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Matthieu Bréart 19/04/2023 TECO2

Exercice de Philosophie

Dans un premier paragraphe, présenter succintement l’origine matérielle de


l’extrait, ce dont il parle, quelles sont les caractéristiques de ce dont il parle, et
quelle question se pose l’auteur à son sujet. Dans ce même paragraphe
expliquer pourquoi cette question est un problème.
Dans un autre paragraphe, donner clairement et succintement la réponse de
l’auteur et la toute première piste d’argument.
Dans un troisième paragraphe, présenter les étapes argumentatives du texte
en montrant bien leur articulation logique sur la forme et sur leur contenu.

Cet extrait est tiré de l’œuvre Du Contrat social, rédigé par Rousseau à la fin du
XVIIIème siècle. L’idée majeure de ce texte est le droit, plus précisément ses
sources et leur légitimité. Car si nous ne pouvons savoir d’où vient le droit, ni
savoir s’il est légitime de s’appliquer sur nos agissements, alors nous ne
pourrions y obéir en conscience.
Le droit pourrait supposément prendre racine dans l’obéissance face à
l’imposition de la force. On parle alors du droit du plus fort, mais le droit doit
prendre en compte une morale à respecter de manière à être cohérent et
légitime à ce qu’on y obéisse, or la morale n’est pas nécéssairement présente
lorsque nous obéissons puisque nous sommes soumis à la force. Mais, en ce
cas d’où provient le droit moral ?

Correction :

Le texte étudié est issu de Du Contrat Social écrit par Rousseau et datant du
XVIIIème siècle. Il traite du droit du plus fort. Cette expression désigne
couramment l’idée selon laquelle la force naturelle notamment la force
physique serait source d’une hiérarchie légitime. Du fait de leur force, certains
individus seraient plus capables d’exercer une autorité ce qui serait par
conséquent leur fonction naturelle. Et pourtant, le droit signifie ce qu’une
personne peut exiger au nom d’une valeur morale ou légale. Il semble ainsi
d’une autre ordre que les rapports de force. Rousseau se demande ainsi si la
notion de droit du plus fort pourrait avoir du sens de sorte à fonder la légitimité
d’un pouvoir. Il soutient à ce sujet la thèse selon laquelle cette notion n’a pas
de sens car contradictoire.
Matthieu Bréart 19/04/2023 TECO2

Dans un premier temps, il distingue le domaine de la force


(contraignante) du domaine du droit ( source d’obligation ). Etant donnée cette
distinction, il démontre dans un deuxième temps la contradiction logique de
cette notion. Ceci est manifeste dans les faits, ce que montre Rousseau dans un
troisième temps.

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