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El MOUHAFID Abdellah
Génie Industriel & Logistique
Option :
Management Industriel & Logistique
INTERTRONIC Maroc
M. ELMRADMI Mounir
M. ELHAJI Adnane
M. AMECHNOUE Khalid
El Mouhafid Abdellah
irréprochables.
I
IM : Intertronic Maroc
IS : Insertion Manuelle
L
LSI : Lean Savoy International
P
PDP : Plan directeur de production
R
REF : Référence
S
SMED : Single Minute Exchange of Die
T
TPS : Toyota production système
V
VSM : Value Stream Mapping
W
WIP : Work In Progress
Confrontés chaque jour à une compétition plus vive et qui se livre désormais à
l'échelle de la planète, les industriels doivent poursuivre sans relâche leur effort d'adaptation.
Car si la trilogie des indicateurs de performance coût - délai - qualité reste une constante de
l'entreprise industrielle, la démarche adoptée pour les améliorer a été profondément modifiée
durant ces deux dernières décennies.
S’appuyant en particulier sur les principes, techniques et outils développés par Toyota,
de nombreuses entreprises, se sont engagées depuis de nombreuses années dans des
démarches d’amélioration continues, les conduisant à reconsidérer totalement leur
organisation et/ou leurs méthodes de gestion. Ainsi, on est passé de la production en flux
poussés, à la production en flux tirés.
C’est dans cette allure que le groupe Savoy International a créé son propre système de
production basé sur le Lean Manufacturing appelé LEAN SAVOY INTERNATIONNAL
(LSI), le présent projet s’inscrit dans ce contexte, son objectif est le déploiement du Lean
Manufacturing et précisément le LSI dans la ligne de la vague.
Ce rapport est réparti comme suit : Dans la première partie nous présentons
l’entreprise ‘Intertronic Maroc’ et son usine de fabrication où s’est déroulé ce projet de fin
d’étude, ainsi que le cahier de charges du projet et son déroulement prévu.
I. Organisme d’accueil :
- Les re la is e t les fo nc tio ns é lectro méca niq ues : ass uré e par les de ux filia les G.C
Tec hno lo gies s itué e e n Fra nce ; et INTERTRONIC Maroc,
- La fo nctio n é lectro niq ue : as s urée par WHERLE la filia le a lle ma nde, G.C.
Elec tro niq ue la filia le fra nç a ise, SOCOS en Tunis ie ; et une par tie p lacée c he z
INTERTRONIC Maroc,
- La fo nctio n é lec tro va nne a ss urée p ar A. E.M.F, filia le gro upe e n F ra nce.
Le groupe SAVOY international est présent dans quatre continents dans le monde :
L’Asie : La chine,
2) Intertronic Maroc :
INTERTRONIC Maroc est une filiale du Groupe Savoy International dont l’ambition est
de devenir un leader mondial dans son secteur. C’est une entreprise marocaine, qui contribue
activement depuis plus de 33 ans au développement de l’industrie automobile au Maroc
Sa fiche signalétique peut se présenter ainsi :
3) Produits et clientèles :
a. Produits :
Les principales activités de la société sont la réalisation des Bobinages, des relais et
des boitiers électronique. Pour cela elle dispose de 400 postes équipés de machines
spécialisées et 21 lignes de produits.
Tous les produits sont développés en partenariat avec les clients dès la conception, et
ceci dans le but de s’adapter le mieux possible avec le produit et ces conditions d’assemblage.
INTERTRONIC Maroc montre une prestation visant à fournir des fonctions complètes et des
sous-ensembles dont la qualité est exigée. De ce fait elle a pu avoir différents clients et surtout
d’une renommée mondial.
Constructeurs Equipementiers
4) Organisation :
1) Objet :
Amélioration de la ligne de la vague sans plombe par le déploiement du lean
manufacturing au sein du Groupe Savoy International, présenté par Intertronic Maroc.
2) Maître d’œuvre :
L’école nationale des sciences appliquées de Tanger. Présenté par l’élève ingénieure
en 5ème année Génie Industriel et Logistique, option Management Industriel & Logistique
M. EL MOUHAFID Abdellah.
3) Maître d’ouvrage :
SAVOY INTERNATIONAL, sur le site Intertronic Maroc. Présenté par le directeur
d’usine M. Jean-François ROBERT.
4) Période du projet :
Le projet a commencer le 02 mars 2012 et s’est terminé le 05 juin 2012.
5) Besoin :
Le groupe Savoy International a adopté une nouvelle démarche en s’inspirant du
système Toyota (TPS), qui a fait ses preuves dans toutes les usines du monde et qui est un
modèle en termes d’organisation industrielle. De ce fait, il a commencé à créer un nouveau
système propre à lui s’appelant le Lean Savoy International (LSI). Le groupe a ensuite essayé
d’implémenter le système LSI dans toutes les filiales.
Intertronic Maroc était contrainte de suivre le changement du groupe pour cela elle a
commencé l’application de ce principe dans son usine et sur toutes ses lignes. C’est dans ce
cadre que s’inscrit notre projet de fin d’études qui s’est déroulé au sein du service Lean
Manufacturing, pour le déploiement du Lean Manufacturing sur l’une des lignes de l’usine.
6) Analyse du besoin :
Cette analyse consiste à identifier les spécifications de l’étude attendue par
l’utilisateur. Elle permet également d’identifier clairement les éléments à étudier et les
fonctions à assurer pour mieux répondre au cahier des charges. Pour cela on a mis en place le
diagramme présenté dans la figure 5 pour l’analyse du besoin.
A qui rend-il service ? Sur quoi il agit ?
Déploiement du Lean
manufacturing sur la ligne de la
vague sans plombe
Dans quel but ?
Améliorer la productivité de la
ligne et suivre le standard LSI
L’analyse réalisée va être présentée sous forme de tableaux de type AMDEC (Analyse
des Modes de Défaillance de leurs Effets et de leur Criticité).
1. Négligeable
2. Mineure
3. Majeure
4. Catastrophique
La Criticité C :
La criticité est le produit des trois indices précédents. Elle varie de 1 à 12 et plus sa
valeur est élevée, plus le risque est important et doit être pris en considération.
Mécompréhension du Manque de Perte de temps Suivi continuel avec l’encadrant, faire appel
sujet et des tâches à données ou de Travail sans 3 1 2 6 au personnel pour rechercher les
réaliser documents valeur ajoutée informations.
Introduction :
Dans ce chapitre nous allons présenter tout d’abord les généralités du Lean
Manufacturing pour une bonne compréhension des étapes de réalisation de notre projet,
ensuite nous réaliserons un descriptif de la démarche prise en compte suivant le système Lean
Savoy International utilisé pour la gestion de projet Lean ainsi que les outils dont nous aurons
besoin.
I. Lean Manufacturing:
Inventé par Toyota (entreprise japonaise) depuis 30 ans, le système lean permet de
réduire les coûts, améliorer la qualité, stabiliser les opérations et coïncider l’offre et la
demande afin de proposer au client la valeur souhaitée et au moment souhaité. Cette
philosophie a pour objectif de perfectionner la production de l’entreprise. C’est un système
assez complet plutôt que compliqué, qui doit être confié à des leaderships forts, capables de
conduire droit au but.
Cette approche a besoin de temps, ce n’est pas un système qui porte ses fruits une fois
appliqué, mais une fois devenu un processus d’amélioration continu.
Un système Lean a pour objectifs d’optimiser la qualité, les coûts et les délais de livraison,
tout en agissant sur les sources d’inefficacité de tout système opérationnel : les gaspillages, la
variabilité et la rigidité. En outre, les études ont permis de montrer des liens entre les trois
objectifs et les sources d’inefficacité :
En 1910 Henry Ford, invente la ligne de production pour la société américaine Ford en
découvrant les premiers concepts d’élimination des gaspillages. Alfred P.Sloan améliore le
système Ford en introduisant chez General Motors le concept de diversité aux lignes de
montage.
La réussite des industriels américains et l’énorme stock des produits japonais non
vendus ont attiré l’attention des industriels japonais sur la nécessité de revoir leur façon de
produire. Ces derniers ont étudié les méthodes américaines en particulier le modèle FORD et
ont concentré leurs pensées sur les travaux d’ISHIKAW A, de DEMING et de JURAN dans le
domaine de la qualité.
Après la seconde guerre mondiale, Taiichi Ohno et Shigeo Shingeo inventent pour
Toyota les concepts de «juste à temps», «élimination des gaspillages», et «flux tiré» qui,
ajoutés à d’autres techniques d’amélioration de la production, créent le Toyota Production
System (TPS). Depuis cette période, le TPS n’a jamais cessé d’évoluer et de s’améliorer.
James Womack professeur au sein de l’université Massachussetts synthétise en 1990 ces
concepts pour former le Lean manufacturing, alors que le savoir- faire japonais se diffuse en
Occident au fur-et-à mesure qu’apparaît évident le succès des entreprises qui appliquent ces
principes et techniques. Le TPS à permis à Toyota de dépasser Ford en 2004, prenant la
deuxième position mondiale termes de ventes et occupe actuellement la première position en
surpassant le tenant du titre General Motors.
a. Définir la valeur :
Une entreprise qui veut s’engager dans une aventure lean doit déterminer avec précision ce
que veut le client et ou se situe pour lui ses exigences de qualité juste.
>> SMED, Production au Takt time, qualité totale pour bannir les retours en arrière,…
d. Tirer le flux :
Un outil très important pour perfectionner tout système opérationnel et de faire tirer le flux
par la demande du client afin de réduire les stocks et les risques d’invendus et autres
gaspillages associés.
e. Viser la perfection :
Sans cesse recommencer les 5 étapes en choisissant ces axes d’attaques pour se concentrer au
maximum sur des objectifs clairs. Ne jamais cesser sa traque des gaspillages pour atteindre la
perfection.
3) Les Mudas :
Le but principal du Lean Manufacturing est la chasse aux gaspillages, il existe huit
catégories de gaspillages(ou Mudas), celles-ci sont représentées dans la figure 7 :
Notre projet consiste à déployer le Lean Manufacturing dans la ligne de la vague sans
plombe, elle contient plusieurs Process totalement différents. Cette ligne fabrique plusieurs
produits de famille différentes et pour des utilisations divers soit pour le secteur automobile,
aéronautique ou encore pour les équipements électroménagers.
Pour aboutir à la finalité de ce projet qui est l’amélioration de cette ligne nous avons
adopté plusieurs outils qui ont montré leur pertinence en termes d’amélioration.
1) Le Chantier Hoshin :
L’approche par « chantiers » [2] est un mode d’implantation plus lent, mais aussi plus
durable, puisqu’il s’appuie d’avantage sur la progression étape par étape des esprits que sur
les succès rapides et frappants obtenus par les chantiers de transformation focalisée. L’une et
l’autre des approches ne s’excluent d’ailleurs pas. Le praticien lean a besoin de résultats
rapides pour pouvoir démontrer que ses « excentricités » apportent de la productivité réelle.
Dans les usines japonaises, le terme de « Hoshin » a un tout autre sens : celui de la
politique de déploiement des objectifs, qui partent des objectifs stratégiques de l’entreprise
pour être décomposés en actions et en objectifs individuels, opérateurs compris.
Identifier les axes de percée en cohérence avec les thèmes d’amélioration continue.
Définir des objectifs ambitieux et réalistes à intégrer dans le travail quotidien.
Définir les moyens pour engager l’effort et obtenir le consensus sur la démarche qui
va être entreprise.
Définir la stratégie. Chaque acteur ou service concerné doit élaborer une stratégie pour
atteindre l’objectif du niveau supérieur du déploiement.
Animer la concertation avec ses propres collaborateurs, avec les autres services
impliqués, les responsables des processus transverses, son responsable hiérarchique…
2) KANBAN :
Le kanban est le mode d’exécution quotidien du système de flux tiré. Il permet de
contrôler exactement les niveaux d’en-cours et de pièces, et de simplifier les flux
d’informations en les matérialisant par une étiquette ou par un signal électronique.
La méthode "Kanban'' est une méthode de gestion des systèmes de production à flux
tiré, c’est à dire dans lesquels ce sont les commandes clients qui déclenchent
automatiquement la fabrication par remontée des ordres depuis la sortie des produits. Par
client on entend aussi bien client extérieur que client interne c’est à dire un autre atelier ou
secteur de production.
Elle gère les flux d'approvisionnement, de fabrication ou de distribution et leur
lancement à très court terme. Elle est surtout utilisée pour des fabrications de grande série à
flux réguliers, et vise à atteindre le zéro stock et la rationalisation des flux d’information et
donc à supprimer les gaspillages. Cette méthode permet également de faire circuler une
information de qualité.
Méthodologie :
Pour chaque référence travaillée et pour chaque chaînon concerné du processus, la mise en
route d’un enchaînement Kanban s’établit de la manière suivante :
1- Collecter les données relatives au flux à organise,
2- Définir les paramètres de fonctionnement,
3- Mettre en œuvre et formation.
3) Le TRS :
Le TRS est un indicateur global utilisé pour suivre les performances de production en
prenant en compte la productivité, la qualité et la disponibilité du moyen. Cet indicateur est
très utilisé pour les chantiers TPM notamment. Le TRS et ces trois sous totaux sont un bon
moyen de savoir ou doivent être menés les efforts. Le graphique ci-dessous montre les
différentes composantes qui entrent dans son calcul. Le calcul du TRS s'effectue de la
manière suivante :
TRS = Taux de disponibilité (Do) * Taux de performance (Tp) * Taux de qualité (Tq)
Tp = Tn / Tb
Le SMED [1] permet de réduire les temps de lancement des nouvelles séries. Il s’agit de
distinguer les opérations ne pouvant s’effectuer que lorsque la machine est à l’arrêt, de celles
qui s’effectuent lorsque la machine est en marche. Cette optimisation des temps de
changements suppose une rigoureuse planification de la production et le travail en simultané
de plusieurs personnes sur un même espace.
D’après la norme AFNOR NF X50-310 : « Le SMED est une méthode d’organisation qui
cherche à réduire de façon systématique le temps de changement de série, avec un objectif
quantifié ».
Les opérations internes sont celles qui nécessitent obligatoirement un arrêt de la machine
ou arrêt de production pour être exécutées. EX : le montage d’un outil ;
Les opérations externes sont celles qui peuvent être réalisées pendant que les machines
sont en marche. EX : la préparation des prochains outils qui vont être montés.
Il s’avère le plus souvent que les opérations internes et externes soient toutes réalisées
durant le temps d’arrêt. Ce qui a pour conséquence immédiate le prolongeme nt de ce dernier.
Pour réduire, voire éliminer ce temps, il faut convertir le maximum d’opération « internes »
en opération externes.
Dans cette étape du SMED auquel sont associés les opérateurs, on utilise des caméras
et chronomètres pour enregistrer la situation réelle, et on compare les temps de réalisation aux
standards de travail.
On procède alors à l’étude détaillée de toutes les opérations réalisées au niveau du
poste de travail lors du changement de série ; à une analyse des contraintes de success ion
entre ces opérations, suivie d’une identification claire des opérations externes.
A cette étape, les opérations dont l’exécution pendant les temps d’arrêt est jugée
superflue sont renvoyées à être réalisées avant ou après le changement de série. On parle alors
de conversion d’opérations internes en externes.
Le but est de limiter au strict nécessaire le nombre d’opérations internes. Il en résulte une
réduction systématique du temps d’arrêt. La production de la série suivante peut commencer
plus rapidement qu’auparavant.
Bien qu’un gain de temps soit réalisé grâce à la conversion de certaines opérations en
opérations externes, avec une rationalisation des réglages, il est possible d'atteindre le temps
optimal de réglage.
Le but de cette étape SMED est de réduire au minimum le temps des réglages internes :
Faire scrupuleusement respecter les diagrammes d’opération ;
Traquer quotidiennement les anomalies sur les réglages durant l’arrêt ;
Ne pas hésiter à améliorer les standards.
La démarche en général peut se résumer comme suit :
Introduction :
Après la présentation de la démarche LEAN ainsi que ses outils, cette partie de ce
projet va contenir l’application de l’un des piliers du système LSI du groupe Savoy
International qui est le chantier HOSHIN et l’amélioration du stock des encours (WIP) de
préparation.
mouvements inutiles.
Mouvement inutile.
Le mode de pensé qu’il faut adopter pour concevoir le poste de travail futur est
« Penser petit » : petits stocks, petits emballages, réduction de la longueur des lignes,
réduction des espaces consommés…. « Penser plus petit » entraîne naturellement la réduction
en continue de Mudas tels que les stocks, les déplacements, les attentes, les transports et les
surproductions dans l’usine.
Le poste futur doit assurer un accès plus rapide et plus facile aux pièces et aux outils,
réduction des pénibilités, appropriation du poste de travail par les opérateurs.
Il doit avoir :
Les tubes Lean : diamètre extérieur 28,6 mm, Les tubes Lean sont galvanisés
intérieur-extérieur avant d’être revêtus d’un traitement thermoplastique de 0,8 mm
d’épaisseur.
Les rails à galets : elles supportent poids et chocs, elles ont pour but de garantir le
flux de descente des pièces avec un minimum de pente et une absence de coups
tout en étant robuste et compacts.
Roulettes pour
Etage pour la mise
faire glisser le
en place des bacs
cadre prochain
de composants
Arrêtes pour le
maintien du cadre
lors de l’insertion
Le nombre maximum de composants différents que peux avoir une référence est de
dix pour cela nous allons utiliser des bacs noirs à bec de nombre de dix.
On a réalisé des essais du nouveau poste avec une opératrice pour voir tout d’abord ses
commentaires par rapport au poste et voir aussi son point de vu au niveau de son ergonomie,
pour ensuite prendre la cadence d’insertion de chaque composant et de la mise en position du
cadre dans le convoyeur pour les comparer avec les anciennes cadences, afin de voir le niveau
d’amélioration réalisé.
Ensuite nous avons calculé le temps nécessaire pour récupérer un cadre et le temps de
sa mise en position dans le convoyeur.
Après la réalisation des essais, l’opératrice a trouvé que le nouveau poste à fait preuve :
Après La réalisation des chronos pour avoir les cadences d’insertion des composants
nous avons essayé de comparer les données collectées avec les cadences de quelques
références existantes.
4) Validation :
Dans cette phase nous avons contacté le responsable production et après explication du
principe de fonctionnement et des résultats d’amélioration atteint il nous a recommandé sa
mise en place mais avec quelques modifications au niveau de la conception.
Catalogue de
procédures
Bac des déchets
et rebut
Nouvel étage
Emp lacement
poste chassage
Bac noir
Les cadences des gammes anciennes présentent des erreurs au niveau de la cadence,
puisqu’elles dépassent largement les cadences réalisées réellement ou bien elles ne sont pas
mentionnées. Mais en tout cas le gain réalisé entre les cadences d’avant et d‘après est toujours
présent avec une moyenne de 31% ce qui génère un gain de trois opératrices. Alors le
nombre de poste à réaliser sera cinq.
Dans cette dernière partie de ce chapitre, nous allons présenter le second axe
d’amélioration de la vague qui porte sur l’aménagement du WIP (Work In Progress) de la
préparation des composants qui alimentent l’insertion manuelle de la vague.
1) Analyse :
La gestion actuelle de la préparation des composants se fait ainsi :
Préparation
KIT Complet
Le magasinier apporte le KIT complet qui contient les composants qui vont être
préparer et ceux qui n’auront pas besoin de préparation ensuite il va les stockés dans des
palettes à coté des machines de préparations. Le préparateur ensuite va faire la séparation
entre les composants, va préparer ceux nécessitant la préparation et enfin la monitrice les
transporte jusqu’au poste d’insertion.
2) Solutions proposées :
L’analyse a montré plusieurs failles qui handicapent la production et le système LSI
à mettre en place, pour cela les axes d’amélioration seront :
b. Rack préparation :
Le Rack de préparation va contenir toutes les références qui seront préparées avant
l’insertion manuelle, nous avons collecté les données de tous ces composants pour la
réalisation du rack. Le tableau des composants présent dans l’annexe résume tout ces
composants ainsi que leurs géométries.
L’étape qui va suivre est la réalisation du rack qui doit contenir tous le nombre de
boites des composants nécessaires pour la préparation par shift. Le Rack va se composer de
six étages, chaque étage va contenir une famille de composants :
Bobines
Résistances
Après la réalisation de ce rack, nous avons créé les cartes KANBAN de prélèvement
qui vont être utilisées dans la boucle d’approvisionnement de ce rack. L’exemple de carte
qu’on a choisi est celui utilisé dans les autres lignes, il est présenté dans l’annexe.
Conclusion :
Introduction :
Le CMS se compose de cinq machines chacune d’elle réalise des activités bien
différentes mais qui travaille en flux poussé et précisément en « one piece flow ».
I. Analyse de l’existant :
Pour mieux mener notre étude et pour être plus performant nous avons pensé à être
plus sélectifs pour mieux cibler les machines qui sont à la source de la mauvaise rentabilité de
la ligne. Dans cette perspective nous avons réalisé une analyse de l’historique des machines
existantes dans le CMS. Cette analyse va être réalisé en prenant en considération l’un des
indicateur de performance les plus utilisés dans l’industrie et qu’est le taux de rendement
synthétique (TRS).
La première machine du CMS est une machine spécialisée dans la sérigraphie nommée
DEK 265 son rôle est d’insérer la crème à braser dans les pastilles qui vont recevoir les
composants.
L’avant dernière machine la QP 351 est utilisée aussi pour l’insertion des composants
mais qui sont de petites tailles.
Les machines sont implantées sous forme d’une ligne de production commençant par
la DEK 265 et se terminant par le four NS800.
2) Analyse TRS :
L’historique du TRS des cinq machines qui composent le CMS est le suivant :
D’après cette analyse, la machine CP6 présente un rendement trop faible par rapport
aux autres machines ce qui va nécessiter une grande concentration des efforts sur cette
dernière.
Pour mieux décortiquer les causes principales de cette baisse de rendement de la CP6,
nous allons réaliser une analyse PARETO sur les différents types d’arrêts de cette machine.
3) Analyse PARETO :
a. Démarche :
Le diagramme de Pareto est un graphique à colonnes qui présente les informations par
ordre décroissant et fait ainsi ressortir le ou les éléments les plus importants qui expliquent un
phénomène ou une situation. Autrement dit, le diagramme de Pareto fait apparaître les causes
les plus importantes qui sont à l'origine du plus grand nombre d'effets.
160 0 50 35 130 15 30
275 0 40 40 30 0 25
180 0 70 95 60 0 15
185 0 110 30 60 20 15
165 0 75 30 60 70 20
190 0 80 30 60 55 5
200 0 85 40 60 10 25
220 0 35 35 60 50 20
220 0 35 55 60 30 20
225 0 80 55 60 0 0
165 0 50 35 60 20 90
240 0 85 30 60 0 5
175 0 35 65 30 50 65
215 0 50 60 30 50 15
205 0 40 35 60 60 20
245 0 40 30 60 20 25
215 0 70 30 60 20 25
230 0 70 40 60 10 10
Ensuite nous allons calculer les totaux pour en déduire les pourcentages
d’arrêts de chaque type.
Les trois premiers types d’arrêts qui sont les pannes d’approvisionnement, les arrêts
planifiés et les arrêts de changement de format constituent la majorité des arrêts (76 %), de ce
fait nous avons consacré tous nos efforts sur ces trois arrêts pour améliorer le rendement de la
machine CP6.
Pour remédier à ce problème nous avons créé une nouvelle procédure pour le
magasinier et la monitrice pour :
Introduire la notion de réintégration utilisée dans les autre ateliers pour le calcul du
nombre de composants dans chaque bobines pour la réutilisée.
Travailler par KIT de deux références successives avec 3% de plus qui est le taux de
rebut de cette machine.
Suppression du stock de bobines.
Réintégration Magasin
Fabrication
Pas de
réintégration les
jours d’Export. Figure 29 : Nouvelle procédure de
réintégration
La monitrice fera le comptage des composants dans les bobines puis va re mplir le bon
avec les quantités trouvées de chaque référence, elle va expédier le chariot réintégré avec le
bon au manutentionnaire. Le manutentionnaire va transmettre le chariot au magasinier qui va
faire la vérification de la référence et de la quantité puis impression d’une étiquette qui
contient tout les indications puis il va ranger les bobines dans le magasin en attendant une
autre utilisation.
Ainsi le service logistique nous a donné son accord pour cette solution et a donnée la
permission au magasinier de faire sortir le KIT de deux références successives avec les 3 %
de plus.
Pour la mise en place de cette solution nous avons eu besoin de plusieurs équipements
et qui vont être cités ci-dessous :
Tout d’abord une machine pour le comptage des bob ines appelé
EBSOMAT 30-1 avec un prix de 1500 EURO chez le fournisseur
EBSO.
Les arrêts planifiés constituent le nombre d’heures d’arrêts causé par les pauses des
opérateurs (une heure par shift) et par tout ce qui est maintenance préventive.
On ne pourra pas agir sur ce type d’arrêt puisqu’il est obligatoire et néanmoins on
pourra le compenser par les heures supplémentaires.
3) Le changement de production :
Pour le changement de production c’est le cumule d’heures d’arrêt qui est du à un
passage d’une référence à une autre. Pour réduire ce type d’arrêts nous avons opté pour
l’utilisation de la méthode SMED ("Single Minute Exchange of Die", ou échange d'outil en
moins de 10 minutes).
Pour notre cas nous avons choisit de suivre la même méthodologie déjà citée, tout
d’abord on a commencé par l’enregistrement de deux vidéos de changement de référence,
suivi de la réalisation d’une analyse en groupe de ces deux enregistrement pour ensuite
ressortir avec un standard de réalisation.
Changement
09/04/2012 15:20 16:32 1h12min FEU à LED X 70
1
Changement
12/04/2012 11:50 12 :33 43min BG ASIC SAM B7
2
2) Analyse :
Le fichier contient :
Le fichier est divisé en deux partie la première constitue le début du changement et qui
se fait sans l’arrêt des machines dont le quel on fait le changement de feeders, la deuxième
partie est consacré aux opérations réalisées lorsque les machines sont arrêtées après la sortie
de la dernière pièce bonne jusqu’à la sortie de la première pièce bonne.
3) Séparation :
Dans cette partie nous avons exploité les données du premier changement puisqu’il
était le plus représentatif.
Tout d’abord nous avons réalisé une camembére qui contient les différents temps avec
leurs pourcentages.
Dans cette étape, nous avons réalisé la conversion du temps interne en temps externe
qui débute par la sortie de la dernière pièce bonne jusqu’à la sortie de la première pièce
bonne. Cette séparation est réalisée suite à l’idée de notre solution qui porte sur la réalisation
de changement par machine sans l’arrêt des autres machines.
5) Réduction :
La réduction du temps externe va porter sur les tâches qu’on a signalé dans le fichier
EXCEL comme des tâches représentant des MUDA, à titre d’exemple :
Ainsi toutes les tâches représentant des MUDA vont être supprimé, cela va réduire
considérablement les opérations réalisées en temps externe le nouveau camembére sera le
suivant :
Et finalement le temps autre après analyse, s’est avéré qu’il se compose généralement
des pannes d’approvisionnement nécessaire pour le suivi de la production, ainsi le diagramme
final sera :
Après la réalisation de cette étude, on voit clairement que nous pourrons améliorer
considérablement le temps de changement de référence. La tâche la plus difficile reste la
réalisation de ces solutions et leurs suivis.
6) Application :
Pour une bonne application de nos solutions, nous avons eu besoin de faire plusieurs
changements au niveau des postes et de la procédure du changement.
Emplacement de
l’ancien écran
Après l’analyse des changements nous avons pu voir que l’opératrice prend beaucoup
de temps dans la recherche de l’écran qu’elle va utiliser dans le changement, pour cela nous
avons réalisé une armoire qui contient tout les écrans avec leurs références numérotés de
1 à 49.
Numéraux des
écrans
5. Charger chaque feeder par la bobine qui le correspond 3. Livrer le kit demandé et valider le avec l'opératrice.
et le mettre dans la table en repos. 4. Mettre les bobines de la référence précédente sur
6. Si la référence suivante et celle qui est encours n'utilisent le chariot et remplacer les par les bobines
pas la même machine de préparation, alors le réglage de la référence suivante.
et l'ajustement des convoyeurs de la machine en repos 5. Compter les bobines restantes de la référence
se fait en temps masqué. précédente.
7. Si les deux références utilisent la même machine de 6. Réintégrer les bobines récupérées
préparation, introduire le dernier flanc de la référence
encours.
8. Ajuster le convoyeur de l'entrée machine préparation.
9. Attendre la sortie du flanc de la machine
préparation, puis l'insérer à la CP6.
10. Arrêter la machine de préparation, et la régler pour
la référence suivante
11. Ajuster le convoyeur de la sortie de la machine
préparation et de l'entrée de la CP6, puis insérer dans la
machine préparation le premier flanc de la référence
suivante.
12. Attendre la sortie du dernier flanc de la référence
précédente de la CP6, puis l'inserer à la Q 351
13. Arrêter la CP6, et la régler pour la référence suivante.
14. Ajuster le convoyeur de sortie de la CP6 et celle de
l'entrée de la Q 351.
15. Contrôler le premier flanc de la référence suivante
sortant de la machine de préparation, si c'est conforme
inserer le dans la CP6, sinon informer le superviseur.
16. Attendre la sortie du dernier flanc de la référence
précédente de la Q 351, puis l'inserer au four.
17. Arrêter la Q 351, et la régler pour la référence
suivante.
18. Ajuster le convoyeur de la sortie de la Q 351 et celle
de l'entrée du four.
19. Contrôler le premier flanc de la référence suivante
sortant de la CP6, si c'est conforme inserer le dans
la Q 351, sinon informer le superviseur.
20. Arrêter le four, et le régler pour la référence
suivante.
21. Ajuster le convoyeur de sortie du four
22. Contrôler le premier flanc de la référence suivante
sortant du four, si il n'est pas conforme informer
le superviseur.
23. Démonter les feeders de la table en repos de la CP6.
24. Retirer chaque bobine du feeder et la mettre dans
le rack attente réintégration.
25. Ranger les feeders à leurs place.
26. imprimer le setup feeders de la prochaine référence.
Par la suite on a créé une fiche de suivi du temps de changement de référence qui va
être remplit par l’opératrice après chaque changement pour vérifier le niveau d’amélioration
atteint et pour mesurer l’effet de l’application du nouveau standard.
Après la réalisation de cette étude et son application, on pense qu’on a réalisé un bon
niveau d’amélioration qui a pu réduire le temps de changement à 30 % réalisé avant, cette
amélioration va s’étendre sur tout le CMS puisqu’il va augmenter le TRS de la machine CP6
ainsi le CMS pourra satisfaire le plan directeur de production à temps et sans retardement.
Cette étude pourra bien évidemment avoir un autre impact positif sur la production qui
va se résumer dans l’augmentation de la flexibilité de la ligne, alors on pourra réaliser
plusieurs références successives et aussi la réduction de la taille du lot produit qui va elle
aussi réduire les encours et qui va augmenter le volume et le nombre de commandes clients
puisqu’on pourra les satisfaire dans un délai plus court qu’auparavant.