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Sujet : Amélioration de la qualité des bouteilles
Année : 2014-2015
Remerciements
Monsieur EDDAAL Mounir, Directeur Général de Maghreb Gaz, pour m’avoir donné
l’opportunité de participer à cette formation.
A tout le corps professoral de TBS Casablanca pour leur collaboration et leur écoute.
A toutes les personnes qui m’ont soutenu afin d’accomplir ce travail, qu’elles trouvent ici le
témoignage de mes profondes estimes et gratitudes.
Le gaz naturel est une ressource fossile non renouvelable dont les réserves sont très
concentrées dans certaines zones géographiques. L’amélioration de ses conditions
d’approvisionnement, de transport et de stockage joue un rôle stratégique pour son avenir
dans le mix énergétique.
Le volume des flux de gaz dans le monde en 2012 a atteint 1 033 milliards de m3, dont
31,7% sous forme de GNL (Gaz Naturel Liquéfié).
Plus de 106.000 m3 de gaz naturel sont consommés chaque seconde dans le monde, soit
3 350 milliards de mètres cubes (Gm3) en 2012.
La production mondiale de gaz naturel en 2010 s'était élevée à 3 193 milliards de mètres
cubes.
Le gaz naturel représentait 21,4% de l'énergie totale consommée dans le monde en 2010,
sur un total de 12 717 mégatonnes équivalent pétrole (Mtep). Cette part devrait augmenter
pour atteindre 25% en 2035.
Au Maroc et dans le cadre de la stratégie énergétique nationale visant la diversification des
sources et des formes de l’énergie, et conformément aux orientations de la déclaration
gouvernementale, le Maroc a décidé de renforcer l’utilisation du gaz naturel. Cet objectif
prévoit notamment la réalisation sur le site de Jorf Lasfar, d’un terminal de Gaz naturel
Liquéfié (GNL) à partir de 2019.
1
Source http://www.planetoscope.com/Source-d-energie/1230-consommation-mondiale-de-gaz-naturel.html
Les options d’organisation de la filière gazière proposées dans ces études sont élaborées afin
de permettre de décider des orientations suivantes:
Garantir l’accès au Gaz Naturel au meilleur prix pour tous les consommateurs
marocains.
Assurer la sécurité d’approvisionnement en gaz.
Favoriser l’attractivité du secteur pour les investisseurs privés Marocains et
internationaux.
Limiter les risques financiers pour l’Etat marocain.
Assurer la cohérence et le respect du planning du développement de l’ensemble
des volets du projet.
Rendre possible les évolutions futures pour s’adapter au développement long-
terme du secteur, en prévoyant notamment un possible désengagement de l’Etat
après démarrage des Infrastructures.
2
Source : http://www.mem.gov.ma/SitePages/GrandsChantiers/HYDROGazNaturel.aspx
Ces points font parties intégrantes du processus de gestion des améliorations dont l’analyse
permettra de définir des objectifs d’amélioration de nos produits, des processus, des
structures organisationnelles et de notre SMQ dans sa globalité.
L’analyse que nous proposons dans la partie qui suit repose sur le détail et l’analyse des
facteurs internes et externes impactant la qualité de nos produits livrés.
3
www.cdumortier.fr/histoire/histoire_XX%20eme.doc
Notons également dans cette période la naissance des principes de l'assurance qualité. Un
nouveau concept suivant lequel la « confiance » ou la « présomption » que le produit a la
qualité requise doit être étayé par une « démonstration » qui doit pouvoir être faite à tout
moment pendant la réalisation, puis pendant l’existence du produit, donc fondé sur des
documents écrits et archivés.
C’est donc, donner au client une garantie a priori de la qualité du produit final. Ces principes
seront largement diffusés dans les grandes entreprises industrielles et tout particulièrement
dans les industries militaires, nucléaires ou aéronautiques.
La crise industrielle qui pèse de façon de plus en plus forte sur les sociétés
occidentales,
L'arrivée massive des produits japonais dans des domaines stratégiques,
particulièrement l'automobile, dépassant du point de vue qualitatif les
produits occidentaux et représentant pour l'industrie occidentale une
menace extrême.
Fin des années 70, des grands groupes, notamment des grandes entreprises américaines,
prennent conscience de la nécessité de changer leur approche de la qualité, et initient des
démarches qualité totale.
Pendant les années 80, le mouvement vers la qualité totale prend de l'ampleur et de
nombreuses entreprises de biens et de service s'engagent dans cette voie. Ces démarches
étaient avant tout fondées sur des modes d'actions favorisant la participation et la
mobilisation des personnels.
Des apports ont été introduits dans les projets de normes qui ont pris appui sur les versions
de 1994 et ont élargi la notion d'assurance de la qualité pour la mener vers celle du
management de la qualité.
Le management de la qualité est défini par la norme ISO 9000 comme :
« Les activités coordonnées permettant d'orienter et de contrôler un organisme en matière
de qualité », notamment par l'établissement d'une politique qualité et d'objectifs qualité, la
planification de la qualité, la maîtrise de la qualité, l'assurance qualité et l'amélioration de la
qualité.
La famille des normes ISO 9000 comporte, pour la version 2000 (révisée en 2008), trois
normes relatives aux systèmes de management de la qualité :
La norme « à certificat » ISO 9001 qui spécifie les exigences pour un système de
management de la qualité qui peuvent être utilisées par l’organisme en interne ou à
des fins de certification ou contractuelles. Elle porte essentiellement sur l'efficacité
du système de management de la qualité à fournir des produits aptes à satisfaire les
exigences des clients et la réglementation applicable. Elle est le référentiel pour une
La norme ISO 9004 (nouvelle version en 2009) qui donne des conseils sur une gamme
plus large d'objectifs de système de management de la qualité que ne le fait l'ISO
9001, notamment pour l'amélioration continue des performances globales, de
l'efficacité et de l'efficience d'un organisme, ainsi que de la satisfaction des clients et
des autres parties intéressées.
La norme ISO 9000 (version 2005) qui décrit les principes essentiels et le vocabulaire
en relation avec les systèmes de management de la qualité.
Dès leur lancement, les normes ISO 9000 ont connu un succès retentissant dans le monde et
ont été adoptées par plusieurs pays. En 1993, à la veille de la première révision, les normes
ISO 9000 étaient adoptées comme normes nationales par 73 pays et la certification par
tierce partie était pratiquée dans plus de cinquante pays. En Europe, le nombre d’entreprises
certifiées s’élevait alors à plus de 50.000. Les normes ISO 9000 ont connu depuis deux
révisions ; une première révision en 1994 que nous appellerons ISO 9000 : 1994 (ou encore
version 1994) et une deuxième révision en décembre 2000 que nous appellerons ISO 9000 :
2000 (ou encore version 2000). Actuellement, la dernière norme en vigueur est l’ISO 9001 :
2008, mis à jour fin 2008
Asmaa LACHGAR Badge Métier Manager 13
II. LES ETAPES DE LA MISE A JOUR DE LA NORME ISO 9001 « 2015 » :
Le DIS (Draft International Standard) est approuvé si les 2/3 des membres du comité
technique ISO/TC/SC1 207 ont voté favorablement pour cette version et que pas plus que le
¼ du nombre total des votes (membres de l’ISO) n’était défavorable.
Si le DIS est approuvé, il pourra être publié directement à moins que la direction du comité
décide de passer à l’étape FDIS (Final Draft InternationaStandard).
A cette étape le texte final de la norme sera soumis à des corrections d’ordre rédactionnel si
nécessaire.
Réussir à améliorer la qualité (interne & externe) et à inscrire durablement son entreprise
dans une réelle dynamique d’amélioration continue, ne peut être le fruit du hasard cela
passe par :
L’utilisation de méthodes et outils de la qualité adaptés à la situation et à l’objectif
recherché,
Et à l’amélioration des hommes et des femmes de l’entreprise.
Pour pouvoir parler d’amélioration de la qualité du service et produit, il faut donc définir les
exigences de départ, celles qui vont permettre de borner la qualité attendue, mais aussi
définir le système de mesure et le suivi de cette qualité :
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Améliorer la qualité des services Avec la Gestion des Problèmes ITIL Préface de Jean-Marc Bellet et Marc
Lamy
Asmaa LACHGAR Badge Métier Manager 15
Ces trois points font parties intégrantes du processus de gestion des niveaux de service et
produits. Celui-ci est donc nécessaire dans la course à l’amélioration de la qualité de service
et produit et va notamment permettre de dessiner le terrain de jeu (quel niveau de service
et produit faut-il atteindre ?) et de montrer la marge de progrès à franchir (quel est le niveau
de service et produit actuel ?).
Une fois cet état de fait établi, la question de l’amélioration de la qualité de service et
produit reste ouverte.
Si le souci est d’améliorer la qualité de service et produit, il nous faut une approche de
résolution des problèmes de qualité ! C’est cette démarche qui va permettre de maîtriser les
effets de descente aux enfers ou de grand huit.
Pour améliorer la qualité de service et produit et donc maîtriser ces effets négatifs, il faut
pouvoir agir sur trois facteurs de nuisance :
Diminuer les impacts des incidents sur les services et produits pour tenir la rampe de
l’objectif.
Anticiper l’effet d’érosion des services et produits pour éviter les risques de chute
longue et/ou vertigineuse de la qualité de service et produit.
Accélérer le rétablissement de service et produits en cas d’impact suite à un
incident.
I. NOTIONS DE VOCABULAIRE
Cette partie a pour objectif de présenter la définition des termes problème et erreur connue.
À ce stade, l’idée est de commencer à se familiariser avec le sens de ces deux mots clés pour
appréhender la compréhension du processus de gestion des problèmes.
Nous apporterons des réponses aux questions suivantes :
En conclusion, un problème est une cause que l’on ne connaît pas et qui génère soit un
incident dont l’impact est extrême pour l’entreprise, soit plusieurs incidents dont les impacts
cumulés tendent à amoindrir la qualité de service et produit.
C’est uniquement lorsque cette cause est trouvée, et qu’une solution provisoire permettant
de canaliser cette cause est mise en place, que nous pouvons parler d’erreur connue. Celle-ci
correspond donc au statut d’un problème localisé avec succès par l’identification de sa cause
première et le développement d’une solution provisoire.
RECOMMANDATIONS D’IMPLÉMENTATION
Cette partie a pour objectif de présenter les principes à suivre pour la mise en place du
processus de gestion des problèmes.
Nous apporterons des réponses aux questions suivantes :
Il faut prendre en compte l’existant. Interviewez et auditez les acteurs sur ce qu’ils font,
comment ils le font, avec quoi, avec qui. Vous apprendrez du terrain, et surtout vous saurez
ce qu’il manque à votre organisation pour optimiser son processus de gestion des problèmes
: ce sera la clé du succès.
L’important est de s’assurer au quotidien que les nouveaux principes sont adoptés sur le
terrain et que les nouvelles procédures sont connues et appliquées par ceux qui font (et non
ceux qui les écrivent).
On peut disposer du meilleur outil de gestion des problèmes sans pour autant pratiquer la
gestion des problèmes de la meilleure façon qui soit (l’outil n’est pas tout).
Réussir la mise en œuvre de tout processus, c’est réussir une réelle remise en cause (même
dans les habitudes du management) et maîtriser la connaissance des pratiques en place.
La remise en cause est un exercice qui ne met pas obligatoirement tout le monde à l’aise car
vous allez être amené à modifier les périmètres de responsabilités qui s’étaient installés au
fil des années.
Cette remise en cause est toutefois un passage obligé pour bien identifier les manques et les
besoins d’améliorations. Elle s’inscrit dans l’esprit de la roue de Deming : intégrer les phases
de vérification et d’optimisation dans l’activité récurrente.
II. INDICATEURS
Cette partie a pour objectif de présenter l’utilité et des exemples d’indicateurs de mesure
pour l’ensemble des activités du processus de gestion des problèmes.
Nous apporterons des réponses à la question suivante :
INDICATEURS DE PERFORMANCE
Cette partie a pour objectif de présenter l’utilité et des exemples d’indicateurs de
performance appelés Key Performance Indicators (KPI).
Ils se distinguent selon 4 types : Relation client, efficacité, efficience et flexibilité.
Nous apporterons des réponses à la question suivante :
La démarche qualité propose toute une panoplie d'outils d'aide (méthode, analyse,
statistique, suivi-contrôle). Ces outils, créés et/ou diffusés par les principaux fondateurs de la
démarche qualité dans le cadre de leurs actions de conseil auprès des entreprises, ont
vocation pédagogique. Il est utile de répartir les outils de la qualité en deux catégories :
Les outils simples d'aide à la réflexion, à l'analyse, à la méthode, utilisables par tout
public sans formation particulière. C'est la JUSE (Japanese Union of Scientists and
Engineers) qui fera la première diffusion systématique en 1977, de 7 outils "tout
public" sélectionnés pour la simplicité de leur utilisation. Ces outils ont été
dénommés les "7M" (1-Diagramme de Pareto, 2-diagramme causes-effets, 3-
5 J.-P. Hubérac – Guide des méthodes de la Qualité
Pour cadrer le pilotage : Roue de Deming, Méthode Six Sigma & Cercles de Qualité.
Pour rechercher les causes des défauts et qualifier leur impact : Diagramme de causes et
effets, Méthode des 5 pourquoi, Diagramme de Pareto, Histogramme & Le QQOQCCP.
Pour optimiser – sécuriser un process : AMDEC, Diagramme de Gantt, Kanban, Poka Yoké,
5S, Kaizen, Autodianostic & Lean.
Pour gérer les premières étapes d’une analyse : Diagramme KJ, Analyse de la variance,
Brainstorming, Matrice auto-qualité & Analyse de la valeur.
Autres outils de la qualité : la certification ISO 9001, Les systèmes de suggestions, Le Total
Quality Management ou TQM, Le Benchmarking, Le Management par Projets, Le Knowledge
Management, Le Reengineering ou Business Process Reengineering (BPR).
I. LA PHILOSOPHIE DE DEMING 6
La roue de Deming est une illustration de la méthode de gestion de la qualité dite PDCA Son
nom vient du statisticien William Edwards Deming. La méthode est basée sur quatre étapes,
chacune entraînant l'autre, et vise à établir un cercle vertueux. Sa mise en place doit
permettre d'améliorer sans cesse la qualité d'un produit, d'une œuvre, d'un service, etc.
L'étape Plan amène donc un nouveau projet à réaliser, donc une nouvelle planification à
établir. Il s'agit donc d'un cycle que l'on représente à l'aide d'une roue. À chaque étape, la
roue avance d'un quart de tour. Cette avancée représente l'action de progresser.
6
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roue_de_Deming
Asmaa LACHGAR Badge Métier Manager 22
De plus, pour éviter de « revenir en arrière », on représente une cale sous la roue, qui
empêche celle-ci de redescendre et qui symbolise par exemple un système qualité, un
système d'audits réguliers, ou un système documentaire qui capitalise les pratiques ou les
décisions.
Maghreb GAZ est une filiale d’AKWA Group. Elle a été créée en 1968
Carte d'identité
Actionnaires
ZIZ : 25%
Actionnaires
7
Mémoire BADGE DAC 2013
Depuis sa création en 1968 la société Maghreb Gaz était installée à Ain Sébâa sur un terrain
de 5 hectares et demi produisant un tonnage de 40 000 tonnes.
Dans la foulée, Maghreb Gaz a réalisé deux nouveaux Centres Emplisseurs dans les
périphéries de Casablanca, le premier site de Laassilate venu répondre d’une demande du
marché de plus en plus croissante, le second site quant a lui a été créé en 1998 basé à Ben
Slimane dans l’objectif de transférer le site de Ain Sebaà en dehors de la ville de
Casablanca.
Du point de vue géographique, les deux centres occupent une situation privilégiée puisqu’ils
sont dans une position centrale et peuvent approvisionner plusieurs villes importantes
(Casablanca, Rabat, Mohammedia, Settat, Berrechid, etc.).
Les deux centres sont dotés des installations industrielles selon les dernières technologies et
répondent aux normes internationales de sécurité.
La société Maghreb Gaz dispose également d’un terminal de stockage à Mohammedia,
d’une capacité de 2 000 Tonnes en butane et de 1 000 Tonnes en propane, ce qui permet à
Maghreb Gaz de pourvoir à ses besoins en GPL indépendamment de la production de la
raffinerie de baisser les couts de stockage chez les fournisseurs. Le dépôt présente
l’avantage d’être connecté par pipes (qui permettent de transporter le gaz vers l'entrée
d'une autre commande) à trois sources d’approvisionnement (Port de Mohammedia, SAMIR
et SOMAS).
Il est à noter que toutes les activités Maghreb Gaz sont certifiées aux Normes Internationales
ISO 9001/2008, ISO 140001/2004 et OHSAS 18001/2007 par l’organisme certificateur TUV
Rheinland.
Le portefeuille client Maghreb Gaz regroupe 07 clients ayant des participations différentes
dans la réalisation de notre Chiffre d’Affaire ils sont :
Afriquia Gaz
VIVO ENERGY MAROC
ZIZ
PETROM
WINXO
SOMAP
DIMA GAZ
Dans le cadre de sa politique QSE, Maghreb Gaz table sur une nouvelle dynamique avec la
volonté ferme d’améliorer de façon significative sa performance et la perception du niveau
de satisfaction. Pour insuffler ce nouvel élan, Maghreb Gaz mise sur la révision en
profondeur de son organisation, de ses installations et de sa politique. Une démarche
impactant tant l’approche qualitative que la santé et la sécurité au travail mais aussi
l’environnement.
Les résultats de l’audit de reconduction réalisé les 24 et 25 novembre 2014 par l’organisme
TUV Certification confortent d’ailleurs l’efficacité de cette nouvelle dynamique initiée en
2012. En effet, parmi les points forts identifiés par les auditeurs internes figurent
l’engagement fort de la direction dans le Système de Management intégré (SMI) et
l’implication de tout le personnel ainsi que sa maîtrise de l’activité. Sans oublier les projets
de restructuration, la richesse du plan d’investissement et l’amélioration des sites visités qui
témoignent également de l’impact de cette nouvelle dynamique.
Maghreb Gaz compte deux Centres Emplisseurs d’une capacité de production de 110.000
Tonnes/an localisés principalement dans l’Est et l’Ouest de Casablanca.
Les Centres Emplisseurs de Maghreb Gaz sont conformes aux normes Marocaines et aux
exigences internationales de sécurité. Ils sont mis à niveau régulièrement pour la mise en
place des nouvelles technologies.
Toutes les activités des Centres Emplisseurs sont certifiées conformément aux standards
internationales ISO 9001 : 2008, OHSAS 18 001 : 2007 & ISO 14 001 : 2004.
28
30
25
20
Nombre
15 12
10 Non conformités
4
5 2
0
2011 2012 2013 2014
Années
L'emplissage des bouteilles de gaz est réalisé suivant un processus intégré qui assure la
qualité et la sécurité au consommateur.
Maghreb Gaz emplie pour le compte de ses clients et conformément aux normes de sécurité
les bouteilles de gaz butane de : 3kg, 6kg, 12kg et gaz propane de 34kg.
Pour les bouteilles de type 12kg butane, le processus d'emplissage est réalisé de la manière
suivante :
Emplissage des
Déchargement des
Dé chapeautage Tri des bouteilles bouteilles sur les
bouteilles
carrousel
Premier contrôle
d'étanchéité : avant Remise au poids des
Sertissage de la capsulage par bouteilles dont le Contrôle du poids
capsule immersion du robinet poids est non emploi
et du corps de la conforme
bouteille
Deuxième controle
d'étanchéité par Montage d'une bande Montage des
détecteur de garantie châpeaux
électronique de fuite
Personnel de l’organisme
La Direction de la société Maghreb Gaz est consciente que la conformité aux exigences
relatives au produit peut être affectée directement ou indirectement par le personnel
effectuant une tâche.
Le personnel de la société Maghreb GAZ constitue une ressource significative plus précieuse
et critique et son implication permet de créer de la valeur pour les parties intéressées, il est
primordiale de s’assurer que son environnement de travail encourage le développement
individuel, l’apprentissage, le transfert des connaissances et le travail en équipe.
Le management du personnel est fondé sur une approche planifiée du point de vue éthique
et social et les processus mis en place permettent au personnel :
Compétence du personnel
Maghreb Gaz doit assurer que le produit qui n’est pas conforme aux exigences relatives au
produit est identifié et maitrisé de manière à empêcher son utilisation ou fourniture non
intentionnelle.
Pour ce faire nous nous sommes appuyé sur la philosophie de Deming la méthode comprend
quatre étapes, chacune entraînant l’autre, sa mise en place nous permettra d’améliorer sans
cesse la qualité de nos produits et service.
Dans cette étape nous cherchons à identifier et formaliser le problème : Ecart entre la
situation réelle et la situation souhaitée. Cet écart a été identifié lors des audits internes,
enquêtes de satisfaction clients et les résultats des tableaux de bord.
Outils Constats
Audits Internes Insuffisance du tri des bouteilles de gaz butane à l’entrée de la
chaine d’emplissage,
Insuffisance du contrôle d’étanchéité avant et après capsulage,
Non utilisation des joints auto serrures servant à maîtriser les
fuites de gaz,
Manipulation des bouteilles.
Audits internes
Suites aux audits internes les écarts suivants ont été soulevés :
Le processus emplissage exige que ne soient admises à l’emplissage que les bouteilles
reconnues conformes aux exigences réglementaires, toutefois lors de l’audit il a été
constaté que cette opération ne se fait pas systématiquement.
Il a été constaté aussi l’insuffisance d’eau dans les gérobacs chose permettant de
détecter les fuites au niveau des bouteilles de gaz butane.
Le contrôle d’étanchéité après capsulage se fait via un détecteur de fuite est c’est
une opération qui permet de détecter les fuites de gaz après la pose des capsules de
sécurité cette vérification ne se fait pas systématiquement au niveau du Centre
Emplisseur.
Il a été soulevé aussi la non utilisation des joints auto serrures servant à maîtriser les
fuites de gaz.
Le dernier constat est lié à la manipulation des bouteilles par les opérateurs et les
chauffeurs qui jettent les bouteilles.
Enquêtes de satisfaction clients8
Notre cible est constituée des principaux chauffeurs des dépositaires collaborant avec les
sociétés de distribution citée ci-dessous :
AFRIQUIA GAZ
ZIZ GAZ
PETROM
WINXO
DIMA GAZ
Nous avons interrogé l’exhaustivité des clients de l’organisme, visés par l’objet de l’enquête,
chose nous permettant d’avoir une fiabilité parfaite de la mesure.
Suite aux résultats de l’enquête de satisfaction clients 80 % des chauffeurs n’apprécient pas
la qualité de la bouteille au niveau du C/E de Ben Slimane.
8
Enquête de satisfaction client année 2014
Asmaa LACHGAR Badge Métier Manager 33
Pour le site de LAASSILAT la qualité est perçue bonne au niveau de 35 % des interviewés,
moyenne pour 39 % et 26 % des enquêtés la jugent mauvaise.
26% 35%
Bonne 20% Moyenne
Moyenne
Mauvaise
Mauvaise
39%
80%
Figure 4 : Qualité de la bouteille livrée site LAASSILAT Figure 5 : Qualité de la bouteille livrée site Ben Slimane
Le chapitre 5.4.1 de la norme ISO 9001 : 2008 exige que9 : La direction doit assurer que les
objectifs qualités, y compris ceux nécessaires pour satisfaire aux exigences relatives au
produit, sont établis aux fonctions et aux niveaux appropriés au sein de l'organisme. Les
objectifs qualités doivent être mesurables et cohérents avec la politique qualité.
Le graphe ci-après illustre clairement le taux de la non qualité enregistré durant le premier
semestre 2014 :
0.44%
0.42% Taux
0.40% Cible
0.38%
0.36%
0.34%
C/E Ben Slimane C/E Laassilat
Nous notons que d’une manière globale et durant le premier semestre 2014 le taux de non
qualité pour les deux centres emplisseurs ne dépasse pas la cible identifiée pour la Bouteille
12 kg (0.45 %).
Pour une visibilité en matière des coûts, le tableau ci-dessous présente d’une façon détaillé
le coût de non qualité pour chaque site.
Afin d’avoir une clarification sur les flux des taux de non qualité enregistrés mensuellement,
le graphe ci-après illustrent clairement le changement du taux de rebut des bouteilles 12 kg.
0.00%
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Année 2014
Figure 7 : Taux mensuel de la non qualité de la bouteille de gaz butane 12 kg.
Nous constatons l’insuffisance de maîtrise de la non qualité enregistrée pour chaque site,
prenons l’exemple du Centre Emplisseur de Laassilate au mois Mars où il a enregistré un
taux de non qualité de 0,44%. Tandis que le Centre Emplisseur de Ben Slimane a marqué un
taux au mois de juin de 0,55 %
Figure 8 : Taux de la non qualité de la bouteille de gaz butane 03 & 06 KG durant le premier semestre 2014.
Le graphe ci-dessous illustre clairement l’évolution du taux de rebut des bouteilles 03 & 06
kg au cours de l’année 2014.
Dans ce chapitre nous cherchons à définir le champ de la mesure, déterminer le cadre et les
limites dans lesquelles va s’appliquer la mesure et identifier les objectifs correspondants à
ces champs.
Nous tenons à préciser que nous maintiendrons les objectifs déjà existants.
La figure ci-après, présente les indicateurs de performance permettrons de visualiser l’écart
entre les résultats souhaités et les résultats effectivement constatés, ainsi que l'évolution
des processus au regard de ses objectifs.
La mise en place des indicateurs a été réalisée conformément à la méthode SMART.
Tri : Ne sont admis à l’emplissage que les bouteilles reconnues conformes au règlement sur
les appareils à pression de gaz en ce qui concerne notamment l’inspection et les réepreuves.
A la réception, le tri des bouteilles doit se faire de manière systématique. Les bouteilles
destinées à la réépreuve ou à la réforme doivent être retirées du circuit d’emplissage et
soumises au contrôle de l’inspecteur habilité à cet effet 11.
Au niveau de nos sites nous disposons d’un ensemble documentaire mis en place afin de
répondre aux exigences réglementaires. En outre, notre personnel bénéficie de séances de
sensibilisation.
Annexe 2 : Fiche critère de tri
Annexe 3 : procédure Maîtrise produit non conforme
10
Chapitre 8.3 de la norme ISO 9001 : 2008
11
Règlement Général sur les Gaz de Pétroles Liquéfiés Ministère de l’Energie et des Mines Direction de
l’Energie) Rabat, le 09 Chaoual 1413 (1er Avril 1993)
Asmaa LACHGAR Badge Métier Manager 40
Poids et sur emplissage des bouteilles : Le centre emplisseur doit disposer du personnel et
du matériel nécessaire pour vérifier que cette prescription est satisfaite. Il est également tenu
de respecter la charge réglementaire de chaque catégorie de bouteilles.12
Afin de se conformer aux exigences réglementaires, Maghreb Gaz dispose d’un ensemble
d’équipement permettant d’assurer l’emplissage des bouteilles à un certain volume de gaz
préalablement défini. Une balance vérifie que les bouteilles ont été correctement remplies.
Un deuxième contrôle de poids est effectué par un opérateur.
Article 45 du Règlement Général sur les Gaz de Pétroles Liquéfiés exige à ce que chaque
Centre Emplisseur doit être muni au moins des équipements suivants :
Contrôle d’étanchéité avant capsulage : au niveau des Centres Emplisseurs toutes les
bouteilles emplies subissent un double contrôle d’étanchéité avant par immersion du
robinet et du corps de la bouteille.
Capsule de garantie : toutes les bouteilles sont munies d’une capsule de sécurité Cette
ultime opération garantit que la bouteille est remplie et non utilisée. Le sertissage de la
capsule garantit l’inviolabilité et l’étanchéité du robinet (même ouvert).
12
Règlement Général sur les Gaz de Pétroles Liquéfiés Ministère de l’Energie et des Mines Direction de
l’Energie) Rabat, le 09 Chaoual 1413 (1er Avril 1993)
Asmaa LACHGAR Badge Métier Manager 41
Au-delà des exigences stipulées dans les textes de loi, Maghreb Gaz assure d’autre
prestations pour le compte de ses clients entre autre nous citons la peinture des bouteilles
qui leur donne une esthétique propre et agréable.
Egalement, nos sites ont aménagé des ateliers de réparation robinet & Boite à clapet. Ces
derniers sont dotés de la dernière technologie favorisant le déroulement de l’opération dans
les meilleures conditions.
Compte tenu des données existantes garantissant la livraison d’un produit conforme aux
exigences réglementaires, nous tenterons dans ce qui suit d’identifier les points sur lesquels
il faut agir pour améliorer la qualité du produit et service livré.
Nous nous somme appuyé sur le brainstorming qui nous a permis de trouver le maximum
d’idées originales au jugement différé. Le jugement différé consiste à énoncer d'abord un
grand nombre d’idées et de les évaluer uniquement dans un deuxième temps.
Le groupe de travail est constitué des deux Responsables Centres Emplisseurs de Maghreb
Gaz, Responsable Qualité, Directeur d’Exploitation, Responsables services aux clients et le
Responsable Sécurité et Environnement du Pôle Gaz Akwa Group.
Par la mise en place du diagramme d’Ishikawa nous cherchons d’analyser les grandes
catégories des causes pour parvenir à un effet particulier :
Méthode :
Dans cette étape nous apprendrons du terrain et nous cherchons ce qu’il manque à notre
organisation pour optimiser nos processus de gestion des problèmes. Les constats se
présentent comme suit :
Le taux de sous performance est un indicateur clé dont l’analyse fournit à la fois la mesure
de la performance (indicateur de résultat) et les plans d’actions pour l’amélioration
(indicateur de pilotage).
Par la mise en œuvre d’une démarche ciblée d’amélioration du taux de sous performance,
nous visons l’amélioration de la productivité, de dégager des capacités supplémentaires tout
en retardant les investissements dans les équipements supplémentaires ou le remplacement
des machines jugées peu performantes.
L’objectif de la mise en place d’un planning préventif est d’anticiper les dysfonctionnements
et engager un plan d’action avant qu’ils ne surviennent.
Malgré le contrôle et le suivi régulier des équipements nous constatons des anomalies qui
impactent la qualité de nos produits et services livrés se récapitulant comme suit :
Milieu :
En hiver, le niveau d’éclairage est faible la nuit
Absence d’une charpente pour stockage des bouteilles propriété client chose qui
endommage la qualité de la bouteille stockée.
Nous constatons que la méthode de travail est la cause principale de la défectuosité des
bouteilles de gaz butane.
Et dans cette partie nous nous sommes appuyées sur les trois phases de la roue de Deming :
Faire, Vérifier et Assurer.
La hiérarchisation des causes nous a confirmé que le facteur principal impactant la qualité du
produit livré est lié à nos méthodes de travail chose qui nous oblige actuellement à mettre
l’accent sur :
Le projet se traduit par un plan de formation renforcé sur une année, un plan de
communication centré sur les opérationnels, une partie des formations requises sont
traduites dans le plan d'amélioration Qualité,Sécurité et Environnement.
Pour une réaction efficace et rapide face à cette anomalie l’entreprise s’est engagée dans
une ingénierie de formation qui s’appuie sur une démarche participative, impliquant le
personnel de l’entreprise dans la formulation des besoins en compétences et leurs priorités,
assurant ainsi un transfert de savoir aux équipes de l’entreprise, des outils d’exploration et
d’investigation efficaces et des moyens de communication adéquats.
L’objectif de cette mission est l’élaboration d’un plan de formation qui permet de :
Répondre aux souhaits exprimés par les agents afin de faciliter leur promotion, leur
mobilité professionnelle ou leur développement personnel.
Accompagner l'évolution des métiers et des professions.
L’entreprise s’est engagée sur d’autres investissements pour la mise à niveau de l'outil de
production. Le projet se traduit par un plan d'investissement ambitieux par site repris dans
le budget annuel et validé par le Conseil d'Administration.
En ce qui concerne les autres anomalies identifiées nous proposons le plan d’action suivant :
Renforcer le tri
Sensibilisation des opérateurs
Tri des bouteilles
Evaluation des sensibilisations
Assurer des contrôles inopinés
utilisation des joints auto serrure
Contrôle d’étanchéité Contrôle inopiné de l’étanchéité des capsules,
étanchéité robinet.
La manipulation des chariots élévateurs Sensibilisation des caristes en thème vitesse de
par les caristes lors de déplacement des conduite
casiers : chute des bouteilles Réparer les casiers défectueux
Manipulation des bouteilles par les La mise en place d’un point focal pour la
opérateurs : jettent les bouteilles remontée d’information
Manipulation des bouteilles par les Sensibilisation des chauffeurs
chauffeurs au moment de chargement et
déchargement dans les camions.
Non utilisation machine dressage des pieds La mise en place d’un opérateur qui va assurer
C/E Ben Slimane. l’opération.
Non utilisation des chapeaux Elaboration d’un écrit pour les clients afin de
systématiser l’utilisation des chapeaux
Contact des clients pour activer l’alimentation des
Insuffisance du stock centres emplisseurs par matériel outil (bac +
robinet)
Casiers 12 kg : la mauvaise fixation de la sensibilisation responsable dispatching et
barre provoque la chute des bouteilles chauffeur
Tableau 6 : Plan d'action des améliorations.
Dans cette étape nous cherchons à contrôler, vérifier la réalisation des actions prévues et
leur aptitude à nous permettre d’obtenir les résultats attendu. Evaluer les écarts (comparer
la phase 1 & 2).
Les indicateurs d’efficience du processus vont être utiles pour piloter les coûts de la gestion
des problèmes.
Pour avoir une visibilité sur le coût engendré par la défectuosité du produit nommé coût de
non qualité il faut aménager des ressources humaines pour assurer la globalité de
l’opération sur un processus qui se présente comme suit :
Pour ce faire nous avons prévu une formation sur la Norme ISO 31 000 « Management du
risque » qui fournies des principes, un cadre et des pistes pour gérer toute forme de risque
et permettra aussi de cerner les opportunités et les menaces et d’utiliser efficacement les
ressources pour le management des risques.
Conclusion
Comme nous l’avons déjà abordé le monde passe d’une économie où les organismes se
développent selon la logique de leur produit, à une économie pilotée par la logique client.
L’entreprise se trouve dans l’obligation de gérer les contraintes du client plutôt que ses
propres contraintes d’organisation.
Nous sommes passés d’une économie de produit à une économie de service où la qualité est
plus importante que les coûts.
L’avantage pris par le management de la qualité peut aussi s’expliquer par sa plus grande
légitimité dans l’entreprise, notamment au vu des salariés. Il y a une autre forme de cette
légitimité qui vient de la normalisation et la certification de l’entreprise comme un diplôme
qui est remis par une tierce personne extérieure à l’entreprise. Le passage aux normes ISO
aide les entreprises à apporter leurs services à un niveau de performance plus pertinent.
Aujourd’hui les organismes de tous types sont confrontés à des facteurs et des influences
internes et externes et non pas une certitude si et quand ils vont atteindre leurs objectifs et
cet incidence constitue le risque.
Il permet aussi aux parties prenantes d’être correctement représentées et de voir leur
opinion prise en compte dans la détermination des critères de risque.
Tous les organismes gèrent des risques à différents niveaux et identifie un ensemble de
principes permettant de rendre le management du risque efficace. Elles élaborent, mettent
en œuvre et améliorent continuellement un cadre organisationnel.
Les processus d’un Système de Management de la Qualité ne présentent pas tous le même
niveau de risque en termes de capacité de l'organisme à atteindre ses objectifs, et les
conséquences des non conformités des processus, des produits et des services.
Il convient donc que les organismes engagent une « réflexion basée sur le risque » de
manière qualitative (et, selon le contexte de l'organisme, de manière quantitative) lors de la
détermination de la rigueur et du degré de formalité requis pour planifier et maîtriser le
SMQ, ainsi que les processus et activités qui le constituent.
La version 2015 de la norme ISO 9001 vient appuyer l’importance de la gestion des risques
en l’intégrant dans toute la démarche de la refonte ou la mise en place d’un système de
management.
Notons que le terme risque est utilisé à trois reprises au niveau de la norme ISO 9001 : 2008
et plus de 40 fois dans la version 2015.
Aujourd’hui à Maghreb Gaz nous nous trouvons dans l’obligation d’établir, mettre en œuvre
et maintenir un processus pour la gestion des risques pour atteindre les exigences
applicables, qui inclus, de façon appropriée, les produits et l’organisation.
1. www.planetoscope.com/Source-d-energie/1230-consommation-mondiale-de-gaz-
naturel.html
2. www.mem.gov.ma/SitePages/GrandsChantiers/HYDROGazNaturel.aspx
3. www.cdumortier.fr/histoire/histoire_XX%20eme.doc
4. http://fr.wikipedia.org/wiki/Roue_de_Deming
5. Améliorer la qualité des services Avec la Gestion des Problèmes ITIL Préface de Jean-
Marc Bellet et Marc Lamy.
6. J.-P. Hubérac – Guide des méthodes de la Qualité.
7. Norme ISO 9001 : 2008
8. Norme Internationale ISO/FDIS 31000 Management du risque — Principes et lignes
directrices
9. Règlement Général sur les Gaz de Pétroles Liquéfiés Ministère de l’Energie et des
Mines Direction de l’Energie) Rabat, le 09 Chaoual 1413 (1er Avril 1993)