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SES Chapitre 4 Science Politique

Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques  ?

Objectifs d’apprentissage (à remplir en fin de chapitre)


Acquis En cours Non
 d’acquisition acquis
 
Je comprends que l’engagement politique prend des formes variées (vote,
militantisme, engagement associatif, consommation engagée)
Je sais que l’engagement politique est socialement situé, en fonction de la PCS,
du niveau de diplôme, de l’âge et de la génération, du sexe)
J’ai saisi le paradoxe de l’action collective (ou paradoxe d’Olson)
Je comprends les raisons qui font que les individus s’engagent quand même :
incitations sélectives, rétributions symboliques, structure des opportunités
politiques
J’ai conscience que les conflits du travail ont changé de forme mais n’ont pas
disparu
Je comprends que l’action collective (qui matérialise l’engagement politique)
revêt de nouveaux enjeux, de nouveaux acteurs, de nouveaux répertoires
d’action : on parle de nouveaux mouvements sociaux

Notions centrales : engagement politique, vote, militantisme, engagement associatif, consommation engagée,
variables sociodémographiques de l’engagement (PCS, diplôme, âge et génération, sexe), paradoxe de l’action
collective (ou paradoxe d’Olson), incitations sélectives, rétributions symboliques, structure des opportunités
politique, conflits du travail, nouveaux mouvements sociaux, luttes minoritaires, répertoires de l’action collective
Introcution : faut-il s’en prendre à l’art
Extrait vidéo les tournesols de Van Gogh

C est contre productive


Londres tableau de Van Gogh est vandaliser par deux jeunes femmes qui jettent de la soupe a la tomate sur le
tableau et se colle la main sur le mur, le but et de faire prendre conscience que la protection de la vie et moins mi
en avant que celle de la vie

Plan

I)Quel engagement politique ?

A)Quelles formes variées prend l’engagement politique  ?


B)Qui s’engage ? Les variables sociodémographiques qui influencent l’engagement  
C)Pourquoi les individus s’engagent-ils malgré le paradoxe de l’action collective  ?
1) Les individus s’engagent car ils sont soumis à des incitations sélectives
2) Les individus s’engagent car ils en retirent des rétributions symboliques
3) Les individus s’engagent selon les structures des opportunités politiques

II) Quelle diversité et évolution pour l’action collective ?

A)Un déclin des conflits du travail traditionnels


B)Quels conflits dans le monde du travail aujourd’hui  ?
C)Nouveaux objets, acteurs, répertoires  : les transformations dans l’action collective
1)QUOI : quels nouveaux objets pour l’action collective  ?
2) QUI : quels nouveaux acteurs pour l’action collective  ?
3) COMMENT : quels nouveaux répertoires d’action collective  ?

I)Quel engagement politique ?

A)Quelles formes variées prend l’engagement politique  ?

La notion d’« engagement politique » revêt un caractère très large. On peut alors distinguer quatre grandes formes
d’engagement politique.

2
3

4 1

L’engagement politique est l’ensemble des activités que les individus peuvent réaliser pour exercer une
influence sur les détenteurs du pouvoir politique. On parle de militantisme si ces activités s’inscrivent de
manière durable dans une organisation collective comme un parti, un syndicat, un mouvement.

Cet engagement se matérialise dans des actions collectives, c’est-à-dire un ensemble d’actions concertées
d’un ou de plusieurs groupes d’individus en vue de faire triompher une cause partagée

 1.Un engagement politique qui se matérialise par le vote


Dans les démocraties, et tout particulièrement les démocraties
représentatives (dans lesquelles les citoyens élisent des représentants pour
gérer les affaires publiques), l’engagement politique prend la forme du vote,
c’est-à-dire la participation aux élections. Le vote a longtemps été
considéré comme la forme de participation politique par excellence
(participation dite « conventionnelle »). Malgré son déclin, cette forme de
participation conventionnelle et ritualisée apparait toujours aux yeux des
individus comme l’action la plus efficace pour influencer les décisions prises.
Ainsi, en 2019 selon Opinionway et Cevipof, ……………….% des français
considèrent encore que voter à une élection est la forme de participation la plus efficace pour contribuer à ce que les
choses bougent (voir sondage évoqué dans le I)A))

 2.L’engagement politique peut se faire par le militantisme


Si dans les démocraties l’engagement politique passe par le vote, il
est aussi souvent associé au militantisme, c’est-à-dire à un
engagement dans un parti politique, un syndicat, un mouvement
social qui va au-delà de la simple adhésion et se caractérise par la
participation durable aux actions menées. Les militants politiques
vont donc s’engager en participant à des réunions et aux différentes
actions menées par des partis, des syndicats, ou des groupements,
qu’elles prennent la forme de distribution de tracts, de collage
d’affiches, de manifestations ou de tout autre action collective
(occupations, blocages, …)

 3.L’engagement politique passe par l’investissement dans


des associations
Comme le montre le militantisme, l’engagement politique passe
donc aussi par l’engagement associatif c’est-à-dire par la
participation active à la vie d’une association. Cet engagement est
répandu en France : en 2019 selon France bénévolat, 20 millions de
français, soit 38% des personnes de 15 ans et plus, donnent de leur
temps gratuitement pour les autres ou pour contribuer à une cause.
Attention, tout engagement associatif n’est pas nécessairement un
engagement politique. Ainsi ce sont les associations sportives qui regroupent le plus grand pourcentage d’adhésion
des français, (21% des français étaient membres d’une association sportive en 2019 selon France bénévolat). Or ces
structures ne défendent pas en soi de cause politique (visant à exercer une influence sur les gouvernants)

 4.L’engagement politique individuel ou collectif peut s’appréhender via des choix de consommation engagée
L’engagement politique peut enfin se faire à travers des actions collectives ou
individualisées de consommation engagée.
La consommation engagée désigne l’ensemble des pratiques de consommation
qui tiennent compte des conséquences économiques, sociales ou écologiques
des décisions de cette consommation
Par ces actions de consommation engagée les individus décident, collectivement
ou à titre individuel, de ne pas suivre leur intérêt personnel (acheter le moins
cher possible en tant que client) mais de se conformer à des principes éthiques
ou politiques. C’est le cas lorsque des individus ou des groupes vont refuser
d’acheter (boycott) ou au contraire privilégier (buycott) un produit pour des
raisons éthiques ou morales. On peut bien entendu prendre l’exemple de
l’alimentation biologique, mais aussi de la mode éthique ou du Made In France,
de l’achat d’occasion plutôt que neuf.

Vidéo C’est qui le patron ? Présentation de la démarche, octobre 2021


https://www.youtube.com/watch?v=u3ZDRBIyNP4&t=114s
……………

3000 producteur soutenue


14 ?5 millions de consomùateurs achètent les produits
Exercice – Des formes diverses d’engagement politique  : cocher la case qui convient
Vot Consommation Engagement Militantisme au sein d’un
e engagée associatif Syndicat Parti Mouvement
politique
Boycotter des produits Shein, entreprise x
qui brûlerait les vêtements invendus
Etre représentante CGT du personnel x
chez Carrefour (confédération générale
du travail)
Etre bénévole pour une association de x
lutte contre l’endométriose
Voter depuis 30 ans pour le parti X
socialiste par volonté de rechercher plus
de justice sociale
Occuper le site d’enfouissement des x
déchets nucléaires de Bure (Meuse) dans
le cadre d’un mouvement citoyen
Etre président du club de foot de sa ville X
Etre membre d’ « Objectif 2degrés » au x
lycée Camille Sée et mener des actions
Refuser l’alimentation d’origine animale x
(veganisme)
Coller des affiches pour le parti EELV X
(Europe écologie les verts)
I)B)Qui s’engage ? Les variables sociodémographiques qui influencent l’engagement  

Q1le profil type d’un adhérent en marche un homme (68% des marcheurs sont des hommes) avec un niveau bac+3
ou plus (66% au qui est cadres ou professions libérales 58% dans le secteur privé a 71% de 35-49 ans a 35%

Q2

L’engagement politique est une pratique socialement discriminante. Il est influencé par des variables
sociodémographiques comme le diplôme et la catégorie socioprofessionnelle, l’âge et la génération ou le sexe.

 L’engagement politique dépend du niveau de diplôme et de la catégorie socioprofessionnelle des individus


Si dans le schéma marxien, l’engagement politique des individus est lié à leur situation économique dominée et à la
prise de conscience de leurs intérêts communs, les sociologues vont mettre en évidence que cet engagement et
l’intérêt pour la politique sont socialement situés et que ce sont les catégories les plus favorisées et les plus
diplômées qui s’engagent le plus.
Que ça soit dans l’engagement associatif, dans le militantisme syndical ou dans les partis, on va avoir une
surreprésentation des cadres et des plus diplômés. Ainsi, en 2017 76% des députés sont des
cadres ou des catégories supérieures pour seulement 4,6% de députés employés et 0%
d’ouvriers. De la même façon, alors que seulement 0,9% des sans diplôme sont adhérents d’une
association de défense de droits et d’intérêts communs, c’est le cas de 5% des français
diplômés du supérieur.
En France, Daniel Gaxie évoque en 1978 un cens caché1pour qualifier l’abstention massive des
classes populaires, que l’on retrouve également dans leur faible adhésion aux associations
militantes. L’engagement se révèle finalement censitaire, non plus par l’argent, mais par le
sentiment d’incompétence politique (l’organisation d’événements, la prise de parole en public
nécessitent des compétences militantes qui ne sont pas à la portée de tous).

1
Le Cens était un impôt foncier payé par les propriétaires terriens, qui conditionnait le droit de vote jusqu’en 1848 (droit de vote
appelé « censitaire », seuls les riches propriétaires payant le cens avaient accès aux scrutins).
Abstention au 1er tour de l’élection présidentielle en 2022 selon la PCS

Source  : enquête Ipsos Sopra Steria du 10 avril


2022

Lisez les données relatives aux cadres et


ouvriers, et faites un calcul approprié

abstention : fait de ne pas eller voter alors qu’on en a


le droit

Selon le sondage de Ispos Sopre Steria, 33 % se sont abstenus en avril 2022

 L’engagement politique dépend aussi du sexe/genre des individus


Le genre enfin influence l’engagement politique, les hommes
étant plus présents et plus représentés dans les activités
politiques et syndicales que les femmes. Les hommes vont
davantage s’engager dans le militantisme, dans la contestation et
l’action collective. On va observer davantage d’hommes dans les
syndicats ou parmi les élus et le personnel politique.
Cela s’explique largement par une socialisation différente entre
les sexes mais aussi par une division sexuée du travail domestique
qui laisse davantage de disponibilité aux hommes. Ceux-ci vont
disposer de plus de temps pour s’engager, ils ont moins de contraintes familiales ou domestiques (la charge des
enfants étant encore inégalement répartie dans la société entre hommes et femmes).

 L’engagement politique dépend enfin de l’âge et de la génération à laquelle l’individu appartient


Alors que l’âge situe un individu en fonction du nombre d’année depuis sa naissance, la notion de génération
renvoie à l’appartenance de l’individu à un groupe né à un même moment et qui a donc vécu les mêmes
événements.
Les jeunes générations n’ont ainsi pas été socialisées dans la même période que les générations précédentes : ils ont
grandi dans une période de montée de la défiance vis-à-vis de la classe politique, une période où les partis et les
syndicats sont affaiblis. Le vote est ainsi davantage pratiqué par les générations plus âgées alors qu’à l’inverse les
plus jeunes vont davantage valoriser et mobiliser des formes d’engagement et de participation politique plus
contestataires (voir documentaire Désobéissantes/ts, Arte, 2019)
Abstention au deuxième tour de l’élection présidentielle
de 2017 selon l’âge (source : sondage Ipsos Sopra Storia)

Lire la donnée entourée du graphique à droite : Selon ipsos sopra storia en 2017, 74% des 18-24 ans se sont abstenus
lors du second tourdes élections présidentielles

Article : « Cette génération de jeunes ressent la finitude du monde  »


Le Monde, publié le 19 avril 2019, propos recueillis par Marine Miller

Depuis six mois, des marches pour le climat rassemblent des milliers de jeunes, à Paris et dans plusieurs pays
d’Europe. Certains font grève tous les vendredis pour soutenir cette cause. Cécile Van de Velde, sociologue à
l’université de Montréal, travaille sur la question de la colère et de la désobéissance civile dans la jeunesse. Elle
analyse pour Le Monde cette mobilisation.

Quel regard portez-vous sur les mobilisations pour le climat, qui ont lieu depuis la fin de l’année 2018 ?
Ce qui frappe d’abord, c’est l’extrême jeunesse des participants : le cœur des manifestations est constitué
d’adolescents, issus de milieux urbains et plutôt aisés. J’ai même croisé, à Montréal de nombreux enfants en famille,
brandissant fièrement leur première pancarte. Même en France, où la tradition de mobilisation est plus marquée
chez les étudiants, les plus jeunes se mobilisent aussi fortement. C’est la première prise de parole de la «  génération
d’après », et qui en annonce d’autres.
Nés au tournant des années 2000, ces jeunes ont connu la jonction des crises économiques et environnementales, et
portent un rapport au temps particulier : ils ressentent fortement la finitude du monde. Ils ont grandi dans une
forme d’incertitude radicale. J’ai pu voir monter et se diffuser, au fil de mes recherches sur la colère sociale, ce
sentiment d’urgence vis-à-vis des questions écologiques. En 2012, la colère des jeunes diplômés était principalement
structurée par les thématiques sociales et économiques. Aujourd’hui, le malaise est plus existentiel, plus global. Il
porte davantage sur la question de la marche du monde et de l’humanité menacée.
Cela va de pair avec un rapport plus concret et radical au politique : ces jeunes générations ont davantage confiance
en leurs capacités de changement social que leurs aînés, notamment parce qu’ils ne considèrent pas n’avoir plus rien
à attendre. En 1968, Margaret Mead, dans son ouvrage Le Fossé des générations, annonçait une inversion de la
transmission entre générations : au lieu d’être descendante – des parents vers les enfants –, cette transmission
pouvait devenir ascendante. C’est cette forme d’inversion générationnelle qui est à l’œuvre aujourd’hui sur les
questions climatiques et environnementales.

Comment comprendre cette colère envers la classe politique et le monde économique ?


C’est un point intéressant : on n’y retrouve pas, ou peu, de jeunes issus de territoires périphériques ou de jeunes
issus des milieux plus populaires. C’est une colère des « inclus », ce qui ne veut pas dire pour autant que les autres
ne sont pas sensibles à ces questionnements, mais leur colère se structure davantage sur l’injustice sociale. Dans le
mouvement sur le climat, c’est le thème de l’injustice générationnelle qui domine, et on retrouve, dans nombre de
slogans, la dénonciation d’un passé qui grève le futur, le refus d’un héritage marqué à la fois par la dette et le doute.
Il ne faut pas opposer par exemple le mouvement des « gilets jaunes » et ce mouvement sur le climat : même s’ils
diffèrent fortement, ce sont deux formes de critique systémique, l’une marquée par des questions de survie
individuelle et de justice sociale, et l’autre de survie collective et de justice générationnelle.
On y retrouve, comme dans toutes les colères sociales et politiques d’aujourd’hui, les mêmes ferments. A savoir un
sentiment d’impuissance, avec cette impression de ne pas pouvoir avoir suffisamment de prise sur son destin, qu’il
soit individuel ou collectif. Et un sentiment de mépris ressenti face à l’action ou l’inaction politique. Il faut noter que
le mouvement ne cible pas la génération aînée dans son ensemble, mais plutôt celle qui se cache derrière «  le
système  » : ce qui est dénoncé, au fond, c’est le cynisme du monde de la finance et de la politique, ainsi que leur
complicité supposée.
On voit d’ailleurs dans les enquêtes internationales sur les valeurs que la conscience environnementale et la
demande d’éthique politique sont deux revendications qui distinguent fortement les jeunes générations montantes.
Non pas que ces revendications n’existent pas chez les autres, mais elles sont portées à l’extrême par ces jeunes
générations. Il est symptomatique que ce mouvement ait comme égérie une jeune adolescente, Greta Thunberg,
considérée comme incorruptible et non affiliée ; elle porte en elle-même cette vision « pure » du politique.

Q1 Qui sont, sociologiquement parlant, les personnes qui se mobilisent pour le climat ?
Q2 Quelle est leur vision du monde, différente de celle des jeunes ayant appartenu à des générations plus
anciennes ?

Q1 ………………..

-voté, association
-La désobéissance civil

I)C) Pourquoi les individus s’engagent-ils malgré le paradoxe de l’action collective  ?


1) Les individus s’engagent car ils sont soumis à des incitations sélectives

 Mancur Olson (économiste américain) : théorie du paradoxe de l’action collective


 Hypothèse : l’ind est rationnel, fait des calculs couts/ avantages
 Si on suit cette hypothèse, aucun ind n’a intérêt à s’engager politiquement car les couts de l’action
élever temps passer, de l’argent, perte de salaire en cas de grève, alors que les avantages sont parfois
minimis voir inexistant, ou alors sont incertains ou des gains très collectifs.
 Au contraire, les ind devraient plutôt agir en tant que passager clandestin (free rider), a profiter des
conséquence positives de l’action collective sans en avoir payé le cout
 Si tout le pense ainsi, aucune action collective ni aucun engagement n’a lieu. Or ce n’est pas le cas
pourquoi ?

Définition : le paradoxe de l’action collective (ou paradoxe d’olson) considère que le choix rationnel des individus
devrait les pousser à ne pas engager d’action collective, or cette dernière existe, ce qui est paradoxal
Les incitation sélective sont les avantages et désavantages apportés par une organisation pour pousser ses membres
à s’engager. Ces incitations peuvent être matérielles (monétaires, en nature) ou symboliques (titres, statuts),
positives ou négatives

Olson a le mérite de souligner que l’action collective ne va pas de soi. Lui -même convenait que pour limiter le
nombre de passagers clandestins et inciter à participer à l’action collective, plusieurs solutions étaient
envisageables :
*Incitations positives par les cadeaux, les récompenses  : le but est de réduire le coût de la participation, donc de
pousser les passagers clandestins à participer à la mobilisation collective par des « cadeaux », des avantages
individuels (responsabilités dans les partis politiques, repas offerts lors de moment conviviaux, heures de décharge
pour les délégués syndicaux…)2.
*Incitations négatives par la pression, la coercition  : le but est d’augmenter le coût de la non-participation, donc de
faire pression sur les individus pour qu’ils s’engagent dans la mobilisation collective (par exemple pressions
psychologiques des participants envers les non participants : intimider les « lâcheurs »)

Tableau à remplir : réécrivez dans la bonne case les éléments suivants


*Perspectives d’évolution de carrière
*Liens sociaux construits durant la mobilisation
*Organisation d’un voyage touristique pour les adhérents
*Intimidations envers ceux qui n’ont pas participé à l’action collective
*Reconnaissance des salariés envers les participants
*Pas de cadeaux lors du Noël syndical

Incitations sélectives
Matérielles (monétaires ou en nature) Symboliques (=immatérielles)
-*Organisation d’un voyage touristique pour *Perspectives d’évolution de carrière
Positives : ………………… les adhérents
le coût de la Liens sociaux construits durant la
participation mobilisation

Reconnaissance des salariés envers les


participants

Intimidations envers ceux qui n’ont pas


Négatives : …………. participé à l’action collective
le coût de la non- Pas de cadeaux lors du Noël syndical
participation

Vidéo : cédric herrou, il pratique l’accueil sans frontière ( 28 Minutes, Arte, 9 novembre 2020)

2
Ou système du « closed-shop », à l'anglo-saxonne, tous les salariés sont tenus d'appartenir à l'un des syndicats spécifiés par
l'employeur, comme condition d'embauche et de carrière.
Q1 Militantisme et associatifs EMMAUS Roya. On peut aussi parler de militantisme (il se bat pour une cause depuis
longtemps et régulièrement)

Q2 classe populaire, il y a eu une réelle influence de la socialisation familiale dans son parcours. (il vient d’un milieu
populaire qui accueillait des jeunes de l’aide social) : valeur de tolérance d’accueil, de partage

Q3
Les couts Les gains = rétributions symboliques
Médiatisation Grande portée de ses actes (une du new York times)
Argent dépensé pour l’ébergement Il créé des liens sociaux
Gardes à vues, procès Efficacité de son action (victoire au niveau du conseil
Surveillance permanente constitutionnelle)
Image de hors la loi Succès de son livre
Argent dépenser pour les avocats

Les couts de l’engagment politique peuvent être importants (temps, argent, conséquence sur la carrière
professionnelle, peines encourues…). Pour comprnedre pourquoi les individus s’engagent, il faut chercher ce qui fait
contrepoids et qui constitue au contraire des bénéfices. Les rétributions symbolique font partie de ces bénéfice

Une rétrubution symbolique est en récompense non materielle qu’une personne reçoit ou bien s’attribue du fait
d’une action qu’elle a menée et qui est jugée estimble

Un engagement politique qui ne profite pas directement à celle ou celui qui l’effectue avec le FREEDOM SUMMER

I)C)3) les individus s’engegent selon les structures des opportunités politiques

DSK Dominique Strauss-Kahn avec l’affaire de Sofitel en 2011


Le mouvent #MeToo qui demmare sur twitter en 2017, le mouvement débute avec l’affaire de Harvey Weinstein

L’engagement politique ne relève pas seulement de la rationalité (olson) et de la recherche de rétributions


symbolique de la part des ind. Le contexte, l’actualité, le système politique ont une influence sur leur capacité à
pouvoir se mobiliser et voir réussi rune action.
C’est le rôle de la structure des opportunités politiques : environnement politique qui peut exercer une influence
positive ou négative sur l’émergence et le développement d’une action collective.

Ainsi une même mobilisation qui se déroulera aux Etats-Unis ou en France, en 2010 ou en 2020, qui sera mise en
œuvre par la jeunesse ou par les cadres n’aura pas les mêmes chances de se dérouler et d’aboutir à des victoires
revendicatives. Par exemple, le mouvement des Gilets Jaunes à l’hiver 2018-2019, la mobilisation #Metoo en 2017-
2018 ou enfin les manifestations des Black LivesMatter à l’été 2020 ont pu s’organiser et rencontrer leur succès, non
seulement du fait de la volonté et de l’énergie de leurs militants, mais surtout du fait que le contexte leur était
favorable (on parle de fenêtre d’opportunité). Ce dernier repose sur les quatre facteurs suivants. Tentez d’en
retenir correctement 2.
STRUCTURE DES
OPPORTUNITÉS
POLITIQUES

4.capacité des
1.degré 2.degré de institutions à
d'ouverture du 3.existence de
stabilité des développer des
système relais politiques
alliances politiques
politique politiques publiques

=le gouvernement
est-il en place depuis
longtemps et les = y-a-t-il des élus, = L'Etat est-il disposé
=le système politique partis politiques hauts fonctionnaires à prendre des
est-il ouvert au travaillent-ils en ou personnalités mesures concrètes
compromis et à la étroite collaboration ? proches de la cause? pour aider cette cause
négociation ? (ou (ou alors le pouvoir (ou alors personne (ou alors reste-t-il
alors est-il sourd et est instable et les d'influent n'est dans l'inaction ou
répressif) rapports entre les sensible à cette dans des annonces
différentes forces cause?) uniquement
politiques sont-ils symboliques?)
conflictuels?)

Remplir le tableau suivant


Illustration Composante de Structure des opportunités
l’opportunité politique politiques favorable ou non aux
(parmi les 4 abordées ci- mouvements sociaux désignés en
dessus) gras?
Favorable Défavorable
a.Le soutien de l’église catholique aux Existence de relais X
associations anti-avortement rend plus politique
difficile l’action des militantes féministes
b.Présence au sein du gouvernement de • 2.degré de X
ministres en désaccord entre eux alors qu’un stabilité des
mouvement d’agriculteurs lutte contre les alliances
prix chers des matières premières agricoles politiques

c.Un prix Nobel soutient les revendications Relais politique X


d’un collectif de lutte contre le changement
climatique
d.Le Ministère chargé de la diversité et de Capacité des X
l’égalité des chances ne dispose pas d’un réel institutions à
pouvoir de pression sur le Premier Ministre ni développer des
d’un budget conséquent, ce qui freine l’action politiques
des associations de lutte contre les publiques
discriminations LGBTQ+
e.Un Etat centralisé et doté d’un pouvoir • 1.degré X
policier fort réprime un mouvement d'ouverture du
démocratique (ex à Hong Kong en 2019) système politique

La structure des opportunités politiques est donc un facteur déterminant qui peut favoriser la mobilisation et
l’engagement des citoyens. En effet, le contexte politique (usure du pouvoir par exemple, élections proches) peut
être une fenêtre d’ouverture pour toutes mobilisations sociales qui vont trouver un écho plus favorable auprès des
citoyens lassés par le pouvoir en place. Par ailleurs, le soutien apporté par des artistes populaires, des intellectuels
auxquels les citoyens s’identifient peuvent avoir une caisse de résonance favorable pour un mouvement social. Ou
encore, les tensions qui existent au sein des élites politiques peuvent constituer un relais intéressant pour un
mouvement social.

Synthèse du I) à remplir

A)Quelles formes variées revêt l’engagement politique ? L’engagement politique est l’ensemble des activités que les
individus peuvent réaliser pour exercer une pression……….. sur les détenteurs du pouvoir politique.
Cet engagement politique peut prendre des formes variées. Il implique par exemple de :
-voté……….. : participer à des élections, sélectionner des représentants en exprimant sa préférence politique (ou
alors s’abstenir, ce qui peut aussi constituer un message adressé à la classe politique)
-militer auprès d’un parti politique……….., d’une organisation syndicale, ou d’un collectif : il s’agit d’un engagement
dans la durée dans une organisation, qui peut consister à distribuer des tracts, organiser des réunions, mener des
actions de sensibilisation…
-l’engagement associatif ………….….,qui permet de tisser des liens sociaux, de défendre des intérêts ou une cause ;
-la consommation engagé : par leurs choix de consommations, les individus peuvent défendre une certaine vision de
la société (ex : les personnes qui font leurs courses dans des AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture
paysanne) afin de soutenir des producteurs locaux qui réalisent une agriculture raisonnée voire biologique).

B)Qui s’engage ? L’analyse du profil socio-démographique des engagés fait apparaître quelques tendances.
*Le monde de l’engagement politique dépend de la catégorie socioprofessionnelle : il est plus rare chez les ouvriers
et employés et plus courant chez les cadres. et professions intermédiaires, qui se révèlent souvent les catégories les
plus diplômées. En effet, les catégories sociales supérieures intériorisent davantage un sentiment de compétence
politique alors que les catégories peu qualifiées s’excluent elles-mêmes de l’électorat et du militantisme : c’est le
cens caché………………….. de Daniel Gaxie.
*L’âge et en particulier la génération influencent aussi le degré d’engagement politique. Effectivement, les jeunes.
sont moins souvent intégrés dans les formes d’engagement dites conventionnelles (militer dans un parti ou un
syndicat, voter…) mais ne sont pas pour autant éloignés de la sphère de l’engagement (au sein de mouvements,
d’associations…). Ils s’engagent différemment des générations précédentes, au travers de l’utilisation des réseaux
sociaux., de la consommation engagé ……………, du refus de s’investir dans des structures trop hiérarchisées etc Ainsi,
il y a un effet de génération dans la forme de l’engagement politique des jeunes. La génération désigne l’ensemble
des individus étant nés à peu près au même moment et vivant donc la même période historique.
*Enfin, le sexe ou genre joue également un rôle : du fait d’une division inégalitaire des sexes………… entre femmes et
hommes et d’une socialisation masculine poussant plus à l’affirmation de soi et à la contestation, l’engagement
politique a longtemps été l’apanage des taches……………. Ils sont ainsi plus nombreux dans les organisations
formalisées (parti politique, syndicat…). Mais les femmes sont surreprésentées dans l’engagement associatif, et au
final on assiste à un fort rapprochement des pratiques entre les deux sexes.

Cependant, il est important de nuancer ces tendances et de mettre en relation ces variables avec la socialisation
politique des individus aussi bien pendant l’enfance qu’à l’âge adulte. Il s’agit de l’intériorisation, tout au long de la
vie, d’attitudes et de valeurs face à l’engagement politique. L’exemple de Cédric Herrou…………..dans la vallée de la
Roya vers Nice illustre bien la puissance de la socialisation pour expliquer le parcours d’engagement d’un individu.

C)Pourquoi s’engage-t-on ? L’engagement politique ne va pas de soi. Dans les années 1960, l’économiste américain
Olson ………… met en évidence le paradoxe de passager clandestin ………………………………Dans les situations où
l’action collective bénéficie à l’ensemble du groupe, les individus ont rationnellement intérêt à ne pas participer à
l’action et à laisser les autres s’engager à leur place (ils adoptent un comportement de passager clandestin
…………….).C’est un paradoxe car si chacun raisonne ainsi alors l’action n’aura pas lieu, alors même que les individus
avaient un intérêt collectif à agir.

Malgré cela les individus se mobilisent et s’engagent. Pour résoudre le paradoxe, Mancur Olson fait appel à la notion
d’incitations  sélective …………………..Il s’agit de tous les mécanismes, positifs et négatifs ………………………., mis en
place par le groupe pour pousser les individus à se mobiliser et empêcher les comportements de passager
clandestin.
Mais le militantisme et l’engagement procurent aussi des rétributions symbolique……………………. Cela désigne toutes
les formes de récompenses non matérielles, et pas nécessairement recherchées en tant que telles, que procure
l’engagement politique. On peut penser par exemple aux rencontres amicales ou amoureuses qui peuvent se
produire dans le militantisme mais aussi au sentiment d’utilité que procure le fait de défendre les droits des plus
précaires.
L’engagement des individus et l’action collective sont enfin dépendants de la structure des opportunité symbolique
…………………………………Cela désigne l’environnement et les conditions politiques qui permettent à l’engagement et la
mobilisation de se développer plus ou moins facilement. Le mouvement « me too » débuté en 2017 n’aurait pas eu
le même écho 20 ans auparavant, la cause des violences faites aux femmes n’étant alors pas jugée primordiale par
une grande partie de l’opinion publique et de la classe politique.

II) quelle divesité et évolution pour l’action collective ?


L’engagement politique évoqué dans le I) se matérialise dans des actions collectives, c’est-à-dire un ensemble
d’actions conceryées d’un ou plusieurs groupes d’individus en vue de faire triompher une cause partagée. document
1 : taux de syndicalisation français depuis 1949, en %

A) Un déclin des conflits de travail traditionnels

Conflits du travail : opposition entre des groupes aux intérêts divergents sur des questions professionnelles
(entre employeurs et salariés sur les thèmes des salaires, des licenciement, des conditions de trravail…)

Déclin conflits du travail << classique>>> du, notamment, à la chute du syndicalisme
Syndicat= c’est une organisation les droits professionnelles des salariés, exemple CFDT ( 1 er aujourd’hui laurent
Berger), CGT (1er historiquement), MEDEF (mouvement des entreprise française, G. roux de Bezieux)
- Taux de syndicalisation (pour les salariés)
Salariés adhérents/ensemble des salariés x100 = 10%
Source : DARES
Note : Le taux de
syndicalisation est calculé à
partir de la déclaration des
salariés interrogés dans les
enquêtes Conditions de travail
et RPS-Conditions de travail

Document 2 : Taux de syndicalisation dans quelques pays ou zones de pays (OCDE, 2018)

Moyenne OCDE = 17%

Rédigez une synthèse de quelques lignes sur les grandes tendances du syndicalisme français
……………

Selon Dares, en 193à le taux de salarisation était de 30% contre 12% en 2015 on peut donc remarquer une baisse de 18 point.
Ce déclin a surtout commencer dans l’après-guerre pour ce stabiliser peut après.

En 2018 selon OCDE le taux de syndicalisation était de 7,9 contre 66,1 % en suède soit une différence de 58,2 points.

Déclin du syndicalisme français depuis l’après 2 GM. Taux de syndicalisation fiable ( environ 8-10%), + bas que la
moyenne OCDE
Remarque : le taux de syndicalisation est deux fois plus fort dans le secteur public que dans le privé, mais se révèle
globalement faible. A noter que la France n’a jamais été un pays massivement syndiqué (30% en 1949 seulement)
Par contre, on constate une forte présence des syndicats dans les entreprises et plus de 90% des salariés français
sont couverts par des accords collectifs (négociés par les syndicats). Dans les autres pays de l’OCDE, souvent, les
syndicats ne représentent que leurs adhérents.

Exercice : pourquoi une baisse de la syndicalisation ?


Méthode AEI : relier l’argument à gauche à gauche avec l’explication au milieu et l’illustration à droite + remplissez
les cases vides

Affirmation Explication= on approfondit l’argument Illustration : on donne un exemple


1 Déclin de la classe 3 Baisse des inégalités sur longue 2 Fermeture des mines du Nord, des hauts
ouvrière (en soi, pour période = moins de conflits = moins fourneaux de Lorraine…
soi) besoin des syndicats
2 Disparition des grands 1 Baisse du nombre d’ouvriers et du 6 Paradoxe d’Olson (= paradoxe de l’action
bastions industriels sentiment d’appartenance à la classe collective) , calcul coût/avantage, posture de
(mines de charbon, ouvrière, or cette catégorie était passager clandestin
sidérurgie…) fortement syndiquée
3 Moyennisation de la Les travailleurs précaire sont peut 3 Montée des PCS intermédiaires (PI =
société française 5 investit dans l’activité syndicale de leur professions intermédiaires. = 25% de la
entreprise car ils y restent peu
population active occupée en 2019),
longtemps.
+ volonté de faire impression. homogénéisation des modes de vie…
4 Chômage 6 Baisse des intérêt commun, les syndicat 1 Ouvriers ne représentent plus que 20% de la
sont moins utile. population active en 2019 selon l’INSEE
5 Emplois précaires 4 En période de crise et de chômage de 5 Un ouvrier chez PSA en contrat d’Interim
masse, les salariés sont moins d’une semaine
revendicatifs, soit parce qu’ils n’ont
pas d’emploi, soit parce qu’ils
craignent de le perdre
6 Individualisation au 2 Lieux avec beaucoup d’ouvriers et qui 4 Taux de chômage de 7,3% actuellement
travail abritaient donc une forte présence
syndicale

II)B) quels conflits dans le monde du travail auj ?

Les conflits du travailles traditionnelle (grève longue avec syndicat fort sont plutôt en déclin). Malgré tout les conflits
du travail non pas disparue, ils ont plutôt changé de forme. Ils prennent des modalités plus variés.
Q1 Lisez le texte sur les différentes formes de conflits du travail en surlignant les éléments importants
Q2 Citez deux formes de conflits du travail qui ont vu leur occurrence (=fréquence) augmenter entre les périodes
1996-98 et 2008-10
Q3 Lisez les données pour une de ces deux formes et faites un calcul de comparaison (il s’agit du % d’entreprises de
20 salariés en + qui ont connu tel ou tel type de conflit à chaque période)
Q4 Listez les 5 formes de conflits du travail majoritaire en 2008-10

Q3
Selon DARES, en 1996-98, 3,2% des entreprises de 20 salariés ont connu des refus massifs d’heures supplémentaires,
contre 7% entre 2008 et 2010 soit une augmentation de 3,8 points.

Q4
- Débrayage
- Grève inférieur à deux jours
- Refus d’heure supplémentaire
- Manifestation
- Pétition
II)C) nouveaux objets, acteurs, répertoire : les transformations de l’action collective
On parle parfois de NMS (nouveaux mouvements sociaux) pour parler des actions collectives dont la source n’est pas
professionnelle, et qui mobilise d’autre revendications, acteurs et formes de lutte que les conflits du travail
<<traditionnels>>
1-objets
2-acteurs
3-repertoires=modalités

Conflits du travail traditionnels : par Nouveaux mouvements sociaux :


exemple un conflit social dans une par exemple ceux évoqués dans le
usine automobile documentaire
Désobéissantes (Arte 2019)
Objets de l’action collective = Demandes liées au monde Nécessité d’action face à l’urgence
revendications ? professionnel écologique et social
Acteurs= qui ? Travailleurs syndicats Mouvement de citoyens, ONG,
gilets jaunes, jeunes urbains et
diplômés
Rapport au politique ? Négociations discussion Pas de communications,
provocations défiance vis-à-vis de
l’état.
Forme d’action = répertoires ? Grève longue, débrayage, Manifestations, désobéissance
manifestation devant l’usine civile, décrochage de portraits,
blocage de lieux

Les revendications professionnelles (hausse de salaires, droits à la retraite, à la formation, luttes pour les conditions
de travail etc) ne sont plus au centre des NMS

Nouveaux enjeux de mobolisation, plus qualitatifs : liés à des questions identitaires, de reconnaissance ou liées à
venir de l’humanité…(anthropocène => dites << post-matérialistes >>

Ex luttes minoritaires : actions collectives portées par des minorités, c’est-à-dire des groupes de personnes qui sont à
un moment donné dans une position d’infériorité dans la société et donc susceptibles de subir des discriminations. x

Extrait de la vidéo de Brut sur le mouvement black mater relier par Mme Klitone
Reprise par des grandes marque et mouvement politique

Les travailleurs les syndicats ne sont plus les seuls catégories qui manifeste leurs mécontentement, mais on peut
remarquer des catégories plus larges et diversifier. Les tructure dans quels les individues s’engage on aussi changer.
Prise de distance vis-à-vis de l’état et de la politique de manière générale.
3)
Le concept de répertoire d’action collective fait référence aux moyens d’action collective (les modes d’expression) à
la disposition des groupes contestataires, à chaque époque et dans chaque contexte (ex : voter, manifester, faire
grève, faucher des champs OGM, boycotter de produits, envahir une centrale nucléaire, lancer une campagne de
hashtags sur les réseaux sociaux …). Ainsi, les acteurs mobilisés agissent en puisant dans un répertoire délimité par
les technologies, le système politique, les traditions historiques, les normes du groupe et l’expérience accumulée.
Ex : le charivari au XVIII consistait à se rassembler bruyamment au centre des villes et villages avec des instruments
de musique pour dénoncer certains comportements jugés contraires aux traditions
Ex : le XXIème siècle est marqué par la mondialisation où les distances physiques et géographiques sont abolies, où
l’information circule plus rapidement. D’où l’importance de la médiatisation et des réseaux sociaux lors des actions
collectives. Il y a alors recherche du spectaculaire, de l’humour pour sensibiliser l’opinion publique à une cause.

Exemple : des actions « choc » afin d’attirer l’attention des médias pour alerter, le leitmotiv d’Act Up
Préservatif géant sur la place de la Concorde le 1 er décembre 1993
120 battements par minutes : film (bande annonce + scène du laboratoire pharmaceutique)
Prise de notes assoc : de défense des droits homosexuels créée fin des années 80 en France, agir avec de gros
mouvement, << sida, que cesse cette équatombe>>

 Manifestation, pétition
 L’age, le sexe, niveau de diplôme
 Les indication slectives
 opposition entre des groupes aux intérêts divergents sur des questions professionnelles (entre
employeurs et salariés sur les thèmes des salaires, des licenciement, des conditions de trravail…)
 refus d’heure sup
 7,9%
 La 2GM, declin de la classe ouvrière, chomage

Vidéo colleuses féministes

Brigade de coleuse informel


Femme jeune entre 20 et 30 ans
Passer un message
Sororité = fraternité *
Attention : Il faut cependant nuancer la manière dont on pense les « nouveaux mouvements sociaux » (NMS) et ne
pas exagérer les choses :
- quand on parle des NMS, on fait comme si les « anciens » mouvements ouvriers n’avaient pas de dimension
identitaire et n’étaient que « bassement » matériels ; ce qui est faux. Exemple : la journée de 8 heures a été obtenue
en 1919 (pour un équilibre vie professionnelle/vie privée), ou mouvements des suffragettes pour obtenir le droit de
vote des femmes dès le début du 20 ème siècle.
- quand on parle des NMS, on oublie que les NMS portent aussi sur des questions matérielles. Exemple  : les
mouvements féministes s’attachent aussi aux questions de salaires.
-attention, les « mouvements traditionnels » liés au travail n’ont pas disparu : ex des soignants depuis 2019

Podcast (France culture, 29/01/2020) les soignant de toulouse reprennent simple basic
https://www.franceculture.fr/emissions/le-reportage-de-la-redaction/le-reportage-de-la-redaction-emission-du-
mercredi-29-janvier-2020
https://www.youtube.com/watch?v=MP7PKjDvC5Q
………………..

Synthèse du II) à remplir

A)Historiquement les conflits du travail, c’est-à-dire les désaccords entre employeurs et salariés ………………,ont été
au cœur des actions de protestation des individus. Dans la deuxième moitié du XIX e siècle et tout au long du XXe
siècle, les syndicats ont en effet lutté pour améliorer les relations et les conditions de travail……………… (réduction du
nombre d’heures de travail, augmentation des salaires, protection sociale des salariés…)
La baisse…………… de la syndicalisation depuis les années 70 (et plus généralement la remise en cause des théories
marxiennes des classes sociales – voir chapitre 3) a eu des conséquences sur l’évolution des conflits du travail.
L’individualisation au travail (chapitre 3) et la mondialisation de l’économie (chapitre 2) rendent aussi plus difficile
l’action collective.
Attention les conflits de travail n’ont pas disparu mais ont plutôt changé de visage. Ils se produisent davantage sous
forme de grèves courtes et localisées ou d’actions sans arrêt de travail (refus d’heures supplémentaires, pétitions,
vidéos parodiques...).

B)Les objets de l’action collective se sont cependant modifiés à partir des années 1960-70 et on a vu l’émergence de
« nouveau mouvement ……………….. sociaux » (« NMS ») porteurs de nouveaux enjeux de mobilisation. Ces « NMS »
sont associés à des enjeux parfois qualifiés de post-matérialistes, c’est-à-dire ne portant pas sur des revendications
matérielles mais sur des revendications plus qualitatives liées à l’identité, au mode de vie, à la qualité de vie. On voit
ainsi apparaître dans les années 60 le mouvement des droits civiques, mais aussi des mouvements féministes ou
pour les droits des personnes LGBT+.
Ces nouveaux enjeux de mobilisation ont aussi fait émerger des luttes minoritaires, c’est-à-dire des luttes menées
par des minorité………………..politiques. On parle de minorité en sociologie pour désigner un groupe de personnes
qui, à un moment donné, est dans une position d’infériorité dans la société et subit un traitement inégal et
différencié (ils font donc l’objet de discrimination ……………………….…………). On peut donc parler de lutte minoritaire
aussi bien à propos des femmes que des personnes racialisées dans les pays occidentaux. C’est le cas par exemple du
mouvement « Black Lives Matter » aux Etats-Unis qui cherche à lutter contre le racisme structurel et institutionnel
qui continue d’exister aux Etats-Unis.
Ces mouvements mettent donc à jour de nouveaux acteurs et
développent de nouvelles formes d’action puisées dans un
répertoire ………… d’action collective. Cela désigne l’ensemble
des moyens d’action utilisés à une époque donnée par les
mouvements sociaux pour protester. Les « nouveaux
mouvements sociaux » développent ainsi des actions plus
spectaculaires, notamment pour rechercher la visibilité médiatique et dans les réseaux sociaux …………… (occupations
de bâtiments, désobéissance civile, hashtags …)
Si ces nouveaux modes d’action, plutôt associés aux « NMS » se développent, ils ne remplacent pas pour autant les
« anciens » modes d’action (grève, manifestation, etc.). Il faut donc nuancer la nouveauté présumée des NMS, les
moyens d’actions traditionnels restent très présents, tout comme les enjeux matérialistes d’ailleurs.

Schéma-bilan du chapitre

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