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I. Introduction générale :
• Inflation et Ramadan
• Contexte économique marocain
• Inflation pré-Ramadan
• Changement d’habitudes de consommation
• Inflation du ramadan
• Causalités de l’inflation
• Effets du Ramadan sur la consommation
VI. Les efforts fournis par l’Etat pour juguler l’inflation ramadanesque
VIII. Conclusions
2
,
Le Ramadan est donc une période clé pour les acteurs économiques du Maroc, où l'on
peut observer une augmentation significative de la consommation, notamment alimentaire,
mais aussi de la publicité et du marketing pour répondre aux besoins des consommateurs.
Cependant, cette période peut également engendrer des défis économiques pour les
entreprises, notamment en termes d'inflation et de gestion des stocks.
Dans cette étude de cas, nous nous intéresserons de plus près au consommateur
marocain pendant le Ramadan et à l'inflation conjoncturelle qui peut survenir à cette période.
Nous analyserons les différents facteurs qui peuvent influencer les comportements de
consommation des Marocains pendant le Ramadan, les répercussions économiques pour les
entreprises et les solutions possibles pour faire face à l'inflation conjoncturelle.
En somme, cette étude de cas nous permettra de mieux comprendre les enjeux
économiques et sociaux liés à la période du Ramadan au Maroc, ainsi que les défis auxquels
sont confrontés les acteurs économiques du pays. Nous espérons ainsi dégager des pistes
d'actions pour les entreprises et les autorités publiques afin de mieux gérer cette période
cruciale pour l'économie marocaine.
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Inflation et ramadan ; deux termes qui appartiennent à des lexiques complètement
différents mais sont en forte relation. En science économiques, l'inflation indique
l’augmentation générale et persistante du niveau des prix des biens et services dans une
économie donnée au cours d'une certaine période de temps. Un indice de prix, tel que l’indice
des prix à la consommation (IPC) est indispensable pour la mesure de l’inflation, à travers
l’évaluation du changement affectant le coût d’un panier de biens et de services représentatif
de la demande moyenne des ménages. De nombreux facteurs peuvent contribuer à l’inflation,
notamment les coûts de production élevés expliqués par la hausse des prix de la matière
première, les déséquilibres de l’offre dus à des catastrophes naturelles ou à des conflits
géopolitiques armés, la demande excessive par rapport à l'offre, la croissance de
l'approvisionnement en argent et l'adaptation de la politique monétaire. Une telle situation
d’inflation n’engendre qu’une pauvre économie, causant par conséquent une diminution du
pouvoir d’achat des consommateurs, un déclin de la compétitivité des entreprises, une
réduction des investissements et une augmentation des taux d’intérêt.
Or, quand le Ramadan arrive dans telles conditions d’inflation, la situation devient
encore plus compliquée : Le marché de la consommation marocaine s’aggrave de plus, en
raison des spéculateurs du marché des produits alimentaires et la stagnation des revenus, et
donc le consommateur est la victime en ces termes. Les Marocains changent leurs habitudes
alimentaires et de boisson pendant ce mois saint en raison du jeûne journalier, qui dure en
moyenne 13 heures chaque jour. Les repas de l’«iftar » et du « suhur », qui marquent
respectivement la fin du jeûne et le début de la journée, sont cruciaux pour les ménages
marocains, et donc ceux-ci achètent davantage les produits alimentaires en grandes quantités
particulièrement pour les repas du rupture du jeune, pendant lesquels les musulmans ont
tendance à avoir plus de fringales qu’avant. En plus de la nourriture, le mois saint du
Ramadan est un temps de consommation importante de produits religieux et outils de cuisine,
y compris les vêtements traditionnels, les tapis et les livres de prières, les bols traditionnels,
les tajines, les verres de jus et les pots de cuisson…
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Cela dépend fortement de l’économie et les politiques optées pour faire face à
l’inflation et combattre le chômage. Les éléments du carré magique de Kaldor en
macroéconomie expliquent la santé économique du pays, qui dans notre cas, est le Maroc ; un
pays qui a connu un ralentissement du niveau de croissance économique passant de 7.9% en
2021 à 1.2% en 2022, et gravement touché par la pandémie du Covid-19 de plus des séquelles
de la guerre ukrainienne remarquées en grande partie dans la dépréciation de la monnaie et la
flambée des prix extrême, appauvrissant le panier d’achat du consommateur marocain comme
résultat.
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➢ Annexe 1 : Indices des prix à la consommation par division
05. Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer 108,3 108,8 0,5
6
Source : les données de l’HCP
➢ Annexe 2 : les indices des prix à la consommation des deux mois janvier et
février de l’année 2023
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Le tableau mentionne les indices mensuels des prix à la consommation pour les mois
de janvier et février 2023. Globalement, on observe une augmentation de 1,7% des prix entre
janvier et février. Cette augmentation est principalement due à la hausse des prix des produits
alimentaires et boissons non alcoolisées qui ont augmenté de 4%. Les prix des produits non
alimentaires sont restés stables. Cependant, certains produits ont connu une augmentation
significative tels que les articles de ménage et entretien courant du foyer avec une hausse de
0,4% et les restaurants et hôtels avec une augmentation de 0,8%. À l'inverse, le secteur des
transports a connu une légère baisse de -0,2%. En somme, les indices suggèrent une hausse
globale des prix à la consommation avec des différences significatives entre les différents
secteurs.
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➢ Annexe 3 : l’évolution de l’indice des prix à la consommation entre février 2022
et février 2023
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Source : les données de l’HCP
➢ Conclusion :
En étudiant ces trois tableaux, il est clair qu'il y a eu une tendance à la hausse des prix
pour la plupart des divisions de produits entre août et septembre 2022, comme le montre le
premier tableau. Cette tendance s'est poursuivie en janvier et février 2023, avec une
augmentation globale de 1,7% des prix à la consommation, principalement en raison de la
hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées. Cette hausse a été plus
marquée entre février 2022 et février 2023, avec une augmentation de 10,1% de l'indice des
prix à la consommation, principalement en raison de la forte augmentation des prix des
produits alimentaires et boissons non alcoolisées. Dans l'ensemble, ces données suggèrent une
tendance à la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, ainsi
qu'une augmentation des prix dans d'autres secteurs tels que les articles de ménage et les
restaurants et hôtels. Ces données peuvent aider à comprendre les tendances économiques et
les évolutions des prix dans différents secteurs de l'économie.
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➢ L’inflation frappe les ménages au Maroc :
Sur le marché marocain, la grande majorité des consommateurs n’arrivent plus à avoir
leur produit de subsides et notamment alimentaire, donc c’est l'inflation qui réduit le pouvoir
d'achat de ces consommateurs, ce qui est compensé par de nouvelles hausses des prix des
produits de base. Cependant, en raison de la forte demande de certains produits
traditionnellement consommés pendant le ramadan, comme les dattes, le lait, la farine, l'huile,
les fruits et légumes, la viande et le poisson, il est courant que les prix de ces produits
augmentent. Cela peut affecter le comportement d'achat des consommateurs marocains car ils
peuvent être contraints de réduire leurs dépenses ou de rechercher des alternatives moins
chères pour couvrir des coûts plus élevés.
Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, le taux d'inflation du Maroc a oscillé
autour de 8% par an, en raison des effets de la guerre en Ukraine, notamment sur le coût du
transport du carburant et des marchandises, du coup l'indice des prix à la consommation (IPC)
de janvier a accéléré à 8,9 % en glissement annuel, tiré par la hausse des prix des denrées
alimentaires (+16,8 %). "Avant, 100 dirhams (près de dix euros) suffisaient pour le panier de
légumes. Aujourd'hui, même 300 dirhams ne suffisent pas, c'est presque une réduction de
200% du pouvoir d'achat des citoyens", calcule-t-il, dans un pays où le salaire minimum
mensuel plafonne à environ 250 euros (2.800 dirhams),cette citation met en lumière l'impact
important de l'inflation sur le pouvoir d'achat des ménages marocains et une certaine
augmentation des prix des matières premières et une multiplication par trois des dépenses
alimentaires ne suffit pas pour acheter la même quantité de biens qu'auparavant , donc les
citoyens sont confrontés à des défis pour satisfaire leurs besoins fondamentaux et maintenir
leur niveau de vie .
En outre plusieurs causes participent à la flambée des prix alimentaires, selon les autorités
marocaines. D'une part, il y a des violations des prix et de la qualité des denrées alimentaires,
et des mesures de surveillance intensives sont prises pour détecter ces activités frauduleuses.
D'autre part, les sécheresses et les vagues de froid affectent la production alimentaire locale et
augmentent les coûts de production. En outre, le coût élevé des intrants agricoles tels que les
semences et les engrais, traditionnellement importés d'Ukraine et de Russie, a également
contribué à la hausse des prix.
De ce fait, des efforts du gouvernement sans mis en place pour stabiliser les prix en
prenant des mesures telles que la baisse des droits de douane sur le blé importé, la création
d'un fonds de stabilisation des prix et l'augmentation des subventions pour certains produits.
Mais certains experts estiment que ces mesures sont insuffisantes pour s'attaquer aux causes
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profondes de l'inflation, telles que la hausse des prix mondiaux des matières premières et la
dévaluation du dirham marocain.
Le ramadan peut avoir des impacts différents sur l'économie en fonction de divers facteurs
tels que la situation économique du pays, les habitudes de consommation des gens et les
mesures prises pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Dans certains cas, le Ramadan
peut stimuler l'activité économique en augmentant les dépenses en nourriture, en vêtements et
en cadeaux pour les êtres chers. Surtout lorsque les restrictions sanitaires affectent des
industries telles que l'hôtellerie et le tourisme, indique l'économiste Abdelghani Youmni dans
une interview à la MAP "Quant aux secteurs qui en souffrent, ce sont ceux du transport, de
l'hôtellerie, du luxe et de l'habillement non traditionnel...".
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En outre, Youmni souligne que ce comportement est en déclin en raison de la
concurrence accrue pour les emplois et les revenus, ainsi que de l'amélioration des niveaux
d'éducation et de la sensibilisation des citoyens. Enfin, il pense que le Ramadan, le mois des
mois les plus courts et les plus frais, contribuera à calmer l'activité économique et à réduire
l'impact négatif sur la productivité.
La hausse des prix au Maroc a un impact sur les ménages à faible revenu et à revenu
limité. Cette hausse des prix est due à divers facteurs tels que l'inflation, la sécheresse, les
pénuries, la guerre en Ukraine et la hausse des prix du pétrole sur les marchés internationaux.
L'alimentation, les légumes et l'énergie ont été particulièrement touchés, les Marocains
s'inquiétant de leur pouvoir d'achat et de leur capacité à subvenir à leurs besoins de base , en
effet , les hausses de prix durant le mois de Ramadan impactent l'alimentation des
consommateurs marocains plus précisément les prix des produits d'épicerie tels que les
légumes, les fruits, les huiles de cuisson, les pâtes, la farine, les produits de boulangerie, les
produits de boulangerie, le poisson, les viandes maigres et la volaille ont augmenté de 5 à 15
dirhams, obligeant de nombreux consommateurs à reconsidérer leurs choix alimentaires et
nous faisons moins d'achats à la maison. Budget limité.
Cette situation affecte également les commerçants qui ont du mal à vendre leurs produits
car les consommateurs choisissent de manière plus sélective. Selon Abderrazak Chabbi,
directeur général de l'Association du marché de gros de fruits et légumes de Casablanca, la
situation affecte de nombreux produits autres que les tomates. Les exportations de
marchandises de la ville d'Agadir affectent les prix sur le marché local du coup le Maroc n'a
pas souffert de pénuries de produits de base, mais Mustapha Baitas a déclaré lors d'une
conférence de presse hebdomadaire que le pays continuera à faire face à des hausses de prix.
Cela peut avoir un impact économique sur les ménages qui doivent dépenser plus pour acheter
les fruits et légumes qui constituent la base de leur alimentation quotidienne.
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➢ La flambée des prix rend la vie dure aux ménages
Le mois de Ramadan est en règle générale accompagné d’un renchérissement des prix en
raison de la forte demande en produits alimentaires, mais exceptionnellement cette année les
ménages sont confrontés à des tensions inflationnistes depuis plusieurs mois, ce qui rend
difficile la gestion de leur budget pour répondre aux dépenses liées à cette période de plaisirs
gustatifs.
Selon le Haut-commissariat au plan L’indice des prix à la consommation (IPC) a
enregistré une hausse de 10,1% en glissement annuel, avec une augmentation de 20,1% pour
la composante alimentaire, 3,6% pour les produits non alimentaires, 17,8% pour les légumes,
5,7% pour les fruits et 4,3% pour les viandes.
Les autorités gouvernementales cherchent à stabiliser les prix des produits alimentaires,
En effet Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a récemment
communiqué sur la responsabilité des intermédiaires dans la hausse des prix et a appelé à la
réglementation de leur rôle et à la réorganisation des circuits de commercialisation. Le
président de la Fédération nationale des associations du consommateur, Ouadie Madih, a
évoqué plusieurs facteurs pour expliquer cette situation, notamment la hausse des prix durant
le mois de Ramadan, le contexte inflationniste international, la baisse de la pluviométrie et les
fraudes commises par certains commerçants. M. Madih a appelé les consommateurs à adopter
une attitude raisonnable dans leur comportement d'achat et de consommation (rationaliser
leurs dépenses, revoir leurs habitudes de consommation, et prévenir le gaspillage) afin de
combattre la cherté de la vie pendant le mois de Ramadan. Les autorités gouvernementales
cherchent à trouver des solutions pour garantir un retour à la normale des prix des produits
alimentaires. La ministre de l'Economie et des Finances, Nadia Fettah, a récemment indiqué
que les prix de certains produits alimentaires avaient connu une hausse en raison des
conditions climatiques.
Certes, le mois de ramadan est centré sur la spiritualité, mais aussi et par la force des
choses sur l'alimentions. Que sait-on des dépenses alimentaires des ménages marocains
pendant le mois sacré ? de leurs habitudes alimentaires ? Voici un éclairage par Dr Imane
Barakat, l'auteure principale d'une étude réalisée par un ensemble de chercheurs marocains
du Laboratoire de Biotechnologie, Biochimie et Nutrition, Faculté des Sciences de
l'Université Chouaib Doukkali à El Jadida.
Cette étude qui visait à étudier la variation des dépenses alimentaires et les comportements
alimentaires à risque de la population marocaine pendant le Ramadan, montre que "les
dépenses alimentaires connaissent une augmentation accrue, chiffrée par l’étude.
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Table 1: Taux de variation en DNI selon RNI (n: 340).
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Standard of living
Food expenditure Low Middle High
Before Ramadan 3000 [2500;
(MAD)∗ 1000 [1000; 1200] 2000 [1500; 2000] 3000]
During Ramadan 4000 [3000;
(MAD)∗ 1500 [1000; 2000] 2500 [2000; 3000] 5000]
Rate of variation (%)∗ 50 [20; 100] 39 [25; 52] 40 [20; 67]
∗ Les valeurs sont exprimées en médiane et en quartile.. MAD : le dirham marocain (devise
officielle du Maroc)
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✓ Causalités de l’inflation : est-ce qu’elle est réelle ?
Le 21 mars 2023, le taux d'inflation a atteint 10,1%. Cette inflation est principalement due
à une insuffisance d'offre sur le marché local, en particulier dans le secteur agricole, et non à
une augmentation de la demande, ni à une augmentation des prix des matières premières sur
les marchés internationaux liée à la guerre en Ukraine. En effet, les prix des matières
premières sur le marché international sont revenus à leur niveau d'avant-guerre Ukraine-
Russie, nous ne sommes donc plus confrontés à une inflation importée, puisque les aliments,
en particulier les fruits et légumes, qui sont produits localement au Maroc, ont connu une
augmentation de plus de 20% par rapport à 2021.
Le problème d'inflation est également attribué aux niveaux de sécheresse au Maroc ces
dernières années. L'inflation est devenue une donnée structurelle en raison de l'évolution du
climat et de la position du pays dans une zone semi-aride(ou les précipitations sont
insuffisantes dans certaine années). Nous produisons donc moins qu'avant, en raison de deux
années de sécheresse et d'une année à moitié sèche. Cependant, les exportations des fruits et
légumes frais ont atteint un volume de 2,3 millions de tonnes, en croissance annuelle de 10%,
selon le ministère de l’Agriculture.
D'autre part, ce que nous importons est devenu plus cher et devrait le rester car les coûts
de production dans le monde augmentent et les aléas géostratégiques continuent d'affecter le
marché. Le monde a donc un besoin urgent d'investissements pour répondre aux impératifs de
transition écologique et énergétique, de décarbonations industrielle, d'intégration des
technologies dans les systèmes de production et les services. Ces besoins d'investissement
auront un impact direct sur les coûts de production, qui augmenteront d'année en année, ce qui
se répercutera sur les prix des produits finaux. « Il faut continuer nos efforts de
développement du pays et s’habituer à l’inflation » tel a affirmé Ahmed Lahlimi, Haut-
Commissaire au Plan.
Banque Al-Maghrib et le Haut-Commissariat au Plan s'accordent pour dire que l'inflation
au Maroc est principalement causée par la diminution de l'offre, toutefois s’opposent quant à
la solution à apporter, ainsi, le gouvernement souhaite stimuler la croissance économique avec
la dépense publique et des programmes tels que Awrach ou Forsa, tandis que la Banque
centrale cherche à freiner l'économie en réduisant autant que possible la demande en
augmentant le taux directeur à 3%.
Cette divergence d'opinions entre la BAM et le HCP crée une incohérence totale entre
la politique monétaire et la politique budgétaire, ce qui n'est généralement pas la bonne
formule pour sortir de la situation.
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✓ L’inflation du ramadan
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Prix de base
Sardine [ 12 a 22 ] DH [ 15 a 20 ] [ 15 a 20 ] [ 15 a 20 ] [ 20 a 25 ]
DH DH DH DH
Merlan [ 50 a 70 ] DH [ 50 a 70 ] [ 50 a 70 ] [ 50 a 80 ] [ 60 a 70 ]
DH DH DH DH
Sole [60 a 100 ] [70 a 90 ] [70 a 90 ] DH [80 a 100 ] [100 a 120 ]
DH DH DH DH
Anchois [20 a 33 ] DH [25 a 35 ] [30 a 40 ] DH [30 a 40 ] [35 a 40 ]
DH DH DH
Crevettes [ 90 a 140 ] [ 80 a 120 ] [ 80 a 120 ] [ 80 a 100 ] [ 80 a 100 ]
DH DH DH DH DH
LEGUMES
Pomme de terre [ 3 a 6 ] DH [ 4 a 6 ] DH [ 7 a 8 ] DH [ 5 a 8 ] DH [ 7 a 16 ] DH
Onion [ 5 a 8 ] DH [ 6 a 7 ] DH [ 9 a 10 ] DH [ 14 a 17 ] [ 14 a 15 ]
DH DH
Tomate [ 10 a 12 ] DH [ 4 a 6 ] DH [ 10 a 12 ] [ 8 a 10 ] [ 4 a 7 ] DH
DH DH
Carotte [ 5 a 8 ] DH [ 4 a 6 ] DH [ 4 a 5 ] DH [ 4 a 6 ] DH [ 4 a 6 ] DH
Aubergine [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 6 ] DH [ 6 a 8 ] DH [ 7 a 9 ] DH [ 6 a 8 ] DH
Concombre [ 6 a 8 ] DH [ 6 a 7 ] DH [ 6 a 8 ] DH [ 6 a 8 ] DH [ 6 a 8 ] DH
Courgette [ 5 a 9 ] DH [ 6 a 8 ] DH [ 10 a 14 ] [ 5 a 7 ] DH [ 5 a 8 ] DH
DH
Haricot [ 8 a 12 ] DH [ 6 a 8 ] DH [ 12 a 16 ] [ 15 a 20 ] [ 12 a 15 ]
DH DH DH
Choux [ 6 a 8 ] DH [ 5 a 6 ] DH [ 5 a 6 ] DH [ 5 a 6 ] DH [ 5 a 6 ] DH
Petit pois [ 10 a 14 ] DH [ 10 a 12 ] [ 14 a 15 ] [ 8 a 12 ] [ 8 a 10 ] DH
DH DH DH
Persil [ 1 a 2 ] DH [ 1 a 2 ] DH [ 1 a 2 ] DH [ 1 a 2 ] DH [ 1 a 2 ] DH
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Menthe [ 1 a 2 ] DH [ 1 a 2 ] DH [ 1 a 2 ] DH [ 1 a 2 ] DH [ 1 a 2 ] DH
FRUITS
Pomme locale [ 8 a 13 ] DH [ 7 a 13 ] [ 8 a 13 ] DH [ 13 a 15 ] [ 12 a 16 ]
DH DH DH
Pomme [ 15 a 25 ] DH [ 15 a 20 ] [ 15 a 20 ] [ 20 a 25 ] [ 20 a 25 ]
importee DH DH DH DH
Banane locale [ 9 a 14 ] DH [ 8 a 10 ] DH [ 9 a 10 ] DH [ 10 a 11 ] [ 10 a 12 ]
DH DH
Banane [ 13 a 18 ] DH [ 14 a 15 ] [ 14 a 15 ] [ 14 a 15 ] [ 18 a 22 ]
importee DH DH DH DH
Citron [ 5 a 8 ] DH [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 7 ] DH [ 5 a 8 ] DH
Mandarine - [ 6 a 10 ] DH [ 8 a 10 ] DH [ 6 a 8 ] DH [ 8 a 10 ] DH
CEREALES
Ble tender [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 7 ] DH
Ble dur [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 7 ] DH
Orge [ 4 a 6 ] DH [ 4 a 7 ] DH [ 4 a 6 ] DH [ 4 a 6 ] DH [ 4 a 7 ] DH
Mais [ 8 a 10 ] DH [ 8 a 10 ] DH [ 8 a 10 ] DH [ 8 a 10 ] [ 8 a 10 ] DH
DH
Riz rond [ 13 a 17 ] DH [ 13 a 17 ] [ 13 a 17 ] [ 13 a 17 ] [ 13 a 17 ]
DH DH DH DH
Riz long [ 17 a 20 ] DH [ 17 a 20 ] [ 17 a 20 ] [ 17 a 20 ] [ 17 a 20 ]
DH DH DH DH
Semoule [ 10 a 11 ] [ 10 a 11 ] [ 10 a 11 ] [ 10 a 11 ] [ 10 a 11 ]
DH DH DH DH DH
Couscous [ 13 a 14 ] DH [ 13 a 14 ] [ 13 a 14 ] [ 13 a 14 ] [ 13 a 14 ]
DH DH DH DH
Vermicelle [ 12 a 14 ] DH [ 12 a 14 ] [ 12 a 14 ] [ 12 a 14 ] [ 12 a 14 ]
DH DH DH DH
Feves [ 11 a 14 ] DH [ 9 a 14 ] DH [ 9 a 14 ] DH [ 9 a 14 ] [ 9 a 14 ] DH
DH
Pois [ 13 a 18 ] DH [ 13 a 18 ] [ 14 a 18 ] [ 14 a 18 ] [ 14 a 18 ]
DH DH DH DH
Lentilles [ 15 a 20 ] DH [ 16 a 20 ] [ 16 a 20 ] [ 16 a 20 ] [ 16 a 20 ]
DH DH DH DH
Pois chiche [ 12 a 22 ] DH [ 18 a 20 ] [ 22 a 25 ] [ 22 a 25 ] [ 22 a 25 ]
DH DH DH DH
Haricots secs [ 16 a 25 ] DH [ 16 a 18 ] [ 16 a 18 ] [ 18 a 25 ] [ 18 a 25 ]
DH DH DH DH
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PRODUITS / RAMADAN JANVIER FEVRIER MARS AVRIL
PERIODE 2022
VIANDES 43,96 56,91 56,43 55,5 60,14
ROUGES ET
BLANCHES
POISSONS 59,7 57,5 58,5 59,5 65
LEGUMES 6,7 5,6 8 7,75 7,3
FRUITS 12,8 10,75 9,5 12,33 13,92
CEREALES 12,6 12,5 12,82 13,14 13,18
4
PERIODE
CEREALES
3
FRUITS
2 LEGUMES
POISSONS
1
VIANDES ROUGES ET BLANCHES
MOYENNE TOTALE
✓ ANALYSE
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« La plupart des produits et denrées de base sont disponibles sur les marchés nationaux
et en quantités suffisantes pour couvrir les besoins pendant le mois sacré du Ramadan »
« La situation de l’approvisionnement du marché national au Lundi 27 mars est bonne,
Selon la DCPC» « Le ministère de l’économie fait le point sur les prix et le stock national des
produits de base » Medias24.com, article du 30 Mars 2023.
● L’Etat a importé près de 7,000 tonnes de têtes de bovins, afin de renforcer l’offre sur
le marché marocain, et d’éviter une hausse des prix.
● Quant aux produits énergétiques, l’Etat marocain a reçu au cours du mois précédent
des importations supplémentaires afin de renforcer le stock énergétique déjà existant,
qui couvrirait les besoins d’un mois à 50 jours.
● Le Ministère de l’industrie assure une veille de disponibilité des produits manufacturés
pour répondre aux besoins de la demande.
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« La Banque centrale du Maroc (BAM) a de nouveau relevé son taux directeur de 50
points de base, à 3%, afin d’enrayer la hausse des prix, en particulier alimentaires, qui
affecte les ménages modestes et vulnérables... et ce pour prévenir l’enclenchement de
spirales inflationnistes » « Maroc: Nouvelle hausse de taux pour tenter d'enrayer
l'inflation » Médias24.com, article du 21 Mars 2023.
Suivant déjà deux augmentations précédentes lors des conseils passés de la BAM, cette
troisième a été partiellement poussée par la pression des partis d’opposition, des syndicats et
même dans certains médias nationaux. Les constatations de la BAM sont d’une inflation en
accélération, sous l’effet principalement de chocs d’offre interne sur certains produits
alimentaires.
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responsabilités pour répondre aux exigences des marchés, garantir un stock suffisant et
veiller à la distribution de tous les produits de base, de manière régulière, pour couvrir
toutes les régions du Royaume.
● Même devant une crise globale, l’Etat marocain rassure la population marocaine que
le marché national sera suffisamment approvisionné en produits alimentaires et
produits importés. Le ministre de l’agriculture a même constaté que les prix des
légumes ont commencé à diminuer suivant la vague de froid.
L’Etat assure le suivi de cet approvisionnement, et assure le contrôle et la lutte contre les
pratiques anti-concurrentielles, afin d’éviter une inflation engendrant une crise économique.
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« le Chef du gouvernement a invité l’ensemble des Ministres, à exhorter leurs différents
services à renforcer la surveillance du marché national, à assurer un approvisionnement
continu des produits alimentaires et à lutter contre la spéculation, pour protéger le
pouvoir d’achat des ménages marocains surtout à la veille du mois sacré.
« Comme vous le savez bien, les directives royales soulignent la nécessité de protéger le
pouvoir d’achat du citoyen et d’assurer l’approvisionnement des marchés en produits
alimentaires nécessaires. Aujourd’hui, en tant que gouvernement, nous sommes obligés
d’accroître la mobilisation et la vigilance, en augmentant le suivi de l’état de
l’approvisionnement des marchés du Royaume en produits alimentaires, en renforçant
le contrôle de la commercialisation et de la qualité, et en traquant et en sanctionnant
toute violation ou comportement opportuniste », a insisté le Chef du gouvernement »
« Prix et pouvoir d’achat à la veille du Ramadan : Akhannouch se voit rassurant. »
Ecoactu.ma, article du 07 Février 2023.
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Le premier reportage
D'après un reportage réalisé par l'équipe de Medi1TV, les prix des produits alimentaires, en particulier
ceux qui sont les plus consommés pendant le mois de Ramadan, connaissent une hausse considérable à
l'approche de cette période. Cette situation est confirmée par les témoignages de consommateurs et de
petits marchands (détaillants), qui mettent en évidence les fluctuations du marché, en termes de l’offre
et de la demande. Malgré cette augmentation des prix, le revenu des consommateurs reste stable. Cette
hausse touche principalement les légumes et les fruits et surtout les tomates, ingrédient principale dans
la préparation de « LAHRIRA »
Un des petits marchands a déclaré que la régulation des prix devrait avoir lieu quotidiennement afin de
maintenir la stabilité des prix des légumes. De même, un autre marchand a exprimé ses craintes quant
aux éventuelles pertes causées par la flambée des prix, car certains consommateurs accusent
injustement les marchands de majorer arbitrairement les prix afin de générer des bénéfices.
Selon l’article 4 de la loi de la liberté des prix du conseil de la concurrence : « les prix peuvent être
fixés par l’administration au cas ou il y a une situation manifestement anormale du marché »
Les journalistes ont jugé que : « les observateurs expliquent la hausse des prix par les problématiques
de la distribution et de la commercialisation des produits agricoles à causes de nombreuses reventes,
les intermédiaires gonfleraient le prix »
Source : Medi1TV
Le deuxième reportage
Africanews a mené une entrevue qualitative auprès des consommateurs pour mieux appréhender la
situation inflationniste que le Maroc doit affronter. Selon une étude statistique établie par l'HCP,
l'inflation a atteint 8,9% en janvier 2023, principalement en raison de l'augmentation des prix des
denrées alimentaires de 16,8%. Un consommateur a déclaré qu'avant l'inflation, une somme moyenne
de 100dh suffisait pour acheter des légumes pour une semaine, mais qu'actuellement, le coût des
légumes pour une semaine est trois fois supérieur. Un autre consommateur a déclaré que la hausse des
prix avait un impact considérable sur le pouvoir d'achat, car les Marocains ne disposent pas des
moyens nécessaires pour couvrir cette augmentation. La Banque mondiale a révisé à la baisse ses
prévisions de croissance économique pour le Maroc, mais elle prévoit toujours une croissance de 3%
grâce à la reprise du secteur agricole.
Source : Africanews
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Ouadie Madih, Président de la Fédération
Nationale des Associations du Consommateur
(FNAC). Sur Médi1 TV, Afrique News
• La fédération constate que l’augmentation des prix évolue d’une façon très alarmante. Les prix
des légumes ont augmenté de 17,8% par rapport au mois précédent, ainsi que la hausse des
prix des fruits et des viandes. Le président explique que l’Etat prend action pour contenir cette
inflation, puisque les répercussions négatives de cette hausse au niveau des ménages sont déjà
constatables :
« Le consommateur marocain maintenant ne peut plus joindre les deux bouts…sur le marché, la
majorité des consommateurs n’arrivent plus à avoir leurs produits de subside, et notamment
alimentaires. » min 1 :50-2 :14
Sur l’action de la Bank AL Maghreb sur le taux directeur, et sur les actions gouvernementales
visant à contenir l’inflation :
• Notre expert rassure que même si cette hausse de 3 points du taux directeur influencera les
ménages négativement en termes de crédits bancaires, la stratégie de la BAM visant à
diminuer l’inflation va dans le sens positif au long terme. Dans le contexte où le
gouvernement doit prendre les mesures nécessaires afin de revoir et d’analyser les effets
conjoncturels et structurels de ces augmentations de prix.
« Parmi les choses que le gouvernement doit entreprendre… c’est de maintenir le pouvoir d’achat
équilibré, d’intervenir dans le cadre des produits surtout de première nécessité, plafonner certains
prix à travers la loi 104-12 pour maintenir certains équilibres... il est primordial de le faire, pour
venir en aide aux consommateurs ou au citoyens démunis qui ne peuvent plus subvenir à leurs
besoins. »
Sur les consommateurs qui appellent au boycott afin de combattre cette flambée des prix :
En prenant exemple des Etats Unis, le Président constate que la solution logique afin de rabaisser le
taux d’inflation, c’est la contribution du consommateur marocain. Il appelle aussi les citoyens à
repenser leurs habitudes de d’achat et de consommation, durant un mois de consommation par
excellence.
«…La contribution du consommateur a pu dans le passé rabaisser l’inflation… »
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Ce qu’il faut retenir de l’étude
Il est clair qu'il y a eu une tendance à la hausse des prix pour la plupart des divisions de
produits entre août et septembre 2022, comme le montre le premier tableau. Cette tendance
s'est poursuivie en janvier et février 2023, avec une augmentation globale de 1,7% des prix à
la consommation, principalement en raison de la hausse des prix des produits alimentaires et
boissons non alcoolisées. Cette hausse a été plus marquée entre février 2022 et février 2023,
avec une augmentation de 10,1% de l'indice des prix à la consommation, principalement en
raison de la forte augmentation des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées.
Dans l'ensemble, ces données suggèrent une tendance à la hausse des prix des produits
alimentaires et boissons non alcoolisées, ainsi qu'une augmentation des prix dans d'autres
secteurs tels que les articles de ménage et les restaurants et hôtels.
Les données peuvent aider à comprendre les tendances économiques et les évolutions des
prix dans différents secteurs de l'économie.
En résumé, la hausse des prix et l'inflation au Maroc ont un impact négatif sur le
pouvoir d'achat des ménages, en particulier les groupes à faible revenu. Le ramadan peut avoir
divers effets sur l'économie, mais il peut aussi aggraver les choses, avec des augmentations
temporaires du prix de certains aliments et une baisse de la productivité des travailleurs. Il est
important de stabiliser et d'identifier les causes profondes de l'inflation tout en prendre des
mesures pour promouvoir la création de valeur et le développement du pays. Les
consommateurs peuvent également rechercher des alternatives moins chères pour gérer les
coûts alimentaires élevés tout en s'adaptant à l'évolution des habitudes de consommation au
cours du mois de Ramadan.
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Le mois de ramadan est centré certes sur la spiritualité, mais aussi accompagné d’un
renchérissement des prix en raison de la forte demande en produits alimentaires en plus la
hausse des prix des produits alimentaires pendant le mois de Ramadan au Maroc, s'ajoute à
une tendance inflationniste déjà présente depuis plusieurs mois. Selon l'IPC, les prix ont
augmenté de 10,1% en glissement annuel, avec une hausse plus marquée pour les produits
alimentaires, en particulier les légumes et les fruits.
Cette hausse des prix est due à plusieurs facteurs, notamment les violations des prix et
de la qualité des aliments, la sécheresse et le froid, et les coûts élevés des produits agricoles
importés d'Ukraine et de Russie la hausse des prix du pétrole sur les marchés internationaux.
Cela a eu un impact significatif sur le pouvoir d'achat des ménages, ainsi que le régime
alimentaire des consommateurs, en particulier pour les produits d'épicerie tels que (les
légumes, les fruits, les huiles de cuisson, les pâtes…).
Alors que les consommateurs deviennent plus sélectifs, les commerçants ont
également du mal à vendre leurs produits. A cet égard Les autorités gouvernementales a pris
des mesures pour stabiliser les prix en réglementant le rôle des intermédiaires et en
réorganisant les circuits de commercialisation. Les consommateurs sont appelés à rationaliser
leurs dépenses et à éviter le gaspillage pour faire face à la cherté de la vie pendant le mois de
Ramadan.
L'augmentation des coûts des importations, la pénurie d'offre locale, principalement des
produits alimentaires agricoles, due à la catastrophe climatique en cours et la croissance
démographique ainsi que l'évolution des modèles de consommation contribuent à un
déséquilibre sur le marché qui devrait s'intensifier dans les années à venir. Tous ces facteurs
nous indiquent que l‘inflation est devenue une donnée structurelle au Maroc.
Les efforts fournis par le gouvernement afin de juguler la hausse des prix saisonnière due
au Ramadan et d'assurer l'approvisionnement du marché national en quantité rassurante est
suffisante de denrées alimentaires et de produits de consommation pendant la totalité du mois
sacré.
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Ces efforts portent principalement sur les initiatives d'importation de têtes bovines et de
graines, et ils portent également à veiller pour que la production et distribution des légumes
sur le marché national, soit à prix régulés et en quantités satisfaisantes.
Conclusion Générale
Pour conclure notre étude, nous avons déduit que, les données montrent une tendance
à la hausse des prix au Maroc, notamment pour les produits alimentaires, principalement
légumes et viande, et les boissons non alcoolisées, avec une augmentation de 10,1% de
l'indice des prix à la consommation en glissement annuel en février 2023. Cette hausse des
prix est due à plusieurs facteurs, tels que les violations des prix et de la qualité des aliments, la
sécheresse et le froid, ainsi que les coûts élevés des produits agricoles importés et la hausse
des prix du pétrole sur les marchés internationaux. Cela a un impact négatif sur le pouvoir
d'achat des ménages, en particulier les groupes à faible revenu.
Le mois de Ramadan peut aggraver cette situation avec des augmentations
temporaires des prix des produits alimentaires. Il est important de prendre des mesures
économiques et gouvernementales en vue de stabiliser les prix et identifier les causes
profondes de l'inflation, tout en promouvant la création de valeur et le développement
économique du pays. Les consommateurs peuvent rechercher des alternatives moins chères
pour gérer les coûts alimentaires élevés, tout en s'adaptant aux évolutions des habitudes de
consommation pendant le mois de Ramadan.
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31
32
TABLE DES MATIERES
V-Synthèse générale
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I. Le profil des répondants
SEXE
Homme Femme
43%
57%
Selon les réponses accueillis le représentatif féminin est important, puisque les
femmes constituent 57% de l’ensemble des répondants de l’enquête contre 43%
des hommes.
Age
55+ans
35-55
25-35
18-25
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La répartition des répondants du formulaire selon leur âge est la suivante :
• Les répondants âgés de 18 à 25 ans représentent la plus grande proportion, avec 55%
de l'ensemble des répondants.
• Les répondants âgés de 25 à 35 ans représentent une proportion importante, avec 27%
des répondants.
• Les répondants âgés de 35 à 55 ans représentent une proportion plus faible, avec
seulement 8% des répondants.
• Les répondants âgés de plus de 55 ans représentent la proportion la plus faible, avec
seulement 4% des répondants.
Cela peut suggérer que le formulaire attire particulièrement l'attention des jeunes adultes âgés
de 18 à 25 ans, tandis que les personnes plus âgées sont moins représentées.
VOUS ETES
60%
50%
40%
30%
53%
20% 38%
10%
3% 4% 2%
0%
Etudiant(e) Employé(e) Retraité( e) Sans emploi Autre
La majorité des répondants de l'enquête sont des étudiants, représentant 53% de l'ensemble
des répondants. Les employés représentent la deuxième plus grande catégorie de répondants,
avec 38% des répondants. Les retraités représentent une très petite proportion, avec seulement
3% des répondants, tandis que les sans-emploi représentent 4% des répondants. Les autres
35
représentent 2% des répondant
Votre Revenu
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
2000-5000 5000-10000 10000-15000 15000+DH/mois
Ces informations indiquent que la majorité des répondants ont un revenu mensuel compris
entre 2000 et 5000 dirhams, représentant 52% de l'ensemble des répondants. La deuxième
catégorie de revenus la plus importante est celle des gens qui ont un budget compris entre
5000 et 10000 dirhams par mois, représentant 26% des répondants. Les répondants ayant un
revenu mensuel compris entre 10000 et 15000 dirhams représentent une proportion plus
faible, avec 18% des répondants. Enfin, les répondants ayant un revenu mensuel supérieur à
15000 dirhams ne représentent qu'une petite proportion, avec seulement 4% des répondants.
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II. Le comportement d’achat et avis des
consommateurs durant ramadan
Les produits alimentaires qui ont connu la plus grosse hausse de prix
Les données récoltées montrent que les prix des produits alimentaires aient connu une
augmentation significative. Selon les répondants, les légumes ont été les produits les plus
affectés par cette hausse, enregistrant une augmentation d'environ 83 %, le prix de la viande a
également élevé de manière significative de 74 %, suivie des fruits de 57 %, tandis que les
produits laitiers et les produits emballés ou préparés ont respectivement augmenté d’une
hausse moins importante de 29 % et 24 %. Enfin, les autres produits progressent seulement de
16 %. De ce fait ces résultats suggèrent que les consommateurs ont été confrontés à des
augmentations importantes des prix des denrées alimentaires dans un contexte inflationniste
en raison de la hausse des prix des légumes, de la viande et des fruits pendant le mois de
Ramadan. En d'autres termes, pendant ce mois, la demande de certains aliments peut
augmenter en raison de certaines habitudes alimentaires observées pendant cette période.
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Les cadences fluctuées pendant le mois de Ramadan
Les résultats indiquent que la majorité des personnes interrogées (57%) ont remarqué une
augmentation de leur cadence d`achat pendant le Ramadan, tandis que 28% ont indiqué que
leur cadence d'achat était stable et 15 % ont déclaré que la fréquence d'achat a diminué. Du
coup, ces données suggèrent que le Ramadan à un impact significatif sur le comportement
d'achat des consommateurs, autrement dit l'augmentation du rythme ou de la cadence des
achats à cette période sont due à la forte demande de produits alimentaires. Cependant, les
contraintes budgétaires peuvent être un facteur limitant pour certains consommateurs, ce qui
peut entraîner une baisse de leur cadence d'achat.
Les dépenses hebdomadaires alimentaires pendant le mois sacré
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L'analyse de ce graphique montre que la majorité des enquêtés dépensent en moyenne 200 à
500 dh par semaine en dépenses alimentaires durant le mois de Ramadan, ce qui représente
47% des répondants et cela pourrait indiquer que les consommateurs sont prudents dans leurs
dépenses, même pendant le mois de Ramadan, en particulier dans un contexte inflationniste
où les prix des produits peuvent augmenter rapidement. En outre, 35% des répondants ont
déclaré dépenser entre 500 et 1000 dh par semaine, cela veut dire que certains consommateurs
sont prêts à dépenser plus pour des produits alimentaires. Il est vrai que cette augmentation
des coûts ou des dépenses à cause de l’inflation peut imposer une charge financière
importante aux consommateurs. Cependant, il est possible que certains consommateurs soient
capables de dépenser plus en raison de leur situation financière plus confortable, ce qui peut
expliquer que seuls 15% des répondants dépensent entre 1000 et 1500 dh par semaine et
seulement 3% dépensent plus de 1500 dh chaque semaine.
Cette interrogation avait pour but de mettre le consommateur marocain en question en termes
de ses consommations et de savoir si la consommation excessive s’explique par le prétexte de
l’arrivée du mois de ramadan ou bien réside dans d’autres raisons valables. Les réponses des
répondants sont surprenantes et sont au contraire de ce que nous avons assumé : 71% disent
oui, leur cadence d’achat était déjà en rythme haussier même avant le mois sacré, alors que le
reste s’attache toujours à l’excuse initiale. Ces résultats prouvent que le Ramadan n’a pas
vraiment d’effets sur le panier d’achat du consommateur marocain, mais si ce n’est pas le cas,
quelle est donc la vraie raison ? Et qu’est-ce qui pousse le consommateur à consommer plus
pré-ramadan ? l’hypothèse qui semble plus logique et qu’on peut élaborer ici, est que la
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majorité des familles marocaines ont tendances à se préparer en achetant tout le nécessaire et
en grande quantité (qui comporte en majorité les produits alimentaires) pour le mois sacré et
donc éventuellement consomment plus avant que durant le Ramadan. D’une autre perspective
et selon le petit échantillon des consommateurs marocains qui ont répondu au questionnaire,
leur réponse peut être expliquée par leur capacité budgétaire et leurs habitudes de
consommations excessives grâce à leur revenu, et donc ce facteur leur permet d’avoir une
même cadence d’achat généralement croissante.
« Les prix sont toujours plus hauts pendant le ramadan » est devenu un dicton qui circule dans
notre société lorsque le mois sacré arrive, mais quel sera le cas si l’inflation à son tour
propage une flambée des prix ? Et comment le consommateur marocain va modifier son
budget dans telles circonstances ?
D’abord il est nécessaire de savoir si cette dernière proposition est vraie : d’après le
questionnaire, 84% des répondants se voient obligé de changer leur budget en mois de
40
Ramadan par égard pour la situation inflationniste que connait le Royaume. Une telle réaction
est plus ou moins justifiable sachant que les produits consommés en force pendant le
Ramadan sont des produits d’alimentation, sans oublier que ceux-ci sont aussi les plus
touchés par l’inflation (les fruits, légumes, viandes rouges, produits laitiers…)
41
La variation du comportement d'achat du consommateur dépend de :
42
IV. Corrélations et Impacts Intra-variables
L’analyse comparative :
SELON VOS
CONSTATATIONS, VOTRE REVENU?
QUELS SONT LES TOTAL
PRODUITS
ALIMENTAIRES QUI
ONT CONNU LA PLUS
GROSSE HAUSSE DE
PRIX ? N % N %
Legumes 78 83% 78 83%
43
CONSTATEZ-VOUS
QUE VOTRE CADENCE VOTRE REVENU?
D'ACHAT COMMENCE
TOTAL
À AUGMENTER MÊME
AVANT LE
COMMENCEMENT DU
RAMADAN ? N % N %
Le deuxième tableau montre que 71% des personnes interrogées ont déclaré avoir commencé
à augmenter leur cadence d'achat avant le commencement du Ramadan 2023 en conjoncture
inflationniste. Cela peut être interprété comme une préoccupation des consommateurs
marocains quant à la hausse des prix des produits alimentaires pendant le Ramadan, et leur
volonté de faire des achats anticipés afin de s'assurer un approvisionnement suffisant en
produits alimentaires pendant cette période.
En conclusion, les deux tableaux suggèrent que les consommateurs marocains ont été
confrontés à une inflation des prix des produits alimentaires pendant le Ramadan 2023, en
particulier pour les légumes, ce qui a poussé la plupart des consommateurs à augmenter leur
cadence d'achat avant le commencement du Ramadan. Ces résultats peuvent être utiles pour
les entreprises qui souhaitent adapter leur offre de produits alimentaires en fonction des
tendances de consommation pendant le Ramadan et pour les décideurs publics qui cherchent à
mettre en place des politiques pour atténuer l'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat des
ménages.
44
Le tableau croisé dynamique 1 présente la relation entre le revenu et le changement de budget
pour les achats de Ramadan en raison de l'inflation. On peut constater que la majorité des
répondants dans chaque tranche de revenu ont déclaré avoir changé leur budget d'achat pour
Ramadan en raison de l'inflation. Cependant, le pourcentage de personnes ayant déclaré avoir
changé leur budget diminue à mesure que le revenu augmente. Les répondants avec un revenu
de 10 000-15 000 DH/mois ont déclaré le plus grand pourcentage de changement de budget,
soit 88 %, tandis que ceux avec un revenu supérieur à 15 000 DH/mois ont déclaré le plus
faible pourcentage de changement de budget, soit 75 %.
Le test de chi-carré indique que la relation entre le revenu et le changement de budget pour les
achats de Ramadan en raison de l'inflation n'est pas significative (p-value = 0,9), ce qui
suggère qu'il n'y a pas de lien fort entre les deux variables.
Tableau croisé dynamique 2 : Revenu / Cadence d'achat
Le tableau croisé dynamique 2 présente la relation entre le revenu et la cadence d'achat avant
le commencement du Ramadan. On peut constater que la proportion de répondants qui ont
déclaré que leur cadence d'achat commence à augmenter avant le Ramadan augmente à
mesure que le revenu augmente. Les répondants avec un revenu de 10 000-15 000 DH/mois
ont déclaré le plus grand pourcentage de cadence d'achat, soit 94 %, tandis que ceux avec un
revenu supérieur à 15 000 DH/mois ont déclaré le plus faible pourcentage de cadence d'achat,
soit 50 %.
Le test de chi-carré indique que la relation entre le revenu et la cadence d'achat avant le
commencement du Ramadan est peu significative (p-value = 0,1), mais le test montre tout de
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même une certaine relation entre les deux variables (χ2 = 7,7). Cela suggère qu'il existe une
tendance générale pour les répondants ayant un revenu plus élevé à augmenter leur cadence
d'achat avant le Ramadan.
Généralement, Les deux tableaux croisés dynamiques montrent que le comportement d'achat
des consommateurs marocains pendant le Ramadan dépend en partie de leur revenu. Les
répondants avec un revenu plus élevé ont tendance à changer moins leur budget d'achat pour
Ramadan en raison de l'inflation, mais ils ont tendance à augmenter leur cadence d'achat avant
le Ramadan. Cela peut suggérer que les consommateurs à revenu plus élevé sont plus
sensibles aux prix et aux conditions économiques, mais qu'ils sont également plus enclins à
planifier leurs achats à l'avance.
Cependant, il convient de noter que les deux relations sont peu significatives ou pas
significatives du tout, ce qui suggère que le revenu n'est pas le seul facteur qui influence le
comportement d'achat des consommateurs pendant le Ramadan. D'autres facteurs, tels que les
préférences personnelles
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leur budget d’achat pour le Ramadan de cette année, principalement en raison de
l’inflation conjoncturelle actuelle, engendrée par les crises économiques et sociales au
niveau international.
• Cette tranche d’âge est aussi celle qui touche le moins en termes de revenu, et selon
nos données, on observe une tendance haussière de répondants qui ont changé leur
budget, qui évolue exponentiellement avec la baisse du revenu des répondants.
o La majorité des répondants ont effectivement changé leur budget d’achat pour
ce Ramadan 2023 comparativement au précédent, principalement en cause de
l’inflation conjoncturelle titanesque, et la stagnation des revenus.
o Le budget des tranches à revenu élevé n’a logiquement pas été
considérablement impacté. En revanche, les tranches à revenu faible sont
fortement impactées par l’inflation actuelle, et se trouvent obligés de changer
leur budget d’achat durant, en circonstances normales, un mois de
consommation par excellence.
48
• D’une part, ce croisement a pu déterminer que le nombre de femmes qui dépensent
moins de 1500 DH par semaine est plus important que les hommes. D’autre part,
aucune des répondantes ne dépense plus de 1500 dh par semaine, alors que 8% des
répondants ont voté pour cette option. On peut en tirer une simple conclusion :
• Ce croisement, même en étant le plus naturellement logique est facile à conclure, met
en évidence les disparités accablantes entre les tranches de revenu, considérant la
signifiance élevée de la relation, mais met également en avant l’irrégularité et le
caractère imprévisible du comportement des consommateurs. La plus grande partie de
la tranche au revenu le plus faible ne dépense pendant une semaine du Ramadan que
moins de 500 dh, alors que la moitié de la tranche au revenu le plus élevé, peut se
permettre de dépenser plus de 1500 dh par semaine. En revanche et contrairement au
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comportement attendu, l’autre moitié de cette tranche ne se trouve que sur 500 à 1000
dh par semaine.
• Ces observations nous ont permis de confirmer qu’une grande majorité des personnes
à revenu élevé vont naturellement dépenser plus, et qu’un faible revenu est synonyme
de dépenses moindres.
V. Synthèse
L'étude révèle que le Ramadan a un impact significatif sur les habitudes d'achat des
consommateurs marocains. La majorité des répondants (57 %) déclarent que leurs habitudes
d'achat sont en hausse pendant ce mois sacré, en particulier en ce qui concerne les produits
alimentaires.
Une tendance notable est l'augmentation de l'achat de nourriture pendant le Ramadan. Les
consommateurs marocains ont tendance à acheter davantage de produits alimentaires pendant
cette période, probablement en raison des repas spéciaux et des rassemblements familiaux qui
caractérisent ce mois.
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L'étude met également en évidence les produits alimentaires qui ont connu la plus grosse
hausse de prix Une grande majorité des répondants (83%) déclarent les légumes ainsi que
(74%) ont déclaré la viande. Il est important de noter que l'étude ne précise pas les raisons
exactes de cette augmentation des prix, mais cela peut être attribué à divers facteurs tels que
l'offre et la demande, les coûts de production ou les fluctuations saisonnières
Ces données indiquent les fourchettes de dépenses alimentaires hebdomadaires moyennes des
consommateurs marocains pendant le Ramadan. Cependant, il est important de noter que ces
chiffres sont basés sur les réponses des participants à l'étude et peuvent varier en fonction de
chaque individu et de sa situation.
Par ailleurs, les résultats montrent que les consommateurs marocains sont disposés à dépenser
plus pendant le Ramadan Selon les résultats de l'étude, 71% des répondants ont constaté une
augmentation de leur cadence d'achat avant le Ramadan, ce qui suggère une préparation
accrue en termes d'achats. Cette augmentation peut être liée à la préparation des repas
spéciaux du Ramadan, à l'achat de cadeaux ou à d'autres éléments nécessaires pendant cette
période.
De plus, 84% des répondants ont indiqué qu'ils ont effectivement modifié leur budget d'achats
pour le Ramadan en raison de l'inflation. Cela suggère que la hausse des prix des produits
alimentaires et d'autres articles liés au Ramadan a eu un impact sur les décisions financières
des consommateurs marocains, les incitant à ajuster leurs dépenses pour s'adapter à cette
situation.
Ces résultats reflètent la réalité des consommateurs marocains pendant le Ramadan, où une
augmentation de la cadence d'achat et une adaptation du budget sont observées en réponse à
l'inflation et aux besoins spécifiques de cette période.
En somme, l'étude met en évidence les principaux aspects du comportement du
consommateur marocain pendant le Ramadan de l'année 2023. Ces aspects comprennent une
augmentation des achats alimentaire (61%) renoncé à la consommation de certains produits
comparés au mois de Ramadan 2022.
Ces résultats peuvent servir de référence pour les entreprises souhaitant adapter leur offre et
leur stratégie de marketing pour répondre aux besoins et aux attentes des consommateurs
marocains pendant le Ramadan.
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