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Exam : 14/20
- QCM
- étude de cas
Programme du cours :
Succession planning= anticiper le départ de talents (=personnes avec des compétences rares)
GPEC (Gestion Prévisionnel des Emplois et Compétences) = accompagner personnes pour qu’elles
acquièrent certaines compétences (=reskilling) >< licencier personne qui n’ont pas les compétences
puis en réengageant d’autres.
1. Définitions (3)
Administration/ Gestion du personnel
- Contrat de travail
- Rémunération
Ex : rémunération :
éléments hard= rémunération extrinsèque (salaire fixe, bonus= rémunération directe, avantages
sociaux= rémunération indirecte soit d’ordre public ex : assurance de groupe soit d’ordre privé ex :
voiture de société) & éléments soft= rémunération intrinsèque (opportunités de développement)
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Gestion des ressources humaines
RH = Ensemble des personnes engagées sous les termes d’un contrat d’emploi dans une organisation
et ayant à réaliser une activité collective
Avantage concurrentiel RH fidélisation des talents importante dans la guerre des talents
Les employés peuvent sacrifier une part de salaire pour un projet qui fait sens.
3 domaines spécifiques :
1. Micro GRH= ensemble des décisions et des dispositifs qui assurent engagement et
développement des personnes de l’organisation
Fellowship= pdt les 5 années qui viennent le collaborateur aura droit à un jour de travail
dédié totalement au développement de son propre projet (autonomie).
2. Gestion stratégique des RH= quel est le rôle de la GRH agent de changement/gérant
administratif/ partenaire stratégique
3. Gestion internationale des RH = lien entre les objectifs de la maison mère et ses filiales
étrangères + adaptation avec les pratiques locales
- l’individu
- le groupe
- l’organisation
Les RH ne sont non plus un coût à minimiser mais une ressource à optimiser. Une entreprise sera
plus performante en assurant une bonne qualité de vie au travail.
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2. Contexte : émergence et développement de la GRH
Tableau qui retrace la logique verticale/ organisationnelle être capable de faire un diagnostic de
cycle (= le type de l’organisation ?)
Grille de lecture :
• Fonction « RH »
• Logique organisationnelle
• Conception de l’humain
Ancien Régime :
Contrôle personnalisé
Logique entrepreneuriale
Humain : artisan
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Dualisation entre travailleurs non qualifiés et qualifiés
Logique industrielle
1897-1944 : 3e cycle
OST/ Fordisme
Logique planificatrice
Fonction RH :
1. Fixer des objectifs (pas que des objectifs quantitatifs mais aussi comportements Ex:
plus de collaboration)
3. Donner toute l’autonomie nécessaire au travailleur pour qu’il atteigne ses objectifs
(responsabilisation)
Un bon objectif est SMART Spécifique, Mesurable, Accepté, Réaliste et relié au Temps
Logique bureaucratique
Just in time
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Licenciement et flexibilité= capacité d’adaptation sous la double contrainte de l’incertitude et de
l’urgence
NFOT
Logique de flexibilité
Externalisation
Flexibilité du travail
Employabilité
Contrôle technocratique= contrôle qui combine plusieurs objectifs factuels (sur les résultats, jours de
congé)
+ Contrôle social= contrôle par les travailleurs entre eux (surtout avec télétravail, openspace)
Logique agile= adaptation des attitudes des employés dans les process, par rapport au marché.
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Savoir faire le diagnostic sur le type d’organisation (le contrôle, la logique, etc.) est primordial pour
comprendre sa cohérence verticale et savoir comment se comporter au sein de cette organisation. A
un moment dans l’histoire, ce sont organisées des modes d’organiser le travail, de gérer les
personnes.
3. Le syndicalisme
La négociation collective à différents niveaux :
Hiérarchie des normes !!! Une norme au niveau de l’entreprise ne peut être que meilleure que la
norme équivalente sectorielle.
Au niveau national :
Organisations = FEB
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Au niveau sectoriel :
CCT sectoriel
Au niveau de l’entreprise :
4. La flexibilité du travail
= grosse tendance de la 2e partie du 4e cycle
Flexibilité quantitative interne on peut agir sur le temps de travail (flexibilité temporelle) ou sur la
rémunération (flexibilité financière) ; heures supplémentaires (heures en plus rémunérées) >< heures
complémentaires (heures non fixées à l’avance) ; évolution des rémunération
Flexibilité qualitative interne équipes autonomes (=elles peuvent décider de la manière selon
laquelle elle s’organise)
Ex : la semaine de 4 jours (aucune diminution du temps de travail) dans flexibilité qualitative interne +
ce n’est pas une négociation paritaire mais bien une décision politique.
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5. Les limites de la GRH
Aujourd’hui, les types de gestion de ressources humaines classiques comme dans le tableau
d’émergence n’ont plus beaucoup de sens.
1. Les travailleurs revendiquent de plus en plus le fait qu’ils soient des humains et non des
ressources à gérer.
La gestion par la mesure détruit plus de valeur et de talent qu’elle n’en crée. plusieurs
auteurs (voir photos) :
1.1 Friedrich : critique du scientisme= obsession de tout vouloir mesurer, réduire l’être
humain à des échelles de mesures grâce auxquelles il est possible de faire certaines
prédictions.
1.2 Le 2e auteur affirme que l’économie se focalise trop sur des quantités (PIB comme
mesure de richesse sans prendre compte l’éducation, la santé, etc.). Les nations unies, sur
base de ses travaux, ont construit l’indice HDI.
1.3 Gomez- le travail invisible : financiarisation du management= gérer les humains comme
les marchés financiers (avec des indicateurs). 30-60% du temps des manageurs est investi
dans des activités de reporting (= données sur ce que les employés font). On invisibilise les
travailleurs car on ne se focalise que sur le résultat de leur travail.
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1.4 Danielle Winaert- la comédie humaine du travail : Hyper-individualisation= les pratiques
de GRH isolent les travailleurs qui deviennent vulnérables. La GRH fait passer les intérêts
personnels de chacun avant ceux collectifs (horaires en fonction de sa vie privée, etc.) Sur-
humanisation= plein de teambuildings, etc.
1.5 Laurina Heart : Aujourd’hui, 60% des personnes se sentent seuls (au-delà du travail). Une
société hyperconnectée mais isolée.
1.6 Critique des MBI des patrons à la retraite expliquent les raisons de leur succès et
enseignent à des jeunes donc reproduction des schémas.
Burnout lorsque plus les bonnes conditions pour bien faire son travail, plus assez de
reconnaissance.
Solutions :
Des mouvements alternatifs se développent et sont fort médiatisés. Une volonté émerge des
associations de la gestion de promouvoir davantage le facteur humain.
Les recherches scientifiques sur le management fleurissent, y compris dans les écoles de gestion ; de
nouveaux concepts se constituent dans ces sciences critiques tels que la dé-ré-humanisation, le
management humain…
2. On ne peut plus travailler avec des théories du passé qui tenaient compte des enjeux de ces
époques.
Plus la planification des opérations, plus de référentiels de compétences, mais les théories de
la motivation, de la reconnaissance (voir supra). La compétence est une ressource. L’humain
pas !
2.1 Globalisation
La finance devient un objectif en soi (et plus une simple ressource). Cela a de grosses
conséquence sur la gestion des entreprises.
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On prévoit une décroissance de la population d’ici 2100 moins de consommateurs,
moins de demande.
+ Entrée tardive des plus jeunes sur le marché du travail (qualification supérieure)
2.4 Individualisation
2.5 Flexibilisation
En Belgique, en 2012, le taux d’emploi est de 82% pour les travailleurs hautement
qualifiés (contre 47,3% pour les peu qualifiés).
rythmes d’innovation
2.9 L’atténuation des frontières organisationnelles, avec trois processus distincts et liés :
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– la multiplication des entités par les joint ventures, la sous-traitance voire l’engagement
partagé de travailleurs
– la pression du marché (et des clients) s’intensifiant au point de réduire l’autonomie
relative des travailleurs sur leur lieu de travail.
2.13 Les nouvelles générations ont différentes attentes par rapport au marché du travail :
Conclusion :
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Une soif de liberté :
- Individualisation
- Effet générationnel : Voice & Impact ils ont envie de prendre la parole et d’être entendus, d’avoir
un impact
- Le travail est moins central le temps de travail diminue, les jours de travail diminuent, la valeur
du travail est moins importante avec toutes nos activités extérieures
Un besoin de communauté
Il y a un certain paradoxe : les individus ont envie d’être ensemble tout en gardant une certaine
autonomie.
Processus = Humanisation
Ce qui offre de la reconnaissance ? Le métier, l’expertise, le manager, les collègues, les clients
(feedback)
une seule conception de l’humain a été retrouvée dans les 9 : l’humain= variable
économique, une ressource qu’il faut exploiter au mieux
mêmes théories, mêmes modèles, presque même table des matières dans les 9
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Il va donc falloir changer ce modèle de GRH solution : le management humain.
6. Le management humain
Les manuels de GRH promeuvent une certaine conception de l’Homme au travail: celle d’une
ressource, d’un facteur de production. Le travail aliène l’Homme et il faut trouver un moyen de le
motiver (prime, objectifs, réponse à des besoins universels, etc.)
A la suite des philosophes critiques, il apparaît que l’Homme est capable de reconnaissance et la
recherche (Honneth, 2000, 2004).
L’Homme au travail= un être réflexif, capable et à la recherche de reconnaissance, et ayant en
général le souci du travail bien fait.
Un être réflexif= être qui contribue à définir des normes d’action collective au regard
desquelles ses actions et celles d’une communauté de travail seront évaluées.
Ex : ceux qui définissent le bon travail d’un médecin sont les médecins entre eux.
3. Un objet particulier
= le travail
• Le travail qui est objectif (=les résultats, l’expertise, les compétences, le métier, le temps de
travail), collectif (=collaboration, identification ! même les indépendants), subjectif
(=engagement de sa personne, bon sens, reconnaissance, résistance, émancipation, justice)
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2. Se centrer sur l’expertise métier
7. Comparaison GRH et MH
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COURS 4 : Le manager humain
1. Définitions
Manager= mobilisation des personnes, finalité doublée de qualités personnelles, s’assimilant à la
notion de leader.
3 approches du leadership :
2. Approches situationnelles
Le degré d’adhésion des personnes dans l’équipe et les followers déterminent le style du leadership.
3. Approches contingentes
Distinction manager-leadership :
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Le leader :
- crée le changement
- motiver l’équipe
Le manager :
- planifier, budgétiser, …
Top
2. Approches traditionnelles
Le métier de manager est approché par les activités ou par les rôles
4 grandes activités :
1. Planifier
2. Organiser
3. Diriger
4. Contrôler
o Symbole
o Leader
o Agent de liaison
o Observateur actif
o Diffuseur = créer liens entre les différents niveaux pour une bonne transmission de
l’information
o Porte-parole
3. Rôles décisionnels
o Entrepreneur
o Régulateur
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o Répartiteur de ressources
o Négociateur
- grande fragmentation du temps de travail (il y a d’autres activités que les 4 prises en
compte par Payol et ces activités sont plus complexes qu’auparavant)
Nouveau : faciliter la responsabilité des employés (le manager doit plus déléguer)
Nouveau : penser au-delà des silos organisationnels (plus d’interconnexion entre les
différentes équipes)
- Ces intermédiaires sont de plus en plus amenés à gérer de plus petites équipes
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3. Contexte d’évolution du métier de manager
En 2021 : le manager connait le profil des collaborateurs, le terrain (connaitre technique sans
être pour autant l’expert technique par excellence), l’environnement interne et externe
(benchmarking, concurrence, …), les objectifs, son métier (soft skills voir people manager,
multilinguisme, …)
En 2025 : le manager doit savoir gérer les enjeux de la digitalisation (! effets déshumanisants)
En 2021 : un manager a plusieurs rôles par rapport aux personnes (Ex : équitable, attentif, …),
au travail (Ex : transparent, réaliste, …), à l’organisation (Ex : disponible, orienté résultats, …)
et à lui-même (Ex : humble, courageux, ouvert d’expertise,…)
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En 2025 : coach, disponible, dimension RSE, authentique, ouvert d’esprit
En 2025 : la gestion du changement, savoir prendre soin de soi (pour mieux prendre soin des
autres), avoir une vue hélicoptère (=savoir observer)
Gérer la diversité
Donner du sens
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Tension centraliser (responsabilités centralisées) – déléguer (responsabilités partagées)
Manager humain :
le travail en 3 dimensions
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- HRBP= HR Business Partners= personnes qui s’occupent de la GRH locale (dans chaque
département/ dans chaque zone géographique)
4. Définir le dispositif
Remarques :
Le MH ne concerne pas uniquement les RH. Il faut faire collaborer le plus de parties prenantes
possible.
Il ne faut pas tout concentrer uniquement sur les soft skills. Développer des compétences
managériales reste très important dans ce métier complexe.
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COURS 5 & 6 : Motivation, Sens, Reconnaissance
1. De la motivation à la reconnaissance au travail
Motivation= processus par lequel un individu consacre une intensité, une direction et une
persistance à une tâche en vue d’atteindre un objectif.
≠ Satisfaction
Plusieurs approches :
Une fois qu’un besoin est assouvi, il ne motive plus l’individu. Mais un
individu dont aucun besoin n’est satisfait ne serait motivé que par les
besoins inférieurs.
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=> reclassement des besoins
Ex : Si le travailleur est exposé aux irritants sociaux (salaire bas, mauvais horaires,…),
il est difficile à motiver.
Il n’y a pas de hiérarchie entre les besoins (≠ Maslow), ils peuvent s’exprimer de
manière simultanée.
La non-satisfaction d’un besoin peut conduire à une frustration qui amène l’individu
à reporter son désir sur les autres besoins.
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=> identification de la sorte de besoin la plus présente dans une certaine population
La variété d’aptitudes
L’identité de la tâche
L’autonomie
Le feedback
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- l’instrumentalité (I)= le comportement doit être utile
- le niveau d’expectation (E)= à quel point la personne s’en sent capable (auto-
évaluation)
M= V.I.E
3. THÉORIES MIXTES
Tous les facteurs affectant l’autodétermination ont une incidence sur la motivation
intrinsèque et, dans un second temps, sur la relation à l’organisation.
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2. Lien à l’organisation et rapport au travail
Histoire de la reconnaissance :
- La reconnaissance joue sur la santé, sur l’engagement dans son travail et sur la performance
économique.
Ex : le rapport à nos études est renégocié en permanence selon 3 sphères privés (relations, famille,
etc.), professionnelle (ce qu’on aime dans le rôle d’étudiant) et organisationnelle (management, etc.)
Son rapport au travail doit être une relation de don et contre-don, autrement on fait face à des burn-
out, sentiment de solitude, etc.
3 approches :
1. Approche philosophique
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3 sphères :
4 pratiques de reconnaissance :
2. Approche gestionnaire
3. Approche psychosociologique
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Les leviers financiers n’ont d’impact que si les non-financiers ont été mis en place. Les leviers
financiers ont un rôle de seconde ligne en venant renforcer, pour certains d’entre eux, l’impact de
certains leviers non financiers sur la reconnaissance. Ex : le salaire fixe renforce l’impact de la justice
procédurale sur la reconnaissance.
Les leviers non-financiers les plus importants (tous secteurs confondus) : la culture de
reconnaissance, les événements spécifiques de reconnaissance, la justice procédurale, la justice
distributive, le contrat psychologique et le support du supérieur.
Les leviers spécifiques au secteur public : conflit de rôle (-) et pratiques de feedback.
Tous les leviers n’ont pas le même poids tableaux de corrélation entre levier et augmentation de
la reconnaissance :
Exemple de pratiques :
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Est-ce qu’avoir ces pratiques suffisent pour avoir de la reconnaissance ? Non car c’est la manière
dont on les met en place qui importe critères pour des pratiques de qualité (Brun & Dugas) :
2. Réactivité : le feedback doit venir au bon moment (surtout pour un feedback négatif)
3. Spécificité : cela doit porter sur une situation
concrète (citer un exemple)
5. Légitimité
- évaluation de la performance
- culture du feedback
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3. Dynamique des groupes
Groupe= un ensemble qui partage certains intérêts oui qui aiment se retrouver ensemble
L’ethos à quoi renvoie l’appartenance au groupe, y a-t-il des normes et des rôles
spécifiques ?
o Free-riding
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- un contrôle de performances mutualisé évaluer les individus individuellement et
collectivement
Connaissances tacites= expérimentales, subjectives, qui renvoient à des croyances et qui sont
difficiles à formaliser, liées à l’expertise et au contexte.
Les connaissances tacites et organisationnelles sont des sources d’avantage concurrentiel car
difficilement imitables et peu mobiles.
La seule manière de les transmettre est d’expliquer oralement ces connaissances. Cette transmission
est un véritable enjeu lorsque certains anciens sont sur leur départ.
Connaissances individuelles
Modes de transfert :
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Lien sociaux Ex : partager ses synthèses avec ses amis
2. La tempête Les conflits entre les personnes émergent suite aux difficultés sur le travail lui-
même ou par rapport aux personnalités.
Statistiquement, elle arrive souvent au milieu du temps de travail. Il est important de refaire
un point sur la méthode, les objectifs.
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3. La normalisation/ cohésion Un mode d’organisation et des normes de comportement
acceptables et reconnus émergent et un nouveau consensus s’opère sur les objectifs poursuivis
et la manière de les atteindre.
5. La dilution Le travail est terminé donc l’équipe se dissout. Il ne faut pas oublier de célébrer.
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COURS 8 : Les nouvelles formes d’organisation du
travail (NFOT)
Article 1 : télétravail post-covid
pour développer l’emploi à des endroits avec un haut taux de chômage (dû à une difficulté de
mobilité, etc.
Les nouvelles formes de travail sont censées incarner la transition d’une culture de contrôle à une
culture de collaboration.
Formes de télétravail :
Moteurs :
- soucis de mobilité
Avantages et Inconvénients :
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Freins :
3. Gérer la déspatialisation
Plus la déspatialisation augmente, moins le partage de connaissance et l’identification à l’entreprise
n’est observé.
Il est donc primordial d’assurer un certain retour au bureau car seuls les moments de partage et de
vie commune ne peuvent surmonter les risques de la déspatialisation. Moins ensemble mais mieux
ensemble. Ex : réunion en présentiel une fois par semaine, espace de travail collectif
4. Remise en question
Grâce au télétravail, la productivité devrait augmenter car gain de temps par rapport aux trajets,
moins d’interruptions, …
Pourtant, suite à la crise sanitaire, une perte de productivité a été observée en situation de
télétravail permanent. Les effets réels du télétravail comme la fatigue Zoom sont difficiles à
différencier d’autres facteurs liés à la situation comme l’anxiété par rapport au Covid, la présence
permanente d’enfants, etc.
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Entreprise libérée= entreprise dans laquelle les travailleurs peuvent décider ce qu’il leur semble le
mieux et non ce qui leur est imposé par leurs supérieurs. Elles permettraient de résoudre les
problèmes d’engagement, de motivation et les coûts liés à un management basé sur le contrôle.
1. La liberté
Liberté : une certaine dimension collective, la reconnaissance des individus entre eux (Ex : processus
délibératifs)
Liberté négative= absence de contraintes extérieures à la poursuite de ses fins (déf incomplète)
Selon Honneth : Liberté sociale/ intersubjective= auto-réalisation dans des rapports interpersonnels
impliquant une certaine reconnaissance mutuelle. La discussion est donc primordiale pour
expérimenter la liberté. C’est seulement la reconnaissance des individus entre eux qui peut mener à
des changements organisationnels vers la liberté.
iii. Interactions sphère sociale : être reconnu dans différentes communautés pour
son utilité et sa contribution à la société
La théorie de la lutte pour la reconnaissance= les conflits interpersonnels sont liés aux rapports de
reconnaissance interindividuels.
Les pratiques de GRH associées à la libération des organisations implique-t-elle liberté sociale ?
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Les dispositifs pour soutenir la liberté dans l’organisation :
- espaces de travail= bureaux partagés & télétravail possible jusqu’à 3 jours par semaine liberté de
pouvoir travailler où on le souhaite
- horaires flottants car plus de pointeuse travailler par objectif et pas en comptant les heures de
travail
- formation sur l’animation des réunions (différentes étapes à suivre comme ronde d’ouverture,
rappel des règles de vies, etc.)
- tous sont libres de participer ou non aux réunions sur l’avancement des projets
- invitation des travailleurs à présenter eux-mêmes leur projet aux comités de gestion
1. Les pratiques mises en place sont en fait individualisantes. Le télétravail et les horaires
flexibles sont utilisés pour mieux organiser sa vie privée.
2. Le processus de libéralisation a été choisi par la direction et non pas collectivement. Certains
ne s’approprient donc pas le projet.
Ce phénomène tend à développer la liberté contrôlée= indifférence croissante des besoins et des
problèmes des autres et une focalisation grandissante sur ses propres contraintes et besoins.
Les pratiques visant à la libéralisation au sein de l’entreprise induisent une invisibilisation du travail :
Il y a des stratégies de résistance mises en place par certains individus pour pallier la disparition de
certains espaces de reconnaissance au travail. Ex : certains transgressent volontairement la règle de
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subsidiarité selon laquelle les travailleurs qui ne rencontrent pas de problèmes particuliers dans leurs
dossiers ne doivent pas exposer leur travail et en parler à leur manager et leurs collègues.
Les rondes de parole ne sont pour certains pas une possibilité de parler vrai mais plus une injonction
à la prise de parole.
Conclusion :
Une série de pratiques de GRH sont mobilisées afin de soutenir l’idéal gestionnaire de liberté.
Cependant, il peut être observé que ces pratiques créeraient une culture du chacun pour soi et
réduiraient les espaces de reconnaissance entre les personnes.
Le projet de libération investigué n’est donc pas de nature à soutenir la création d’espaces propices à
la liberté sociale au sens d’Honneth. Pour obtenir une liberté sociale, il faut produire à travers les
pratiques GRH à la fois de la reconnaissance individuelle ET collective dans les entreprises dites
libérées.
Kaléidoscope= plein de possibilités d’observer les points positifs de ces NFOT et de les combiner
1. Définitions
L’émergence des NFOT est le résultat de la combinaison d’une multitude de forces : macro :
mondialisation, flexibilisation, individualisation, digitalisation ; méso : dilution des frontières
organisationnelles, pressions sur la productivité; micro : attentes individuelles en matière de bien-
être au travail, etc.
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Les NFOT
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Caractéristiques :
Une perspective managériale qui envisage ces deux éléments précédents comme intégrés et
complémentaires
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2. Avantages (4)
- Elles n’amènent pas davantage de participation des travailleurs aux décisions de l’entreprise mais
poussent ces derniers à se concentrer sur leur travail et leur performance individuelle. Elles ne
permettent d’émanciper les travailleurs mais les disciplinent.
4. Conclusion de l’étude
Il faut questionner les motivations à la mise en place des NFOT au sein des entreprises. Cela permet
de déceler certains paradoxes.
Il faut éviter la stupidité fonctionnaliste= tendance à vouloir réduire de la théorie à des pratiques.
Autrement, la portée sociale de ce type d’organisation se verrait fortement réduite car elles seraient
mal mises en place.
Debrief cours
New ways of working (concept très large):
Ces 3 aspects sont englobés dans la philosophie managériale (=conception de l’humain adjacente).
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Si le télétravail est mis en place, il faut savoir le contrôler.
Ex : total quality management= tout le monde peut contribuer à l’amélioration des processus. Mais
stupidité fonctionnaliste, concrètement, il y a une personne responsable de la qualité, de la norme
ISO.
Le travail à distance est parfois moins bien vécu car sans contact social, le contrôle passe mieux.
Bien-sûr, il y a d’autres facteurs, comme la pandémie, la météo, etc.
Suite à la pandémie, on a réalisé que le plus important n’est pas la présence individuelle mais bien la
présence collective. L’humain a besoin d’être ensemble. Ce n’est que comme ça qu’il y a confiance,
partage de connaissance, innovation, etc.
Une autre conséquence de la pandémie : Les travailleurs osent plus venir avec leurs exigences
personnelles. Ex : moins de flexibilité
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5. Intégration
Les 2 premières journées d’un candidat déterminent le comportement de ses 2 prochaines
semaines. Les 2 premières semaines déterminent ses 2 prochains mois.
Si les recrutés quittent dans les 12 mois, il
pourrait y avoir un problème dans le processus
de recrutement.
FORMAT 2 :
1. Analyse
- Contexte
- Fonction
- Profil
2. Recrutement- Sourcing
- Annonces
- Data base Search= communiquer l’annonce en ciblant
certains profils grâce aux bases de données Ex : sourcing public Linkedin
(avant le big data : il existait des bureaux avec un certain réseau pour chercher le candidat)
- Direct Search= contacter le candidat directement
3. Sélection
Au moins on est précis, au moins il y aura de justifications à écarter des candidats.
- Analyse des CV
- Screening téléphonique/ entretien
- Short list= les meilleurs candidats
- Tests d’aptitude (=sur les compétences Ex : codage), Questionnaire de personnalité (= donner une
idée pas très précise Ex : HBDI, PAPI, etc), Entretien (structuré ou non), Assessment (= succession
d’épreuves sur les compétences et attitudes en une journée Ex : test de la boite mail, business case)
4. Finalisation
- Proposition (contenu, conditions de travail, rémunération)
- Négociation
- Signature
- Préavis (si la personne doit quitter son ancien poste)
5. On-boarding
- Accueil
- Intégration
- Formation
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2. Choix du canal de recrutement
1. Se limiter à un public restreint
- membres de l’entreprise
- alumnis (pour qu’ils reviennent ou qu’ils diffusent à leur réseau)
- réseau de connaissances (parfois rémunération si un employé amène une personne de son
entourage) moins coûteux, présélection déjà faite, faire de ses employés des
ambassadeurs (représenter et vendre son entreprise)
- personnes ayant envoyé une candidature
2. Faire appel à un large public
96% des recruteurs utilisent Linkedin.
Annonce de type employer branding= communiquer sur le projet de l’entreprise sans
préciser la fonction recherchée. Ainsi, il est possible de segmenter en fonction des profils
recherchés Ex : viser génération Z en ciblant son message (marketing).
La validité des outils de sélection :
3. La méthode STAR
= technique d’entretien amenant un candidat à relater une situation passée dans laquelle il a
mobilisé des compétences évaluées
Les questions sont liées au référentiel de compétences lié à la fonction.
Situation (où, avec qui, etc)
Tâche (objectif, mission)
Action (processus, déroulement)
Résultat (réussite/échec, obstacles, etc)
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4. Mobilité et gestion de carrière
2. La mobilité horizontale= changer de contenu de fonction sans pour autant changer de niveau
hiérarchique augmenter l’employabilité d’un individu (= être personnellement
responsable de sa carrière car un employeur ne peut toujours garantir l’emploi dans lequel
on est)
Carrière nomade
Carrière linéaire= avec le temps, le salaire augmente >< non-linéaire= arrêt, reprise, aller dans le non-
marchand, etc.
Job crafting= composer sa carrière avec des emplois et statuts différents (indépendants, plein/ mi-
temps)
Freins de la mobilité :
Au niveau individuel
Au niveau organisationnel
- peu de communication
Facilitateurs :
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Au niveau personnel
Au niveau organisationnel
- diffusion large
- formations
- gestion prévisionnelle
1. Description de fonction
Pour pouvoir mettre en place la gestion de carrière, il va falloir décrire les fonctions disponibles dans
l’organisation (activités, qui dépend de qui, compétences nécessaires).
2. Classification
- initiative créatrice (quel est le degré de difficulté des problèmes à résoudre ?) 8 niveaux de cadres
de réflexion, 5 niveaux d’exigence de problèmes
- finalité (à quoi sert la fonction ?) 9 niveaux de latitudes d’action, 5 niveaux d’ampleurs du champ
d’action, 4 niveaux d’impact
Ainsi, un individu va d’abord évoluer dans sa propre fonction jusqu’à atteindre un certain plafond. A
ce moment, il faudra bouger vers une fonction d’un niveau supérieur.
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