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HACCP
Prof. Marianne SINDIC
Test…
1
Réponse…
FEVIA – Standards de
certification agroalimentaires –
3
olb – 2011 version 1
2
Chapitre 1 : Introduction
Contexte
Accords du GATT ouverture des marchés
• Espace économique européen
D C
Agriculture I O
N
Industries S
S
Elevage agro- T
O
R
M
Horticulture alimentaires I
M
B
U A
Pisciculture T T
I I
O O
N N
3
Contexte
Affirmer sa différence
Renforcer l ’image de ses produits
face à la concurrence internationale
Abaisser les coûts de production en
limitant les pertes dues à la non-
qualité
Qualité « produit »
Qualité d’une denrée alimentaire pour le
consommateur
"Il est bon,
il a du goût,
il est frais,
il est facile à préparer,
il me rappelle mon enfance,
il est riche en fibres,
il est sain,
il est bien présenté, …"
4
Qualité « produit »
Qualité d’une denrée alimentaire
Sécurité : hygiène, contaminants, ...
Santé : qualité nutritionnelle, calories, ...
Satisfaction - Plaisir : saveur, odeur, ...
Service : facilité d’utilisation, longue
conservation, ...
Prix, conformité, délais, …
Confiance
PRODUIT
Certification de produit
Conformité d’un produit vis-vis d’un cahier
des charges préalablement établi
ORGANISATION
Certification de système
Conformité du système de management qualité d’une
entreprise à une norme (ex; ISO 9001, 14001,…)
5
Chapitre 2 : Certification
produit
6
Les signes de qualité produit
Les produits alimentaires porteurs de
signes distinctifs de qualité particulière
bel avenir
7
8
Certification de produits
Signes de qualité différenciée
Démarches qui consacrent
soit le niveau de qualité du produit,
soit son origine,
soit son mode de production.
Caractérisées par
une marque collective,
un cahier des charges,
un contrôle par un organisme indépendant (OCI)
(accréditation BELAC).
Trois niveaux : européen, fédéral-régional, privé
9
Appellation d’Origine protégée
Matières premières
originaires de la zone
Spécificités étroitement
liées au terroir
Réputation suffisante
10
Spécialité traditionnelle garantie
Méthode de fabrication ou
composition traditionnelle
https://ec.europa.eu/info/food-farming-fisheries/food-safety-and-quality/certification/quality-
labels/geographical-indications-register/
11
Signes de qualité
Règlement CEE/2081/92 relatif à la protection des IG et
AO des produits agricoles et des denrées alimentaires
Règlement CEE/2082/92 relatif aux attestations de
spécificité des produits agricoles et des denrées
alimentaires
Viandes, produits à base de viande, fromages, poissons, bières,
matières grasses, autres produits d'origine animale, produits de
boulangerie, pâtisserie, confiserie et biscuiterie
chocolat, pâtes alimentaires, plats composés, sauces, potages,
glaces et sorbets (uniquement n°2082/92)
12
Signes de qualité
2 règlements européens
510/2006 et 509/2006
application : 3 avril 2006
Clarifier et rationaliser les règles
Compatibilité avec règles OMC
remplacés par Règlement 1151/2012 relatif « aux systèmes
de qualité applicables aux produits agricoles et aux denrées
alimentaires
AOP/IGP, STG (« traditionnel » signifiant « dont l’utilisation sur le
marché intérieur pendant une période permettant une transmission
entre générations a été prouvée » - min 30 ans), mentions de qualité
facultatives « Produit de montagne
M. Sindic 25
13
Signes de qualité
Rédaction d’un cahier des charges
Nom, description du produit
Délimitation de l’aire géographique
Mode de production
Justification du lien entre qualité ou caractères du produit et
milieu géographique
Structures qui réalisent les contrôles
ENJEUX
• socio-économiques :
préservation d’une activité économique
maintien et développement des volumes de production
Fixation régionale de la production
Création, maintien et augmentation du nombre d'emplois
• culturels :
références gastronomiques et touristiques
réactualisation des traditions (+ nouveaux évènements)
valorisation de la région et des producteurs
perception positive de la qualité et personnalisation des produits
émergence d’une conscience collective et affirmation d’un sentiment
d’appartenance régionale
14
Produits reconnus :
◦ Beurre d’Ardenne - AOP
◦ Fromage de Herve - AOP
◦ Jambon d’Ardenne - IGP
◦ Pâté gaumais – IGP
◦ Plate de Florenville - IGP
◦ Côtes de Sambre et Meuse - AOP
◦ Crémant de Wallonie - AOP
◦ Vin de pays des Jardins de Wallonie - IGP
◦ Vin mousseux de qualité de Wallonie - IGP
◦ Péket – Pèket de Wallonie – IGP
◦ Saucisson d’Ardenne, Petit Saucisson d’Ardenne, Collier d’Ardenne et Pipe d’Ardenne -
IGP
◦ Escavèche de Chimay
Produits en cours de reconnaissance :
◦ Boulette de Nivelles – IGP
◦ Saucisson gaumais – IGP
◦ Boudin de Liège - IGP
◦ Viande de Blanc Bleu Belge – IGP https://agrilabel.be/
Cahiers de charges en préparation :
◦ Tarte
30 au riz de Verviers– Miel de Wallonie – Epeautre d’Ardenne - Fraise de Wépion
15
Organismes certificateurs
www.promag.be
140.000 20
18
120.000
16
100.000 14
80.000 12
volumes
10
60.000 producteurs
8
40.000 6
4
20.000
2
0 0
98
99
00
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
19
19
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
année
32
16
Des résultats … en AOP/IGP
Jambon d'Ardenne
450000 30
400000
25
350000
300000 20
250000 coeur
15
200000 producteurs
150000 10
100000
5
50000
0 0
97
98
99
00
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
19
19
19
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
33
17
Certification des produits
alimentaires
Produits biologiques méthodes de
production
végétaux (Règlement 2092/91)
animaux (A.M. du 30/10/98)
Règlement 834/2007 relatif à la production biologique
et à l’étiquetage biologique
Organismes certificateurs
18
3. Des résultats … en production bio
Evolution de l'agriculture biologique en Wallonie
6%
50000 900
800
40000
700
600
30000
500
400
20000
300
200
10000
100
0 0
1987 1991 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Superficie 583 807 5998 10745 15792 16872 18384 20158 20574 20345 20361 25367 29222 32330 37695 44878
Producteurs 37 50 184 275 414 435 441 459 438 481 497 582 622 671 779 884
37
Certification de produits
2. Niveau régional
19
Certification de produits
3. Certification privée
Niveau privé
Fairtrade
Commerce équitable avec les pays du sud
Organisation internationale détenue à 50% par les
producteurs
Des standards définis tant pour la production des
matières premières dans les pays du Sud que pour la
commercialisation des produits finis dans nos
magasins, et toutes les étapes intermédiaires
Audit Flo-cert allant de l’utilisation des bénéfices du
commerce équitable au fonctionnement démocratique
de l’organisation en passant par l’absence d’utilisation
de pesticides interdits et de semences OGM
20
Chapitre 3 : Assurance
sécurité
Assurance sécurité
Obligation légale (responsabilité du fait
du produit défectueux)
21
Assurance sécurité
Nombre de cas diagnostiqués par le réseau de laboratoires Vigies en 1998 (Données Institut Scientifique de la santé
publique - Louis Pasteur)
22
Estimation des maladies dues à des microorganismes transmis par les aliments aux Etats-Unis
(Source : CDC 1983 - 1992)
Agent Maladies d'origine
alimentaire
23
24
http://www.civ-viande.org/wp-
content/uploads/2013/09/Analyse_CEP_56_Toxi-
infections.pdf
http://fcorpet.free.fr/Denis/W/TIAC-06-
08-BEH-31-2010.pdf
25
26
Assurance sécurité
Apparition de nouveaux dangers
– Capacité d ’adaptation des bactéries
– Evolution des technologies (conservation
atmosphère contrôlée, cuisson sous-vide,
hautes pressions,…)
– Développement de nouveaux produits
(4ème et 5ème gamme, frais, exotiques,...)
Evolution des modes de vie (restauration
collective, concentration industrielle,
tourisme, changements démographiques,…)
Personnes à risque
Les enfants
Les femmes enceintes
Les personnes âgées
Les personnes malades
27
Assurance sécurité
Apparition de nouveaux dangers
– maladies infectieuses émergentes
• souches de Salmonella typhimurium
• Campylobacter jejuni
• E coli O157:H7
• hépatite A
– substances allergènes, phtalates, dioxine,
prion, OGM,...
45
Total > 100% car plusieurs facteurs possibles pour une seule TIAC
28
Solutions proposées
Maîtrise de la filière agro-alimentaire
Surcroît de confiance
29
3.1. Les dangers ....
30
quelques
exemples de
rappel
31
Un danger est une propriété chimique,
physique ou biologique qui peut rendre une
denrée impropre à la consommation et
provoquer un dommage au consommateur en
le blessant ou en le rendant malade
32
Les dangers chimiques
33
1. Les dangers chimiques - Prévention -
Le verre
Le bois
Les pierres
Le métal
Le plastique
Les objets personnels
Paille, insectes,...
34
2. Les dangers physiques
- Facteurs à prendre en compte -
Microbiologiques
• Bactéries (Salmonella, Listeria,…)
• Levures
• Moisissures
Viraux
• Virus de l’hépatite A
Parasitaires
• Vers (douve, ténia,…)
• Protozoaires
35
Conséquences des toxi-infections alimentaires
36
3. Les dangers microbiologiques - Prévention
Les micro-organismes...
37
Le respect de la chaîne du
chaud permet la
destruction des micro-
organismes présents dans
une denrée alimentaire.
+ 55°C
ZONE A
RISQUE
ELEVE
+ 10°C
Le respect de la chaîne du
froid permet de stabiliser
les micro-organismes
présents dans une denrée
alimentaire.
Lait
pH 6,5 pH 9
38
L’oxygène
Types de micro-organismes
Facteurs de contrôles
• Emballage sous vide
• Emballage sous atmosphère contrôlée
39
3.2. Bonnes pratiques
d’hygiène
40
Programmes préalables
Codex alimentarius:
Appendice au CAC/RCP 1-1969, Rév 4 (2003)
41
Les bonnes pratiques d’hygiène
ensemble des précautions et des
mesures à prendre lors de la fabrication,
de la conservation et de la vente de
denrées alimentaires pour garantir leur
innocuité.
Programmes préalables
Six aspects :
1. Locaux
2. Transport et entreposage
3. Équipement
4. Personnel
5. Assainissement et lutte contre les
nuisibles
6. Le retrait ou le rappel des produits
42
Les sources de contamination
Règle des 5 M
Milieu
Matières premières
Main d’œuvre
Matériel
Méthodes de travail
Sources de contamination :
le milieu
Les murs, plafonds, sols et structures
Les déchets
Les nuisibles
L’eau stagnante
Les courants d'air
43
44
Sources de contamination :
les matières
Respecter les conditions et durée de
stockage pour éviter la multiplication de
micro-organismes
Manipuler les matières premières avec soin
Respecter les instructions du fournisseur
Eviter les contaminations croisées
45
Sources de contamination :
la main-d'oeuvre
Etat de santé
Bonne hygiène des mains
Comportement hygiénique
Sanitaires et vestiaires propres
Pas d'effets personnels dans les
ateliers
Tenue vestimentaire correcte
Respecter les procédures d’hygiène
Mouchoirs jetables
Main d'œuvre
Toilettes
En nombre suffisant
Entretien correct des
toilettes
Ne pas donner sur les zones
de traitement, de stockage
ou de mise en vente des
aliments
Comporter une mention
indiquant l’obligation de se
laver les mains (A.R. du 7
février 1997)
46
Sources de contamination :
le matériel
Appliquer les procédures de nettoyage-
désinfection
N'utiliser que du matériel propre
Eviter de poser le petit matériel sur le sol
Ranger le matériel propre à l'abri des
souillures
Entretenir régulièrement le matériel
Sources de contamination :
les méthodes
Appliquer les instructions de fabrication
Protéger les produits des souillures
Ne pas laisser traîner les produits
Eviter les croisements entre matières
premières et produits finis non emballés
Ne pas récupérer un produit tombé sur le
sol
Eviter les déplacements inutiles
Respecter la chaîne du froid ou du chaud
Respecter la marche en avant
47
Gestion des emballages
48
HACCP
HAZARD ANALYSIS
CRITICAL CONTROL POINT
49
CONCEPT
Identifier tout danger de nature biologique,
physique ou chimique
Analyser ces dangers associés aux étapes du
processus de fabrication
Définir les moyens nécessaires à la maîtrise des
dangers
S'assurer que les moyens sont effectivement mis
en œuvre et sont efficaces
CONTEXTE GENERAL
Début des années 60 : comment assurer que
les aliments des astronautes soient sains ?
système préventif de maîtrise (HACCP)
Reconnaissance par l’Organisation Mondiale de la
Santé
Publication de directives européennes sur
l'hygiène alimentaire intégrant le système HACCP
Transposition dans le droit belge (Arrêtés royaux)
50
3.3.1. Législation relative
à l’hygiène des denrées
alimentaires
Législation européenne
51
Evolution de la réglementation
Au niveau européen
Evolution de la réglementation
Contrôles traditionnels
contrôle sur le produit fini
52
Maîtrise de la chaîne alimentaire
“De la fourche à la fourchette”
Evolution de la réglementation
Entreprises du
AR 07/02/97 secteur
alimentaire
Directive 93/43/CE à l’exception de la
production primaire
Règles générales relatives à
•Préparation
l’hygiène des denrées •Transformation
alimentaires •Fabrication
•Conditionnement
applicables à tous les produits •Entreposage
•Transport
+ Directives verticales •Distribution
•Manutention
•Vente au
consommateur final
53
Evolution de la réglementation
Entreprises du
AR 07/02/97 secteur
Directive 93/43/CE alimentaire
Hygiène des denrées alimentaires à l’exception de la
production primaire
Exigences d’hygiène •Préparation
•Transformation
Procédures de sécurité •Fabrication
•Conditionnement
(méthode HACCP) •Entreposage
•Transport
•Distribution
GBPH Guides de Bonnes •Manutention
•Vente au
Pratiques d’Hygiène consommateur final
LEGISLATION EUROPEENNE
54
LEGISLATION BELGE
LEGISLATION BELGE
55
TOUS LES PRODUITS
ARRETE ROYAL DU 7 FEVRIER 97
d'application pour :
56
Législation Européenne
Depuis 2006
Base
Règlement 178/2002 - General Food Law
légale
57
AESA
Autorité Européenne de Sécurité des
Aliments
Avis scientifiques indépendants
Assistance scientifique et technique dans tous
les domaines ayant un impact direct ou
indirect sur la sécurité des denrées
alimentaires et des aliments pour animaux
Source indépendante d’information
Communication des risques
RASFF
Système d’alerte rapide pour la notification
d’un risque direct ou indirect pour la santé
humaine dérivant de denrées alimentaires
ou d’aliments pour animaux
Réseau:
– la Commission (gestion du réseau)
– les Etats membres
– l’AESA
58
Législation européenne
Hygiène I (H1) = Règlement (CE) n°
852/2004: Hygiène générale des denrées
alimentaires (horizontal)
Hygiène II (H2) = Règlement (CE) n°
853/2004: Règles spécifiques d’hygiène pour
les denrées alimentaires d’origine animales
(vertical)
Législation européenne
Hygiène III (H3) = Règlement (CE) n°
854/2004 : contrôles officiels des produits
d’origine animale destinés à la consommation
humaine (vertical)
Hygiène IV (H4) = Directive 2002/99/CE:
règles de police sanitaire relatives aux
produits animaux destinés à la consommation
humaine (FA, PPC,…)
Hygiène V (H5) = Directive 2004/41/CE:
abrogation de diverses anciennes directives
vétérinaires spécifiques (p.ex. viande
fraîche = 64/433/CEE; viande de volaille =
71/118/CEE,…)
59
Règlement (CE) 178/2002
du Parlement européen et du Conseil du
28/01/2002
établissant les principes généraux de la
législation realtive aux denrées
alimentaires
créant une autorité européenne pour la
sécurité alimentaire
déterminant des procédures dans le
domaine de la sécurité alimentaire (p.ex.
RASFF)
il ne s’applique pas :
– à la production primaire destinée à un usage
privé
– à la préparation, la manipulation et l’entreposage
des denrées alimentaires à des fins de
consommation domestique privée.
60
Règlement (CE) 178/2002
“Danger” (hazard)
un agent biologique, chimique ou physique
présent dans les denrées alimentaires ou
les aliments pour animaux, ou
un état de ces denrées alimentaires ou
aliments pour animaux, pouvant avoir un
effet néfaste sur la santé
“Risque” (risk)
une fonction de la probabilité et de la
gravité d’un effet néfaste sur la santé, du
fait de la présence d’un danger
Principes généraux
61
Evaluation des risques
un processus reposant sur des bases
scientifiques et comprenant quatre
étapes:
– l’identification des dangers
– leur caractérisation
– l’évaluation de l’exposition
– la caractérisation des risques
62
Communication sur les
risques
échange d’informations et d’avis entre:
– les responsables de l’évaluation des risques et
de la gestion des risques
– les entreprises du secteur alimentaire et du
secteur de l’alimentation animale
– les milieux universitaires et les autres parties
intéressées
– les consommateurs
explication des résultats de l’évaluation des
risques et
des fondements des décisions prises
Principes généraux
“Principe de précaution”
Mesures provisoires de gestion du risque
adoptées dans l’attente d’informations
scientifiques plus précises en vue d’une
évaluation plus complète du risque
63
Règlement (CE) 852/2004 (H1)
29 avril 2004
64
Règlement (CE) 852/2004
Chapitre I. Dispositions générales
Chapitre II. Obligations des exploitants du secteur
alimentaire
- Exigences générales et spécifiques d’hygiène :
Reprises dans les annexes 1 et 2 selon le secteur
Respect des critères microbiologiques et analyses
Contrôle des températures
- Analyse des risques et maîtrises des points critiques
- Contrôles officiels , enregistrement et agrément
Chapitre III. Guides de bonnes pratiques
Chapitre IV. Importations et exportations
Chapitre V. Dispositions finales
Procédure de modification des annexes
Entrée en vigueur
65
Règlement (CE) 852/2004
Enregistrement Entreprises du
Traçabilité secteur
alimentaire
Retrait et déclaration
à l’exception de la
production primaire
Règles d’hygiène (annexe II)
•Préparation
•Transformation
Système HACCP •Fabrication
+ procédures d’auto-contrôle •Conditionnement
•Entreposage
+ tenue de registres •Transport
•Distribution
GBP et guides d’application •Manutention
•Vente au
du système HACCP consommateur final
Principes HACCP
66
Règlement 852/2004 - Annexe 1
67
Règlement 852/2004 – Annexe 1
Règles d’hygiène applicable à la production
primaire
Les exploitants qui élèvent, récoltent ou chassent
des animaux, ou produisent des produits primaires
d’origine animale, ou encore produisent ou
récoltent des produits végétaux que prennent des
mesures efficace en vue :
– de nettoyer et de désinfecter toute installation
utilisée pour la production primaire, y compris
l’infrastructure de stockage et de manipulation
des aliments pour animaux ;
– de nettoyer et de désinfecter les équipements,
les conteneurs, les caisses, les véhicules et les
navires ;
68
Règlement 852/2004 – Annexe 1
Règles d’hygiène applicable à la production
primaire
– de stocker et de manipuler les déchets et
substances dangereuses de manière à éviter
toute contamination ;
– d’empêcher l’introduction et la propagation des
maladies infectieuses transmissibles à l’homme
pour les produits d’origine animale ;
– de tenir compte des analyses d’échantillons ;
– d’utiliser correctement les additifs pour les
aliments pour animaux et les médicaments à
usage vétérinaire.
69
Règlement 852/2004 – Annexe 1
Tenue des registres en production primaire
70
Règlement 852/2004 – Annexe 1
Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène
– L’élimination correcte des animaux morts, des déchets
et des litières
– Les mesures de protection évitant des maladies
contagieuses transmissibles à l’être humain par le biais
des denrées alimentaires
– Les procédures, pratiques, méthodes garantissant que
les denrées alimentaires soient produites, manipulées,
transportées dans des conditions d’hygiène
appropriées, y compris le nettoyage et la lutte contre
les nuisibles
– Les mesures portant sur la propreté des animaux
– Les mesures portant sur la tenue de registres
71
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Exigences relatives aux locaux
• Les locaux et les équipements doivent:
- être propres et en bon état d’entretien
- pouvoir être entretenus, nettoyés et/ou
désinfectés
- éviter toute contamination possible
- être de dimensions suffisantes
- permettre de prévenir l’encrassement, le
déversement de particules, le contact avec
des matériaux toxiques, la formation de
condensation et de moisissures
– permettre la mise en œuvre de bonnes
pratiques d’hygiène
escaliers
électricité Zone de
Lance à incendie
ascenseur
réception
Lave-vaisselle étagères bureau évier
placards
Plan de travail
poubelle
placards
Table
Placards
Tableen
Bain- marie
Chambre
Chambr frigos
congélateur froide
e froide
Placards pour
eninox
seaux et
sinox
sterput
casseroles
Présentoirs, ...
Fours, friteuses
desserts
Frigo à
Four
... évier
Monte
trancheuse cutter charge
caisse
Plan du restaurant «Le jardin dit
vert»
(niveau supérieur)
72
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Exigences relatives aux locaux
Les lavabos doivent être
en nombre suffisant ,
bien situés
ils doivent être équipés
d ’eau courante chaude et
froide + dispositifs pour
le lavage et le séchage
des mains
ils doivent être séparés
des éviers pour le lavage
des denrées alimentaires
73
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Exigences relatives aux locaux
Les toilettes doivent être en nombre
suffisant et ne pas donner directement sur
les locaux
les installations sanitaires doivent être
équipées d ’une ventilation adéquate
Nb employés Nb min. de toilettes
1-15 1
16-35 2
36-55 3
56-80 4
81-110 5
111-150 6
>150 +1/40 employés
74
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Exigences relatives aux locaux
La ventilation doit être adéquate et
suffisante
éviter les flux d ’air pulsé d ’une zone sale
vers une zone propre
entretien des filtres aisé
75
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Exigences relatives aux locaux
L' évacuation des eaux usées doit être
suffisante et il faut des systèmes permettant
d ’éviter toute contamination
76
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Exigences spécifiques pour les locaux de
fabrication
Le sol, les murs, les portes et les surfaces
doivent être bien entretenus, faciles à nettoyer
et à désinfecter. L’utilisation de matériaux
étanches, non absorbants, lavables et non
toxiques est requise
Les plafonds et autres équipement suspendus
doivent être conçus de manière à empêcher
l’encrassement et réduire la condensation et le
déversement de particules
Les fenêtres doivent être conçues de façon à
prévenir l’encrassement et munies d’écrans de
protection contre les insectes
77
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Exigences spécifiques pour les locaux de
fabrication
78
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Exigences spécifiques pour les locaux de
fabrication
• dispositifs de N & D des outils et équipements
adéquats, résistants à la corrosion et faciles à
nettoyer
Cas de la restauration collective
79
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Dispositions applicables aux sites mobiles
et/ou provisoires
Les sites et distributeurs automatiques doivent
être installés, conçus, nettoyés et entretenus de
façon à éviter toute contamination.
Des installations appropriées seront prévues
pour assurer un niveau d’hygiène personnelle
adéquat (lavage et séchage des mains, sanitaires,
vestiaires)
Surfaces en contact avec les produits bien
entretenues, faciles à nettoyer et à désinfecter.
L’utilisation de matériaux lisses, lavables,
résistant à la corrosion et non toxiques est
requise
Moyens adéquats prévus pour le nettoyage et la
désinfection des outils et équipements de travail
80
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Transport
Véhicules propres et en bon état d’entretien
afin de protéger les produits contre toute
contamination
Véhicules réservés au transport de denrées
alimentaires
Produits séparés efficacement dans le cas où on
transporte différents produits
Mention visible et indélébile (« uniquement pour
denrées alimentaires ») sur les conteneurs
réservés au transport de denrées alimentaires
en vrac
Nettoyage effectué entre deux chargements
pour éviter toute contamination
81
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Dispositions applicables aux équipements
Tous les articles, équipements et installations
avec lesquels les denrées alimentaires entrent en
contact doivent:
– Être nettoyés et désinfectés (fréquence
suffisante)
– Être construits, réalisés et entretenus de
façon à éviter les contaminations
– Être tenus propres
– Être installés de manière à effectuer un
nettoyage convenable des équipements et de
la zone environnante
82
Règlement 852/2004 – Annexe 2
83
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Dispositions applicables aux denrées
alimentaires
Ne pas accepter des ingrédients et des matières
premières contaminés ou supposés contaminés
Conserver les matières premières et les
ingrédients dans des conditions adéquates pour
éviter toute contamination ou détérioration
Toutes les denrées alimentaires
doivent être protégées contre
toute contamination à toutes
les étapes de la production,
de la transformation et
de la distribution.
84
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Dispositions applicables aux denrées
alimentaires
Si les DA doivent être réchauffées, conservées ou
servies chaudes réchauffement rapide et t° min
de 65°C
85
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Dispositions applicables au conditionnement
et à l’emballage des DA
Traitement thermique
Ne s’applique qu’aux denrées alimentaires mises sur le
marché dans des récipients hermétiquement fermés
Tout processus de traitement thermique utiliser
pour transformer un produit doit:
– Amener chaque élément du produit à une
température donnée pendant un temps
déterminé
– Empêcher le produit de subir une contamination
pendant la transformation
Vérification des paramètres pertinents
régulièrement (T°, pression, scellement,
microbiologie)
Satisfaire à une norme reconnue
internationalement
86
Règlement 852/2004 – Annexe 2
Formation
Les exploitants du secteur alimentaire doivent
veiller:
– que les manutentionnaires de denrées
alimentaires disposent d’instructions et/ou de
formations en matière d’hygiène alimentaire
– que les personnes responsables aient reçu une
formation appropriée sur l’HACCP
– au respect de toute disposition relative aux
programmes de formation des personnes
travaillant dans certains secteurs alimentaires
87
Règlement (CE) 854/2004 (H3)
29 avril 2004
88
Directive 2002/99/CE (H4)
16 décembre 2002
Directive 2002/99/CE
fixant les règles de police sanitaire régissant la
production, la transformation, la distribution et
l’introduction des produits d’origine animale
destinés à la consommation humaine
Date limite de transposition : 31.12.2004
Entrée en vigueur : 01.01.2005
Directive 2004/41/CE
abrogeant certaines directives relatives à
l’hygiène des denrées alimentaires et aux règles
sanitaires régissant la production et la mise sur le
marché de certains produits d’origine animale
destinés à la consommation humaine, et modifiant
les directives 89/662/CEE et 92/118/CEE ainsi
que la décision 95/408/CE
Date limite de transposition : 01.01.2006
Entrée en vigueur : 30.04.2004
89
Législation belge
90
AFSCA : Agence Fédérale pour la
sécurité de la chaîne alimentaire
Agence exécutive : ensemble des
services d'inspection et de contrôle
Compétences
– réglementations opérationnelles
– autocontrôle et traçabilité
– prévention, sensibilisation et information
– laboratoires
– surveillance des différents maillons de la
chaîne
91
AR 13/07/14
183
92
AR 13/07/14
185
AR 13/07/14
186
93
AR 13/07/2014
AR 30/11/2015
188
94
AR 22/12/2005
189
AR 07/01/2014
190
95
AR 07/01/2014
192
96
AR 16/01/2006
193
AR 16/01/2006
L’activité nécessite soit :
• Un enregistrement
• Une autorisation (B to C).
• Un agrément (B to B)
Cette demande peut s’effectuer par lettre, par
fax ou par voie électronique selon le formulaire
modèle
N° TVA et NUE nécessaires
L’AFSCA accorde un agrément ou une
autorisation pour une période de validité non
limitée dans le temps
194
97
AR 12/12/2000
195
AR 14/01/2002
196
98
AR 14/01/2002
197
AR 14/11/2003
198
99
AR 14/11/2003
L ’autocontrôle
• Tout exploitant, sauf pour ce qui concerne la production
primaire, doit instaurer, appliquer et maintenir un
système d’autocontrôle basé sur l ’HACCP, couvrant la
sécurité de ses produits.
• Les entreprises, les unités d’exploitation belges et leurs
exploitants doivent être identifiés et leurs coordonnées
doivent être enregistrées par l’Agence.
199
AR 14/11/2003
La traçabilité
Les entreprises, les unités d’exploitation belges et leurs
exploitants doivent être identifiés et leurs coordonnées
doivent être enregistrées par l’Agence.
Tout exploitant doit disposer de systèmes ou de
procédures permettant d’enregistrer pour les produits
entrants : la nature, l’identification, la quantité, la date de
réception, l’identification de l’unité d’exploitation qui
fournit le produit
Tout exploitant doit disposer pour les produits sortants,
de systèmes ou de procédures permettant d’enregistrer :
la nature, l’identification, la quantité, la date de livraison,
l’identification de l’unité d’exploitation qui prend livraison
du produit 200
100
AR 14/11/2003
La tracabilité
• Tout exploitant doit disposer de systèmes ou de
procédures permettant d’établir la relation entre les
produits entrants et les produits sortants et permettant
leur tracabilité à toutes les étapes de la production, de la
transformation et de la distribution.
201
AR 14/11/2003
Notification obligatoire
• Tout exploitant informe immédiatement l’Agence (afsca)
lorsqu’il considère ou a des raisons de penser qu’un
produit qu’il a importé, produit, cultivé, élevé,
transformé, fabriqué ou distribué peut être préjudiciable
à la santé humaine, animale ou végétale.
• Dans le cas d ’un produit défectueux, l ’exploitant engage
immédiatement les procédures de retrait du marché du
produit en question, lorsque celui-ci ne se trouve plus
sous son contrôle direct et en informe l’Agence.
202
101
AR 14/11/2003
Notification obligatoire
203
Notification obligatoire
Qui?
– Chaque exploitant
– Les laboratoires et les organismes de
certification et d'inspection
– Tout professionnel assurant le suivi
sanitaire des élevages
Quoi?
– Produits présentant un risque pour la
santé humaine, animale ou végétale
102
Notification obligatoire
Comment?
– Modalités d'exécution : arrêté
ministériel du 22/01/2004
– Tél + formulaire UPC
Que faire?
– Prévenir l'Agence, remplir formulaire,
coopérer
– Prendre mesures correctives (retrait,…)
– Si nécessaire, communiqué de presse
Contenu de la notification
Notifiant
Produit concerné
Provenance du produit
Localisation (consommateur? Export?)
Nature du problème
Mesures prises
Conseil au consommateur
103
AR 14/11/2003
Les guides
Pour satisfaire aux exigences, l’exploitant peut utiliser des
guides approuvés par l’Agence établis par secteur ou par
sous-secteur.
Voici quelques guides approuvés:
– Guide autocontrôle alimentation animale;
– Guide système d’autocontrôle industrie laitière;
– Guide d'autocontrôle en boucherie;
– Guide générique autocontrôle pour abattoirs et ateliers de découpe de
volailles;
– Guide pour l'autocontrôle pour la production primaire de lait cru;
– Guide autocontrôle pour la collecte et le transport de lait cru;
– Guide sectoriel protection des plantes.
207
AR 14/11/2003
Les guides
Depuis peu les guides pour les secteurs de la
distribution sont gratuits et en ligne
208
104
Guides sectoriels
• Proposés par le secteur
• Base volontaire
• Approuvés par l'Agence sur avis du Comité
scientifique
• Disponibles pour touts les entreprises intéressées
• Référentiels pour
• les inspecteurs de l'AFSCA
• les organismes certificateurs
Guide sectoriel
• Simple et pratique avec exemples concrets
• Basé sur l'analyse des dangers et la législation
• Couvre : Sécurité + Traçabilité + (Qualité)
• Règles d'échantillonnages/analyses et audits
• Valorisation des standards internationaux (BRC,…)
105
Rôle des organismes certificateurs
AM 22/01/2004
212
106
AM 22/03/2013
213
AM 22/03/2013
Pour qui :
– B2C : si guide validé
(+ 30% CA, 80 km en B2B)
– B2B : MAX 2 personnes à temps plein
214
107
AM 22/03/2013
215
AM 22/03/2013
216
108
AM 22/03/2013
217
http://www.moniteur.be
http://www.etaamb.be
http://europa.eu.int/eur-lex/fr/
http://www.afsca.be
218
109
3.3.2. Méthode HACCP
METHODOLOGIE HACCP
7 principes de base
Application en 14 étapes
110
DÉMARCHE LOGIQUE :
ÉTAPES PRÉLIMINAIRES
DÉMARCHE LOGIQUE :
PRINCIPES DE BASE
111
1 et 2
Equipe HACCP
Champ de l’étude
112
Etape 1
Constituer l'équipe HACCP
Etape 2
Définir le champ de l'étude
113
3
MATIERES
PREMIERES LE PRODUIT
INGREDIENTS
Etape 3
Rassembler les données sur le produit
Sur les matières premières et les
ingrédients
– caractéristiques physico -chimiques
– conditions de stockage, …
114
MATIERES LE PRODUIT
4
PREMIERES
INGREDIENTS
DEVENIR DU PRODUIT
Qui ?
Quand ? Comment ?
Etape 4
Identifier l'utilisation attendue du
produit
Déterminer la durabilité
115
FABRICATION
5 et 6
MATIERES
PREMIERES
INGREDIENTS
DEVENIR DU PRODUIT
Qui ?
Quand ? Comment ?
Etape 5
Construire un diagramme de
fabrication
Décomposer le processus de fabrication en
étapes élémentaires
Construire le diagramme de fabrication
Recueillir les informations techniques
– plan des locaux
– nature des opérations
– temps d'attente
– procédures de nettoyage-désinfection
– ...
116
Etape 6
Confirmer le diagramme de
fabrication
Corriger éventuellement
Début ou fin du
diagramme
Matière première Document
ou produit
Etape de Connecteur
fabrication
Etape de Connecteur page
contrôle suivante
Décision
117
4
Décrire :
Environnement
Personnel
2
Locaux
E1
E2
E3
Equipement
E4
E5
Procédé
E5
- Flux des déchets
118
Diagramme de fabrication Volaille rôtie
Epices Volaille Huile
Préparation
Cuisson
Refroidissement
Stockage
Exposition
Exposition
Poulet rôti
Remise client
LES DANGERS 7
BIOLOGIQUE
CHIMIQUE
PHYSIQUE
119
Etape 7
Analyser les risques
(principe 1)
Etape 7
Analyser les risques
(principe 1)
Identifier les dangers associés à chacune des étapes et
évaluer leur cause
– nature du danger
– cause
Examiner le risque (fréquence x gravité) : sélection des
dangers
120
Etape 7
Analyser les risques
(principe 1)
1. Identifier les dangers et évaluer leur
cause
Matériel Milieu Main d’œuvre Méthode Matière
Danger physique
Danger chimique
Danger
microbiologique
Etape 7
Analyser les risques
(principe 1)
2. Évaluer le risque (Fréquence x gravité)
F
R Élevé 4 5 6 6
E Réelle 3 4 5 6
Q
E Faible 2 3 4 5
N Très faible 1 2 3 4
C
E Très limité Limité Élevée Très élevée
GRAVITE
121
FREQUENCE
1 = Très faible
- Probabilité théorique - le danger ne s’est encore jamais présenté
- Il y a une étape suivante dans le procédé à laquelle une
élimination du danger est possible
- Les mesures de prévention liées au danger sont de telle sorte
que si un danger apparaît ou si les mesures de maîtrise ne sont
assurées, la production n’est plus possible ou aucun produit
final ne peut être obtenu
2 = Faible
- Il est peu probable que si les mesures de maîtrise ne sont pas
assurées, le danger soit toujours présent de manière
remarquable dans le produit final
- Les mesures de maîtrise sont d’ordre général et suffisent pour
prévenir le danger
FREQUENCE
3 = Réelle
- Le fait que les mesures de maîtrise ne soient pas assurées ne
mène pas à une présence systématique du danger dans le
produit
final mais le danger sera présent dans un pourcentage de
produits finaux
4 = Élevé
- Le fait que les mesures de maîtrise ne soient pas assurées
mène à un problème systématique ; le danger sera présent
dans le produit
122
GRAVITE
1 = Très limité
- Il n ’y a pas de danger pour la santé publique
- Pas de niveau de présence du danger
- Le danger n’est plus présent au moment de la
consommation
2 = Limitée
- Développement et post-contamination qui peuvent mener à
une détérioration précoce
- Apparition de blessures et de maladie limitées et peu
sérieuses, qui se manifestent rarement ou uniquement par
exposition à une dose exceptionnellement élevée ou sur une
longue durée
- Dommage corporel évident mais de courte durée ou un
dommage permanent mais peu important
GRAVITE
3 = Élevée
- Grande probabilité d’avoir un danger corporel évident qui se
manifeste de suite ou sur le long terme, mais qui entraîne
rarement un décès
- Apparition de maladies sérieuses sur le long terme par
exposition à des doses élevées et/ou doses prolongées dans le
temps
(ex : dioxines)
4 = Très élevé
- Le groupe de consommateur est un groupe à risque et le
danger est susceptible d’entraîner le décès
- Le danger peut entraîner le décès
- Cicatrice restante ou dommage irréparable
123
Etape 7
Analyser les risques
(principe 1)
F
R Élevé 4 5 6 6
E Réelle 3 4 5 6
Q CCP
E Faible 2 3 4 5
N Très faible 1 2 3 4
C
E Très limité Limité Élevée Très élevée
GRAVITE
GMP PA
Etape 7
Analyser les risques
(principe 1)
3. Identifier les mesures préventives
124
Etape 7
Analyser les risques
(principe 1)
• plus d’une mesure préventive peut être
nécessaire pour un danger
• plusieurs dangers peuvent être maîtrisés
par une même mesure préventive
• choix entre plusieurs MP (rapport
coût/efficacité)
Etape 7
Analyser les risques
(principe 1)
4. Formaliser les mesures préventives
125
Pas CCP
CCP 8
FABRICATION
Etape 8
Identifier les points critiques
(principe 2)
126
Q1: Existe-t-il des mesures préventives pour le(s) danger(s) identifié(s) ?
A
Modifier l'étape, le procédé ou le produit
r OUI NON
CCP
CCP
CCP
127
Etape 9
Etablir les limites critiques
(principe 3)
Etape 9
Etablir les limites critiques
(principe 3)
Normes légales
Guides de bonnes pratiques
Tests empiriques
128
Limites critiques
pour les dangers microbiologiques :
– par analyses microbiologiques
– mesures chimiques ou physiques
pour les dangers chimiques :
– substances qui n’ont pas leur place :
absence
– substances ajoutées spécifiquement :
quantité légale autorisée
pour les dangers physiques :
– absence ou non détectable
Etape 9
Etablir les limites critiques
(principe 3)
Arrêté royal du 18 mars 1980 relatif au yaourt et autres laits fermentés
129
LA SURVEILLANCE 10
CCP
CCP
CCP
Etape 10
Etablir un système de surveillance
(principe 4)
Choisir les méthodes de surveillance
130
LES ACTIONS
CORRECTIVES 11
CCP
CCP
CCP
Etape 11
Identifier les actions correctives
(principe 5)
Identifier les actions correctives
131
Etape 12
Etablir un système documentaire
(principe 6)
Procédures
Instructions de travail pour les étapes 1 à 11
Enregistrements
Résultats d'analyses
...
13 et 14
132
Etape 13
Vérifier (principe 7)
Etape 14
Revue du système HACCP
133
Exemple HACCP :
Fabrication de pâté
- Diagramme de fabrication
- Analyse des dangers et détermination des
risques appliquées à quelques étapes
- Exemple de tableau de surveillance d’un CCP
9 Etablir des
limites
3 Rassembler critiques PRINCIPE 3
les données
sur le produit
10 Etablir un
4 Identifier système de PRINCIPE 4
l'utilisation surveillance
attendue du
produit
11 Définir des
actions PRINCIPE 5
5 Construire un correctives
diagramme
de fabrication
12 Etablir un
système PRINCIPE 6
6 Confirmer le documentaire
diagramme
13 Vérifier PRINCIPE 7
Etapes illustrées
dans le cadre de
cet exemple 14 Revoir le
système
134
Réception des découpes / demi-
carcasses ou dépouilles
Hachage Epices
Mélange
Suite dia
suivante
Suite dia
précédente
Liant, oeufs
Mélange
Cuisson
~2 h à 125°C
Température à cœur: 72°C
Refroidissement
135
7 - Analyse des dangers - Toutes étapes
Dangers Causes Mesures préventives CCP ?
La détermination
des causes est
réalisée via les 5M
136
7 - Analyse des dangers - Toutes étapes
Dangers Causes Mesures préventives CCP ?
137
7 - Analyse des dangers – Stockage des matières premières
Gravité
138
8 – Détermination des Critical Control Point (CCP)
La détermination des CCP peut se faire via le tableau ci-
dessous et/ou l’arbre de décision
F
r
4 5 6 7 5, 6 et 7 :
é
q Point critique pour la
3 4 5 6 maîtrise (CCP)
u
e 2 3 4 5
n 3 et 4 : Point d’attention
c 1 2 3 4 (PA) possible
e Les mesures préventives
Gravité sont-elles suffisantes pour
empêcher que le danger soit
1 et 2 : présent à un niveau
Pas d’action inacceptable ?
spécifique, GMP
Si oui : GMP
suffisant
Si non : PA
Arbre de décision
Q1 : Existe-t-il des mesures préventives pour le(s) danger(s)
identifié(s) ?
OUI NON
La prévention à cette étape
Modifier l'étape, le
est-elle nécessaire pour la OUI
procédé ou le produit
sécurité du produit ?
NON STOP
L'étape vise-t-elle à éliminer ou à réduire le(s) danger(s)
Q2 :
identifié(s) à un niveau acceptable ?
NON OUI CCP
139
9 – Etablir des limites critiques
10 – Etablir un système de surveillance des CCP
11 – Définir des actions correctives
M. Sindic 280
140
Chapitre 4. Autres
référentiels
Démarche globale
GFSI
« Global Food Safety Initiative »
Guidance Document - 3rd edition Jan. 2003
141
Démarche globale
GFSI
Programme d’identification et d’harmonisation des
normes de sécurité des aliments
Developper un système d’alerte international
Coopération entre secteur alimentaire et autorités
Communiquer avec toutes les parties et viser la
formation du consommateur
Coordonner des Good Retailing Practices
www.globalfoodsafety.com
Démarche globale
GFSI
Contenu du Guidance Document
I - Exigences pour les schémas de sécurité des aliments
II - Exigences pour la conformité des normes de sécurité des
aliments
Eléments-clés pour les systèmes de management de la
sécurité des aliments
Eléments-clés pour les GAP, GMP, GDP
Eléments-clés pour le système HACCP
III- Exigences pour les organismes de certification
(ISO Guide 65 - EN 45011)
142
Démarche globale
GFSI
Reconnaissances actuelles
BRC Technical Standard
Dutch HACCP Code (CCvD-HACCP)
EFSIS Standard
International Standard for Auditing Food Suppliers
(IFS)
+ Exigences de moyens -
BRC v6 IFS v6* ISO 22000 ISO 9001
286
143
Qu’est-ce que le BRC ? Qu’est-ce que l’IFS?
144
Situation des marques distributeurs en
Europe
Définition
– Une marque propre appartient à un distributeur (grossiste) et porte
souvent le nom du distributeur ou d’une autre marque bien connue
– Souvent concernés également : PPP (Produits Premiers Prix)
Conséquences pour les distributeurs
– Communication soutenue avec le consommateur final
– En conséquence, plus de responsabilité légale des distributeurs
(et grossistes) qui peut affecter de manière générale l’image de
marque du distributeur /grossiste
– Finalement, le distributeur devient aux yeux des consommateurs
et de l’administration (AFSCA) fabricant de produits alimentaires
Belgique
– Exemples: Carrefour, Delhaize
145
BRC
British Retail Consortium - Référentiel britannique (1990)
« Référentiel technique pour les sociétés
fournissant des produits alimentaires à la
marque du distributeur » - Version 5 janvier 2008
BRC
Le référentiel demande :
Adoption et mise en œuvre d’un système HACCP
Système de gestion de la qualité documenté et efficace
Normes relatives à l’environnement de l’usine
Maîtrise des produits
Maîtrise du processus
Personnel
Référence au Codex Alimentarius et surtout aux Guides de Bonnes
Pratiques
Intégration d’éléments des normes ISO 9000
146
BRC
Chaque chapitre du référentiel comprend :
Une déclaration d’intention de base
Des critères spécifiques
pour la certification au niveau de base
pour la certification au niveau supérieur
pour des recommandations de bonne pratique
Rapport d’évaluation
www.brc.org.uk
147
Détail contenu BRC
3. Système de Management de la qualité et de la sécurité des
denrées alimentaires
148
Détail contenu BRC
5. Maîtrise du produit
Conception / développement du produit
Conditionnement du produit
Libération du produit
149
Détail contenu BRC
7. Personnel :
Formation
Accès et flux du personnel
Hygiène du personnel
Surveillance médicale
Suivi médical
Vêtements de protection
BRC
Le référentiel BRC comporte dix exigences fondamentales essentielles
à l’établissement et à la mise en œuvre effective d’un système de
qualité et de sécurité des aliments :
Engagement de la direction et amélioration continue (clause 1.1) ;
Plan de maîtrise de la sécurité des denrées alimentaires - HACCP
(clause 2) ;
Audits internes (clause 3.4) ;
Action corrective (clause 3.7) ;
Traçabilité (clause 3.9) ;
Agencement des locaux, flux des produits et séparations (clause
4.3) ;
Entretien et hygiène (clause 4.11) ;
Maîtrise des allergènes (clause 5.2) ;
Maîtrise des opérations (clause 6.1) ;
Formation (clause 7.1) ;
150
IFS
1. Responsabilités de la direction
– Politique et principes généraux de
l’entreprise
– Organisation de l’entreprise
– Ecoute client
– Revue de direction
IFS
2. Système de management de la qualité
– Le système HACCP basé sur le Codex
alimentarius
– Exigences sur la documentation
– Conservation des enregistrements
151
IFS
3. Gestion des ressources
Gestion des ressources humaines
Ressources humaines
Hygiène du personnel
Vêtements de protection pour le personnel, les
prestataires et les visiteurs
Procédures applicables aux maladies infectieuses
Formation
Installations sanitaires, équipements pour
l’hygiène du personnel et locaux du personnel
IFS
4. Process de fabrication
Revue de contrat
Spécifications produit
Développement produit
Achats
Emballage du produit
Environnement de fabrication
Nettoyage et hygiène
Déchets/élimination des déchets
Risque de corps étrangers, métal, bris de verre et bois
Surveillance des nuisibles
Réception et stockage
Transport
Maintenance et réparations
Equipements
152
IFS
5. Mesures, analyses, améliorations
– Audits internes
– Inspections d’usine
– Maîtrise du process
– Etalonnage et vérification des appareils de mesure et
surveillance
– Contrôle quantitatif
– Analyses des produits
– Blocage et libération des produits
– Gestion des réclamations des autorités et des clients
– Gestion des incidents, retrait/rappel des produits
– Gestion des produits non-conformes
– Actions correctives
IFS
L’IFS comporte dix exigences (knock out), sur lesquelles l’existence d’un non-
respect entraîne une non-certification, un retrait ou une suspension de la
certification :
responsabilité de la direction notamment sur le suivi de la prise de
conscience par les employés de leurs responsabilités (1.2.4) ;
système de surveillance de chaque CCP (2.2.3.8.1) ;
mise en place, suivi et application des règles d’hygiène par le personnel
(3.2.1.2) ;
existence et mise en application des spécifications des matières premières
(4.2.1.2) ;
application des recettes et respect des spécifications clients des produits
finis (4.2.2.1) ;
identification des sources et prévention des corps étrangers (4.12.1) ;
système de traçabilité (4.18.1) ;
planification des audits internes (5.1.1) ;
procédure de retrait et de rappel (5.9.2) ;
mise en œuvre d’actions correctives suite à des non-conformités (5.11.2).
153
Certification IFS
Fréquence des audits : tous les 12 mois
Notation
Résultat Explication Points
A Conformité totale 20 points
B (déviation) Conformité presque 15 points
totale
C (déviation) Faible proportion de 5 points
l’exigence respectée
D (déviation) Exigence non 0 point
respectée
Certification IFS
10 exigences peuvent donner lieu à une non-conformité de
type KO
– Responsabilité de la direction
– Système de surveillance de chaque CCP
– Hygiène du personnel
– Spécifications des matières premières
– Spécifications des produits finis
– Gestion des corps étrangers
– Système de traçabilité
– Audits internes
– Procédure de retrait et de rappel
– Actions correctives
Pas de certification possible (retrait de 50% du
nombre total de points)
154
Certification de systèmes
Rapprochement HACCP - ISO 9001
HACCP ISO
Qualité sanitaire Tous les aspects de la qualité
Secteur alimentaire Tous les secteurs
Sur base de l’analyse des Sur base de normes,
dangers et des CCPs procédures, instructions
Spécifique à un produit ou à Non spécifique
un processus Non obligatoire
Obligatoire Certification par un tiers
Contrôle par les autorités
ISO 22000
Révisée en 2018
ISO 22000:2018
155
Domaine
d’application
BRC et IFS
156
ISO 22000:2018 ISO 9001 :2015
1. Domaine d’application
2. Références normatives
3. Termes et définitions
4. Contexte de l’organisation
5. Leadership
6. Planification
IDEM
7. Support
1. Ressources
2. Compétences
3. Sensibilisation
4. Communication
5. Informations documentées
ISO 22000:2018
8. Réalisation des activités opérationnelles
1. Planification et maîtrise opérationnelles
2. Programmes prérequis (PRP)
3. Système de traçabilité
4. Préparation et réponse aux questions d’urgence
5. Maîtrise des dangers
6. Actualisation des informations spécifiant les PRP et le plan de
maîtrise des dangers
7. Maîtrise des activités de surveillance et de mesure
8. Vérification relative aux PRP et au plan de maîtrise des dangers
9. Maîtrise des non-conformités des produits et des processus
157
ISO 22000 ISO 9001 :2000
9. Evaluation des performances
1. Surveillance, mesure, analyse et évaluation
2. Audit interne
3. Revue de direction
10. Amélioration
1. Non-conformité et actions correctives
2. Amélioration continue
3. Actualisation du système de management de la sécurité
des denrées alimentaires
158
FSSC 22000 >< Synergy
(Food Safety System Certification 22000)
159
Pas 220 : 2008
Définit les besoins pour le programme des prérequis (PRP):
• Etablir
• Implémenter
• Maintenir
Utilisation en support des systèmes de management et plus
spécifiquement ISO 22000
Publié par BSI
En collaboration avec 4 groupes industriels et CIAA
• Danone
• Kraft foods
• Nestlé
• Unilever
160
Pas 220:2008
Détaille les mesures à mettre en place en relation
avec les PRP repris dans l’ISO 22000, à savoir:
• La construction et la disposition des bâtiments et des
installations associées;
• La disposition des locaux
• L’alimentation en air, en eau, en énergie et autres
• Les services annexes ( déchets, eaux usées)
• Equipements (appropriés, accessibles)
• Gestions et achats du matériel;
• Mesures de prévention contre la contamination croisée;
• Nettoyage et désinfection
• La maîtrise des nuisibles
• L’hygiène du personnel
Pas 220:2008
• D’autres aspects sont également considérés:
1. Réutilisation de produits
2. Procédures de rappel des produits
3. Entreposage
4. Information des produits et connaissance des
consommateurs
5. Défense alimentaire, biovigilance et bioterrorisme
161
Avantages de l’ISO 22000
Norme internationale (passeport à l’export)
Bénéfices potentiels dégagés par la mise en place
d’un SMSDA efficace:
–Maîtrise plus efficace et plus dynamique des dangers liés
à la sécurité des denrées alimentaires
–Aptitude à fournir en permanence des produits finis sûrs
satisfaisant:
•Aux exigences des clients ayant fait l’objet d’un accord
•Aux exigences réglementaires en matière de sécurité des
aliments
–Transparence dans sa communication organisée et ciblée
entre les partenaires
–Démarche structurée qui implique l’ensemble du personnel
dans un processus d’amélioration continue
162
Conclusions
163
Certification de produit
Concept
– Outil de différenciation
– Contrôle par un organisme certificateur
– Utilisation d ’une marque collective
Une nécessité?
– Protection territoriale
– Valorisation de qualités particulières
Certification d’entreprise
Concept
– Exigences visant en premier lieu la satisfaction du
client en prévenant la non conformité à tous les
stades, de la conception jusqu ’au soutien après la
vente
– Reconnaissance externe du système de management
de la qualité
Une nécessité?
– Satisfaction du client
– Outil de management
– Exigence des clients certifiés
164
HACCP/autocontrôle
Concept
– Méthode universellement reconnue et
imposée comme moyen d ’auto-contrôle
Nécessité?
– Obligation légale
– Sécurité des consommateurs
– Responsabilité du fait du produit
défectueux
– Demande de la filière agro-alimentaire
165