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une caractéristique qui est mesurée et évaluée objectivement comme un indicateur des processus
biologiques normaux, les processus pathogènes ou les réponses pharmacologiques à une
intervention thérapeutique.
La pertinence fait référence à la capacité d'un biomarqueur à fournir de manière appropriée des
informations cliniquement pertinentes sur des questions intéressant le public, les prestataires de
soins de santé ou les politiques de santé.
Cliniquement pertinentes sur des questions d'intérêt pour le public, les prestataires de soins de santé
ou les responsables de la politique de santé.
La validité fait référence à la nécessité de caractériser l'efficacité ou l'utilité d'un biomarqueur en tant
que critère de substitution
Biomarqueurs idéale
Un biomarqueur doit être sensible et spécifique, disposant d’une bonne précision, avec des mesures
reproductibles, disponible sur le champ, bon marché, répondant à des changements minimes et avec
des résultats disponibles rapidement. Le biomarqueur idéal devrait s’affranchir des comorbidités
Telles les anomalies rénales ou hépatiques, ne pas être modifié par l’épuration extra-rénale ou
d’autres traitements comme les anti-inflammatoires et ne pas
Montrer de phénomènes d’épuisement en cas d’infections prolongées ou à répétition. Enfin, un
biomarqueur est considéré comme cliniquement utile s’il apporte une information en supplément de
l’évaluation clinique, s’il raccourcit le délai du diagnostic ou de la décision thérapeutique, le tout avec
une large amplitude de variation [2].
Types de biomarqueurs
Il existe actuellement cinq types de biomarqueurs, définis par leurs caractéristiques :3 moléculaire,
radiographique, histologique, physiologique et numérique. La glycémie est un exemple d’un
biomarqueur moléculaire. Dans le cas des tests d’imagerie, la taille d’une tumeur est un biomarqueur
radiographique. Le diagnostic du cancer, en particulier sa classification (l’aspect des cellules
cancéreuses) et la détermination de son stade (endroit, quantité et propagation), est un exemple d’un
biomarqueur histologique. La pression artérielle est un exemple d’un biomarqueur physiologique. Fait
intéressant, les scientifiques sont dans le processus d’évaluer si les données provenant d’applications
et d’appareils personnels de suivi de la santé, tels que les téléphones intelligents et les appareils
électroniques portables, peuvent constituer des biomarqueurs numériques.5
courante :
Le biomarqueur doit prédire, de manière indépendante des autres facteurs de risque cliniques ou
d’autres biomarqueurs,
Biomarqueur doit être connue et reproductible pour un phénotype donne´ ou une intervention
thérapeutique ;