Vous êtes sur la page 1sur 7

Licenciement 

1- Procédure de licenciement :

Le préavis de rupture Art 14 bis CT : Le délai de préavis est la période s’écoulant entre la notification
du licenciement ou de la démission et la cessation effective du travail. Le préavis de rupture du
contrat de travail à durée indéterminée est notifié par lettre recommandée adressée à l'autre partie
un mois avant la rupture du contrat.

Les travailleurs sont autorisés à s'absenter durant toute la deuxième moitié de la durée du préavis en
vue de leur permettre de chercher un autre emploi. La durée d'absence est considérée comme travail
effectif et n'entraîne aucune réduction de salaires ou d'indemnités.

Conv. Coll. de l’électricité et de l’électronique : 3 mois pour cadres, 2 mois pour catég maitrise, 1 mois
pour catég exécution

2- Type de licenciement :

Licenciement pour motif personnel : lié à la discipline, soumis à des procédures (questionnaires,


comparution devant le conseil de discipline), fondé sur l’existence de motif légalement valable fixé
par la réglementation en vigueur, et la preuve de l’existence d’une inconduite du salarié incombe à
l’employé.

Art 14 CT :

- Acte ou la carence volontaire de nature à entraver le fonctionnement de l’activité normale de


l’entreprise ou à lui causer un dommage au patrimoine
- Réduction du volume de production ou de sa qualité due à une mauvaise volonté évidente
- Inobservation des prescriptions d’hygiène et de sécurité durant le travail
- Refus injustifié d’exécuter les ordres
- Corruption
- Vol ou utilisation, pour son propre intérêt, de fonds, de titres ou d’objets qui lui sont confiés
- Etat d’ébriété ou consommation de boissons alcoolisées
- Absence ou abandon du poste de travail d’une façon injustifiée et sans autorisation
- Actes de violence ou de menace
- Divulgation d’un des secrets professionnels
- Refus dûment établi de prêter assistance en cas de danger

Si l’employeur ne respecte pas les procédures, s’il ne respecte pas les clauses contractuelles
fondamentales à savoir la rémunération, la qualification professionnelle, la mutation abusive, les
mauvaises conditions de travail…, il s’agit d’un licenciement abusif

Indemnité :

- CDD : salaire de la période restante


- CDI : dommages et intérêt salaire de 1 ou 2 mois brut par année d’ancienneté san excéder
salaire de 3 ans | gratification de fin de service un jour de salaire par mois sans excéder 3
mois de salaire. Conv. Coll. de l’électricité et de l’électronique : 6mois de salaire

Licenciement pour motifs économiques ou technologiques :


Conditions : agrément de la commission de contrôle des licenciement, preuve des difficultés
économiques ou technologiques par l’employeur, ce licenciement ne donne lieu qu’au paiement par
l’employeur aux salariés de la gratification de fin de service (12j/année plafonnés de 3 mois)

Procédures : notification à l’inspection de travail (liste des salariés et raisons du licenciement),


examen de la demande par l’inspection régionale -> enquête -> tentative de conciliation dans délai de
15j de notif, sinon, transmission du dossier à la commission régionale de contrôle de licenciement ->
donne son avis dans délai de 15j -> propose une solution

Droit de priorité à l’emploi des salariés licenciés : durant une année à partir de la date du
licenciement, réembauchage se fait en fonction de l’ancienneté majorée d’1 année par enfant âgé de
moins de 16 ans à la date de licenciement

Solutions possibles de la commission : rejet motivé de la demande, possibilité d’ établir un prog de


reconversion ou de recyclage des travailleurs, possibilité d’orienter l’activité de l’entreprise vers une
production nouvelle nécessitée par les circonstances, suspension provisoire de l’activité, révision des
conditions de travail, mise à la retraite anticipée, acceptation motivée de la demande de licenciement

Chèque
Titre par lequel le tireur titulaire du compte bancaire donne l’ordre à un banquier (le tiré), de payer à
vue (au comptant) une somme d’argent à son profit ou à une 3eme personne

Le chèque suppose l’existence d’une provision  fonds suffisants (>= montant du chèque), préalable
(exister au moment de création du chèque sinon antidaté), disponible (ne doit pas affectée à un autre
emploi c.-à-d. non pas d’un compte bloqué suite à une convention ou une saisie)

MEME EN CAS D’INEXISTENCE OU INSUFFISANCE DE PROVISION :

- La banque doit payer un chèque <=20 dinars


- Art 412 Code Commerce, la banque doit payer jusqu’à concurrence de 5.000 dinars, le
montant de tout chèque tiré sur elle lorsqu’elle ne s’est pas renseignée auprès de la Banque
Centrale de Tunisie (après consulter la centrale des chèques impayés CCI) sur la situation du
titulaire avant la remise de formules de chèques pour la 1ere fois ET lorsque la remise de
formules de chèque au titreur s’est effectuée en dépit d’une interdiction connue par la
banque

Formule de chèque

1.Montant libellé en dinar 2.Montant en lettre (si différents=>prendre le montant en lettres) 3.identié
du bénéficiaire (personne dénommée ou porteur, si sans nom=>quiconque peut l’encaisser) 4.Lieu de
payement ou le bénéficiaire l’encaisse en déposant le chèque dans son compte personnel (système
télé-compensation interbancaire) 5.identité du titulaire RIB 6.Lieu et date d’émission (antidater un
chèque est illégal, la validité du chèque émis est 3 ans et 8 jours) 7.Signature du tireur 8.Tallon
(reporter la somme à débiter et son bénéficiaire)

Type de chèque

1- Chèque barré : pour éviter l’utilisation frauduleuse, mettre 2 traits parallèles au recto, à
l’angle supérieur gauche, ne peut jamais être encaissé en espèces (seul le bénéficiaire peut le
déposer sur son compte). Barrement général : aucune mention entre les barres=>banque
tirée peut payer ce chèque à n’importe quel établissement bancaire. Barrement spécial : nom
de banque inscrit entre barres=>seule cette banque peut encaisser ce chèque.
2- Chèque certifié : garantie très sure de paiement, à la demande de l’émetteur, la signature de
la banque constate l’existence de la provision, le montant est bloqué au profit du bénéficiaire
pour 8 jours, au-delà, c’est un chèque normal.
3- Chèque visé : garantit que le montant était dispo le jour où la banque a apposé son visa MAIS
PAS au moment de l’encaissement => quasiment non utilisé
4- Chèque endossable : apposer la signature au dos du chèque afin de le transférer à l’ordre
d’une autre personne. Endosseur => endossataire. Si barré ou comportant « chèque non-
endossable », endossement impossible.

Règles spécifiques :

Le montant vaut la somme écrite en lettre – Le chèque est payable à vue – Le chèque présenté  au
paiement est payable le jour de paiement non pas la date d’émission – La validité est 3 ans et 8
jours

Refuser le paiement de chèque :

- Clôture du compte courant


- Chèque inexploitable (mal saisi)
- Opposition du tireur au paiement : demander à sa banque de ne pas payer le bénéficiaire SI
vol – perte – faillite du bénéficiaire. Procédure : par téléphone, déclarer au poste de police
avec prise d’attestation de perte ou procès-verbal, déposer une opposition par écrit à
l’agence de banque. Opposition faite pour un montant précis si chèque rempli ou en blanc
sinon. Banque : conserver l’original du chèque, établir le jour même un certificat de non-
paiement pour opposition du tireur en 5 exemplaires même si le montant est <= 20 dinars,
adresser au cours des 3 jours ouvrables qui suivent le CNP (2 adressés au porteur et au
tireur,1 adressé au Ministre Public, 1 adressé à la BCT, 1 conservé à la banque). Sanction
pénale en cas d’opposition fausse : emprisonnement pour une durée de 5 ans et amende
entre 20% et 40% du montant du chèque.
- Provision inexistante, insuffisante ou indisponible : payer au porteur du chèque la provision
partielle existante, 1-envoi de préavis au tireur (inviter le jour même son client par
télégramme, fax ou autre laissant une trace écrite, à provisionner son compte dans 3 jours
ouvrables) régularisation : cout= montant du chèque ou de l’insuffisance de provision, 2-
établir un certificat de non-paiement au cours du 1 ier jour ouvrable suivant l’expiration du
délai de 3 jours, adresser au tireur un avis de non-paiement par exploit d’un huissier notaire
qui doit le notifier au tireur en le lui remettant ou en le déposant à son adresse dans 4 jours
calendaires à compter de la date à laquelle il l’a reçu. régularisation : cout= + frais de
notification, 3-régularisation : cout= +10% intérêt (annuel) + amende pour le Trésor Public de
10% du montant du chèque ou de l’insuffisance de provision (3 mois calendaires), 4-
régularisation : cout= + amende pour le Trésor Public de 20% du montant du chèque ou de
l’insuffisance de provision (de l’expiration du délai de 3 mois jusqu’au jugement définitif).

Sanctions pénales :

1- Emprisonnement 5 ans + amende 40% du montant du chèque à condition qu’elle


ne soit pas inférieure à 20% du montant : le tireur et l’accepteur du chèque sans
provision
2- Amende 40% du montant du chèque sans qu’elle excède 3000dt : banque qui
refuse le paiement du chèque émis par le tireur qui a compté sur - un crédit ouvert
par cet établissement et non révoqué légalement – des facilités de caisse consentis
pour des montants au moins égale au chèque et sans preuve de notification de
révocation
3- Emprisonnement 10 ans + amende de 12.000 dinars (> montant du chèque) :
contrefaire ou falsifier un chèque, accepter un chèque contrefait ou falsifié
4- Emprisonnement 1 ans + amende de 500 dinars : chèque avant l’expiration du délai
d’interdiction d’usage de chèque, modifier signature pour mettre impossible le
paiement du chèque
5- Amende de 500 à 5.000 dinars : banque qui indique une provision inférieure à la
provision existante, refuse de déclarer les incidents de paiement de chèque, +ieurs
chèque de 20 dinars pour payer un montant plus que 20 dinars

Propriété intellectuelle
Les œuvres de l’esprit ‫ االعمال الفكرية‬tels que les œuvres littéraires et artistiques, les inventions, les
dessins et modèles industriels, les emblèmes, les noms et images utilisés dans le commerce. Ces
œuvres sont protégées par la loi qui accorde à leurs auteurs des droits d’ordre moral mais aussi de
nature financière.

Droit d’auteur : droits moraux et patrimoniaux de titulaires d’œuvres littéraires, artistiques ou


scientifiques, droit exclusif (exploiter ou autoriser autrui à exploiter l’œuvre)

Droit moral : attaché à la personne, inaliénable à la différence des droits patrimoniaux qui peuvent
être cédés, perpétuel et imprescriptible

- Droit de divulgation : décider du moment et des conditions selon lesquelles il communiquera


son œuvre au public
- Droit de paternité : exiger et revendiquer à tout moment la mention de son nom et de ses
qualités sur tout mode de publication de son œuvre
- Droit au respect de l’œuvre : s’opposer à toute modification susceptible de dénaturer son
œuvre
- Droit de repentir ou de retrait : faire cesser l’exploitation de son œuvre ou des droits cédés à
condition d’indemniser son cocontractant du préjudice causé

Droit patrimonial :

- Droit de reproduction : impression, photographie, photocopie


- Droit de représentation : récitation publique, projection, télédiffusion, publication sur
internet
- Toute forme d’exploitation de l’œuvre, location commerciale de l’original et de ses
exemplaires

Dépôt de l’œuvre : L’OTDAV (l’Organisme Tunisien des Droits d’Auteur et des Droits) met à la
disposition des créateurs un service de dépôt des œuvre. Il permet, en cas de contestation, de
soumettre à l’appréciation des juges un commencement de preuve attestant de l’antériorité de
l’œuvre et de l’identité de son auteur.

La traduction, l’adaptation, l’arrangement et autres transformations de l’œuvre sont considérés


comme des œuvres dérivées. Si l’œuvre est tombé dans le domaine public il respecte les droits
moraux uniquement.
Les droits patrimoniaux appartiennent à l’auteur pendant sa vie et persistent pendant les 50 années
qui suivent son décès au profit des héritiers. Le droit moral est perpétuel.

Sanctions en cas d’atteinte aux droits d’auteur :

1- Les mesures à la frontière : permet aux services des douanes d’empêcher l’importation ou
l’exportation de produits comportant des atteintes aux droits d’auteurs protégés : demande
du titulaire du droit ou suspension des procédures de dédouanement concernant les produits
pour lesquels il y a des preuves apparentes d’atteinte aux droits d’auteur (paiement de
cautionnement dans un délai de 10 jours)
2- Les sanctions civiles : verser au titulaire de ce droit des dommages – intérêts matériels (perte
ou manque à gagner) et moraux (atteinte à la notoriété et à l’image de marque) dont le
montant sera déterminé par la juridiction compétente
3- Les sanctions pénales : amende de 1000 à 50.000 dinars : tout exploitant d’une œuvre
protégée qui n’a pas obtenu une autorisation. En cas de récidive, l’amende est portée au
double + une peine d’emprisonnement allant de 1 à 12 mois / l’une des deux peines
seulement. Les tribunaux peuvent, ordonner - la confiscation ou la destruction des copies, du
matériel ou des moyens ayant principalement servi à l’accomplissement de la contrefaçon. -
la cessation de l’activité dans les locaux du contrefacteur, à titre temporaire pour une période
ne dépassant pas les six mois ou à titre définitif en cas de récidive. - la publication du
jugement dans son intégralité ou partiellement dans les journaux qu’ils désignent en fixant la
durée de publication, et l’affichage d’une copie de ce jugement dans les lieux qu’ils désignent
aux frais du condamné.

Protection des logiciels : protégés principalement par le droit d’auteur adapté, par le droit des
brevets

Objet de la protection : - Les éléments du logiciel non protégés par les droits d’auteur sont les
fonctionnalités (peuvent faire l’objet d’un brevet), les interfaces (dessin et modèle), les langages de
programmation (domaine public). - Les éléments protégés sont : 1- l'architecture des programmes, 2-
le code source (de nombreux développeurs protègent leurs code source par un procédé de cryptage)
et le code objet (code binaire difficile à déchiffrer et à lire), 3- les maquettes, 4- les dossiers
d'analyses fonctionnelles, 5- la documentation de conception intégrée au logiciel, (quel que soit le
format, texte, audio, vidéo…), 6-les prototypes.

Début de la protection : dès la création du logiciel sans aucune formalité, originalité (prouver). Tout
est question de preuve. Si un brevet a été demandé, soit pour une invention soustraite à l’inventeur
ou à ses ayants droit, soit en violation d’une obligation légale ou conventionnelle (violation du secret
professionnel, dépôt individuel d’une invention collective …), la personne lésée peut revendiquer la
propriété de la demande de brevet ou du brevet délivré, devant le tribunal compétent. L’action en
revendication se prescrit dans un délai de trois ans à compter de la publication de l’avis de délivrance
du brevet.

Durée de protection : droits patrimoniaux dure toute sa vie, le reste dure de l’année de son décès et
50 ans à compter de 1 janvier de l’année suivant son décès ou de la date retenue par le jugement
déclaratif de son décès en cas d’absence ou de disparition.

Bénéficiaire de la protection : - logiciels créés par des salariés (bénéfice de « tous les droits reconnus
aux auteurs » à l’organisme employeur) Art 43 loi 209-33. - logiciels de commande (sociétés de
service et d’ingénierie en info revendiquent les droits sur les logiciels, utilisent le code source pour
développer d’autres applications)
Etendue de la protection : le titulaire du logiciel a un droit exclusif sur la reproduction, la traduction,
l’adaptation, l’arrangement et la distribution.

Exceptions : effectuer une copie de sauvegarde du logiciel, décompiler une partie du logiciel pour
permettre son interopérabilité entre tous ses logiciels, pour corriger une fonctionnalité, pour des
raisons de sécurité

Licences de logiciels :

Généralement les droits d’un utilisateur sur un logiciel se résument dans les quatre libertés définies
par la Free Software Fondation (FSF) : 0- liberté d'exécuter le logiciel (utilisation à l'infini), 1- liberté
d'étudier et de modifier le fonctionnement (ce qui implique la disponibilité du code source), 2- liberté
de redistribuer des copies, 3- liberté de publier les modifications.

1- Le logiciel payant : toutes ses fonctionnalités sont payantes,

2- Le Shareware (ou partagiciel) : concept de distribution où la rémunération des droits est parfois
obligatoire après un certain temps d'utilisation gratuite. L’utilisateur contribue ainsi de façon
pécuniaire afin que l’auteur puisse continuer son développement. Cependant, les programmes
Shareware ne sont pas libres de distribution.

Le Shareware permet également à un développeur de proposer une version plus ou moins complète
de son logiciel afin que l’on puisse l’essayer.

Ce système est pratique pour un consommateur, il peut se procurer les logiciels, via Internet en les
téléchargeant, pour les tester puis en abandonner l’utilisation ou payer la licence à l’issue de la date
d’échéance. Exp : Winrar

3- Le Freeware : un programme que tout le monde peut utiliser et distribuer sans payer de droits. Il
se définit comme étant libre de diffusion et d’utilisation. Il se caractérise donc ainsi : - Pas de licence
payante : il est gratuit, - La modification est interdite, - Le terme "free" concerne le prix et non la
liberté de modification. En effet, il ne faut pas confondre Freeware avec Logiciel libre, car le Freeware
est en général propriétaire. Exp : Adobe Acrobat Reader

Les logiciels libres permissifs (style BSD) : logiciels distribués sous des licences conformes au respect
des 4 libertés fondamentales, mais qui n’imposent pas à ceux qui les ont reçus de les distribuer à
leur tour selon les mêmes termes. Concrètement il s’agit de logiciels libres qui permettent à des
éditeurs de les modifier et de distribuer leurs versions modifiées sous forme de logiciels propriétaires.

Les logiciels libres à copyleft limité (style LGPL) : Ce sont des logiciels dont les licences de
distributions sont conformes aux 4 libertés fondamentales et qui sont assorties de conditions visant à
garantir qu’ils ne pourront pas être transformés en logiciels propriétaires comme cela est le cas
pour les licences permissives. Cet aspect, le copyleft, reste néanmoins limité au logiciel initialement
couvert par la licence et ne s’appliquent pas à l’intégralité des logiciels qui l’utiliseraient comme une
composante. Exp: 7-Zip, Mozilla…

Les logiciels libres à copyleft illimité (style GPL) : étendent l’obligation de copyleft à tous les logiciels
qui en constitueraient des œuvres dérivées. Dans ce cadre, il devient interdit de distribuer sous forme
de logiciels propriétaires des programmes qui utiliseraient des bibliothèques de fonctions couvertes
par un copyleft illimité. Concrètement, le logiciel entier doit être distribué selon les termes de la
licence de la bibliothèque. Exp : VLC (lecteur multimédia)

Vous aimerez peut-être aussi