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2.2.2.

2- Etude de la transmission simultanée de plus de 2 gènes chromosomiques

Dès lors que l'on sait étudier la transmission simultanée de 2 gènes chromosomiques, l'étude
de plus de 2 gènes ne pose aucun problème. Il suffit tout simplement de les considérer 2 à
2 pour déterminer leur mode de ségrégation. Toutefois, dans le cas particulier de plus de 2
gènes liés physiquement, outre les informations habituelles que l'on peut tirer de la
transmission simultanée de 2 gènes chromosomiques, on mesure le degré d'interdépendance
de 2 crossing-over qui surviennent simultanément, sur une même chromatide, entre 2 gènes
séparés par un troisième. Cette interdépendance entre crossing-over est appelée
"interférence".

2.3- L'interférence et le coefficient de coïncidence

On dit qu'il y a interférence entre 2 événements de crossing-over lorsque la survenue de l'un


modifie la probabilité de réalisation de l'autre sur la même chromatide et dans le voisinage
immédiat du premier. Le degré d'interférence entre 2 crossing-over est mesuré par le
coefficient de coïncidence, C.

C = nombre observé de chromatides doubles recombinants dans l'intervalle / nombre attendu de


chromatides doubles recombinants en cas d'indépendance entre crossing-over

𝑎+ 𝑏 𝑐+
Si le génotype des cellules diploïdes, objets des méioses, était
𝑎 𝑏+ 𝑐

I 1 C

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Pour C = 0, l'interférence (I) est absolue ; pour C = 1, il n'y a pas d'interférence. Dans les
cas où la valeur de C est strictement inférieure à 1 et strictement supérieure à 0 (0 < C < 1),
l'interférence est dite partielle.

Pour C = 1 , I = 0 (absence d' interférence) ;

pour 0< C < l, on a 0 < I < l (interférence positive entre crossing-over);

pour C > 1, I <0 (interférence négative entre crossing-over).

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