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UNIVERSITE MOHAMED PREMIER

ECOLE SUPERIEURE DE TECHNOLOGIE D’OUJDA


DEPARTEMENT DE GENIE APPLIQUE

Filière DUT MECATRONIQUE INDUSTRIELLE

Rapport de stage de fin d’études

Effectué au sein du Centre Hospitalier Universitaire d’Oujda

Service :
Maintenance biomédicale

Encadrant de stage : Réalisé par :


Ali Akhsay Bahida Youssef
Melhaoui Mohamed Yassine

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REMERCIEMENT

C’est avec le plus grand honneur que nous réservons cette page de gratitude et de
reconnaissance à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au bon
déroulement et à la réalisation de ce rapport.

Nous tenons tout d’abord à remercier Monsieur le Directeur de l’Ecole Supérieur de


Technologie d’Oujda et le Chef de Filière M. Ziani de la Formation du Diplôme Universitaire
Supérieur.

Ensuite, nous saisissons cette occasion pour adresser nos profonds remerciements
à toute l’équipe du service pour leur gentillesse, leur aide, et leur esprit d’équipe.
On tient à remercier tout particulièrement Mr Ali Akhsay qui nous a beaucoup
appris tout au long de cette expérience enrichissante, et d’avoir nous associé à la
plupart de ses activités et missions.

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SOMMAIRE
Introduction.........................................................................................................................5

Chapitre 1 : Présentation générale du CHU Oujda


I. Présentation du centre hospitalier universitaire Oujda(CHU) :................................6
II. Organigramme du centre hospitalier Mohammed VI..............................................7
III. Présentation du service équipements et maintenance............................................8
1. Organigramme du service.........................................................................................8

Chapitre 2 : Présentation des installations techniques


I. Les installations électriques........................................................................................9
1. La cellule de raccordement HTA à l’hôpital (poste de livraison)………………….….…………....9
2. Poste de transformateurs…………………………………………….……………………………………………….10
3. Groupe électrogène GE…………………………………….……………………………………………………………12
4. Alimentation sans interruption statiques (A.S.I)…………………………………………………………….14
II. Climatisation……………………………………………………….……………………………………...........15
III. Gestion technique centralisée GTC……………………………………………………………………..…16
1. Définition de la GTC…………………………………………………………………………………………………....16
2. Fonctionnement………………………………………………………………………………………………………....16
3. Domaine d’application…………………………………………………………………………………………........17
IV. Les ascenseurs (ascenseurs électriques à contrepoids)……………….........................19
V. Le transport pneumatique………………………………………………………………………………….21

Chapitre 3 : Les installations biomédicale


I. Bloc opératoire…………………..................................................................................25
1. Le plateau technique…………………..……………………………………………………………………………….25
2. Les fluides médicaux…………………………………………………...................................................26
3. Equipements médicaux du bloc opératoire………………………………………………....................27
II. Imagerie médicale……..………………………………………………………………………………………30
1. La radiographie……………………………………………………………………………………………………………30
2. Le scanner…………………………………………………………………………………………………………………..31
3. L'échographie ultrasonore………………………………………………………………………………………….31
4. Imagerie par Résonance Magnétique (IRM)……………………………………………………………….32
III. La stérilisation………………………………………………………………………………………………….33
1. Définition…………………………………………………………………………………………………………………..33
2. Les étapes de la stérilisation……………………………………………...........................................33
3. Le plateau technique………………………………………………………………………………………………….35

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Introduction
En tant qu’étudiant en 2eme année Mécatronique industrielle à l’Ecole supérieur de

technologie (EST), nous avons eu l’occasion d’effectuer mon stage de fin d’études au Centre

Hospitalier d’Oujda pendant la période de 11 mai au 11 juin.

En effet ce stage nous a permis une connaissance du milieu professionnel, de côtoyer le

personnel du service équipements et de maintenance du CHU, aussi nous avons constitué

une vision d’ensemble sur l’organisation générale du CHU, ainsi que celle du service

équipements et maintenance.

La période de stage au CHU m’a permis de développer et combiner mes connaissances

théoriques avec la pratique sur le lieu de travail, ce qui nous a offert la possibilité d’acquérir

des nouvelles connaissances dans le domaine industriel.

Dans l’intention de Bien Mémoriser tous les informations acquises pendant ce stage, nous

avons rédigé ce rapport pour présenter en premier temps le Centre Hospitalier Universitaire

d’Oujda ainsi qu’à présenter les différentes installations techniques et biomédicales dont il

dispose.

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Chapitre 1 : Présentation générale du
CHU Oujda

Partie 1 : Présentation de Centre Hospitalier Universitaire


d’Oujda et de service d’accueil :

I. Présentation du Centre Hospitalier Universitaire :

Carte d’identité :
Le Centre Hospitalier universitaire Mohammed VI d’Oujda, le 5eme
CHU au niveau national, après ceux de rabat, Dénomination Centre Hospitalier
Casablanca, Marrakech et Fès, est un Universitaire
établissement public doté de la personnalité MOHAMMED
morale et de l’autonomie financière, il est VI D'OUJDA
soumis à la tutelle du ministère de la santé. Sigle CHU Oujda
Inaugurée le 23 juillet 2014. Adresse Hay El Irfane Oujda
Le centre hospitalier s’étend sur une superficie Directeur Abdelkhalek Daoudi
de 10 hectares (52 000m2 couverts), d’une Téléphone 05 36 53 91 00
capacité de 653 lits, il comporte : Fax 05 36 53 35 54
 Un hôpital des spécialités.
 Un hôpital mère-enfant.
 Un centre des brulés.
 Un laboratoire central.
 Des services de médecines légales, des services d’urgence, et des blocs
pédagogiques.
 Hôpital de santé mentale et de maladies psychiatriques (externe).
 Le centre d’oncologie Hassan II (externe).
Le CHU est constitué aussi d’un internat, de dépendances administratives et techniques. Il a
pour mission :

 Les soins : Il offre des prestations médicales et chirurgicales courantes et


spécialisées en urgence et ou en activités programmées.
 L’enseignement : Il concourt à l’enseignement clinique universitaire et
postuniversitaire médicale et pharmaceutique et participe à la formation pratique du
personnel infirmier, en partenariat avec la Faculté de Médecine et de Pharmacie
d’Oujda et l’Institut de Formation aux Carrières de la Santé.
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 La recherche : Les travaux de recherche médicale et des soins infirmiers sont menés
en collaboration avec la Faculté de Médecine et de Pharmacie et les unités de
formation et des recherches étrangères. Le CHU concourt aussi à la réalisation des
objectifs fixés en matière de politique de santé prônée par l’Etat.

II. Organigramme du CHU Mohammed VI :

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III. Présentation du service équipements et maintenance

Le service équipements et maintenance du CHU Mohammed VI comporte trois unités : unité


technique, unité bâtiment et unité biomédical.
Unité technique : est responsable de la gestion de la maintenance des équipements
techniques à titre d ‘exemple le groupe électrogène du centre, les ASI statiques (onduleurs) ,
la gestion technique centralisé (GTC),l’électricité, climatisation etc.
Unité biomédical : responsable de la gestion de la maintenance des équipements
biomédicaux des différents services de l’hôpital.
Unité architecture et bâtiment : qui s’occupe de l’entretien de la gestion du parc immobilier
(maçonnerie, peinture…).
Le service d’ingénierie et de maintenance a un rôle essentiel dans l’établissement, il a pour
but de gérer la maintenance, la réparation et l’assistance des équipements, ainsi qu’il assure,
supervise les installations d’équipements techniques et biomédicaux réalisées par les
différentes sociétés.

1. Organigramme du service

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Chapitre 2 : Présentation des installations
techniques
I. Installations électriques :

L’alimentation du CHU se divise en trois niveaux de réseaux, normal (ONE), ondulé


(onduleurs) et secours (G.E). Si on a une coupure d’électricité qui vient du réseau normal, les
onduleurs jouent leur rôle automatiquement, jusqu’à le démarrage des groupes
électrogènes (réseau secours).
En ce qui concerne l’alimentation normal, le centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI
est alimenté par la moyenne tension (MT/HTA) du réseau national ONE (Office National
d’Electricité).
L’établissement est alimenté par deux postes distinctes, afin d’assurer la continuité
électrique du réseau local, et minimiser le risque de coupure d’électricité au sien du C.H.U.
Les deux postes assurant l’alimentation sont :

 Poste faculté des sciences.


 Poste Ben Moussa.

1. La cellule de raccordement HTA à l’hôpital (Poste de livraison) :

L’alimentation d’une installation électrique est effectuée avec un poste de transformation


HTA/BT qui est disposé au plus près des éléments consommateurs d’énergie. Le poste de
transformation HTA/BT s’appelle aussi poste de livraison qui sert à délivrer la moyenne
tension aux trois postes de transformations à l’hôpital, ces trois postes sont liés au poste de
livraison selon une boucle fermée afin d’avoir une continuité de fonctionnement en cas de
coupure.
Le poste de livraison comporte deux cellules :

 Les Cellules d’arrivée et de départ (MT).


 Une cellule de comptage.
 Une cellule disjoncteur MT.
 Deux Cellule pour la boucle d’alimentation des transformateurs.
 Un automate de surveillance d’alimentation T200.

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2. Poste de transformateurs :

Il existe au CHU trois postes de transformation comportant neuf transformateurs de type


ALTSOM, six transformateurs de 630 KVA et trois transformateurs de 400 KVA servant à la
transformation de la moyenne tension (22 KV) délivrée par le réseau ONE en basse tension
(400V).

L'armoire de distribution de type TGBT (Tableau Général Basse Tension) assure la fonction
de distribution électrique alimentant les différents équipements de l'hôpital et pilote le
démarrage ou l'arrêt des groupes électrogènes lorsqu'il détecte une absence ou présence de
tension du réseau local en un temps très court grâce au système d'inverseurs
normal/secours. Le TGBT est composé de disjoncteurs de commande. Son exploitation et sa
maintenance doivent être effectuées avec le minimum de perturbations pour les utilisateurs.
Les TGBT sert aussi bien à assurer la protection des personnes et facilite l’exploitation de la
redondance des transformateurs HTA /BTA et palie a la défaillance d’un transformateur.
 Le poste HTA /BTA est un local, inaccessible au public, assurant la liaison entre le
réseau haute tension (HTA) et le réseau basse tension (BT).

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Batterie de Compensation de l’énergie réactive :

Le transport de la puissance réactive par les lignes électriques cause des pertes, une
diminution de la stabilité du réseau et une chute de tension à son extrémité.
Afin d'éviter cela, la compensation de puissance réactive est utilisée pour limiter ce
transport de puissance réactive.
La compensation d’énergie réactive permet :

 Réduire l’intensité tout en conservant la même puissance utile en kW.


 Rendre le facture de puissance constante et proche de 1.
 Maximiser le rendement des installations et des équipements.

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3. Groupe électrogène GE :

Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de l’électricité.


Le groupe électrogène du centre hospitalier universitaire d’Oujda est constitué d’un moteur
thermique à combustion interne qui sert à convertir de l’énergie emmagasinée dans un
carburant (Pouvoir Calorifique) en une énergie thermique (Chaleur, Enthalpie, Energie
Calorifique), puis en une énergie mécanique (Travail Mécanique, Couple) qui permet
d’entraîner un alternateur produisant du courant électrique.il est doté également d’un
réservoir secours de carburant situé dans une chambre au-dessus du sol. Ce groupe
représente pour l’installation une sorte de sécurité et source de remplacement en cas d’un
black-out ou d’une coupure générale. Chaque poste de transformation est doté d’un groupe
électrogène. Au CHU il existe deux groupes électrogènes d’une puissance apparente de
630KVA et un groupe électrogène d’une puissance apparente du 415KVA, Ces valeurs
peuvent être doublées selon les besoins et la stratégie des établissements.

Fig. : Groupe électrogène de 415 KVA

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Quelques informations sur la motorisation du groupe :

Fabricant VOLVO
Modèle TAD1343GE
version 50HZ
Emission de gaz d’échappement STAGE II
Optimises pour 97/98 50hz (COM)
Système de refroidissement du moteur EAU
Nombre de cylindre 6 en ligne
Cylindré 12730 cm3
Aspiration Turbocharged intercooled
Régulateur de vitesse Electronique
Vitesse nominale du fonctionnement 1500RPM
Puissance continue brute COP 237KW
Puissance brute nominale PRP 325KW
Puissance brute maximale LTP 366KW
Capacité d’huile 36L
Consommation max d’huile de graissage a PRP 0,10%

Capacité liquide de refroidissement 44L


Carburant Diesel
Consommation spécifique du carburant a 193g/kWH
100% COP
Consommation spécifique du carburant a 75% 193g/kWH
PRP
Consommation spécifique du carburant a PRP 192g/kWH
Système de démarrage Electrique
Capacité du moteur au démarrage 8KW
Consommation du carburant à 100% COP 24V
Consommation de carburant à 75% PRP 54,4L/H
Circuit électrique 24V

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4. Alimentation sans interruption statiques (A.S.I) :

Un onduleur (en anglais UPS pour Interruptible Power Supply) est un dispositif permettant
de protéger des matériels électroniques contre les aléas électriques. Il s'agit ainsi d'un
boîtier placé en interface entre le réseau électrique (branché sur le secteur) et les matériels
à protéger.
Les applications sont très diversifiées en termes de puissance. Elles vont du simple onduleur
d'un ordinateur pour éviter la perte de données, au système de secours des réseaux
critiques nécessitant une continuité dans l'alimentation électrique comme les blocs
opératoires des hôpitaux et bien d'autres applications à risque. L’onduleur n'est pas
uniquement destiné à pallier les coupures de courant. Son rôle est également de stabiliser la
tension électrique et d'éliminer les parasites électriques. En effet il se compose de trois
parties :
- Le redresseur qui transforme le courant alternatif en un courant continu destiné à charger
les batteries et à alimenter l'onduleur.
- Les batteries stockent l’énergie.
- L’onduleur qui transforme la tension continue délivrée par le redresseur ou les batteries en
une tension alternative de 230V a 50Hz, identique à celle du secteur.

La durée de la protection électrique fournie par un onduleur est exprimée en VA


(Voltampère). On considère généralement que pour une protection électrique
correspondant à une coupure électrique de 10 minutes.
Le CHU dispose de plusieurs onduleurs répartis comme suit :

 Deux onduleurs de puissance de 160KVA pour alimenter les prises et assurer la


lumière.
 34 Onduleurs de puissance de 10KVA pour les salles de réanimations du bloc
opératoire.
 Deux onduleurs de 60KVA pour l’alimentation du serveur informatique de l’hôpital.

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II. Climatisation :

La climatisation repose sur un principe fondamental et pourtant assez simple :


produire de l'air froid, et aussi, réchauffer l’atmosphère.
Afin de refroidir l'air ambiant dans un endroit, la climatisation, dans un système
complexe, prélève la chaleur provenant de la pièce où l'appareil se trouve, et le
rejette à l'extérieur, par un fonctionnement s'apparentant à celui d'un réfrigérateur.
Cette action est possible grâce au liquide frigorigène que contient le climatiseur,
fluide complexe aux propriétés thermiques bien particulières! Tout le principe de
fonctionnement de l'appareil est fondé sur le changement de phase de ce fluide.
Les composants de base sont :

• Un échangeur évaporateur où l'évacuation du fluide frigorigène, transmis à l'air,


permet le refroidissement.
• Un compresseur, qui augmente la pression et la température du fluide gazeux.
• Un détenteur dans lequel s'effectue une baisse de la pression du liquide
frigorigène avant son évacuation dans le condenseur.
• Un échangeur condenseur, où le gaz cède sa chaleur par condensation.

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III. Gestion technique centralisée GTC :

1. Définition de la gestion technique centralisée :

La gestion technique centralisée est un mode de gestion par système d’automate centralisé,
gérant un très grand nombre de paramètres et de fonctions différents, à partir des données
envoyées par des capteurs.
En automatisant des fonctions d’éclairage, de chauffage, de volets roulants, et d’alarme, on
peut :

 Tout éteindre
 Allumer automatiquement l’éclairage extérieur à la tombée de la nuit
 Réguler le chauffage
 Piloter le système et contrôler le bâtiment à distance
 Etre informer d’une intrusion via SMS ou mail
 Couper l’alimentation
 Et bien d’autres choses encore…

2. Fonctionnement :

La Gestion technique centralisée utilise un mode de supervision par système d’automate


centralisé qui gère un très grand nombre de paramètres et de fonctions différents, en se
basant sur les informations envoyées par les capteurs au sein de structures de taille
importante. Les flux multidirectionnels obtenus sont gérés à partir d’une interface unique et
les informations sont utilisées pour l’initialisation des actions de maintenance préventive, la
surveillance de l’état des installations, ou encore l’établissement des statistiques de
fonctionnement. Ainsi, la GTC permet de fiabiliser les installations par l’amélioration de leur
rentabilité.

3. Domaine d’application :

 Chauffage :
Dans le domaine du chauffage, les possibilités d’une GTC sont :
1. Le pilotage des chaudières : gestion, exploitation et suivi,
2. Le pilotage des circuits de chauffage,
3. Le pilotage des différentes zones de chauffe,
4. La régulation de la température pièce par pièce.

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 Climatisation :
Dans le domaine de la production de froid, les possibilités sont les suivantes :
1. La GTC permet la gestion de la production de froid : les groupes de froid sont pilotés de la
même manière que le chauffage,
2. La régulation individuelle des locaux d’un bâtiment en fonction de l’occupation.

 Alarme :
La GTC surveille les installations et lance une alerte sur le superviseur lors d’un
dysfonctionnement ou d’une anomalie : les alarmes sont retransmises par mail, fax ou SMS
pour avertir le responsable le plus proche le plus rapidement possible.
Liste des alarmes possibles :
 Intrusion
 Panne,
 Ascenseur
 Fuite d’eau
 Incendie, anomalie de fonctionnement chauffage /climatisation, groupe électrogène,
électricité.
 Compteurs :
1. Les compteurs de tout type (eau, calorifique, électrique) du bâtiment sont reliés à la GTC
pour effectuer des relevés à distance.
2. Possibilité d'établir des historiques, statistiques, analyses de consommation, graphiques.
3. Le relevé des compteurs à distance permet de supprimer certains déplacements et donc
de gagner du temps.

 Electricité :
Dans le domaine de l'électricité, les fonctions possibles d'une GTC sont :
1. Le pilotage des éclairages, convecteurs électriques, ou tout autre appareil lié au confort.
2. La possibilité de délester certains équipements automatiquement.
3. La possibilité d'asservir l'éclairage à la
détection de personne ou en fonction de
donnée d'accès.
4. Les éclairages sont coupés ou allumés à
partir d'une heure définie.

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IV. Les ascenseurs (ascenseurs électriques à contrepoids) :

On trouve dans un ascenseur :

 Une cabine.
 Un contrepoids.
 Des câbles reliant la cabine au contrepoids.
 Des guides.
 Un système de traction au-dessus de la cage de l'ascenseur.
 Les détecteurs d’obstacles.
 Les portes coulissantes automatiques (fixe est installée à chaque étage, intérieure à
la cabine).
 Le limiteur de vitesse ou frein «parachute » de sécurité.
L’élément transporteur d’un ascenseur, est un véhicule circulant dans un couloir vertical qui
l’isole de son environnement, tant pour la sécurité des usagers que pour celle des personnes
et des biens se trouvant à proximité. Ce couloir est traditionnellement dénommé « gaine ».
Le véhicule, couramment appelé « cabine » est relié de façon différente à la partie motrice,
dite « groupe de traction », suivant le mode d’entraînement choisi.20
On distingue deux groupes d’entraînement :
 La traction électrique pour laquelle le groupe de traction est un treuil entraîné par
un moteur électrique.
 La traction hydraulique pour laquelle le groupe de traction est une centrale
hydraulique qui va gérer l’envoi d’huile hydraulique dans un piston.

Au CHU le mode d’entraînement utilisé est le mode électrique basé sur un moteur
asynchrone de 320 V.
Dans chaque gaine on distingue deux types de portes mécaniques : cinq portes extérieures
correspondantes aux cinq étages de CHU, et une porte intérieure de la cabine.
Chaque porte est liée à un détecteur qui détecte si les portes sont ouvertes ou bien fermées.
 Si toutes les portes sont fermées l’ascenseur fonctionne normalement.
 Si l’une des portes est ouverte l’ascenseur ne peut pas bougé.
La cabine circule avec une vitesse de 1m/s, cette dernière est contrôlée par une carte
électronique qui gère les fonctionnalités de l’ascenseur.
En cas de coupure de l’électricité ; la carte électronique perd le contrôle, et la vient le rôle
des parachutes qui servent à limiter la vitesse de la cabine (freinage de secours).

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FIG. Ascenseur contrepoids

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V. Le transport pneumatique :

L’objectif de la mise en place du pneumatique (de marque SWISSLOG) est de simplifier


l’acheminement des examens sanguins et des prélèvements vers les laboratoires d’analyse,
économiser le temps, de l‘énergie et permettre aux personnels de faire des choses plus
utiles et plus valorisantes que de faire le coursier.
Des turbines se mettent alors en route, soufflent et aspirent de l’air, faisant ainsi
se déplacer les cartouches avec une vitesse de 5 m/s dans le réseau de plusieurs
kilomètres de tuyaux qui dessert tout l’hôpital. Certains services sont prioritaires sur
l’hospitalisation comme les urgences, le service de réanimation et le bloc opératoire.
L’aiguillage informatique du pneumatique en tient compte en fonction des codes
entrés dans la station.

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Composition d'un transport pneumatique :
AGUILLAGES PERMETTANTS LES CHANGEMENTS DE DIRECTION

LOCAL MACHINERIE ÉQUIPÉE DE TURBINES TRIPHASÉES ET D’INVERSEUR D’AIR

TURBINES TRIPHASÉES POUR RESEAU PNEUMATIQUE

Utilisation :
La turbine triphasée proposée permet l'aspiration ou le soufflage de l'air
nécessaire au système de transport par tube pneumatique sans inversion de sens de

20
rotation par l’intermédiaire d'une vanne de trois voies. La position centrale permet
de stopper tout envoi ou aspiration d'air et effectuer ainsi le freinage des
cartouches.
Montage :
La turbine est fixée au sol ou contre un mur sur un support spécifique, elle est
généralement placée dans le local technique.

INVERSEUR D’AIR AVEC VANNES DE SECOURS

Un système pour basculer entre trois voies, un pour l’air soufflé, un pour l’air
aspiré et un pour libérer condensé dans les tubes.

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CARTOUCHES :
Les laboratoires d’analyses médicales sont équipés
de stations, de table qui permet la réception en
douceur des cartouches, et le retour automatique
de celles-ci.
Le retour des cartouches qui ont au maximum une
capacité de 5kg peut se faire automatiquement
par présentation de celles-ci devant un capteur.

PC DE SUPERVISION À L’ARRIVÉE DES LIGNES PNEUMATIQUES :


TRAÇABILTÉ – HISTORIQUE -MAINTENANCE À DISTANC

Il est possible de suivre la cartouche par le biais d'un logiciel installé sur
l'ordinateur.
Le système permet :
Une traçabilité.
Une optimisation du trafic.
Une identification des opérateurs.
Une maintenance à distance.
L’établissement de statistiques d'envois.

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Chapitre 3 : les installations biomédicales

I. Bloc opératoire :

Le bloc opératoire du CHU Mohammed VI d'Oujda est Situé au sous-sol. Il dispose


d'un plateau technique performant : l'appareillage médical permet les examens et
les interventions chirurgicales à la pointe du progrès et vous offre la meilleure prise
en charge. L'architecture et l'organisation au sein du bloc opératoire respectent le
principe de la marche en avant.

1. Le plateau technique :

Le bloc opératoire est constitué de :


Dix salles d'interventions dédiées aux différentes chirurgies.
Une salle de surveillance post intervention (S.S.P.I).
Trois salles de chirurgie d'urgence.
Une salle de Cathétérisme cardiaque.

L'équipe soignante pluridisciplinaire :


Chirurgiens, Médecins spécialistes et Anesthésistes-Réanimateurs.
Cadre soignant.
Infirmier(e)s anesthésistes.
Infirmier(e)s de bloc opératoire.
Aides-soignants(e)s.
Brancardiers.
Agents logistique.

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2. Les fluides médicaux :

Les fluides médicaux ou gaz médicaux sont des éléments entrant dans la
dénomination D.M. (dispositifs médicaux). Selon le Code de la Santé publique
(CSP, 2010) française: « On entend par dispositif médical tout instrument,
appareil, équipement, matière, produit, à l'exception des produits d'origine
humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires
et logiciels nécessaires au bon fonctionnement de celui-ci, destiné par le fabricant
à être utilisé chez l'homme à des fins médicales et dont l'action principale voulue
n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par
métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.
Constitue également un dispositif médical logiciel destiné par le fabricant à être
utilisé spécifiquement à des fins diagnostiques ou thérapeutiques».

Fluide médical Code chimique Couleur


Oxygène O2 Blanc
Azote N2 Noir
Air O2 + N2 Noir avec une barre blanche
Protoxyde d’azote N2O Bleu
Vide - Jaune

La répartition de ces fluides dans le bloc opératoire :

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3. Équipements médicaux du bloc opératoire :

Éclairage opératoire :
Les lampes chirurgicales sont des dispositifs qui émettent de la lumière sur
le champ chirurgical. Elles permettent la visualisation optimale de petits objets,
le bas contraste dans des profondeurs variables ou à travers de petites
incisions, la réduction de zones sombres et une diminution de la distorsion des
couleurs. À cause de son utilisation prolongée, les lampes chirurgicales limitent
toujours la quantité de chaleur émise, laquelle pourrait causer des dangers aux
tissus du champ chirurgical.
Les lampes chirurgicales fonctionnent à l’aide de la génération de lumière
provenant d’une source située à la partie supérieure de celle-ci. Normalement,
le rayonnement émis est le résultat de la réflexion de la lumière par plusieurs
réflecteurs ou miroirs.

Table d’opération :
C’est l’un des matériels du bloc opératoire dont l’acquisition doit être la plus
mûrie et réfléchie, car au-delà des considérations techniques, cet équipement
conditionne l’organisation même des blocs opératoires, leur infrastructure et la
gestion des flux, les choix stratégiques. Deux familles de solution
technologiques existent aujourd’hui, les tables à transfert et les tables
conventionnelles.
Elles peuvent être fixes, mobiles ou déplaçables et disposent de commandes
mécanique ou motorisée. Les tables standards fixes ou sur roulettes sont
affectées par discipline et par salle. Le patient est transporté par un chariot
brancard jusqu’à la table d’opération. Les tables à plateau transférables ont
toutes un socle identique fixé par salle. Le plateau est spécifique en fonction de
l’intervention. Il est disposé ensuite sur un chariot de transfert.




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Respirateur d’anesthésie :
Le respirateur d'anesthésie est un appareil contrôlant électroniquement la
ventilation du patient. Il délivre au patient un mélange gazeux composé
d'oxygène, d'air et de protoxyde d'azote (gaz relâchant la tonicité
musculaire).
La concentration et le débit du mélange sont contrôlés par un mélangeur
de gaz (ou rotamètre). Un évaporateur, interchangeable, suivant le type de
produit anesthésiant utilisé, permet de vaporiser l’halogéné (gaz
anesthésiant) dans le mélange gazeux insufflé au patient.
La spécificité de ce respirateur est le couplage entre le ventilateur et le
système de délivrance des gaz anesthésiques avec dans la grande majorité
des cas une ré inhalation des gaz expirés.

Ses composants :
Ecran et tableau de commande.
Bloc de tubes de mesure.
Bloc d’entrée du gaz.
Système respiratoire compact.
Module pneumatique.
Appareil de ventilation.
Evaporateur de gaz anesthésique.
Chariot.

FIG .Respirateur d’anesthésie marque Drager Fabius GS premium

26
Bistouri électrique :
Le bistouri électrique est constitué d’un générateur de courant de haute
fréquence qui permet la section et/ou l’hémostasie des tissus lors d’une
intervention chirurgicale. Le bistouri est à haute fréquence afin d’éviter la
stimulation électrique musculaire ou nerveuse. On peut le retrouver lors d’une
opération chirurgicale générale, neurologique, dermatologique, ou lors d’une
opération chirurgicale endoscopique et sous liquide.

Principe de fonctionnement :
Le générateur électro chirurgical est l’élément dans lequel l’énergie électrique
fournie par l’alimentation secteur est transformée en courant de haute
fréquence. Ce courant est conduit par un câble et un manche à une électrode
active ponctuelle. Au point de contact de l’application de cette électrode avec
les tissus, se produit une densité importante de courant. Grâce à cette forte
concentration d’énergie sur une petite surface de tissus, on obtient l’effet
électro chirurgical souhaité. Lors du passage du courant à travers les tissus du
patient vers l’électrode plaque, la densité du courant diminue et du fait de
l’importante surface de contact de l’électrode plaque avec la peau, aucun effet
thermique ne se produit dans la zone d’application. Le retour du courant vers le
générateur (donc le bouclage du circuit) se fait à travers le câble de plaque.
L'activation du générateur de haute fréquence est effectuée par l’opérateur au
moyen de la commande par pédale ou de la commande digitale.

FIG. Bistouri électrique marque CONMED ELECTRO SURGERY

27
II. Imagerie médicale :

L'imagerie médicale regroupe les moyens d'acquisition et de restitution


d'images du corps humain à partir de différents phénomènes physiques tels que
l'absorption des rayons X, la résonance magnétique nucléaire, la réflexion
d'ondes ultrasons ou la radioactivité auxquels on associe parfois les techniques
d'imagerie optique comme l'endoscopie.
Le CHU dispose de deux scanner, un placé au service d’urgences de marque GE et
l’autre dans le service de la radiologie centrale de marque Siemens, un IRM de 1.5
Tesla et six tables de radio-standard réparties comme suit : deux au service
d’urgences, trois dans la radiologie centrale et la dernière au niveau de l’hôpital
mère-enfant, et enfin une mammographie et un panoramique dentaire.

1. La radiographie :

La radiographie repose sur l’utilisation des rayons X qui ont la propriété


de traverser les tissus de manière plus ou moins importante selon leur
densité. Ainsi, une source émettrice de rayon X est placée devant le corps à
radiographier et un détecteur est place à l’arriéré du corps. Les photons émis
vont traverser le corps en étant plus ou moins absorbés par les tissus
rencontres sur leur chemin. Cela permet de différencier les os des muscles
sur le cliché final.
Les rayons X sont produits par un générateur X ou tube à rayon X. On
chauffe une cathode, elle émet des électrons qui sont accélérés par une
haute tension électrique.

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2. Le scanner :

Le scanner repose sur le même principe que la radiologie, c’est-à-dire


utilisation d’une source de rayons X et d’un détecteur de part et d’autre du
corps étudié. Il permet d’obtenir des images 3D grâce à une rotation
simultanée de la source émettrice de rayons X et du détecteur autour du
corps. Les projections intermédiaires en 2D sont traitées par informatique
afin d’obtenir des images 3D.

3. L’échographie ultrasonore

L’échographie ultrasonore est une modalité d’imagerie médicale qui


repose sur l’exposition de tissus à des ondes ultrasonores et sur la réception
de leur écho. L’échographe se compose d’un écran et d’une sonde émettrice
et réceptrice des ondes (appelée transducteur). Soumises à un courant
électrique, les micro-céramiques à la surface de la sonde vibrent et émettent
des ondes ultrasonores. Ces ondes traversent les tissus et y font écho
différemment selon leur densité : plus un tissu est dense, plus l’écho est
important. Les ondes reviennent au niveau de la sonde, font vibrer les
céramiques qui induisent un courant électrique
traité par informatique. Ainsi,
lors d’une échographie réalisée dans le cas
d’un suivi de grossesse, il est
possible de différencier le squelette du fœtus,
de ses organes, du liquide
amniotique.

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4. Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) :
L’imagerie par résonance magnétique repose sur les propriétés magnétiques des
molécules d’eau qui composent à plus de 80% le corps humain. Les molécules d’eau, plus
précisément ses atomes d’hydrogène, possèdent un "moment magnétique", ou spin, qui
agit comme un aimant. L’appareil IRM consiste à créer un champ magnétique puissant
(B0) grâce à une bobine. Le patient est placé au centre de ce champ magnétique, et
toutes les molécules d’eau présentes dans le corps vont s’orienter suivant B0. Une
antenne placée sur la partie du corps étudiée (ici la tête) va permettre d’émettre et de
réceptionner certaines fréquences. A l’émission, la fréquence induite va faire basculer les
molécules dans un plan perpendiculaire à B0. Lorsque l’antenne arrête d’émettre, les
molécules reviennent à leur position d’origine en émettant à leur tour une fréquence
captée par l’antenne. Celle-ci est ensuite traitée comme un signal électrique et analysée
par des logiciels. Le signal diffère selon que les tissus observés contiennent plus ou
moins d’eau.

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III. La stérilisation :

1. Définition
C’est une Méthode permettant de détruire divers microorganismes
(bactéries, virus, champignons, parasites, prions) présents sur un support
matériel. On ne peut stériliser que ce qui est propre (décontamination).
La stérilisation à la vapeur d’eau (autoclave) est la méthode de référence
dans les établissements de santé pour tous les dispositifs médicaux
thermorésistants. Cette méthode, qui utilise la vapeur d’eau comme agent
stérilisant, est efficace pour l’inactivation des ATNC (prions). Elle permet
d’assurer la préparation du matériel stérile pour les blocs opératoires et les
services de soins dans des conditions maximales de sécurité.

2. Les étapes de la stérilisation :

1) La Pré-désinfection :
La pré-désinfection est une opération qui consiste à immerger les
instruments dans une solution détergente et désinfectante (bactéricide)
aussitôt après leur utilisation ; elle permet d’éviter:
la fixation des matières organiques par séchage
la contamination du personnel
la contamination de l’environnement.

2) Nettoyage :
Le nettoyage a pour rôle d’éliminer les salissures (notamment les
matières organiques : pus, sang…) et donc réduire simultanément le
nombre de micro-organismes présents. Cette étape est indispensable.
Dans cette étape on trouve :
Le nettoyage manuel
Le nettoyage automatique
La désinfection

3) conditionnement :
Le conditionnement des dispositifs
médicaux (DM) secs est effectué le
plus précocement possible après le
nettoyage et le contrôle de
fonctionnement afin d’éviter toute
recontamination.

4) les emballages :
L’objectif du système d’emballage
consiste à permettre la stérilisation,

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la protection physique, le maintien de la stérilité jusqu’au point d’utilisation et la
présentation aseptique du dispositif médical.
L’emballage est choisi pour chaque catégorie de dispositif médical en fonction de
ses caractéristiques physiques, de sa destination et des conditions d’utilisation.

5) Stérilisation :

Cette zone de stérilisation contient quatre autoclaves ou stérilisateurs permettant le


chargement de 8 paniers chacun.

Les avantages :
Economique
Rapide
Simple
Agent stérilisant non toxique
Stérilisation de beaucoup de support
Procédé le plus efficace.

Les inconvénients :
Danger de la vapeur d'eau sous pression
Matériel couteux.

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3. Principe de fonctionnement d’un autoclave :

L’autoclave permet de stériliser les matériels médicaux-chirurgicaux


résistants aux hautes températures, à la pression et à l’humidité
(généralement instruments inox, caoutchouc, verrerie, etc.…) et en
agissant sur trois paramètres fondamentaux : - la température : 134°C - le
temps : 18 minutes - la pression : 2 bars Il est considéré comme le moyen de
stérilisation le plus fiable et le plus facile à contrôler. L'action conjuguée de la
vapeur d'eau et de la température (température supérieure à 120°C)
provoque la dénaturation puis la mort des microorganismes (bactéries,
virus…) présents sur ou dans le matériel (y compris les ATNC si un cycle
spécifique est réalisé). L'autoclave fonctionne selon un "cycle de stérilisation"
qui comporte les étapes suivantes :

• Phase 1 : Le préchauffage de l'enceinte et de ses parois au démarrage du


stérilisateur. La vapeur se condense sur les objets à chauffer et à stériliser en
leur cédant une certaine quantité de calories dont la majeure partie provient
de la chaleur latente de vaporisation. La capacité calorifique doit être
suffisante pour provoquer une vaporisation totale, mais il est nécessaire, et
impératif d'effectuer des purges d'air.

• Phase 2 : La purge de l'appareil et la réalisation du vide pour chasser l'air


de l'enceinte et pour obtenir des vapeurs saturantes. La qualité de la
stérilisation dépend de la qualité de la purge d'air. L’air est très mauvais
conducteur de chaleur, c’est pourquoi il faut s’assurer qu’il n’y a plus aucune
poche dans la cuve, sinon la température ne sera pas uniforme et les
bactéries pourraient s’y développer.

• Phase 3 : La montée en température et en pression de la vapeur d'eau


doivent s’effectuer très rapidement. A l’hôpital de Sallanches, la température
était fixée à 135°C et la pression de la vapeur d’eau à 2.2bar.

• Phase 4 : La stérilisation commence lorsque la température et la pression


choisies sont atteintes et s'achève lorsque celles-ci diminuent. On parle alors
de plateau de stérilisation (temps de stérilisation pour 135°C à 2.2bars :
21minutes). Il est nécessaire de maintenir le plateau pendant au moins 18
minutes ; c’est le temps minimum pour tuer un maximum de bactéries afin
de stériliser le matériel.

• Phase 5 : Le séchage par le vide qui permet d'évacuer la vapeur d'eau, à


l’aide de la pompe à vide. La charge a été humidifiée par l'eau provenant de
la condensation de la vapeur.

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• Phase 6 : Le retour à la pression atmosphérique grâce à une entrée d'air
filtré afin de pouvoir effectuer une ouverture de porte. Cette entrée d'air doit
se faire à l'aide d'un filtre à air " très haute efficacité " retenant toutes les
particules de dimensions supérieures à 1 mm et n'autorisant le passage que
de 0,1% au maximum de particules comprises entre 0,3mm et 1mm.

• Phase 7 : Nettoyage de l’enceinte de stérilisation à l’aide d’un chiffon doux


pour la débarrasser d’éventuelles particules résiduelles, et ce après chaque
cycle de stérilisation.

 Durée par type de cycle :
Instruments : 135˚ pendant 18 min à une pression de 2 bar.
Textiles : 135˚ pendant 18 min à une pression de 2 bars.
Verrerie : 121˚ pendant 30 min à une pression de 1 bar.
Caoutchouc : 125˚ pendant 20 min à une pression de 1 bar.
Diagramme d’enregistrement pression/température/temps
PV = nRT

Il permet de vérifier le déroulement conforme du cycle et l’obtention de la valeur


stérilisatrice, par comparaison avec l’enregistrement de référence obtenu lors
de la qualification opérationnelle du stérilisateur avec une charge type de même
nature.

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Conclusion

Ce stage qu’nous avons effectué au sein de Centre Hospitalier Universitaire au


terme de notre formation, nous a permis d’atteindre une expérience
professionnelle bien enrichie et d’acquérir une bonne connaissance sur le
milieu professionnel et de valoriser les compétences acquises en théorie en les
mettant en pratique.
Cette expérience reste un évènement important pour nous, non seulement il
constitue la transition d’une vie académique vers une vie professionnelle mais
aussi un moment de développement de nos savoir-faire et nos savoir-être.

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