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Définition d’un biomarqueur 

:
une caractéristique qui est mesurée et évaluée objectivement comme un indicateur des processus
biologiques normaux, les processus pathogènes ou les réponses pharmacologiques à une
intervention thérapeutique.

Biomarqueurs et réponse clinique


Les biomarqueurs sont par définition des caractéristiques objectives et quantifiables des processus
biologiques. Ils peuvent être corrélés, mais pas nécessairement, avec l'expérience et le sentiment de
bien-être d'un patient, et il est facile d'imaginer des caractéristiques biologiques mesurables qui ne
correspondent pas à l'état clinique des patients, ou dont les variations sont indétectables et ne
peuvent être détectées.

Caractérisation et Evaluation des Biomarqueurs.

L'identification de biomarqueurs en tant que paramètres de substitution nécessite la détermination


de leur pertinence et de leur validité.

La pertinence fait référence à la capacité d'un biomarqueur à fournir de manière appropriée des
informations cliniquement pertinentes sur des questions intéressant le public, les prestataires de
soins de santé ou les politiques de santé.

Cliniquement pertinentes sur des questions d'intérêt pour le public, les prestataires de soins de santé
ou les responsables de la politique de santé.

La validité fait référence à la nécessité de caractériser l'efficacité ou l'utilité d'un biomarqueur en tant
que critère de substitution

Classification des biomarqueurs :

Ils peuvent être :


• physiopathologiques (expliquer les modifications des fonctions de l’organisme)
• diagnostiques (identifier une pathologie) ;
• pronostiques (prédire l’évolution et définir par exemple une population
de bon pronostic qui n’aurait pas besoin de traitement ou au contraire une
population avec des tumeurs agressives qui nécessiteraient un traitement
adapté) ;
• prédictifs (prédire l’issue sous traitement, et par exemple définir une population
répondant à un traitement spécifique ciblé ou non) ;
• de toxicité (cardiaque, néphrologique, neurologique, etc.) ;
• pharmacogénétiques ou pharmacogénomiques (de susceptibilité à des
traitements) ;
• génétiques (constitutionnels).
Un biomarqueur peut être unique ou composite (équation basée sur plusieurs
éléments précités).

Biomarqueurs idéale

Un biomarqueur doit être sensible et spécifique, disposant d’une bonne précision, avec des mesures
reproductibles, disponible sur le champ, bon marché, répondant à des changements minimes et avec
des résultats disponibles rapidement. Le biomarqueur idéal devrait s’affranchir des comorbidités
Telles les anomalies rénales ou hépatiques, ne pas être modifié par l’épuration extra-rénale ou
d’autres traitements comme les anti-inflammatoires et ne pas
Montrer de phénomènes d’épuisement en cas d’infections prolongées ou à répétition. Enfin, un
biomarqueur est considéré comme cliniquement utile s’il apporte une information en supplément de
l’évaluation clinique, s’il raccourcit le délai du diagnostic ou de la décision thérapeutique, le tout avec
une large amplitude de variation [2].

Types de biomarqueurs

Il existe actuellement cinq types de biomarqueurs, définis par leurs caractéristiques :3 moléculaire,
radiographique, histologique, physiologique et numérique. La glycémie est un exemple d’un
biomarqueur moléculaire. Dans le cas des tests d’imagerie, la taille d’une tumeur est un biomarqueur
radiographique. Le diagnostic du cancer, en particulier sa classification (l’aspect des cellules
cancéreuses) et la détermination de son stade (endroit, quantité et propagation), est un exemple d’un
biomarqueur histologique. La pression artérielle est un exemple d’un biomarqueur physiologique. Fait
intéressant, les scientifiques sont dans le processus d’évaluer si les données provenant d’applications
et d’appareils personnels de suivi de la santé, tels que les téléphones intelligents et les appareils
électroniques portables, peuvent constituer des biomarqueurs numériques.5

Critère d’un bon biomarquer

Plusieurs e´le´ments sont ne´cessaires pour qu’un biomarqueur

biologique soit de´signe´ comme utile pour la pratique clinique

courante :

le biomarqueur doit eˆtre facilement de´tectable dans un liquide biologique ;

les techniques de dosage doivent eˆtre reproductibles et peu one´reuses ;

la modification de la concentration du biomarqueur doit eˆtre pre´dictive du risque de survenue d’un


phe´notype bien de´fini ;

les mécanismes cellulaires et moléculaires qui expliquent la relation entre le biomarqueur et le


phenotype qu’il est censé prédire ou de diagnostiquer sont compris ;

la relation entre la concentration du biomarqueur et l’amplitude du risque (ou la gravite´ du


phénotype) est linéaire ;

Le biomarqueur doit prédire, de manière indépendante des autres facteurs de risque cliniques ou
d’autres biomarqueurs,

la survenue du phénotype en question ; la cinétique de modification de la concentration du

Biomarqueur doit être connue et reproductible pour un phénotype donne´ ou une intervention
thérapeutique ;

Validation d’un biomarqueur

Ibrahim marienne 2013

- Ce type de biomarqueurs permet de mesurer l’exposition d’un individu à un agent toxique


apporté par le comportement (tabac, alcool), l’environnement ou le travail. ceci par la mesure
direct du composé dans les fluides biologiques , mais aussi parfois de ses métabolites ou des
enzymes spécifiquement induits par ce toxique

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