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UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
PARCOURS : L1 CF-MCV-BF
SUPPORT DE COURS DE
PLAN DU COURS
Introduction
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION GENERALE
Cependant, toute entreprise, qu’elle soit publique ou privée, à but lucratif ou économique, doit
mettre en place une comptabilité destinée à informer ses partenaires sur l’état de leur droit et
obligations d’une part et d’autre part à informer l’entreprise elle-même sur sa gestion et sur ses
propres performances. De ce fait, la comptabilité qui est un système d’information réglementé
et normalisé produit des informations destinées à être rendues publiques.
Assurer un suivi comptable, fiable et continu des opérations traitées avec les tiers ou
relatives à l’exploitation de l’entreprise et entraînant des mouvements de valeurs ;
Satisfaire aux obligations légales par la tenue des livres et documents obligatoires ;
Présenter les états financiers de synthèse.
Les travaux de fin d’exercice ont pour objet de présenter un état exact de la
situation de l’entreprise à l’issu d’un exercice comptable et de déterminer avec exactitude les
résultats comptables et financiers de l’entreprise. De ce fait, la comptabilité générale constitue :
Un instrument fiable de mesure des droits et des obligations de l’entreprise et de ses
partenaires ;
Un moyen de preuve ;
Un outil pertinent d’information.
D’une façon générale et pour répondre à des préoccupations d’ordre fiscal, statistique
ou économique, l’établissement des états financiers de synthèse est une obligation légale pour
les entreprises.
Les différents états de synthèse
Opérations
Inventaire
de
Balance extra Balance Ecritures de Balance
régularisati
comptable regroupement
avant on après d’inventaire
inventaire inventaire
*etc Annexes
Livre
d’inventaire
I. DEFINITION
On définit l’inventaire comme un relevé de tous les éléments d’actif et de passif au
regard desquels sont mentionnés la quantité et la valeur de chacun d’eux à la date d’inventaire.
L’exigence de la loi en matière de tenue d’un inventaire annuel des éléments du patrimoine de
l’entreprise par le commerçant rend obligatoire la pratique de l’inventaire extracomptable. Cet
inventaire physique consiste à identifier et à valoriser tous les éléments constitutifs du
patrimoine de l’entreprise à la date d’inventaire (généralement l’inventaire est effectué à la date
de clôture de l’exercice qui correspond dans notre contexte à la fin d’année). A ce sujet,
l’article 42 de l’Acte Uniforme relatif au droit comptable dispose que « à la clôture de
l’exercice, l’entreprise doit procéder au recensement et à l’évaluation de ses biens, créances et
dettes à leurs valeurs effectives du moment c.-à-d. à leurs valeurs actuelles ».
L’article 43 quant à lui précise que « la valeur d’inventaire est la valeur actuelle à la
date de clôture de l’exercice. Cette valeur d’inventaire doit être comparée à la valeur d’entrée
figurant au bilan. Si cette valeur d’inventaire est supérieure à la valeur d’entrée, cette dernière
est maintenue dans les comptes (Valeur Bilan). Sauf cas expressément prévu par la législation.
Si la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur du bilan, la dépréciation est constatée de façon
distincte sous la forme d’amortissement ou de provision. Le principe d’inventaire est très simple
:
Si VI › VB, on retient la VB dans l’élaboration des états financiers
Si VI ‹ VB, on constate la dépréciation sous forme d’amortissement ou de provision
selon le cas.
L’inventaire des stocks est le travail le plus délicat et le plus fastidieux en matière d’inventaire
extracomptable. En effet, la détermination du résultat comptable de l’entreprise est tributaire de la
détermination de la variation des stocks au cours de l’exercice.
L’inventaire consiste donc dans un premier temps en la quantification des éléments présents
en stock à la date de clôture des comptes sociaux et dans un deuxième temps en leur valorisation. Il est
ici important de souligner que de nombreuses entreprises, pour des raisons de contrôle de gestion
évidentes, suivent leurs stocks très régulièrement grâce à leur comptabilité analytique. S’agissant des
quantités, l’inventaire des marchandises, des matières et fournitures, produits finis, produits
intermédiaires, encours de production et emballages commerciaux se fait catégorie par catégorie. Les
références et les quantités étant portées sur les états de stock.
L’évaluation des stocks n’a pas pour principal objectif la présentation du bilan et du compte
de résultat ; elle fait fondamentalement partie d‘un schéma d’analyse et de gestion.
N.B. : seuls les stocks qui sont la propriété de l’entreprise doivent être évalués.
6593
39
A la clôture de l’exercice, le compte stock initial doit être viré par le débit du compte 603 (variation de
stock de marchandises). Le stock final doit être constaté au débit du compte 31 par le crédit du 603.
Autrement dit :
- Un stockage s’il est créditeur (SF › SI). Dans ce cas, la ∆S sera présentée dans les charges
d’exploitation du compte de résultat avec un signe négatif. (en effet, il s’agit d’une charge
négative et non d’un produit)
∆ S = SI – SF
S’agissant des marchandises, le but de l’inventaire des stocks est la détermination de la valeur
des existants en stock à la fin de l’exercice et de la valeur de la variation de stock (inventaire intermittent)
apportée au compte de résultat. L’inventaire permet également de déterminer les pertes éventuelles sur
stock à la clôture de l’exercice.
31 603
S’agissant des produits finis, la détermination des stocks se fait de la même formule (∆ S = SF
– SI). Le stock initial est connu puisqu’il figure dans le bilan d’ouverture et le stock final est obtenu par
le recensement des existants physiques en stock. La régularisation se fait de la même manière que celle
des m’ses, c’est-à-dire :
36 736
Il s’agit ici de recenser les différents éléments (dettes et créances) enregistrés dans la classe 4.
L’inventaire des créances se fait grâce à un relevé nominatif des clients, fournisseurs, débiteurs et
créditeurs divers. Après le travail d’inventaire, l’entreprise doit déterminer le montant des créances
douteuses et litigieuses, évaluer les pertes probables sur créances et constituer des provisions. Elle doit
également dresser un état de créances irrécouvrables ou perdues.
N.B. : l’inventaire des dettes se fait de la même manière.
Créances douteuses : créance à laquelle l’entreprise hésite ou doute de la solvabilité des
clients ;
Créances litigieuses : celles qui font l’objet d’un conflit entre l’entreprise et ses clients.
Comme les autres éléments du patrimoine de l’entreprise, un contrôle de la caisse doit être
effectué à la clôture de l’exercice et un état d’inventaire de la caisse dressé. Un tel état peut se dresser
de la manière suivante :
Situation de la caisse au 31.12.N.
Situation de la caisse au 31.12.N.
Pièces Billets
500 10 000
100 5 000
50 2 000
25 1 000
10 5 00
Total Total
Total théorique*
Ecart
Justificatifs
Nom et signature du contrôle Nom et signature du trésorier
Les décalages des dates d’enregistrements, des erreurs de montants ou des omissions obligent
l’entreprise à vérifier régulièrement son compte banque ou postal avec les relevés de compte fournis par
les organismes financiers, afin de contrôler et de s’assurer de la réciprocité et de la simultanéité des
enregistrements effectués dans la comptabilité de l’entreprise et dans celle de la banque.
En principe, les opérations et soldes figurant sur les documents doivent être identiques et
mouvementés en sens inverse. Afin de respecter l’image fidèle de l’entreprise, il est obligatoire de
dresser un état de rapprochement au moins tous les mois et à la clôture de l’exercice. Il existe deux
méthodes d’inventaire : la méthode de pointage et la méthode de rapprochement.
Exemple : soit le cas suivant des Ets MEKA (relevé)
Les informations qui figurent sur ce relevé n’ont pas été comptabilisées par l’entreprise :
- Commissions bancaires diverses 25 000
- Règlement d’effets domiciliés 500 000
- Virement du client MAYER 275 000
- Agios sur remise à l’escompte 10 500 dont 7500 d’intérêt
Passez les écritures de régularisation dans le journal de l’entreprise MEKA.
Solution :
521 275000 4021 500 000
411 275 000 6312 25 000
6318 3000
Pour solde
L’utilisation des actifs immobilisés au fil du temps se matérialise à travers une baisse de leur
valeur constatée à l’aide des amortissements. A la fin de chaque exercice comptable, l’entreprise est
tenue de procéder à l’inventaire de ses biens. Au cours d’un exercice comptable, les éléments de l’actif
peuvent subir des dépréciations du fait de l’usure, du temps ou des changements technologiques. La
constatation comptable de cette perte de valeur s’effectue au moyen d’un amortissement (pour les
immobilisations amortissables) et d’une provision (pour les immobilisations non amortissables).
Plusieurs approches existent pour apprécier cette usure.
Sur le plan comptable, l’amortissement permet de constater une perte irréversible de valeur
subie par une immobilisation ;
Sur le plan économique, l’amortissement consiste à répartir le coût du bien sur sa durée
probable d’utilisation ; car il constitue une charge normale d’exploitation qui doit être
enregistrée bien qu’elle ne corresponde pas à une sortie réelle de fonds.
Sur le plan financier, l’amortissement représente une ressource interne ; une source importante
de l’autofinancement de l’entreprise destinée à renouveler ses investissements (acquisition des
immobilisations nouvelles ou de remplacement).
3. Calcul de l’amortissement
Dans chaque pays, l’administration fiscale communique pour les différents biens amortissables,
les taux et les méthodes d’amortissement à pratiquer. Le taux et la durée d’amortissement devrait être
fixés en fonction des conditions d’utilisation du marché. Par exemple, au Cameroun, seule la méthode
d’amortissement linéaire est admise par l’administration fiscale.
4. Durée d’utilisation
Sont amortissables les biens pour lesquels il est possible de déterminer une durée d’utilisation.
De ce fait, l’administration propose une liste d’immobilisations amortissables et leurs taux usuels
d’amortissements de leurs durées de vie :
Eléments amortissables Durée (100/t) Taux (100/n)
5. Taux d’amortissement
Si la durée de vie exprimée en années est égale à 5, on peut appliquer le taux qui est
appliqué chaque année pour calculer l’amortissement annuel, soit :
𝟏𝟎𝟎
𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝′𝐚𝐦𝐨𝐫𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 =
𝐧
Solution :
a) Base de calcul
L’amortissement constant est calculé sur la base :
- Du coût réel d’achat (valeur d’acquisition plus frais d’acquisition)
- Du coût de production du bien
b) Taux d’amortissement
Si la durée de vie est exprimée en années, on peut appliquer le taux qui est appliqué chaque
année pour calculer l’amortissement annuel, soit :
𝟏𝟎𝟎
𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝′𝐚𝐦𝐨𝐫𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 =
𝐧
c) Annuité d’amortissement
L’annuité représente l’amortissement annuel à appliquer. Elle se calcule au prorata temporis
(proportionnel au temps de service dans l’année). La date de départ du calcul de l’amortissement linéaire
est la date de mise en service (et à défaut, la date d’acquisition).
Chaque année, la somme portée en amortissement est égale à :
𝐕𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐝′𝐞𝐧𝐭𝐫é𝐞
𝐀𝐧𝐧𝐮𝐢𝐭é 𝐨𝐮 𝐀𝐦𝐨𝐫𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐧𝐧𝐮𝐞𝐥 =
𝐃𝐮𝐫é𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞
Solution :
Pour chaque bien faisant partie du patrimoine de l’entreprise, on établit un plan d’amortissement
qui se présente sous forme de tableau. Cependant, il convient de préciser que, pour un bien acquis en
début d’exercice, le nombre de lignes du plan d’amortissement est égal à la durée de vie du bien.
Exemple : reprenons l’exemple de la voiture Toyota. Le plan d’amortissement est le suivant :
PLAN D’AMORTISSEMENT
Année Taux Base à amortir Amortissements Cumul des amortissements Valeur nette comptable
2022 20% 15 000 000 3 000 000 9 000 000 6 000 000
3
Dernière annuité : 12 000 000 × 12,5 % ×12 = 375 000
La 1ère annuité n’ayant pas été complète, il a été nécessaire de calculer une annuité
supplémentaire en fin de durée de vie du bien, pour que le montant total des amortissements amène la
valeur nette comptable à zéro. Un bien acquis en vous d’exercice a un plan d’amortissement qui
comprend une ligne de plus au tableau que sa durée de vie normale.
2. Amortissement dégressif
Les marchés des biens montrent que la dépréciation est plus forte en début qu’en fin de vie des
biens. L’amortissement de dépréciation devrait donc être dégressif. Cette méthode consiste à amortir le
bien le plus rapidement qu’en amortissement linéaire. C’est ainsi que le bien est plus fortement amorti
les premières années que les dernières.
a) Principe
L’amortissement est calculé comme dans le système constant sur la base de la
durée de vie probable du bien ;
L’annuité est calculée non plus sur la base de la valeur d’origine (valeur
d’acquisition) mais plutôt sur la valeur nette comptable en début d’année. La précision se fait au
« mois », c’est-à-dire que le mois d’acquisition est totalement pris en compte quel que soit le jour effectif
de cette acquisition ;
Lorsque l’immobilisation est acquise au cours de l’exercice, la première annuité
est calculée au prorata temporis, i.e. proportionnellement au nombre de mois entier à courir depuis le
début du mois au cours duquel le bien a été acquis, jusqu’à la fin d’exercice (à ce niveau, il est important
de relever une différence entre le S.C et le S.D : s’agissant du S.C, le point de départ pour le calcul de
l’amortissement est la date de mise en service ou la date d’utilisation du bien, par contre pour le S.D,
on prend en considération la date d’acquisition du bien)
Lorsque l’annuité dégressive devient inférieure à l’annuité constante, calculée sur la valeur
comptable nette en fonction du nombre d’années d’amortissement restant à courir, l’entreprise pratique
un amortissement égale à cette annuité constante.
Les biens d’équipement et bâtiments industriels à l’exclusion des voitures de tourisme, les
machines à écrire, les bâtiments administratifs ou commerciaux ;
Ces équipements doivent être neufs, ce qui exclut les biens d’occasion.
Exemple 1 : Quel est le taux dégressif d’u matériel dont la durée de vie est de 5 ans ?
Valeur nette
Annuités Cumul comptable
Périodes T.D T.L Base à amortir
(a) Amort. (B.A – a)
2013 40 % 33,33 1 440 000 576 000 3 136 000 864 000
Reprendre l’exemple ci-dessus en supposant que la voiture a été acquise le 1er juillet 2011 à une
valeur de 4 000 000
Solution :
V.O = 4 000 000 ; n = 5 ans ; 1er juillet 2011 au 31 décembre 2011 : 6 mois
Valeur nette
Cumul comptable
Périodes T.D T.L Base à amortir Annuités
Amort. (B.A – a)
2013 40 % 33,33 1 920 000 768 000 2 848 000 1 152 000
1 60.000.000 35.000*600 =
2 60.000.000 10.000*600=
3 60.000.000 15.000*600=
4 60.000.000 20.000*600=
5 60.000.000 20.000*600=
5. Amortissements croissants
Dans ce cas, la dépréciation est d’autant plus importante que l’immobilisation est ancienne. A
cet effet, les annuités sont calculées à partir des taux croissants déterminés par expérience et appliqués
sur la valeur d’acquisition.
Exemple : Soit une immobilisation acquise à 100.000.000 F et amorti selon les taux croissants
suivants : 15%, 20%, 30% et 35%. Il vous est demandé de présenter le plan d’amortissement.
Solution :
1 100.000.000 15%
2 100.000.000 20%
3 100.000.000 30%
4 100.000.000 35%
6. Amortissements décroissants
L’amortissement décroissant peut se faire soit avec un taux constant, soit avec un taux
décroissant. Lorsque l’amortissement décroissant s’effectue avec un taux décroissant, la base des
calculs est inchangée (comme c’est le cas pour l’amortissement croissant) et correspond à la valeur
d’acquisition. Par contre, l’amortissement décroissant avec taux constant correspond au système
d’amortissement dégressif que nous avons abordé plus haut.
Exemple : Soit une machine acquise à 100.000 F amortissable en 4 ans par application de la
méthode d’amortissement décroissant (35%, 30%, 20%, 15%). Etablir le tableau d’amortissement y
afférent.
7. Amortissements spéciaux
L’amortissement linéaire représente l’amortissement minimum exigé par le fisc. En effet, si le
fisc peut parfois autoriser à dépasser l’amortissement linéaire, il ne tolère pas qu’on soit en dessous de
ce dernier, raison pour laquelle à la fin de chaque année, le cumul des amortissements comptabilisés
doit toujours être supérieur au cumul des amortissements linéaires. En matière d’amortissement
spéciaux, on fait référence aux amortissements dérogatoires et aux amortissements différés.
a) L’amortissement dérogatoire
Il résulte d’une mesure d’encouragement fiscal et ne correspond pas à une dépréciation. A cet
effet, l’amortissement dérogatoire représente le surplus de l’amortissement fiscal sur l’amortissement
comptable. Il est comptabilisé au crédit du compte 152 afin de ne pas fausser les valeurs fictives du
bilan.
Exemple : Soit un matériel acheté à 1.000.000 et de durée de vie de 5 ans. Par mesure
d’encouragement, le fisc autorise exceptionnellement pour ce matériel un taux d’amortissement de 50%.
Il vous est demandé de déterminer et d’enregistrer au journal la première annuité d’amortissement.
Solution :
- Amortissement comptable : 1.000.000 * 20% = 200.000
- Amortissement fiscal : 1.000.000 * 50% = 500.000
- Amortissement dérogatoire : AD =Amort. Fiscal – Amort. Comptable = 300.000
Exemple : Le 5 septembre N, M. TIKO crée une société dénommée TIK’S et Fils. Pour la
constitution de cette société, les frais suivants ont été engagés :
- Frais de développement 300 000 FCFA ;
- Frais de publicité et de lancement 500 000 FCFA.
Passez les écritures d’inventaire au 31/12/N ; taux d’amortissement : 25 %
Solution :
- Calcul de l’amortissement des frais de développement au 31.12.N :
05.09. N → 31.12.N = 4 mois
Amort. = 300 000 × 25 % × 4/12 = 25000
- Calcul de l’amortissement des frais de publicité et de lancement au 31.12.N :
Amort. = 500 000 × 25 % × 4/12 = 41666,666666666666666666666666667
- Ecritures d’amortissements :
Exemple : le 01.01.N, la société TIKO a acheté un camion de 3 000 000 FCA par chèque dont
le taux d’amortissement pratiqué est de 20 % et un bâtiment industriel pour une valeur de 20 000 000
FCFA avec une durée de vie de 20 ans. Passez les écritures d’inventaire au 31.12.N
Solution :
- Amortissement annuel du camion :
A = 3 000 000 × 20 % = 60 000
- Amortissement annuel du bâtiment industriel :
A = 20 000 000 × 1/20 = 1 000 000
- Ecritures d’amortissement :
CAS PRATIQUES
CAS 1
L’entreprise CF3 a acquis un outillage (machine B) au prix de 648.000 F le 15 Janvier 2011.
Cette machine a été amortie selon le système d’amortissement dégressif. Le 31 décembre 2012, la valeur
nette comptable du matériel et outillage figurant sur les états financiers est de 285.120. Ce poste
correspond aux machines A et B. la machine A a été acquise en janvier 2009 pour 400.000. Elle
amortissable selon le système dégressif au même taux que B.
Travail à faire :
1. Déterminer le taux d’amortissement des immobilisations
2. En déduire la durée normale d’utilisation
3. Déterminer les dotations aux amortissements de l’exercice 2013 et passer les écritures y
afférentes au journal.
CAS 2
Une voiture acquise le 02/02/2012 au prix de 12.000.000 F a été mise en service le 01/04 de la
même année et sera utilisée pendant 5 ans selon le système d’amortissement dégressif.
Travail à faire :
1. Présenter le plan d’amortissement de cette immobilisation
2. Comptabiliser l’amortissement y relative le 31/12/2013
3. En fin novembre 2014, cette voiture est devenue inutilisable à cause d’une destruction
accidentelle. Calculer l’amortissement HAO et passer les écritures y relatives.
21 Immobilisations corporelles
10 Capital
4. Comptes de tiers
5. Compte de trésorerie
72 Production immobilisée
14 Subvention d’équipement
Constatation de l’accord
52 Banque
52 Banque
14 Subvention d’investissement
Exemple :
L’Etat a accordé une subvention d’équipement de 300.000 pour l’achat d’un matériel d’une
valeur de 300.000 à l’entreprise CF. La durée de vie du matériel est de 5 ans. Il vous est demandé de
passer les écritures d’acquisition et d’inventaire y relatives.
17 Dette de crédit-bail
4. Comptes de tiers
5. Comptes de trésorerie
Acquisition d’immobilisations
Exemple : L’entreprise CF1 a acquis le 1er mars 2022 les immobilisations suivantes : Terrains
(45.000.000 F), Bâtiment (218.000.000 F). Cette acquisition a engendré les frais supplémentaires
suivants : Honoraires du notaire (3.120.000 F HT), Droit de mutation (39.450.000 F), Commissions
(2.500.000 F HT). Il vous est demandé de passer les écritures d’acquisition y relatives sachant que la
TVA y afférente est récupérable.
31.12.2020
31.12.2021
23 Bâtiment 44.500.000
Pour les immobilisations financières, l’écriture comptable mobilise au débit deux comptes
distincts : « 26 titres de participation » et « 274 titres immobilisés » par le crédit d’un compte de tiers
ou d’un compte de trésorerie. L’acquisition des titres n’est pas soumise à la TVA. Cependant, les frais
prélevés par les intermédiaires sont comptabilisés dans le compte « 6311 Frais sur titre ». Elles
assujetties à la TVA récupérable sur services extérieures et autres charges (4454).
détruites ne doivent plus figurer au bilan. Il est alors important de procéder à une régularisation des
différentes sorties d’immobilisation effectuées en cours d’exercice.
Exemple : Le 1er janvier 2018, l’entreprise CF a acquis un matériel d’une valeur de 2.000.000
F pour une durée de vie de 5 ans. Le 1er octobre 2021, elle décide de vendre ce matériel au prix HT de
1.000.000 F. Passez les écritures de régularisation sachant que ce matériel est soumis au système
d’amortissement constant.
28 Amortissements ∑ amort
Exemple : Une entreprise a acheté au courant de l’année 2010 un matériel à 4.000.000 f d’une
durée de vie de 5 ans et amortissable dégressivement. En début de l’année 2012, la base de calcul
d’amortissement de ce matériel était de 504.000 F. Le 30/06/2012, ce matériel ne répondait plus au
besoin de l’entreprise at a été mise au rebut ce jour même. Il vous est demandé de :
- Déterminer la date d’acquisition de ce matériel
- Présenter le plan d’amortissement
- Déterminer les amortissements antérieurs, complémentaires et exceptionnels
- Passer les écritures comptables de mise au rebut
- 1er cas : les pièces récupérées sont vendues sans être mises en stock
Dans ce cas, le schéma d’écriture comptable est le suivant :
- 2ème cas : les pièces récupérées sont vendues après avoir été mises au préalable en stock
Dans ce cas, le schéma d’écriture comptable est le suivant :
28 Amortissement AC+VNC
28 Amortissements VO
2. Compte d’immobilisation VO
Constatation de la réception de
l’indemnisation
Dans le cadre de sa gestion, l’entreprise est appelée à constituer des provisions pour risques et
charges dans le but de faire face à des imprévus de long terme et constater des dépréciations et des
risques provisionnés pour des éléments d’actifs cycliques en vue de matérialiser leur perte. A cet effet,
le respect du principe de prudence trouve sa justification dans ce chapitre. Les provisions et les charges
provisionnées concernent généralement la constatation comptable de la dépréciation probable mais non
irréversible du patrimoine de l’entreprise. Ainsi, à la clôture de chaque exercice comptable, on compare
la valeur d’origine et la valeur d’inventaire des différents éléments de l’actif non amortissable.
Lorsqu’un élément a subi ou est susceptible de subir une perte de valeur, la différence entre les deux
valeurs est appelée « moins value » et fait l’objet d’une provision. Par contre, si cet élément augmente
de valeur ou est susceptible d’augmenter de valeur, la différence entre la valeur d’origine et la valeur
d’inventaire est appelée « plus-value » et ne peut faire l’objet d’une écriture comptable.
On distingue trois catégories de provisions :
- Les provisions pour dépréciation d’éléments d’actifs : elles sont créées pour constater une
perte de valeur probable des éléments de l’actif non amortissable (il s’agit entre autre des
stocks, des créances et des titres) ;
- Les provisions financières pour risque et charges : elles ont pour objet d’anticiper des
charges ou des pertes probables issues des risques liées à l’activité de l’entreprise
- Les provisions réglementées : elles sont généralement d’origine fiscale.
Les provisions se constatent généralement sur le plan comptable par une dotation qui diminue
le compte de résultat et corrélativement le compte d’actif correspondant.
Les charges provisionnées sont généralement des dépréciations qui concernent les éléments de
l’actif circulant à savoir les stocks, les créances et la trésorerie.
Constatation provision N
Valeur réelle = Prix de vente au cours du jour – Décote forfaitaire représentant les frais
de Distribution et de bénéfice
Constatation provision N
Exemples :
Cas 1.
La société MEKA présente la situation suivante à l’inventaire de ses deux derniers exercices.
Au 31.12.N+1, la valeur du stock de marchandises figurant au bilan est de 780 000 FCFA. Les
frais de distribution et la marge bénéficiaire représentent respectivement 12 et 10 % du prix de vente.
Le prix de vente de ces marchandises au jour de l’inventaire est de 900 000 FCFA. Déterminez le
montant de la provision à constituer et passez les écritures nécessaires.
Solution :
- Valeur réelle des marchandises au 31.12.N+1 :
Valeur réelle = PV – FD° - B = 900 000 – (900 000 × 12 %) – (900 000 × 10 %) = 702 000
- Calcul de la provision sur stock
Provision = Coût d’Achat – Valeur réelle = 780 000 – 702 000 = 78 000
- Ecritures
6593……….78 000
39………..78 000
Constatation de la provision de N+1
Cas 2.
Au 31.12.N, la valeur du stock de marchandises s’élevait à 200 000 FCFA et la valeur du stock
de produits finis à 172 000 FCFA. Il avait été constitué une provision de 20 % sur l’ensemble des stocks
de l’entreprise. A l’inventaire de l’exercice N+1, la valeur du Stock final des marchandises est estimée
à 300 000 FCFA et le stock de produits finis étant épuisé. L’inventaire extracomptable relève que les
marchandises stockées par l’entreprise sont susceptibles de perdre 10 % de leur valeur d’ici le 1er janvier
N+2. Passez les écritures de régularisation nécessaire.
Solution :
- Provisions au 31.12.N
Exemples d’application :
Cas 1.
Les ETS MEKA possèdent une créance de 3 577 500 FCFA TTC sur le client NZIE, qui se
trouve en cessation de paiement au 31.12.N. le client NZIE informe les ETS MEKA qu’il risque de ne
pas pouvoir payer 50 % de sa dette. Le montant de la créance HT est de 3 000 000 FCFA.
Vu les difficultés financières de NZIE, les ETS MEKA décident de porter sa provision à 70 %
à l’année N+1. Au 31.12.N+2, le client NZIE est en faillite et a cessé toute activité.
Passez les écritures de régularisation nécessaires.
Solution :
- Calculs préliminaires au 31.12.N
Provision N : 3 000 000 × 50 % = 1 500 000
- Calculs préliminaires au 31.12.N+1
Provision N+1 : 3 000 000 × 70 % = 2 100 000
Annulation prov. antérieure de N. = 1 500 000
- Ecritures de régularisation
________________31.12.N________________
416…………3 577 500
411…………3 577 500
Constatation créances douteuses
________________ d° _________________
6594……..1 500 000
491………1 500 000
Dotation aux provisions N
_______________31.12.N+1_______________
491………….1500000
7591…………1500000
Reprise provisions N
_______________ d°_________________
6594……..2 100 000
491………2 100 000
Dotation aux provisions N+1
_____________31.12.N+2________________
491………….2 100 000
7591…………2 100 000
Reprise provisions N+1
_____________ d° _________________
4431…………..577 500
6511……….3 000 000
416………….3 577 500
Constatation de la perte sur créances
_____________ ___________________
Cas 2.
Durant les travaux de fin d’exercice de la SA CF au 31.12.2020, on vous confie le dossier des
dépréciations des créances suivant :
Nom du Provision au Observations à
Créances HT Règlement HT
Client 31.12.2019 l’inventaire
A 1.200.000 35% 800.000 Porter la provision à 60%
solde
B 879.000 400.000 - Définitivement
irrécouvrable
C 5.452.000 1.524.800 1.000.000 Espoir de recouvrer 55%
solde
D 3.415.000 700.000 2.400.000 Ramener provision à 40%
solde
E 9.200.000 50% 3.854.000 Ramener provision à 35%
F 683.000 - Parti sans aucune trace
Présenter l’état des créances douteuses au 31.12.2020 et passer les écritures d’inventaire au journal.
I.2.3. Dépréciation des comptes de trésorerie
Pour les titres à court terme ou valeurs mobilières de placement, le traitement comptable est le
suivant :
679/839 Charges pour dépréciation et provision pour risques
financiers AO/HAO
59 Provision pour risque à court terme
Constatation provision N
59 Provision pour risque à court terme
779/849 Reprise de provisions AO/HAO.
Reprise des provisions N-1
Exemple : A la clôture de l’exercice, les renseignent ci-après ressortent les opérations d’inventaire
relatives aux titres de placement de l’entreprise MCV :
Titres Valeur d’achat Valeur d’inventaire 2021 Provisions 2020
A 150.000 175.000 65.000
B 250.000 180.000
ENSEIGNANTE : DR TCHAPGA CHRISTEL EPOUSE NJOFANG 43
COMPTABILITE GENERALE ET ANALYSE DES ETATS FINANCIERS II
Exemples d’application :
CAS 1 : Considérons que l’entreprise MCV envisage de réparer la toiture de l’entrepôt dans 3 ans,
montant de devis 21.000. Au début de la quatrième année, les hypothèses suivantes sont envisagées :
- La réparation n’a pas eu lieu
- La réparation a eu lieu, le montant de la facture est égal à celui du devis
- La réparation a eu lieu, le montant de la facture est supérieur à celui du devis, soit 22.500
- La réparation a eu lieu, le montant de la facture est inférieur à celui du devis, soit 19.000
Solution :
Constatation provision N
Constatation provision N +1
52 Banque 25042.5
Constatation de la perte
4. La réparation a eu lieu, le montant de la facture est supérieur à celui du devis, soit 22.500
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 4331.25
6241 Entretien et réparation 22.500
52 Banque 26831.25
Constatation de la perte
198 Provision pour risque et charge 21.000
7911 Reprise provision pour risque et charge 21.000
Reprise provision N , N+1,N+2
5. La réparation a eu lieu, le montant de la facture est inférieur à celui du devis, soit 19.000
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs 3657.5
6241 Entretien et réparation 19.000
52 Banque 22657.5
Constatation de la perte
198 Provision pour risque et charge 21.000
7911 Reprise provision pour risque et charge 21.000
Reprise provision N , N+1,N+2
CAS 2 : A la suite d’un litige, l’entreprise BF a constitué une provision de 650.000 à la clôture
de l’exercice 2019. En 2020, il a été admis que la provision devait être réajustée à la hausse. Elle est
passée à 800.000. En 2021, le litige est réglé, la perte réelle supportée par l’entreprise n’est finalement
que de 600.000. Passez les écritures nécessaires.
Les opérations de l’entreprise sont enregistrées et les états financiers arrêtés dans une hypothèse
de continuité de l’exploitation. Le principe de spécialisation ou d’indépendance des exercices nécessite
que pour chaque exercice comptable, les charges et les produits soient imputés à la période à laquelle
ils ont pris naissance (autrement dit, il s’agit de rattacher à chaque exercice les charges et les produits
les concernant). La mise en application de ce principe conduit en fin d’exercice à des réajustements des
charges et des produits avant la détermination du résultat de l’exercice.
Il s’agit des charges enregistrées au cours de l’exercice mais qui correspondent à des
consommations ou à des prestations qui interviennent ultérieurement. Elles représentent une créance en
nature vis-à-vis des tiers au titre des exercices suivants.
Les charges constatées d’avance sont rattachées au bilan au poste « autres créances ». La
régularisation des charges se fait sur une base hors TVA.
La régularisation se fait en diminuant le compte de charge de l’exercice du montant rapportant
à la période suivante, en créditant les comptes de charges concernés par le débit du compte 476
« Charges payées ou constatées d’avance ».
Exemple : A la clôture de l’exercice le 31 décembre 2003, on constate que :
- La prime d’assurance de la voiture de direction payée pour 240 000FCFA concerne la
période du 1er novembre 2003 au 31 Octobre 2004 ;
- Le loyer de 1 800 000FCFA payé au début du mois d’octobre 2003 concerne la période
d’octobre 2003 à Mars 2004.
Solution ;
- Déterminons le montant de la prime d’assurance payé d’avance :
1er janvier 2004 au 31 octobre 2004 = 10 mois
PACA = 240 000 × 10/12 (1er Nov. Au 31 oct. = 12 mois) = 200 000
- Déterminons le montant du loyer payé d’avance :
1er janvier 2004 au 31 Mars 2004 = 3 mois
Elles correspondent à des charges de l’exercice dont les pièces justificatives ne sont pas
parvenues à l’entreprise à la date d’inventaire. Les enregistrer consisterait à augmenter les charges de
l’exercice en débitant les comptes de charge concernés par le crédit d’un compte spécifique de bilan
taxe comprise :
-408 « Fournisseurs, factures non parvenues » ;
-428 « Personnel, charges à payer »
-438 « Organismes sociaux, charges à payer » ;
-448 « Etat, charges à payer »
La TVA récupérable est enregistrée dans le compte 4455 « Etat TVA sur factures non
parvenues ».
Solution :
Les rabais, remises, et surtout ristournes accordés aux clients en fin d’exercice sur le chiffre
d’affaire annuel, souvent par accord contractuel, doivent être enregistrés même si l’avoir n’est pas établi.
Dans l’entreprise, on débite le sous- compte 70 intéressé (701, 702, 703, 704) par le crédit du compte
4198 RRR pour le montant hors taxe.
Exemple : La boulangerie Baguette d’or a réalisé un chiffre d’affaires de 3 000 000FCFA avec
le client Ebodé. Une ristourne de 2 % doit lui être accordée mais l’avoir n’est pas encore établi.
Solution :
- Calcul de la ristourne : 3 000 000 × 2% = 60 000
- Ecritures de régularisation :
702 Vte de PF-------------------------60 000
4198 -----------------------------------60 000
Ce sont des produits de toute nature ayant leur origine dans l’exercice qui s’achève mais dont
les pièces justificatives ne sont pas parvenues à l’entreprise au moment de l’inventaire. Pour les
régulariser, on augmente les comptes de produits concernés de l’exercice en les créditant des sommes
considérées, par le débit du compte spécifique du bilan, à savoir :
- 418 Clients produits à recevoir
- 428 Personnel, charges à payer et produits à recevoir
- 438 Organismes sociaux, charges à payer et produits à recevoir
- 448 Etat charges à payer et produits à recevoir
- 475 Créances sur travaux non encore facturables.
Si la TVA est facturable, il faut en tenir compte à travers le compte «4435 TVA sur factures à
établir ».
Exemple : L’entreprise Nana a livré des marchandises au client Edimo le 20 Novembre 2020
pour un montant de 3 000 000FCFA HT. A la date de l’inventaire, la facture n’a pas encore été établie
et le comptable se doit d’arrêter les comptes. Enregistrez cette facture dans l’entreprise Nana.
Solution :
4181-------------------------- 3 577 500
701----------------------------------3 000 000
4435-----------------------------------577 500
Il s’agit de produits comptabilisés avant que les prestations et fournitures les justifiant aient été
effectuées ou fournies. Du fait de la perception de ces produits, l’entreprise se trouve dans l’obligation
de s’acquitter de la dette vis-à-vis du tiers. Ce sont des produits imputés à l’exercice, mais dont une
partie au moins incombe à l’exercice suivant. Il convient donc de diminuer les sommes portées dans les
comptes de produits en les débitant des montants relatifs à l’exercice suivant, par le crédit du compte
477 « Produits constatés d’avance ».
Les produits constatés d’avance sont rattachés au bilan au poste « Autres dettes ».
N.B. : la régularisation des produits se fait sur une base hors TVA. Le schéma d’écriture
comptable est le suivant :
7.-------------------
477 Produits constatés d’avance
Exemple : L’entreprise Nana a envoyé au client Edouard une facture pour vente de
marchandises d’un montant de 300 000FCFA. Cependant, le client Edouard a réglé la facture mais n’a
pas encore reçu les marchandises jusqu’à la date de l’inventaire alors que la facture est déjà
comptabilisée chez Nana. Passez les écritures de régularisations nécessaires.
Solution :
701 Vente de marchandises------------------300 000
477 Produits constatés d’avance-----------300 000
Les intérêts sur les prêts et les créances sont généralement payables à terme échu. De ce fait, il
convient à l’inventaire de calculer les intérêts sur capital prêté non remboursé pour la période. Cette
période va du dernier encaissement des intérêts jusqu’à la date de l’inventaire. Ces intérêts sont
comptabilisés au :
- Crédit du compte 77 « Revenus financiers et produits assimilés » ;
- Débit des comptes :
276 Intérêts courus résultant des prêts et créances non cciaux, des créances sur l’Etat,
des créances sur le personnel, des titres immobilisés, des dépôts et cautionnement
versés, des créances rattachées à des participations, des immobilisations financières
diverses ;
418 Intérêts résultant des clients, produits à recevoir
506 Intérêts courus résultants des VMP
526 Intérêts courus provenant des banques
536 Intérêts courus des établissements financiers
ENSEIGNANTE : DR TCHAPGA CHRISTEL EPOUSE NJOFANG 51
COMPTABILITE GENERALE ET ANALYSE DES ETATS FINANCIERS II
N.B. : Au début de l’exercice suivant celui des régularisations, les écritures qui ont été passées
font l’objet d’une contrepassation et on enregistre normalement les charges à payer et les produits à
recevoir dûment justifiés.
Une entreprise camerounaise peut importer ou exporter des marchandises, matières premières
et produits finis. Les transactions monétaires qu’entraînent ces opérations d’achat ou de vente peuvent
se faire en devises. Le système comptable OHADA oblige les entreprises à tenir leur comptabilité en
Francs CFA. De ce fait, il s’avère nécessaire de convertir les devises en Franc CFA.
Selon l’article 51 « les biens acquis en devises sont comptabilisés dans l’unité monétaire légale
du pays par convention de leur coût en devises, sur la base du cours de change du jour de l’acquisition.
Cette valeur est maintenue au bilan jusqu’à la date de consommation, de cession ou de disparition des
biens ».
L’article 52 quant à lui stipule que « les créances et les dettes libellées en monnaie étrangères
sont converties dans l’unité monétaire légale du pays, sur la base du cours de change à la date de
formalisation de l’accord des parties sur l’opération, quand il s’agit de transactions commerciales, ou à
la date de mise à disposition des devises, quand il s’agit d’opérations financières.
Les biens faisant l’objet des transactions peuvent être des immobilisations, des stocks ou des
titres. Le traitement comptable est le suivant :
S’agissant des immobilisations, ils sont comptabilisés au cours du jour de l’acquisition
par rapport au franc CFA ;
Concernant les titres, le traitement comptable est le même que celui des
immobilisations. Cependant, la partie non libérée constitue une dette libellée en devise ;
Quant aux stocks, ils sont valorisés en fonction du lieu de détention ou d’acquisition.
Exemple : enregistrez au journal les opérations suivantes :
- 02.01.2020 : Achat à crédit de MP à R América pour 28 900$, le $ valait 6,20FCFA.
- 07.01.2020 : Vente à crédit à EINRICH Deustch des m’ses pour 23 000€, l’€ valait 2,18
FCFA ;
- 09.01.2020 : vente à PABLO Italie des PF à crédit d’un montant de 2 500 000 Lires. La lire
valait 0,072 FCFA.
Solution :
02.01.2020
602 Achat MP 179 180
401 F’sseur R América 179 180
Achat MP à crédit
07.01.2020
411.01 Client EINRICH Deutsch 50 140
701 Vente de m’ses 50 140
Vente m’ses à crédit
09.01.2020
411.02 Client PABLO Italia 180 000
702 Vente de PF 180 000
Vente de PF à crédit
Les biens importés ou exportés ne sont pas assujetties à la TVA parce qu’ils supportent les frais
de douane.
___________________________________________________________________
Par contre, s’il s’agit d’une dette fournisseur, le traitement est le suivant :
- Si Cours d’achat › cours Inventaire → gain de change → écart conversion passif
D 401/ C 4792
- Si Cours d’achat ‹ cours Inventaire → perte de change → écart conversion actif →
dotation aux provisions sur perte de change.
- Considérons le cas où l’entreprise avait doté au préalable une provision sur perte de change.
_______________________ 04.01.2021 _________________________________
194 Provisions pour perte de change---------------------- 2 500
797 Reprise de provisions---------------------------------------2 500
Pour annulation de la provision sur perte de change
_________________________ d° ____________________________________
521 Banque -------------------------------------------- 100 000
4781 Ecart conversion actif (diminution de créances) ---------- 2 500
411.02 Client PABLO (90 000 – 2 500) --------------------- 87 500
776 Gain de change [2 500 000 × ½ × (0,08 – 0,072)] = 10 000
Règlement de PABLO
____________________________________________________________________________
ENSEIGNANTE : DR TCHAPGA CHRISTEL EPOUSE NJOFANG 56
COMPTABILITE GENERALE ET ANALYSE DES ETATS FINANCIERS II
Ou
______________________________________________________________
411.02 Client PABLO (90 000 – 2 500) ----------------------2 500
4781 Ecart conversion actif (diminution de créances)---------- 2 500
Pour solde
____________________ d° ______________________________________
521 Banque -------------------------------------------- 100 000
411.02 Client PABLO (90 000 – 2 500) --------------------- 90 000
776 Gain de change [2 500 000 × ½ × (0,08 – 0,072)] = 10 000
Règlement de PABLO
En cas de perte
676
571