chaque marché a des défaillances (sur lesquelles
l’État tente d’agir), nous verrons celles de Société Générale et son élasticité-prix.
En droit, nous verrons en détail la forme juridique de l’organisation, nous réaliserons un cas
pratique issu d’un problème de droit rencontré par l’organisation ou par l’un de ses acteurs et
effectuerons l’analyse d’un document juridique de l’entreprise.
En psychologie, nous nous pencherons sur un aspect sociologique de l’entreprise en observant
les interactions entre les différents acteurs dans l’entreprise, nous réaliserons et analyserons
un entretien, puis enfin nous décrirons l’organisation formelle et informelle de l’organisation.

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Management

1) Une présentation managériale

Dans cette partie de notre livrable, nous parlerons exclusivement du Management.


Nous présenterons l’entreprise grâce à une présentation managériale centrée sur le type
d’organisation, ses métiers, ses finalités, les parties prenantes, sa structure sous forme de
schémas ainsi que l’analyse de son environnement grâce à l’outil PESTEL. Ensuite nous allons
vous présenter la Responsabilité Sociétale des Entreprises.

Grace au tableau ci-dessous, nous pouvons observer que la Société Générale a pour métier la
commercialisation de services bancaires aux particuliers et aux professionnels. La Société
Générale a plusieurs finalités telles que : Une finalité économique : produire des services
destinés à trouver et satisfaire une clientèle. Une finalité sociale : considérer les clients comme
des parties prenantes essentiels à la création de valeur. Une finalité environnementale :
réduction de son empreinte carbone. Une finalité sociétale : « Construire ensemble, avec nos
clients, un avenir meilleur et durable, en apportant des solutions financières responsables et
innovantes ». Et elle a une finalité financière : générer du profit et assurer sa pérennité.

Présentation simplifiée de la Société Générale (courte caractérisation)

Type et forme de Organisation privée, de type entreprise privée.


l’organisation.

Métier et cible Commercialisation de services commerciaux (bancaires) aux


clientèle. particuliers et professionnels.

Finalités : Économique : Produire des services destinés à trouver et satisfaire


une clientèle.
Sociale : Considérer les clients comme des parties prenantes
essentiels à la création de valeur.
Environnementale : Réduction de sa propre empreinte carbone, à -
50 % entre 2019 et 2030.

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Sociétale : « Construire ensemble, avec nos clients, un avenir
meilleur et durable, en apportant des solutions financières
responsables et innovantes ».
Financière : Générer du profit et assurer sa pérennité.

Nous pouvons rajouter que son secteur est le secteur privé et que son secteur d’activité est
tertiaire car elle produit des services (bancaires).

Passons à une analyse interne, celle des parties prenantes de la Société Générale. Pour
commencer, une partie prenante désigne tout acteur concerné par un projet, une décision ou
action, c'est-à-dire dont les intérêts sont affectés directement ou indirectement par leur mise en
place.

Les différents types de parties prenantes et leurs rôles respectifs

Les parties Salariés :


prenantes Accomplir une tâche spécifique reçue de son employeur et doit se soumettre
internes : à un lien de subordination par rapport à celui-ci en contrepartie d'une
rémunération.

Dirigeant (ici on s’intéresse au directeur de l’agence) :


Gérer les 12 collaborateurs qui y travaillent. Le dirigeant est celui qui est
chargé d’assurer le succès de l’entreprise en mettant en œuvre tous les
moyens du bord jusqu’à l’atteinte des objectifs fixés.

Les actionnaires :
Inciter l'entreprise à poursuivre un objectif de croissance rentable à long
terme.

Le Syndicat :
Syndicat National de la Banque et du Crédit qui assure la défense collective
et individuelle des intérêts des salariés.

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Les parties Les clients : C’est une personne qui prend la décision d’acheter un bien ou
prenantes un service, de façon occasionnelle où habituelle. Un client cherche à
externes : satisfaire leurs besoins de financement pour tous type d’opération (achat
courant, achat immobilier, gestion du compte...).

Maintenant voici la structure hiérarchique l’agence Société Générale de Sceaux, sous-forme


d’organigramme :

Organigramme de l’agence Société Générale, Houdan, Sceaux

Pour conclure cette présentation managériale, voici une analyse du macro-environnement (soit,
l’environnement externe) de Société Générale avec l’outil PESTEL à l’aide du tableau ci-
dessous.

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Analyse du macro-environnement (PESTEL) de Société Générale

Opportunité(s) Menace(s)

- En 2020, le Haut
Politique(s)
Conseil de Stabilité
Financière (HCSF) a
durci les conditions
d'octroi des crédits.
- En 2020, la bourse a
subi des fortes
variations liées à la
COVID-19 et au
confinement.

- Le Taux d'intérêt 2022


Économique(s) - Le Taux de rémunération
qui augmente par
du livret d'épargne
rapport à celui de
populaire (LEP) qui
l’année précédente
augmente (4.60%).
(1,88% en 2022 et
1,16% en 2021).

- L’International Startup - La réputation de la


Sociale(s)/Sociétale(s)
Call, un programme Société Générale a été
d’intrapreneuriat qui a fortement dégradée par
pour but de stimuler les l'affaire Kerviel.
projets auprès de ses
“propres talents”.

- Avec l'émergence des - La Société Générale a


Technologique(s)
banques en ligne ces 20 de plus dû renforcer sa
dernières années, la sécurité interne à la
performance digitale et suite de l'affaire
technologique est un des Kerviel.

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leviers pour poursuivre le
développement du
secteur.

- Concernant l'écologie, le - Mais paradoxalement à


Écologique(s)
secteur bancaire est l’opportunité
soumis à l'accord de précédente, Société
Paris, signé fin 2015 lors générale fait partie des
de la COP21 à Paris. Pour 3 banques qui polluent
préserver le plus en France selon
l'environnement, il existe Oxfam, la Société
3 aspects dans le secteur Générale a une
bancaire : le financement, empreinte carbone
l'investissement et le supérieure à celle du
conseil pour le territoire français.
développement des
entreprises en faveur de la
transition écologique (ce
qui donne une bonne
image de marque).

- Les banques sont


Légale(s)
soumises au Code de
consommation. En
contrainte marquante,
celui-ci impose que
toute personne physique
majeure puisse disposer
d'un compte bancaire,
et ce quelle que soit sa
situation financière
(«obligation » en

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quelque sorte de devoir
répondre aux besoins).

Après avoir terminé l’analyse PESTEL de l’organisation, nous allons nous tourner vers un autre
sujets très connus au sein des entreprises « La Responsabilité Sociétale des Entreprises ».

2) La démarche RSE de Société Générale

La Responsabilité Sociétale des Entreprises, également appelée RSE est une démarche
volontaire qui consiste à intégrer des préoccupations sociales, environnementales et sociales
dans la prise de décision. Elle consiste donc à prendre des initiatives respectueuses de
l’environnement, mais aussi de leurs collaborateurs et de leurs clients et partenaires, ainsi que
de la société de manière générale.

Les quatre axes de l’ambition RSE de la société générale ont été identifiés. Deux d’entre eux
forment le cadre de la banque responsable : la culture de la responsabilité et être un employeur
responsable. Les deux autres axes constituent les moteurs des transformations positives de
l’action du Groupe en tant que banque responsable : l’accompagnement de la transition
écologique et le développement des territoires.

Société Générale a été l'un des signataires fondateurs des Principes pour un secteur bancaire
responsable de l'UNEP-FI lancés lors de l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre
2019 dans le but de promouvoir des coalitions actives et des standards communs internationaux.
Le Groupe avait rejoint à cette occasion l'Engagement collectif pour le climat.

Le groupe a également rejoint l’Hydrogen Council, qui contribue au déploiement de


l’hydrogène pour la transition énergétique. À travers cette adhésion, la Banque Société Générale
s’engage à mettre à profit ses expertises en matière de financements innovants et de conseil en
énergie pour le développement des solutions hydrogène bas carbone de demain.

Conscient des nouvelles attentes et besoins, le groupe Société Générale a pris part à
l’élaboration de la Charte numérique responsable. Celle-ci vise à limiter les impacts
environnementaux du numérique, diffuser des pratiques responsables, éthiques, inclusives et
encourager l’émergence de nouvelles valeurs.

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Veiller à la qualité de la vie au travail, à la diversité et au développement professionnel de leurs
équipes est un facteur essentiel pour encourager l’engagement de leurs collaborateurs au sein
de la banque et gagner en performance. Société Générale s’engage autour de cinq axes
Ressources humaines prioritaires : la culture d’entreprise et les principes éthiques, les métiers
et compétences, la diversité et inclusion, la performance et la rémunération et pour finir la santé
et la sécurité au travail.

Environnement économique

Dans cette partie de notre livrable, nous parlerons exclusivement de l’économie. Plus
particulièrement, du secteur d’activité, de la place de l’entreprise dans la comptabilité nationale.
Après avoir identifié les concurrents de la Société Générale et ses caractéristiques de services,
nous mènerons une analyse concurrentielle du marché. Nous analyserons, ensuite les
défaillances du marché, les externalités positives et négatives de l’entreprise. Et pour finir, nous
parlerons de l’élasticité-prix de l’activité du secteur bancaire.

1) Le secteur d’activité (institutionnel) de la Société Générale

La Société Générale est une banque, elle est habilitée à recevoir des fonds du public (les dépôts),
à collecter l’épargne, à fournir et à gérer les moyens de paiement et à accorder des prêts.
Le secteur institutionnel de la Société Générale est celui d’une IF (institution financière). Elle
a pour fonction de financer les agents économiques. En effet, l'activité d’une IF consiste à traiter
des transactions financières et monétaires telles que des dépôts, des prêts, des investissements
et des opérations de change. 

2) Identification des principaux concurrents et des caractéristiques du produit de


Société Générale

Il existe de nombreux concurrents de la Société Générale, ses principaux sont BNP Paribas, le
Crédit Agricole et Natixis, filiale de la BPCE par leurs activités en France, telles que
l’assurance, la gestion d'actifs, le financement et les investissements.
Au top du classement, en fonction des bénéfices en 2021, la première banque était BNP Paribas
et la seconde était Crédit Agricole. La Société Générale est moins performante financièrement
que ces dernières. Dans une dimension plus subjective, plus personnelle, donc sur l’image de
marque de l'entreprise, concernant sa valeur perçue, et par conséquent sa performance

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commerciale : La Société Générale est en 8ème position avec 16% de bonne image, selon 1048
Français âgés de 18 ans en 2022.

Tant pour les clients particuliers que pour les clients professionnels, il y a un multiservice à
Société Générale.
Pour les particuliers, ce sont les suivants : “crédit conso”, épargne et placements, cartes
bancaires, prêt immobilier, en résumé des services bancaires, où le client dispose de plusieurs
offres en fonction de ses besoins et de ses préférences, à l’aide d’un conseiller qui l’accompagne
et lui explique chacune d'entre elles. Pour les professionnels, ils sont divisés en plusieurs
catégories : profession libérale, TPE (très petite entreprise), artisan ou commerçant, auto-
entrepreneur ou franchisé. Et selon chaque catégorie, des services sont proposés, globalement
c’est une gestion optimisée des comptes, un crédit de trésorerie, le PER (Plan d’épargne retraite
individuel), OPC (organismes de placement financier), un soutien juridique etc…
Nous comprenons donc, que pour faire face à ses concurrents, la Société Générale a dû se
diversifier, tant au niveau de cible clientèle que dans son offre de services, elle propose
notamment une offre d’ouverture de compte bancaire avec 80€ offerts pour les particuliers. Ce
que BNP Paribas fait mais uniquement sur une période donnée (du 20 octobre 2022 au 5 janvier
2023) et ce que Crédit Agricole ne fait pas du tout.

Voici une analyse concurrentielle sur la base des cinq critères de la concurrence pure et parfaite.
Il existe 5 conditions pour que la concurrence soit pure et parfaite, les voici, vérifiées ou non.

3) Analyse concurrentielle de la Société Générale

Les offreurs sont nombreux : Selon la Fédération Bancaire Française (FBF) qui est
l’organisation professionnelle représentant toutes les banques installées en France, il y a en tout
340 banques en France.

Les services ne sont pas substituables : Un particulier peut choisir d’être client chez Société
Générale, ou une autre banque (BNP, LCL…), cela a une limite au niveau du changement de
banque, car une fois la banque choisie, nous ne n’en changeons pas en principe. Mais selon
l’usage de nos comptes (Livrets, épargne, placement), nous pouvons être client dans différentes
agences, mais globalement, les services ne sont pas substituables.

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Libre circulation des produits et des facteurs de production : La libre circulation des capitaux
permet aux citoyens européens ou aux entreprises d'effectuer des opérations financières comme
l’ouverture de comptes bancaires, achats d’actions d’entreprises provenant d’autres États
membres, investissements, achats de biens immobiliers, selon les mêmes conditions, dans tous
les États membres de l'UE.

Il n’y ni une libre entrée ni une libre sortie sur le marché : Selon le Code monétaire et financier,
obtention d’un agrément délivré par le Comité des établissements de crédit et des entreprises
d’investissement et un minimum de capital de 5 millions d’euros.

L’information n’est pas parfaite : La gestion du risque inclut la notion d’information qui est
incomplète. Ce qui traduit l’asymétrie d’information qui suppose que dans une transaction
économique, il y a un des agents toujours plus informés que l’autre. Pour faciliter la négociation
financière, un conseiller bancaire peut exploiter cet avantage informationnel en adoptant un
comportement opportuniste.

On constate donc, que la concurrence dans le secteur bancaire n’est ni pure, ni parfaite, les
conditions ici ne sont pas toutes vérifiées, de ce fait, le prix ne correspond pas réellement au
coût de production.

4) Les défaillances de marché : les externalités

Par ailleurs, nous allons identifier les défaillances du marché interbancaire, en nous appuyant
sur les externalités, dans un premier temps, les externalités positives, puis dans un second
temps, les externalités négatives.

Dans le secteur bancaire, il existe des externalités. Il s'agit d’une situation économique dans
laquelle une activité de production ou de consommation d’un agent exerce une influence
directe, positive ou négative sur un autre agent sans que cette dernière n’ait un lien avec l’action
d’origine.

Nous allons donc analyser les externalités positives de ce secteur.


Le service bancaire offre un service « quasi vital », aux agents économiques. Grâce au fait que
les banques contribuent au financement des investissements, les entreprises peuvent se

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développer, être performantes, et donc produire, et vendre. Cela permet d’augmenter le PIB
(Produit Intérieur Brut : Somme des valeurs ajoutées). De même pour les ménages, qui de part
leur consommation, notamment à l’aide du “crédit conso”, eux aussi, contribuent à l’activité
économique du pays.

Après avoir analysé les externalités positives, voici les externalités négatives.
Selon l’entreprise Oxfam, l'empreinte carbone des grandes banques françaises représente près
de 8 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière (plus de 3,3 milliards de
tonnes par an). Les banques contribuent au réchauffement climatique, elles nous emmènent vers
un réchauffement à +4°C d’ici à 2100, loin de l’objectif de 1,5°C recommandé par les
scientifiques, au-delà duquel les conséquences des changements climatiques seront bien trop
néfastes.
En 2020, les banques françaises sont les premières qui contribuent au financement en Europe
des énergies fossiles, selon le rapport « Banking on climate chaos ». Entre 2019 et 2020, ces
quatre banques (BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et le groupe Banque Populaire
Caisse d’Épargne) ont même augmenté de 22% leurs financements aux entreprises actives dans
les énergies fossiles.
Comment ? En apportant des soutiens financiers à des entreprises, projets, particuliers ou États,
en France ou à l’international, les banques sont responsables d’émissions de gaz à effet de serre.

5) Élasticité-prix de l’activité de Société Générale

Le coefficient de l'élasticité-prix du secteur bancaire se situe entre -1 et 0. Cela signifie que la


demande est très réactive et surréagit à l'augmentation du prix. Une forte hausse des prix
entraîne donc une faible baisse de la demande, l'élasticité est alors faible. Dans ce cas, le service
est essentiel pour les consommateurs qui ne peuvent pas s’en passer même si les prix
augmentent.

Environnement juridique

Lors de cette partie de notre livrable, nous étudierons notre entreprise, dans une dimension plus
juridique.

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Dans un premier temps, nous parlerons de la forme juridique de l’entreprise. Dans un second
temps, nous allons répondre à un problème de droit rencontré par l’organisation ou un de ses
acteurs. Puis pour finir, nous analyserons un document juridique interne à l’organisation.

1) La forme juridique de l’organisation

Société Générale a été créée le 4 mai 1864, sous la dénomination sociale « Société Générale »
(voir annexe 3, article 1). Elle a été nommée Société Anonyme sous la forme de Société
Commerciales. Son siège social se situe à Paris, plus précisément sur le Boulevard Haussmann
dans le 9eme arrondissement (voir annexe 3). Le montant du capital social de l’entreprise est
de 1 062 354 722,50 euros (voir annexe 3).

L’entreprise Société Générale est une société anonyme. Une Société Anonyme appelée « SA
» est un type de société commerciale qui réalise des activités industrielles ou commerciales
sous un nom choisi par ses fondateurs qui ont fait adopter par ses premiers actionnaires des
statuts qui font l'objet d'une publicité légale et notamment d'une inscription au Registre du
commerce et des sociétés. La société anonyme est dirigée et administrée soit par un Conseil
d'administration, soit par un Directoire avec Conseil de Surveillance. Les personnes qui y
participent sont appelées les "dirigeants". Une SA doit compter un organe de surveillance,
chargé de représenter l’assemblée des actionnaires, de définir avec eux la stratégie de la société
puis de contrôler les actions menées par le pouvoir exécutif.

La société générale est dirigée par le président directeur général, M. Frédéric Oudéa qui est
assisté par deux Directeurs généraux délégués aux responsabilités de mandataire social :

• M. Philippe Aymerich, plus particulièrement en charge de la supervision des activités


de Banque de détail en France et à l’International ;
• Mme Diony Lebot, plus particulièrement en charge de la supervision de la politique
ESG, des métiers et des activités de services financiers et d’Assurance du Groupe.

Le Directeur général et les deux Directeurs généraux délégués sont assistés par trois Directeurs
généraux adjoints :

• M. Slawomir Krupa, en charge des activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions


Investisseurs ;

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• Mme Gaëlle Olivier, Chief Operating Officer, en charge des ressources du Groupe et
responsable de l’animation de la filière informatique, de la transformation digitale et de
l’innovation ;
• M. Sébastien Proto, chargé des réseaux Société Générale, Crédit du Nord, Banque
privée et de leur direction Innovation, Technologie et Informatique (annexe 3).

Le président directeur général est le dirigeant de plus haut rang dans une Société Anonyme
fonctionnant sous un système moniste, c'est-à-dire avec un conseil d’administration et sans
conseil de surveillance. C’est une personne physique qui est élue par le Conseil. Dans la limite
de l'objet social. Défini par les statuts de la société, le PDG dispose du pouvoir d'engager la
société à l'égard des tiers.

Le président-directeur général cumule les fonctions de président du conseil d’administration et


de directeur général au sein de l’entreprise. Il exerce ses fonctions sous le contrôle de
l’assemblée générale qui est composée du conseil d’administration et des actionnaires. Les
pouvoirs d’un PDG sont étendus : il dirige son entreprise, il prend les grandes orientations
stratégiques de son entreprise, il préside le conseil d’administration. Ces fonctions sont parfois
exercées par deux personnes distinctes, souvent réunies sur le chef d'une seule personne dans
les sociétés de moindre taille. Ce cumul de fonctions permet au PDG de disposer des pouvoirs
les plus étendus :

· En sa qualité de directeur général, il assure la direction opérationnelle de la société,


· En sa qualité de président du conseil d'administration, il supervise l'établissement
des grandes orientations dans la direction de la société.

2) Un problème de droit rencontré par Société Générale (Cas pratique)

FAITS :

En janvier 2022, une salariée d’un établissement bancaire se plaint de propos et de


comportements à connotation sexuelle, de nature sexiste et dégradants à son égard. Plus
précisément, elle aurait subi des insinuations et des remarques sur sa vie sexuelle et privée ainsi
que sur ses tenues vestimentaires dans son environnement professionnel de la part de ses
collègues et de supérieurs hiérarchiques. Apeurée et intimidée, elle a rapporté ces faits à son

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employeur via son responsable sans suite. En février 2022, son médecin traitant l’arrête pour
dépression d’origine professionnelle.

PROBLEME DE DROIT :

L’employeur engage-t-il sa responsabilité pour des faits de harcèlement moral et sexuel subis
par une salariée ?

(Ce problème de droit relève du droit privé, plus exactement du droit du travail).

MAJEURE :

Le harcèlement moral au travail est défini par l’article L. 1152-1 du code du travail de la façon
suivante : « aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont
pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter
atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre
son avenir professionnel ».
Au sens de l’arrêt rendu par la chambre sociale de la Cour de cassation le 24 septembre 2008,
des « agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de
travail susceptible de porter atteinte aux droits et à la dignité du salarié, d'altérer sa santé
physique ou mentale ou de compromettre sa vie professionnelle » peuvent constituer un
harcèlement moral.

Conformément à l’article L. 1152-4 du code du travail, « l'employeur prend toutes dispositions


nécessaires en vue de prévenir les agissements de harcèlement moral ». Le 21 juin 2006, la
chambre sociale a précisé que, dans ce cadre, il « est tenu envers ses salariés d'une obligation
de sécurité de résultat en matière de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs
dans l'entreprise, notamment en matière de harcèlement moral, et l'absence de faute de sa part
ne peut l'exonérer de sa responsabilité ».

Selon l’article L. 1153-1 du code du travail, « aucun salarié ne doit subir des faits (…) de
harcèlement sexuel, constitué par des propos ou comportements à connotation sexuelle ou
sexiste répétés qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou
humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ». Le

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harcèlement sexuel est également constitué dans l’hypothèse où un salarié « subit de tels propos
ou comportements venant de plusieurs personnes, de manière concertée ou à l'instigation de
l'une d'elles, alors même que chacune de ces personnes n'a pas agi de façon répétée ».

En vertu de l’article L. 1153-5 du code du travail, « l'employeur prend toutes dispositions


nécessaires en vue de prévenir les « faits » de harcèlement sexuel « d'y mettre un terme et de
les sanctionner » ».

Concernant la responsabilité civile de l’employeur, l’arrêt de la chambre sociale en date du 3


février 2010, l’employeur manque à cette obligation (« obligation de sécurité ») « lorsqu'un
salarié est victime sur le lieu de travail d'agissements de harcèlement moral ou sexuel exercés
par l'un ou l'autre de ses salariés, quand bien même il aurait pris des mesures en vue de faire
cesser ces agissements ». En outre, il doit « répondre des agissements des personnes qui
exercent, de fait ou de droit, une autorité sur les salariés » (Cassation, chambre sociale, 10 mai
2001).

MINEURE :

La demanderesse se plaint de propos et de comportements à connotation sexuelle, de nature


sexiste et dégradants, notamment d’insinuations et de remarques sur sa vie sexuelle et sur ses
tenues vestimentaires.
Dans ce cas d’espèce, il ne s’agit pas d’un seul propos, d’un seul comportement, d’une seule
insinuation, ni d’une seule remarque, mais de plusieurs. On peut donc noter le caractère répétitif
de ces actes, ce qui peut constituer un harcèlement moral (article L. 1152-1 du code du travail).
Nous savons qu’elle s’est plainte, ce qui suppose donc son mécontentement et utilise l’adjectif
« dégradants » pour décrire les propos et comportements dont elle a été la cible. Il est donc
possible d’y voir une atteinte à ses droits et à sa dignité, notamment sa liberté vestimentaire et
à sa dignité (Cassation, chambre sociale, 24 septembre 2008). D’autant plus qu’en février 2022,
elle a été arrêtée, pour une dépression d’origine professionnelle. Par conséquent, ces
agissements répétés, ont eu pour effet une altération de sa santé mentale (article L. 1152-1 du
code du travail). Il s’agit bel et bien d’un harcèlement moral, défini par l’article L. 1152-1 du
code du travail et par la chambre sociale dans son arrêt du 24 septembre 2008.

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Ces comportements et propos portant sur sa personne, sont décrits comme revêtant une
connotation sexuelle, de nature sexiste et dégradants, accompagnés de remarques sur vie
sexuelle et vie privée (intime). De plus, la salariée rapporte des actes répétés et créant une
situation intimidante, hostile et offensante, car cela a fait naître peur et intimidation en elle (elle
est apeurée et intimidée). Il est donc question de harcèlement sexuel.
On sait que les auteurs de ces faits de harcèlement moral et sexuel étaient plusieurs, et ont pu
potentiellement imaginer qu’ils aient agi de manière concertée ou à l’instigation d’une d’entre
elles (article L. 1153-1 du code du travail).

L’employeur a un devoir de prévenance des faits de harcèlement sexuel vis-à-vis de ses


préposés, dont fait partie la demanderesse et a également l’obligation de sanctionner ces
agissements (l’article 1153-5 du code du travail). Ici, il en été informé, mais il n’y a pas eu de
suite, rien n’a été fait, aucune sanction n’a été établie.
L’obligation est de résultat et non de moyen, donc l’employeur doit atteindre un objectif précis.
En l’espère, l’objectif est l’obligation de sécurité en matière de protection de la santé et de la
sécurité des travailleurs dans l'entreprise, notamment en matière de harcèlement moral. Il ne
faut pas prouver une faute pour engager sa responsabilité civile car l’obligation est de résultat,
la faute de l’employeur étant donc présumée. Ce dernier a manqué à son obligation de sécurité
à l’égard d’une de ses préposée, sa faute est alors présumée (Cassation, chambre sociale, 21
juin 2006).

L’employeur n’a pas fait cesser ces agissements, alors qu’il en avait connaissance depuis janvier
2022. L’état de santé de la plaignante s’est même dégradé entre temps. En effet, elle a été
diagnostiquée dépressive (février 2022) et été arrêtée pour cette raison par son médecin traitant
(Cassation, chambre sociale, 3 février 2010). Une dépression reconnue d’origine
professionnelle (article L. 1152-4 du code du travail).
Par ailleurs, concernant les faits de harcèlement sexuel et moral émanant des supérieurs
hiérarchiques de la salariée, l’employeur doit répondre des actes des personnes qui exercent de
droit une autorité sur elle (Cassation, chambre sociale, 10 mai 2001).

CONCLUSION :

En conclusion, pour des faits d’harcèlement moral et sexuel, subis par une salariée, l’employeur
engage sa responsabilité.

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3) Analyse d’un document juridique interne à l’organisation (annexe 4)

Le document analysé est une décision de justice rendue par la Cour d’appel de Rennes, plus
exactement à la chambre numéro 5, en date du 17 mars 2021. Il y a d’abord les parties en
présence explicitées (SA Société Générale et d’autres personnes physiques). Il y a en seconde
page, la composition de la cour, le nom du greffier, la date d’audience publique « débats »,
l’arrêt (donc la décision de justice, avec le lieu et la date). La partie qui saisit la Cour d’Appel
s’appelle « l’appelante » (ici, SA Société Générale) et les autres parties s’appellent les
« intimés » (les quatre personnes physiques, et nous avons aussi leur « représentants » pour
certaines d’entre elles). Les faits sont exposés, puis après il y a les motifs qui justifie et explicite
la décision de justice rendue. Ici, il est question de la réception d’un procès-verbal. Les intimés
doivent payer la réparation d’un préjudice de jouissance à la Société Générale.

Psychologie

Dans cette partie de notre livrable, nous allons nous pencher sur un aspect plus psychologique
de l’agence situé à Sceaux.
Nous allons réaliser une présentation sociologique de l’agence grâce aux différents acteurs de
l’organisation, en réalisant une observation des interactions entre les différents acteurs de
l’organisation, un entretien auprès d’un membre de cette organisation.

1) Présentation de la population observée

Tout d’abord décrivons la population étudiée à l’aide d’un premier questionnaire (5


participants) :

Au sein de l’agence, il y a 60% d’hommes et 40% de femmes, donc il y a une majorité


d’hommes. La tranche d'âge de l’agence est de 31 ans (allant de 20 ans à 38 ans). La moyenne
des personnes travaillant dans l’entreprise est de 5 ans (allant de 1 année à 10 années). Une
personne a uniquement un BAC (une alternante) ce qui représente 20%, il y a 40% de personnes
(2) qui sortent d’un BAC +2 et 40% qui ont un BAC +5 (2). Il y a une personne qui a obtenu

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un BTS banque, il y en a une autre, qui a une licence professionnelle gestion comptable, deux
autres personnes qui ont fait un MASTER (dont une en comptabilité, et une en finance) et
l’alternante sort d’un BAC STMG option gestion finance et est actuellement en BTS banque
(en alternance).
Il y a le directeur de l’agence, la responsable adjointe, un conseiller particulier, un conseiller du
patrimoine et une alternante ayant participé au premier questionnaire.

2) Présentation et analyse des interactions entre les individus (annexe 5)

Maintenant, passons à l’analyse des interactions entre les différents acteurs de l’agence Société
Générale Sceaux Houdan. Pour cela nous avons posé 4 questions à 5 des salariés de cette
agence.

Dans un premier temps, nous avons demandé aux salariés avec qui ils souhaitent travailler dans
l’entreprise. Voici leurs réponses : La responsable adjointe et le conseiller en gestion du
patrimoine aimeraient travailler avec le directeur de l’agence. Le directeur de l’agence avec la
responsable adjointe. L’alternante avec le conseiller particulier et le conseiller particulier avec
l'alternante.

Dans un deuxième temps, passons aux personnes avec qui ils n’aimeraient pas travailler :
Le conseiller particulier ne souhaite pas travailler avec le conseiller en gestion du patrimoine.
La responsable adjointe ne souhaite pas travailler avec le conseiller particulier. Le directeur de
l’agence ne souhaite pas travailler avec l’alternante. L’alternante ne souhaite pas travailler avec
le conseiller en gestion du patrimoine. Le conseiller en gestion du patrimoine ne souhaite pas
travailler avec le directeur de l’agence.

Dans un troisième temps, étudions les personnes qui pensent que les autres voudraient travailler
avec elles :
La responsable adjointe pense que le directeur de l’agence aimerait travailler avec elle. Ce
dernier pense que la responsable adjointe voudrait travailler avec lui. Le conseiller particulier
pense que le directeur de l’agence aimerait travailler avec lui. Le conseiller en gestion du
patrimoine pense que le conseiller particulier aimerait travailler avec lui. L’alternante pense
que la responsable adjointe aimerait travailler avec elle.

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Dans un quatrième temps, analysons les personnes qui pensent que les autres ne n’aimeraient
pas travailler avec eux.
La responsable adjointe pense que l’alternante n’aimerait pas travailler avec elle. L’alternante
pense que le directeur de l’agence n’aimerait pas travailler avec elle. Le directeur de l’agence
pense que le conseiller en gestion du patrimoine n’aimerait pas travailler avec lui. Et le
conseiller particulier pense que l’alternante n’aimerait pas travailler avec lui.

Grace au sociogramme (annexe 5), nous avons pu voir que l’alternante à un statut « rejetée »
car peu de personne n’aimerait travailler avec elle mais elle, aimerait travailler avec les autres
collaborateurs de l’entreprise. La directrice adjointe à un statut « négligé» et les deux conseillers
ont un statut « controversé ». Pour finir nous nous sommes rendu compte que le directeur de
l’agence avait un statut « moyen » dans l’entreprise.

3) Entretien réalisé avec le directeur de l’agence Société Générale, Houdan, Sceaux

Passons à l’entretien réalisé avec le directeur de l’agence.

1) Présentez-vous, quel est votre parcours professionnel ?

Bonjour je m’appelle Serdar, j’ai 34 ans, cela fait 10 ans que je suis à la Société Générale,
j’ai uniquement travaillé à cette banque. J’ai BTS Management Commercial Opérationnel.
J’ai été pendant un an, chargé d’accueil puis après je suis resté 4 ans conseiller clientèle
particulier. En 2015, j’ai passé des examens en interne pour devenir responsable adjoint de
l’agence (5 personnes au total dans l’agence à ce moment). J’ai obtenu en 2018 un BAC+5
avec un MASTER en finance. Maintenant il y à 12 personnes au sein de l’agence.

2) Depuis combien de temps êtes-vous à la société générale ?

J’ai 10 ans d’ancienneté dans la Société Générale.

3) Que représente pour vous votre métier ?

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Maintenant mon métier représente un métier de manageur, et avant c’était plus uniquement
un métier de directeur. Manager consiste à accompagner, faire progresser et amener au
succès les collaborateurs. En étant manageur, le côté humain et le bien être priment
davantage, il faut que le travail est un sens pour mon équipe. Ce qui s’accentue lorsqu’on
montre l’intérêt et le but commun de l’entreprise. On peut voir que le « rôle » du directeur
a évolué, du fait du phénomène de grande démission.

4) Avez-vous toujours voulu être directeur de l’agence ?

Après mon BAC +2 j’ai eu envie d’évoluer et de devenir directeur.

5) Avec qui travaillez-vous dans l’agence (acteurs) ?

Il y a 12 collaborateurs, en interne, je réalise des entretiens hebdomadaires individuels et


une réunion collective une fois par semaine qui permet d’accompagner et de former les
collaborateurs.
En externe, je suis en contact avec le service juridique, la responsable RH, le service
marketing, le service de prêt immobilier, le service de communication et le back office.

6) Que représentent-elles (les personnes) pour vous ?

Les acteurs représentent une équipe réunie autour de valeurs communes (celles de Société
Générale) comme une « équipe de foot » réunie autour du sport. Il n’y a pas de volonté
d’être supérieur à l’autre, le collectif prime avant l’individualité. Ma porte est toujours
ouverte (volontairement) je suis à l’écoute de mes collaborateurs. Mon bureau n’est pas au
fond, comme celui d’un directeur l’est traditionnellement, je suis toujours disponible, ce qui
crée trop d’allés retours dans mon bureau.

7) Quels sont vos sources de motivation ?

Je suis de nature compétitrice j’aime mener mon équipe vers la victoire, notre indicateur de
satisfaction montre que la banque est appréciée par ses clients, et que c’est leur banque
préférée. Le fait qu’il y ai des perspectives d’évolution professionnelles m’a motivé. Vu

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que 34 ans, je souhaite encore évoluer et devenir responsable et devenir directeur de groupes
(de 5 agences).

8) Pourrions-nous avoir l’organigramme de votre société ? nous n’afficherons pas les


noms, juste les postes des salaries pour vous garantir l’anonymisation des données et
infos que vous nous transmettrez.

Je ne peux pas vous donner l’organigramme de l’agence, puisqu’il n’y en a pas, mais je
peux vous le donner à l’oral.

Analyse de l’entretien

Durant cet entretien, notre interlocuteur semblait être détendu, mais assez limité par le temps
car la durée était sensée être de 30 minutes mais a finalement duré, environ 1 heure. On
remarque qu’il montre avant tout son professionnalisme, qu’il est très sérieux et peu souriant,
mais il n’était pas fermé pour répondre à nos questions. Il essaie de renvoyer la meilleure image
de l’entreprise, premièrement, en mettant en avant ses valeurs, la cohésion, la communication
au sein de l’entreprise. Deuxièmement, il montrait beaucoup son ambition, et son évolution
professionnelle avec un parcours progressif (examens repassés en interne). Il parlait beaucoup
de l’avenir, il y avait beaucoup de projection et n’abordait aucun aspect négatif, ni la moindre
tension au sein du groupe, qu’est une entreprise.

Et pour finir cette analyse sociologique, nous allons vous présenter 2 schémas. Un représentant
l’organisations formelle de l’agence et l’autre l’organisation informelle de l’organisation.

4) Présentation de l’organisation formelle (annexe 6)

Dans cette partie, nous allons vous présenter l’organisation formelle de l’agence de la Société
Générale située à Sceaux. L’agence de Sceaux (Houdan) est dirigée par Monsieur SERDAR
YILMAZ (directeur de l’agence).
Dans l’agence de Sceaux nous pouvons aussi retrouver 1 conseiller en banque privée que nous
situons à la même échelle que le directeur dans l’organigramme Nous retrouvons ensuite

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une responsable adjointe. Plus bas dans la hiérarchie, nous avons 3 conseillers gestion du
patrimoine et 1 conseiller professionnel. Puis pour finir sur la dernière échelle de cette
hiérarchie de cette agence, nous y retrouvons 6 conseillers particuliers et 1 alternante.

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Annexes

Environnement économique :

Classement des santés financières de banques (annexe 1) :


https://www.francetransactions.com/actus/news-banques/resultats-des-banques-2021-
classement-et-comparatif-des-benefices-nets.html

Classement en fonction de l’avis des Français (annexe 2) :

https://www.lesfurets.com/banque/meilleures-banques

Environnement juridique :

Statuts juridiques de la Société Générale : statuts_fr.pdf (annexe 3)

Document juridique : Cour d'Appel de Rennes ch 04 (annexe 4)

Psychologie :

Présentation informelle de Société Générale : sociogramme (annexe 5)

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Présentation formelle de l’organisation : organigramme (annexe 6)

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Conclusion

Le management nous a appris basiquement à synthétiser les multiples informations à notre


disposition, être capable de garder les éléments essentiels et nécessaires à notre travail. Nous
avons raisonné sur la raison et l’importance de l’impact ou non, de l’environnement externe
lors de l’analyse du macro) environnement. Puis nous avons vu la nécessité, compte tenu de la
situation climatique actuelle d’adopter une RSE et d’avoir des engagements significatifs.

Concernant l’économie, nous avons appris la distinction entre monoproduit et multiproduit, et


compris que la concurrence pure et parfaite est une hypothèse, donc elle n’est pas forcément
vraie, ce qui est le cas ici, c’est une vision assez « irréelle ». Et dans notre cas, cela crée un
déséquilibre sur le marché interbancaire.

En droit, nous avons pu davantage comprendre par nous-même des documents juridiques,
comportant des termes juridiques, un vocabulaire juridique, auquel nous ne sommes pas
forcément habituées, mais nous sommes parvenues à le comprendre. Et cette-fois ci, nous avons
fait nous-même la réalisation d’un cas pratique, ce qui nous trouvons, est plus complexe, qu’un
contrôle, où l’on nous donne l’énoncé ainsi que des consignes.

Grace à aux différentes analyses sociologiques, nous avons pu découvrir comment était
réellement représentée (en interne) l’entreprise, les interactions entre les individus travaillant
dans l’agence. Par ailleurs, découvrir un métier, celui de « directeur d’agence », avec un
parcours professionnel assez surprenant, et une personne assez ambitieuse souhaitant évoluer
davantage. Cela a permis d’établir une cartographie des liens socio-affectifs à l’intérieur du
groupe et donc de mettre en évidence le réseau de relations affinitaires. Nous avons constaté,
aussi que c’est assez « tabou », d’affirmer ces affinités au sein d’une entreprise, que le directeur
craignait des conflits internes à la suite de cela, donc nous avons dû négocier, en adaptant nos
questionnaires (notamment celui sur les interactions, qui était par postes et non par prénoms).

MENAÏ Wissem
FOUREAU Mathilde

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