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de l’étudiante Nolwin
Les voisines Dame Sylla et Dame Assamoi sont victimes d’un accident
de la circulation, qui causa de grandes blessures à Dame Sylla. Elle
décide d’intenter une action en vue d’obtenir indemnisation pour les
soins de ses blessures. Ce cas est relatif à la Notion d’obligation. La
question qui se pose est celle de savoir si un accident de circulation subi
par une personne suite à un acte de courtoisie peut-il donner lieu à une
indemnisation. Il s’agira dans un premier lieu d’illustrer la nature de
l’obligation puis d’examiner les effets.
L’obligation d’il s’agit est relatif aux obligations naturelles. Ainsi, nous
analyserons successivement la nature des obligations selon qu’il s’agit
d’obligation naturelle.
Les faits exposent que Dame Sylla fut invité par Dame Assamoi sa
voisine par un acte de courtoisie pour une virée.
L’obligation pour qu’elle soit civile doit être engagé et exécuter sous
peine de sanctions, ce qui n’est pas le cas. Dame Assamoi a invité sa
voisine par acte de courtoisie, qui est un geste désintéressé qui s’est fait
sous aucune contrainte. Elle est donc tenue d’aucune obligation civile à
l’égard de Dame Sylla.
Les faits exposent que Dame Assamoi invite Dame Sylla sa voisine et
engage un devoir moral à l’égard de celle-ci.
L’existence d’une obligation naturelle s’illustre à travers la jurisprudence
suivante :<Toutefois qu’une personne s’oblige envers une autre ou lui
verse une somme d’argent, non sou l’impulsion d’une intention libérale,
mais afin de remplir un devoir impérieux de conscience et de d’honneur.
> La jurisprudence justice ainsi l’existence d’une obligation entre Dame
Sylla et Dame Assamoi, car Dame Assamoi par l’action de son invitation
s’est engagée envers Dame Sylla afin de remplir un devoir de conscience
et d’honneur.
Les faits exposent que Dame Assamoi n’a pu pas exécuter l’obligation
naturelle faute de l’accident.
1- la classification de l’obligation
En principe l’inexécution d’une obligation à un effet différent selon la
classification de l’obligation. Ainsi nous pouvons déduire que dans ce
cas nous sommes confrontés à une obligation de moyen. Cette obligation
est celle de moyen car le débiteur ne promet rien d’autre que de mettre
au service du créancier les moyens dont il dispose,tous ses moyens, de
faire toute diligence pour exécuter le contrat,de faire tout son possible ou
de son mieux.
Toutes les fois que l’obligation inexécutée peut être considérée comme
une obligation de moyen, la faute ne se laisse plus déduire de la seule
absence de résultats. En claire le débiteur d’une obligation de moyen
n’est responsable que si le créancier prouve sa faute. Ainsi nous pouvons
dire que Dame Assamoi n’est pas responsable de l’obligation vu qu’elle
ne l’a exécuter que par la faute de l’accident.