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Maintenance biomédicale
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REMERCIEMENT
C’est avec le plus grand honneur que nous réservons cette page de gratitude et de
reconnaissance à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au bon
déroulement et à la réalisation de ce rapport.
Ensuite, nous saisissons cette occasion pour adresser nos profonds remerciements
à toute l’équipe du service pour leur gentillesse, leur aide, et leur esprit d’équipe.
On tient à remercier tout particulièrement Mr Ali Akhsay qui nous a beaucoup
appris tout au long de cette expérience enrichissante, et d’avoir nous associé à la
plupart de ses activités et missions.
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SOMMAIRE
Introduction.........................................................................................................................5
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Introduction
En tant qu’étudiant en 2eme année Mécatronique industrielle à l’Ecole supérieur de
technologie (EST), nous avons eu l’occasion d’effectuer mon stage de fin d’études au Centre
une vision d’ensemble sur l’organisation générale du CHU, ainsi que celle du service
équipements et maintenance.
théoriques avec la pratique sur le lieu de travail, ce qui nous a offert la possibilité d’acquérir
Dans l’intention de Bien Mémoriser tous les informations acquises pendant ce stage, nous
avons rédigé ce rapport pour présenter en premier temps le Centre Hospitalier Universitaire
d’Oujda ainsi qu’à présenter les différentes installations techniques et biomédicales dont il
dispose.
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Chapitre 1 : Présentation générale du
CHU Oujda
Carte d’identité :
Le Centre Hospitalier universitaire Mohammed VI d’Oujda, le 5eme
CHU au niveau national, après ceux de rabat, Dénomination Centre Hospitalier
Casablanca, Marrakech et Fès, est un Universitaire
établissement public doté de la personnalité MOHAMMED
morale et de l’autonomie financière, il est VI D'OUJDA
soumis à la tutelle du ministère de la santé. Sigle CHU Oujda
Inaugurée le 23 juillet 2014. Adresse Hay El Irfane Oujda
Le centre hospitalier s’étend sur une superficie Directeur Abdelkhalek Daoudi
de 10 hectares (52 000m2 couverts), d’une Téléphone 05 36 53 91 00
capacité de 653 lits, il comporte : Fax 05 36 53 35 54
Un hôpital des spécialités.
Un hôpital mère-enfant.
Un centre des brulés.
Un laboratoire central.
Des services de médecines légales, des services d’urgence, et des blocs
pédagogiques.
Hôpital de santé mentale et de maladies psychiatriques (externe).
Le centre d’oncologie Hassan II (externe).
Le CHU est constitué aussi d’un internat, de dépendances administratives et techniques. Il a
pour mission :
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III. Présentation du service équipements et maintenance
1. Organigramme du service
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Chapitre 2 : Présentation des installations
techniques
I. Installations électriques :
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2. Poste de transformateurs :
L'armoire de distribution de type TGBT (Tableau Général Basse Tension) assure la fonction
de distribution électrique alimentant les différents équipements de l'hôpital et pilote le
démarrage ou l'arrêt des groupes électrogènes lorsqu'il détecte une absence ou présence de
tension du réseau local en un temps très court grâce au système d'inverseurs
normal/secours. Le TGBT est composé de disjoncteurs de commande. Son exploitation et sa
maintenance doivent être effectuées avec le minimum de perturbations pour les utilisateurs.
Les TGBT sert aussi bien à assurer la protection des personnes et facilite l’exploitation de la
redondance des transformateurs HTA /BTA et palie a la défaillance d’un transformateur.
Le poste HTA /BTA est un local, inaccessible au public, assurant la liaison entre le
réseau haute tension (HTA) et le réseau basse tension (BT).
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Batterie de Compensation de l’énergie réactive :
Le transport de la puissance réactive par les lignes électriques cause des pertes, une
diminution de la stabilité du réseau et une chute de tension à son extrémité.
Afin d'éviter cela, la compensation de puissance réactive est utilisée pour limiter ce
transport de puissance réactive.
La compensation d’énergie réactive permet :
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3. Groupe électrogène GE :
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Quelques informations sur la motorisation du groupe :
Fabricant VOLVO
Modèle TAD1343GE
version 50HZ
Emission de gaz d’échappement STAGE II
Optimises pour 97/98 50hz (COM)
Système de refroidissement du moteur EAU
Nombre de cylindre 6 en ligne
Cylindré 12730 cm3
Aspiration Turbocharged intercooled
Régulateur de vitesse Electronique
Vitesse nominale du fonctionnement 1500RPM
Puissance continue brute COP 237KW
Puissance brute nominale PRP 325KW
Puissance brute maximale LTP 366KW
Capacité d’huile 36L
Consommation max d’huile de graissage a PRP 0,10%
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4. Alimentation sans interruption statiques (A.S.I) :
Un onduleur (en anglais UPS pour Interruptible Power Supply) est un dispositif permettant
de protéger des matériels électroniques contre les aléas électriques. Il s'agit ainsi d'un
boîtier placé en interface entre le réseau électrique (branché sur le secteur) et les matériels
à protéger.
Les applications sont très diversifiées en termes de puissance. Elles vont du simple onduleur
d'un ordinateur pour éviter la perte de données, au système de secours des réseaux
critiques nécessitant une continuité dans l'alimentation électrique comme les blocs
opératoires des hôpitaux et bien d'autres applications à risque. L’onduleur n'est pas
uniquement destiné à pallier les coupures de courant. Son rôle est également de stabiliser la
tension électrique et d'éliminer les parasites électriques. En effet il se compose de trois
parties :
- Le redresseur qui transforme le courant alternatif en un courant continu destiné à charger
les batteries et à alimenter l'onduleur.
- Les batteries stockent l’énergie.
- L’onduleur qui transforme la tension continue délivrée par le redresseur ou les batteries en
une tension alternative de 230V a 50Hz, identique à celle du secteur.
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II. Climatisation :
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III. Gestion technique centralisée GTC :
La gestion technique centralisée est un mode de gestion par système d’automate centralisé,
gérant un très grand nombre de paramètres et de fonctions différents, à partir des données
envoyées par des capteurs.
En automatisant des fonctions d’éclairage, de chauffage, de volets roulants, et d’alarme, on
peut :
Tout éteindre
Allumer automatiquement l’éclairage extérieur à la tombée de la nuit
Réguler le chauffage
Piloter le système et contrôler le bâtiment à distance
Etre informer d’une intrusion via SMS ou mail
Couper l’alimentation
Et bien d’autres choses encore…
2. Fonctionnement :
3. Domaine d’application :
Chauffage :
Dans le domaine du chauffage, les possibilités d’une GTC sont :
1. Le pilotage des chaudières : gestion, exploitation et suivi,
2. Le pilotage des circuits de chauffage,
3. Le pilotage des différentes zones de chauffe,
4. La régulation de la température pièce par pièce.
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Climatisation :
Dans le domaine de la production de froid, les possibilités sont les suivantes :
1. La GTC permet la gestion de la production de froid : les groupes de froid sont pilotés de la
même manière que le chauffage,
2. La régulation individuelle des locaux d’un bâtiment en fonction de l’occupation.
Alarme :
La GTC surveille les installations et lance une alerte sur le superviseur lors d’un
dysfonctionnement ou d’une anomalie : les alarmes sont retransmises par mail, fax ou SMS
pour avertir le responsable le plus proche le plus rapidement possible.
Liste des alarmes possibles :
Intrusion
Panne,
Ascenseur
Fuite d’eau
Incendie, anomalie de fonctionnement chauffage /climatisation, groupe électrogène,
électricité.
Compteurs :
1. Les compteurs de tout type (eau, calorifique, électrique) du bâtiment sont reliés à la GTC
pour effectuer des relevés à distance.
2. Possibilité d'établir des historiques, statistiques, analyses de consommation, graphiques.
3. Le relevé des compteurs à distance permet de supprimer certains déplacements et donc
de gagner du temps.
Electricité :
Dans le domaine de l'électricité, les fonctions possibles d'une GTC sont :
1. Le pilotage des éclairages, convecteurs électriques, ou tout autre appareil lié au confort.
2. La possibilité de délester certains équipements automatiquement.
3. La possibilité d'asservir l'éclairage à la
détection de personne ou en fonction de
donnée d'accès.
4. Les éclairages sont coupés ou allumés à
partir d'une heure définie.
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IV. Les ascenseurs (ascenseurs électriques à contrepoids) :
Une cabine.
Un contrepoids.
Des câbles reliant la cabine au contrepoids.
Des guides.
Un système de traction au-dessus de la cage de l'ascenseur.
Les détecteurs d’obstacles.
Les portes coulissantes automatiques (fixe est installée à chaque étage, intérieure à
la cabine).
Le limiteur de vitesse ou frein «parachute » de sécurité.
L’élément transporteur d’un ascenseur, est un véhicule circulant dans un couloir vertical qui
l’isole de son environnement, tant pour la sécurité des usagers que pour celle des personnes
et des biens se trouvant à proximité. Ce couloir est traditionnellement dénommé « gaine ».
Le véhicule, couramment appelé « cabine » est relié de façon différente à la partie motrice,
dite « groupe de traction », suivant le mode d’entraînement choisi.20
On distingue deux groupes d’entraînement :
La traction électrique pour laquelle le groupe de traction est un treuil entraîné par
un moteur électrique.
La traction hydraulique pour laquelle le groupe de traction est une centrale
hydraulique qui va gérer l’envoi d’huile hydraulique dans un piston.
Au CHU le mode d’entraînement utilisé est le mode électrique basé sur un moteur
asynchrone de 320 V.
Dans chaque gaine on distingue deux types de portes mécaniques : cinq portes extérieures
correspondantes aux cinq étages de CHU, et une porte intérieure de la cabine.
Chaque porte est liée à un détecteur qui détecte si les portes sont ouvertes ou bien fermées.
Si toutes les portes sont fermées l’ascenseur fonctionne normalement.
Si l’une des portes est ouverte l’ascenseur ne peut pas bougé.
La cabine circule avec une vitesse de 1m/s, cette dernière est contrôlée par une carte
électronique qui gère les fonctionnalités de l’ascenseur.
En cas de coupure de l’électricité ; la carte électronique perd le contrôle, et la vient le rôle
des parachutes qui servent à limiter la vitesse de la cabine (freinage de secours).
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FIG. Ascenseur contrepoids
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V. Le transport pneumatique :
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Composition d'un transport pneumatique :
AGUILLAGES PERMETTANTS LES CHANGEMENTS DE DIRECTION
Utilisation :
La turbine triphasée proposée permet l'aspiration ou le soufflage de l'air
nécessaire au système de transport par tube pneumatique sans inversion de sens de
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rotation par l’intermédiaire d'une vanne de trois voies. La position centrale permet
de stopper tout envoi ou aspiration d'air et effectuer ainsi le freinage des
cartouches.
Montage :
La turbine est fixée au sol ou contre un mur sur un support spécifique, elle est
généralement placée dans le local technique.
Un système pour basculer entre trois voies, un pour l’air soufflé, un pour l’air
aspiré et un pour libérer condensé dans les tubes.
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CARTOUCHES :
Les laboratoires d’analyses médicales sont équipés
de stations, de table qui permet la réception en
douceur des cartouches, et le retour automatique
de celles-ci.
Le retour des cartouches qui ont au maximum une
capacité de 5kg peut se faire automatiquement
par présentation de celles-ci devant un capteur.
Il est possible de suivre la cartouche par le biais d'un logiciel installé sur
l'ordinateur.
Le système permet :
Une traçabilité.
Une optimisation du trafic.
Une identification des opérateurs.
Une maintenance à distance.
L’établissement de statistiques d'envois.
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Chapitre 3 : les installations biomédicales
I. Bloc opératoire :
1. Le plateau technique :
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2. Les fluides médicaux :
Les fluides médicaux ou gaz médicaux sont des éléments entrant dans la
dénomination D.M. (dispositifs médicaux). Selon le Code de la Santé publique
(CSP, 2010) française: « On entend par dispositif médical tout instrument,
appareil, équipement, matière, produit, à l'exception des produits d'origine
humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires
et logiciels nécessaires au bon fonctionnement de celui-ci, destiné par le fabricant
à être utilisé chez l'homme à des fins médicales et dont l'action principale voulue
n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par
métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.
Constitue également un dispositif médical logiciel destiné par le fabricant à être
utilisé spécifiquement à des fins diagnostiques ou thérapeutiques».
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3. Équipements médicaux du bloc opératoire :
Éclairage opératoire :
Les lampes chirurgicales sont des dispositifs qui émettent de la lumière sur
le champ chirurgical. Elles permettent la visualisation optimale de petits objets,
le bas contraste dans des profondeurs variables ou à travers de petites
incisions, la réduction de zones sombres et une diminution de la distorsion des
couleurs. À cause de son utilisation prolongée, les lampes chirurgicales limitent
toujours la quantité de chaleur émise, laquelle pourrait causer des dangers aux
tissus du champ chirurgical.
Les lampes chirurgicales fonctionnent à l’aide de la génération de lumière
provenant d’une source située à la partie supérieure de celle-ci. Normalement,
le rayonnement émis est le résultat de la réflexion de la lumière par plusieurs
réflecteurs ou miroirs.
Table d’opération :
C’est l’un des matériels du bloc opératoire dont l’acquisition doit être la plus
mûrie et réfléchie, car au-delà des considérations techniques, cet équipement
conditionne l’organisation même des blocs opératoires, leur infrastructure et la
gestion des flux, les choix stratégiques. Deux familles de solution
technologiques existent aujourd’hui, les tables à transfert et les tables
conventionnelles.
Elles peuvent être fixes, mobiles ou déplaçables et disposent de commandes
mécanique ou motorisée. Les tables standards fixes ou sur roulettes sont
affectées par discipline et par salle. Le patient est transporté par un chariot
brancard jusqu’à la table d’opération. Les tables à plateau transférables ont
toutes un socle identique fixé par salle. Le plateau est spécifique en fonction de
l’intervention. Il est disposé ensuite sur un chariot de transfert.
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Respirateur d’anesthésie :
Le respirateur d'anesthésie est un appareil contrôlant électroniquement la
ventilation du patient. Il délivre au patient un mélange gazeux composé
d'oxygène, d'air et de protoxyde d'azote (gaz relâchant la tonicité
musculaire).
La concentration et le débit du mélange sont contrôlés par un mélangeur
de gaz (ou rotamètre). Un évaporateur, interchangeable, suivant le type de
produit anesthésiant utilisé, permet de vaporiser l’halogéné (gaz
anesthésiant) dans le mélange gazeux insufflé au patient.
La spécificité de ce respirateur est le couplage entre le ventilateur et le
système de délivrance des gaz anesthésiques avec dans la grande majorité
des cas une ré inhalation des gaz expirés.
Ses composants :
Ecran et tableau de commande.
Bloc de tubes de mesure.
Bloc d’entrée du gaz.
Système respiratoire compact.
Module pneumatique.
Appareil de ventilation.
Evaporateur de gaz anesthésique.
Chariot.
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Bistouri électrique :
Le bistouri électrique est constitué d’un générateur de courant de haute
fréquence qui permet la section et/ou l’hémostasie des tissus lors d’une
intervention chirurgicale. Le bistouri est à haute fréquence afin d’éviter la
stimulation électrique musculaire ou nerveuse. On peut le retrouver lors d’une
opération chirurgicale générale, neurologique, dermatologique, ou lors d’une
opération chirurgicale endoscopique et sous liquide.
Principe de fonctionnement :
Le générateur électro chirurgical est l’élément dans lequel l’énergie électrique
fournie par l’alimentation secteur est transformée en courant de haute
fréquence. Ce courant est conduit par un câble et un manche à une électrode
active ponctuelle. Au point de contact de l’application de cette électrode avec
les tissus, se produit une densité importante de courant. Grâce à cette forte
concentration d’énergie sur une petite surface de tissus, on obtient l’effet
électro chirurgical souhaité. Lors du passage du courant à travers les tissus du
patient vers l’électrode plaque, la densité du courant diminue et du fait de
l’importante surface de contact de l’électrode plaque avec la peau, aucun effet
thermique ne se produit dans la zone d’application. Le retour du courant vers le
générateur (donc le bouclage du circuit) se fait à travers le câble de plaque.
L'activation du générateur de haute fréquence est effectuée par l’opérateur au
moyen de la commande par pédale ou de la commande digitale.
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II. Imagerie médicale :
1. La radiographie :
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2. Le scanner :
3. L’échographie ultrasonore
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4. Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) :
L’imagerie par résonance magnétique repose sur les propriétés magnétiques des
molécules d’eau qui composent à plus de 80% le corps humain. Les molécules d’eau, plus
précisément ses atomes d’hydrogène, possèdent un "moment magnétique", ou spin, qui
agit comme un aimant. L’appareil IRM consiste à créer un champ magnétique puissant
(B0) grâce à une bobine. Le patient est placé au centre de ce champ magnétique, et
toutes les molécules d’eau présentes dans le corps vont s’orienter suivant B0. Une
antenne placée sur la partie du corps étudiée (ici la tête) va permettre d’émettre et de
réceptionner certaines fréquences. A l’émission, la fréquence induite va faire basculer les
molécules dans un plan perpendiculaire à B0. Lorsque l’antenne arrête d’émettre, les
molécules reviennent à leur position d’origine en émettant à leur tour une fréquence
captée par l’antenne. Celle-ci est ensuite traitée comme un signal électrique et analysée
par des logiciels. Le signal diffère selon que les tissus observés contiennent plus ou
moins d’eau.
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III. La stérilisation :
1. Définition
C’est une Méthode permettant de détruire divers microorganismes
(bactéries, virus, champignons, parasites, prions) présents sur un support
matériel. On ne peut stériliser que ce qui est propre (décontamination).
La stérilisation à la vapeur d’eau (autoclave) est la méthode de référence
dans les établissements de santé pour tous les dispositifs médicaux
thermorésistants. Cette méthode, qui utilise la vapeur d’eau comme agent
stérilisant, est efficace pour l’inactivation des ATNC (prions). Elle permet
d’assurer la préparation du matériel stérile pour les blocs opératoires et les
services de soins dans des conditions maximales de sécurité.
1) La Pré-désinfection :
La pré-désinfection est une opération qui consiste à immerger les
instruments dans une solution détergente et désinfectante (bactéricide)
aussitôt après leur utilisation ; elle permet d’éviter:
la fixation des matières organiques par séchage
la contamination du personnel
la contamination de l’environnement.
2) Nettoyage :
Le nettoyage a pour rôle d’éliminer les salissures (notamment les
matières organiques : pus, sang…) et donc réduire simultanément le
nombre de micro-organismes présents. Cette étape est indispensable.
Dans cette étape on trouve :
Le nettoyage manuel
Le nettoyage automatique
La désinfection
3) conditionnement :
Le conditionnement des dispositifs
médicaux (DM) secs est effectué le
plus précocement possible après le
nettoyage et le contrôle de
fonctionnement afin d’éviter toute
recontamination.
4) les emballages :
L’objectif du système d’emballage
consiste à permettre la stérilisation,
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la protection physique, le maintien de la stérilité jusqu’au point d’utilisation et la
présentation aseptique du dispositif médical.
L’emballage est choisi pour chaque catégorie de dispositif médical en fonction de
ses caractéristiques physiques, de sa destination et des conditions d’utilisation.
5) Stérilisation :
Les avantages :
Economique
Rapide
Simple
Agent stérilisant non toxique
Stérilisation de beaucoup de support
Procédé le plus efficace.
Les inconvénients :
Danger de la vapeur d'eau sous pression
Matériel couteux.
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3. Principe de fonctionnement d’un autoclave :
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• Phase 6 : Le retour à la pression atmosphérique grâce à une entrée d'air
filtré afin de pouvoir effectuer une ouverture de porte. Cette entrée d'air doit
se faire à l'aide d'un filtre à air " très haute efficacité " retenant toutes les
particules de dimensions supérieures à 1 mm et n'autorisant le passage que
de 0,1% au maximum de particules comprises entre 0,3mm et 1mm.
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Conclusion
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