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ABREVIATION :

R : Réaction
P :Produit
S : Substrat
Ea : Energie d’activation
Fx : fonction
coE : coenzyme
Vi : vitesse initiale
Km : Constante de Michaelis

I. Rappel enzymologie homogène : Vm : Vitesse maximale

UnE enzyme ? est un catalyseur biologique : substance qui favorise et accélère une réaction sans en modifier le rendement et qui
n’est pas consommée au cours de la réaction.

 Propriétés des enzymes : augment la vitesse de R/ diminue Ea/ Agir en faible quantité/ pas de modification sur R/
protéines thermolabiles/ la configuration spatiale est importante pour le fx.
 Catalyseurs biologiques vs chimiques : V + / condition de R plus douces/ Sélectivité/ Répétitivité/ spécificité/ Possibilités
de régulation.
 Le site active : comprend 2 parties : site de liaison (forme) + site catalytique (réaction).
 Structures : 2 catégories: E entièrement protéiques/ E holoenzymes : apoenzyme (protéine) + cofacteur (non protéique).

Les cofacteurs : Petites molécules organiques ou ions métalliques liés à la protéine enzymatique (apoenzyme), indispensables à
l’activité enzymatique.

 Rôles : transport des S, réception de P, structure de E/ Transport des certains groupes chimiques, électrons, protons/
recyclés/ reconnaissance spécifique par E.
 Peut-être :
 Ions métallique : maintien des structures tertiaires en créant des liaisons ioniques.

 Molécule organique -coenzyme- = des dérivés des vitamines : non spécifique ; stœchiométrique ; non transformés
définitivement ; transfert des entité d’une molécule.
 Deux types de liaisons :
 Liaison forte : groupement prosthétique / coenzyme liée: toujours fixé sur E -coE flavinique.

 Liaison faible : coenzyme libre ou Co substrat : s’associe à E au moment de R et qui s’en détache après R (NAD) / non
spécifique / certaines E ont besoin d’un ion métallique et d’un groupement prosthétique.
 Classification :
 Les coenzymes d’oxydo-réduction : deux nucléotides reliés par un groupement pyrophosphate ; fonctionnent avec les
déshydrogénases.
Les coenzymes pyridiniques.
 Nicotinamide adénine dinucléotide (NAD+) : un coenzyme d’oxydation, de dégradation de métabolites.
 Nicotinamide adénine dinucléotide phosphate (NADP+) : un coenzyme d’hydrogénation, de biosynthèse.
Les coenzymes flaviniques : coenzymes d’oxydoréduction intervenant dans le transport d’électrons dans la chaîne
respiratoire.
 Flavine mononucléotide (FMN).
 Flavine Adénine dinucléotide (FAD).
 Les enzymes de transfert de groupement :PLP (phosphate de pyridoxal): coenzyme du métabolisme des acides aminés.

 TPP (thiamine pyrophosphate): coenzyme intervenant, entre autres dans la décarboxylation des acides α-
cétoniques.
 Biotine: coenzyme de carboxylation (fixation d’une molécule de CO2 sur une molécule organique).
Méthodes instrumentales de détermina1on de l’ac1vité enzymatique : se fait de manière indirecte, on choisit de suivre soit
la disparition de S ou l’apparition de P en fonction des propriétés moléculaires de S ou P.
Colorimétrie / Spectrophotométrie / Fluorimétrie / Titrimétrie / Radioactivité / Dosages immunologiques.

Type de dosage : selon la nature de l’élément dosé :


 Les dosages d’enzymes par détermination de leur concentration catalytique.

 Les dosages de substrat par méthode enzymatique en point final.

Selon la longueur d’onde à laquelle la molécule absorbe :


 Dosage enzymatique colorimétrique : (entre 400-800 nm) : On suit l’apparition ou la disparition d’une molécule
colorée à l’aide d’un spectrophotomètre.
 Dosages enzymatiques UV : utilisant NADH ou NADPH dépendantes, intervenir l’apparition ou la disparition de ces
coenzymes d’oxydo-réduction dans la réaction qui présentent un max d’absorption à 340 nm.

Notion d’activité enzymatique : les conditions : [S] >> [E] et[S] >> KM , T°, pH.
La vitesse mesurée est la vitesse maximale exprimée en mol.L-1.sec-1. Elle est proportionnelle à la quantité d'enzyme
présente [E0]. Ou UI.L-1 ou en nkat.L-1.
La mesure se fait par deux méthodes :
 La méthode cinétique : Consiste à suivre l’évolution de la réaction en fonction du temps. On vérifie la linéarité pour
déterminer le Vmax : V= Δ [P ou S]/ >Δt. Détermination de la vitesse initiale dans des conditions où [S] << KM ([S] <<
0,1 KM) alors Vi = Vmax/Km*[S].
 La méthode en deux point : laisser E catalyser la R pendant une durée fixe, à arrêter son action puis évaluer la
quantité de S transformé ou de produit apparu. On prend alors la mesure en Δt et en ΔAbs en espérant être en Vmax.
La pente détermine l’activité enzymatique recherchée.
 La méthode en point final : En condition d’excès E, on dose S une fois que celui-ci aura été entièrement transformé.
(suivre la DDO entre le temps de démarrage de R et le temps de la fin de R). [S] = [P]. *(si réaction irréversible et
stoechiométrique).
* si ni le S ni le P ne possèdent de propriétés spectrales spécifiques : R couplée = R indicatrices :
= Si E dont on mesure l’activité n’est pas une déshydrogénase à NAD+ ou NADP+, on couple la 1ère R par pas une
déshydrogénase dont le P est le S.
Unité d’activité enzymatique ou activité catalytique : 1 UI = 1 μmole S/ min = 16,67 nKat
 Unité d'activité enzymatique (UI ou UE) : la quantité d'enzyme permettant la transformation d'une micromole de substrat
par minute (μmol.min-1) dans les conditions optimales (température, pH, [S], temps,)
 Le katal : quantité d'enzyme qui catalyse la transformation de 1 mole de S par seconde. 1 Katal= 1 mole S/ sec.
Activité spécifique AS : par mg de protéine
L’activité spécifique d’une solution enzymatique est le rapport entre l’activité enzymatique totale et la quantité de protéine
totale de cette solution. *le maximum de AS est atteint qd E est pure. 𝑨𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é 𝒆𝒏𝒛𝒚𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆
𝐀𝐒 =
𝒎𝒈 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒕é𝒊𝒏𝒆
=
Activité enzymatique molaire AEM ou AM :
La constante catalytique ou kcat (ou k2): constante de vitesse (unité sec-1).
Taux de roulement ou turnover number = mole S/sec/ mole d’enzyme pure.
Taux de Purification : aux d’enrichissement ou degré de purification ou facteur de purification.
𝑨𝑺 𝒂𝒑𝒓è𝒔 𝒖𝒏𝒆 é𝒕𝒂𝒑𝒆
𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒑𝒖𝒓𝒊𝒇𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 =
𝑨𝑺 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒎ê𝒎𝒆 é𝒕𝒂𝒑𝒆
*Taux de purification globale = AS de l’étape n / AS étape de départ.

Rendement : pourcentage de récupération.


𝑼𝑬 𝒓é𝒄𝒖𝒑é𝒓é𝒆𝒔 𝒂𝒑𝒓è𝒔 𝒖𝒏𝒆 é𝒕𝒂𝒑𝒆
𝑹𝒆𝒏𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 =
𝑼𝑬 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒎ê𝒎𝒆 é𝒕𝒂𝒑𝒆 𝑰𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒆𝒙𝒑𝒓𝒊𝒎é𝒆 𝒆𝒏 %
*Rendement global = UE récupérées de l’étape n / UE étape de départ.

Cinétique enzymatique Michaelienne : l’étude de la variation en fonction du temps de la quantité d'une molécule.
a. Phases de la réaction : 3 phases :

- t<t1 : en ms : phase pré stationnaire : les molécules de S se lient avec E : phase de formation de ES (ES). V augmente.
-t1<t<t2 : phase stationnaire : E est saturé par le S. (ES) cte ; V cte ; P évolue linéairement.
- t>t2 : phase post stationnaire : la majorité de S étant consommée. V diminue et ES a diminué.

b. Notion de vitesse initiale : la vitesse d’une réaction enzymatique au cours de la phase stationnaire.

[ES] = cte ; [P] évolution linaire ; Vi = cte ;


c. Effet de la concentration en enzyme [E] : vi = k [E] : vi est proportionnelle [E].

d. Effet de la concentration de substrat sur la vitesse initiale (Loi de Michaelis-Menten) : vi = f ([S0]) qui est une hyperbole
équilatère. V = Vmax ; [E] = [ES]
k-1 Vm
𝐄 + 𝐒 ↔ 𝐄𝐒 k→2 𝐏 + 𝐄
e. Equation de Michaelis-Menten : k-1

𝐕𝐦 = 𝐊𝐜𝐚𝐭 [𝐄𝐭] 𝐊 −1 + 𝐊 2 𝐕𝐦 [𝐒] Vm/2


𝐊𝐦 = 𝐕𝐢 =
𝐊1 𝐊𝐦 + [𝐒]
[S]<< KM→V=(Vm )/Km et [S]=K [S]
𝐕𝐦 Km
[𝐒] = 𝐊𝐌 → 𝐕𝐢 =
2
[𝐒] >> 𝐊𝐌 → 𝐕𝐢 = 𝐕𝐦

C’est quoi Km ?
C’est quoi Vm ?
 Une constante de dissociation du complexe ES.
 La vitesse initiale maximale atteinte par la réaction à saturation en S [S0] >> 10 Km et [ES] = [ET].
 Independent de [E].
 [S] pour laquelle vi = VM/2. C’est quoi Kcat ?
 Inverse de l’affinité (1/Km) E/S. Kcat/Km (M-1.s-1)
 Une concentration : mol/L.  Constante de vitesse dont l’unité est temps-1 ; Kcat= V/[ET].
Mesure l’efficacité catalytique de E.
 Nbre mole de S transformés par sec et par mole E (AEM).
Détermination graphiques des paramètres cinétiques :

Linéarisation en doubles inverses de Représentation de Eadie-Hofstee Représentation de Hanes Woolf


Lineweaver et Burk 1/vi = f(1/[S]). vi= f(vi/[S]) Vi = −Km (V /[S]) +VM [S]/vi= f([S]) S/V = 1/Vm [S]+ Km/Vm
Effecteurs de l'activité enzymatique: effecteur: corps chimique capable de se lier avec E et d’en modifier V : Activateurs/ inhibiteur.
1- Effecteurs physico-chimiques :
Effet de la température Effet de pH

V ↗ avec T↗ jusqu’à T optimale T > T optimale v ↘(dénaturation) Le pH du milieu réactionnel détermine la charge électrique des CL des Aa
de la P.
Activation thermique : loi d’Arrhenius *A un pH adéquat les charges électriques des radicaux du site actif de E
seront les + favorables à la liaison de S et à l’acte catalytique.
Ln K = - Ea / R 1/T + Ln A
K = A e (-Ea / RT)
*1/T faible T élevée courbe s’infléchit
(inactivation thermique E) Action de pH :
1- Formation ES.
2- Modification de conformation.
3- Modifie Km et Kcat.

Evolution de l’activité restante f(t)


de chauffage T dénaturante.

2- Inhibiteurs de l’activité enzymatiques : inhibiteurs interagissent avec E, formant un cx EI, ne sont pas modifiés par E,
réversible/irréversible. Rôle important dans la régulation des voies métaboliques.
Affiner le mécanisme catalytique - connaître la spécificité E – connaitre les données physiques et chimiques
concernant le site actif.
Inhibition Compétitive Inhibition Non Compétitive Inhibition Incompétitive
 I et S ont une analogie structurale.  Se lie à un site différent du site actif.  Ne se lie pas à l’E libre mais uniquement au
complexe ES réduisant ainsi la vitesse de
 I ’inhibition est levée par excès de S.  Peut interagir avec E libre ou le complexe ES formation P.
avec la même affinité.
 Le Cx EI est réversible. [ET]= [E] + [ES] + [ESI]
 Entraine une modification de la conformation
[ET]= [E] + [ES] + [EI].
du site actif. Inhibition catalytique.
[ET]= [E] + [ES] + [EI] + [ESI]
Inhibition Vi Vm ou Vmapp Km ou Kmapp KI (constante
d'inhibition)
Sans Vm Km -

Compétitive Vm Km . [I0]
-----------
Kmapp - Km
Non compétitive Km Vmapp . [I0]
------------
Vm - Vmapp

Incompétitive Vmapp . [I0]


------------
Vm - Vmapp

Inhibition par excès de substrat : A très forte [S]: La loi Michaelienne n’est plus valable: Inactivation partielle et réversible du système.

E fixe une 2ème molécule de S dans un autres cite La mauvaise position de S en position inverse empêche la fixation de
actif = une déformation inactivante de l’E. d'autres molécules de S.
v = Vm.[S]/ (Km +[S].+ ([S]2/Ki))
ET= E +ES+ ESS Ki= (ES)(S)/ (ESS)

Régulation de l’activité enzymatique : action sur : la quantité E(contrôle génétique) / l’activité enzymatique :
L’activité enzymatique

Modif covalente (structure de E) Modif non covalente : Régulation allostérique


(Fixation de ligand) / réversible
L’inhibition ou l’activation spécifique d’1 E par un métabolite P
Réversibles Irréversible
Régulation par protéolyse partielle Régulation par liaison ou élimination d’un Se fixe sur un site différent du site actif = site régulateur ou allostérique
groupement
Perte d’1 partie de la séquence
primaire et un réarrangement E devient actif par fixation ou enlèvement du
conformationnel =E active groupement=E active
C’est quoi une enzyme allostérique :

Structure quaternaire, oligomérique Comportement cinétiques différent E


Sites actifs :
Michaeliennes courbe sigmoïde au lieu
1- Conformation T : d’hyperbole.
Un site actif (fixe le S et catalyse R)
favorable R (relâché)à l’activité *fixation de la 1ère mlc facilite la fixation de
Un site régulateur ou allostérique catalytique : peu d’affinité. la 2 ème mlc = coopérativité positive

(fixe l’effecteur allostérique) 2- Conformation R :


défavorable T (tendue) à l’activité
Inhibition non compétitive « mixte » : catalytique : forte affinité.

Ki est l’affinité de l’inhibiteur pour la forme libre de E


K’i est l’affinité pour la forme de E complexée au S.
Quand Ki > Ki’, Km↘ quand Ki < Ki’, Km↗.

Ki < Ki’ Ki > Ki’


II. Cinétique hétérogène :
Génie enzymatique est une branche de l’ingénierie consacré à l’exploitation des enzymes :
Domaines d’applications des enzymes : agroalimentaire 63% - fabrication du papier – textile - détergents ménagers et
industriels - Analyse et diagnostic...
*Les procédés appliqués dans les IAA font souvent appel au « vide », absence d’oxygène ou aux procédés de dénaturations
d’enzymes indésirables.
Sources d’enzymes: végétales, animales et microbiennes le plus utilisées : rendement pouvant être amélioré en sélection les
souches, croisement, mutation génétique, introduction de gènes, optimisation des fermenteurs...
*l'intérêt d'utiliser non plus le micro-organisme entier mais seulement son principe actif pour réaliser une transformation définie d'un substrat
biochimique.
Immobilisation de l’enzyme : Enzyme fait partie d’une phase solide alors que le substrat et produits constituent une phase
liquide : on est donc en présence d’un système hétérogène.
Cela modifie : Structure de E est rigidifiée - La présence du support modifie l’accès des divers réactants à E - Modifications
des propriétés d’E : ↗ la stabilité.
Permet de mesurer l’influence de l’environnement directement au contact de l’enzyme (microenvironnement) sur l’activité.
Un enzyme immobilisé : enzyme retenu par des moyens mécaniques dans une région de l’espace avec rétention de l􀀁activité
catalytique pour une utilisation en continu et/ou de façon répétée.

ENZYMES

Piégeage des E dans des


Formation des gels ou des fibres est
liaisons covalente : Liaison Inclusion
spécialement réservée
un réseau qui pour S/P de faibles PM.
aboutisse à des
agrégats
tridimensionnels
complètement Fixation sur Microencap
Reticulation Fibers Gels
insolubles de très support sulation
hautes Mm.
Émulsion de E Monomères + Eau +enzyme+ monomère,
E+ agent de forment de gouttelettes
Liaison Liaison réticulation. qu’on place dans un milieu
Adsorption Chelation
ionique covalente hydrophobe + activateur
de polymérisation, les
monomères forment une
Liaisons faibles. Les molécules (chargées Activation du support. capsule.
électriquement) sont
liées au support matrice  Bromure de cyanogène.
Liposome : phospholipides
(charge électrique  Glutaraldéhyde.
à E en solution aqueuse.
opposée).

Liaisons solides permettant  Electrostatiques  La difficulté de contrôler la R.


 Ioniques  Utiliser de grandes quantités E.
une résistance aux facteurs  La présence E au centre d’agrégat et à la difficulté d’accès S.
de dénaturations.  Hydrogène Limite la  S ne doit être trop gros.
 La formation de liaisons covalentes au niveau du site actif : E
est généralement diluée dans une protéine inerte :
dénaturation de E.  Liposomes : leur possibilité de
coréticulation. franchir la membrane C.
Choix de la méthode d’immobilisation : activité, stabilité E / facilité de mise en œuvre, force de liaison / coût de E, prix de
revient de l’immobilisation, possibilité de régénérer le support, valeur économique du produit obtenu.
Mise en jeu de liaison
Fixation sur support
Caractéristiques inclusion Liaison non
Liaison covalente Réticulation
covalente
Préparation Difficile Simple Difficile Moyenne
Force de liaison Moyenne Faible à moyenne Forte Forte
Activité de E Faible Elevé Elevé Faible
Régénération Difficile Possible Impossible Impossible
Coût Moyen Faible à moyenne Elevé Moyen
Stabilité Grande Faible à moyenne Grande Grande
Propriétés enzymes immobilisés : ↗stabilité & ↘ activité.
Stabilité :
 Stabilité thermique : s’expliquent par: Stabilité de structure = une augmentation de T ne provoque pas de dépliement.
Un effet tampon (effet ”Zoulou”) : après dénaturation des molécules les plus proches de la surface(interface), le relais est
pris par les molécules les plus internes qui jusqu’alors ne recevaient pas de substrat du fait de contraintes diffusionnelles.
 Stabilité vis-à-vis des inhibiteurs : des contraintes diffusionnelles, les molécules E sont moins soumises à l’action des
inhibiteurs.
 Stabilité biologique : vis-à-vis des agents biologiques susceptibles de les dégrader.
Activité :
 La rigidification de la conformation de E.
 La dénaturation de E suite à contact avec de réactifs chimiques lors de l’immobilisation.
 Effet de partage, différence micro/ macro environnement.
La cinétique enzymatique hétérogène varie selon :
 Les propriétés intrinsèques de l’E : conformation ; la gêne stérique.
 La présence d’une phase solide : phénomènes de partage.
Phénomènes de partage :
L’évolution de la concentration des réactants varie en fonction de la position dans l’espace du point considéré = gradients
de concentrations.
Les gradients continus Les gradients discontinus
Le changement est progressif et le gradient sera d’autant plus fort Il y a aucune progressivité, on change brusquement de concentration
que la variation de concentration sera forte (cas des différences (cas des différences de concentration dues au phénomènes de
de concentration dues au phénomène de diffusion). partage).
= la concentration du substrat arrivant à E est celle du microenvironnement. Or expérimentalement on accès qu’à la
concentration dans le macroenvironnement.
Effet de la partition du soluté sur la cinétique de l'enzyme immobilisée :
[𝐶0𝑛+ ] [𝐴𝑛+ ]
Notion sur le coefficient électrostatique λ : 𝜆 = =
[𝐶 𝑛+ ] [𝐴𝑛+
0 ]
[Con+] et [Aon-] : représentent les concentrations respectives des cations et des anions dans la solution.
[Cn+] et [An-] : les concentrations respectives de cations et d'anions présents dans le micro environnement de l'enzyme et n est le nombre de charges
portées par chaque ion.
Effet sur la vitesse, sur le Km et sur Ki :
𝑉𝑚𝑎𝑥
𝑣 =
1 + 𝐾𝑚/[𝑆]
Cas d1 E chargée + en présence d1 S positivement chargé :
[𝑆0 ] 𝑉𝑚𝑎𝑥 𝑎𝑝𝑝
𝜆= 𝑣 = 𝑎𝑝𝑝 𝐾𝑚 = 𝜆 𝐾𝑚
[𝑆] 1+𝐾𝑚 /[𝑆0 ]
Cas d1 E chargée + en présence d1 S négativement chargé :
[𝑆] 𝑎𝑝𝑝
𝜆= 𝐾𝑚 = 𝐾𝑚 /𝜆
[𝑆0 ]
Effet de la diffusion des solutés sur la cinétique des enzymes liées :
V E immobilisé < V libre [S]micro < [S]macro
A/ Transports en phase liquide et aux interfaces :
1er loi de Fick : J=-D gradC
J : Flux de matière ; (nombres de g ou de moles de matière) qui traverse une section de surface (cm2) pendant unité de temps (s).
D: la diffusivité moléculaire du soluté dans le solvant (cm2.S-1).
grad C : le gradient de concentration. La diffusion se réalise en sens
opposé au gradient C.
D est grande si M est faible
B/ Transports aux interfaces :
D est faible si M est grand
Le passage de matière à une interface liquide solide :
Support solide non poreux.
a- Gradient aux interfaces : l’état préstationnaire + l’état stationnaire.

Au bout d’un certain temps un équilibre s’installe : la quantité de


substrat qui franchit l’unité de surface de l’interface en un temps
donné (flux)est égale au flux qui diffuse vers l’interface.
Les concentrations ne varient pas en fonction du temps.

L’état stationnaire
L’état pré stationnaire
b- Flux d’interface « J » : la quantité de matière transportée par unité de temps et pour une certaine surface.
J = h.(Cm-Ci)
Cm : concentration dans le macroenvironnement.
Ci : concentration à l’interface (concentration dans le microenvironnement).
δ : varie suivant la nature de
soluté considérée (diffusivité
h : coefficient de transfert. h=1/R h=δ/ d
R : la résistance diffusionnelle.
moléculaire plus ou moins
δ : épaisseur de la couche diffusionnelle (10 à 500 μm) grande) et la nature de solvant
(viscosité plus ou moins grande

RD la résistance au transfert de matière liée à la diffusion


RR la résistance liée à la réaction enzymatique

RD<<RR RD=RR RD>>RR


Les performances sont limitées par La réaction enzymatique est susceptible de
Le transport de matière et la réaction
l’aspect enzymatique « Régime transformer plus de S par unité de temps
enzymatique interviennent pour la
biochimique » qu’il en arrive « Régime diffusionnel»
même
partLe :transport de matière et la
Notions sur la modélisation des diffusions externe
A l’état stationnaire, la vitesse de transport de substrat à un instant donné (J) = à la vitesse de réaction enzymatique v
𝐕𝐦 [𝐒]
𝐕𝐢 = 𝐊𝐦+[𝐒] = J= h.(Sm - Si) (mol/sec/cm2)

Sm : concentration du substrat dans macroenvironnement exprimée mol. L-1


Si : concentration du substrat à la surface exprimée en mol.L-1
h coefficient de transfert externe exprimé en cm.sec-1
v globale n’est pas 1 arc d’hyperbole on ne peut user la formule de Michaélis & Menten La notion de Km n’est plus valable mais
S0,5 ≠ K m :
Km + Vmax/2h = S0,5
𝐒𝐦 − 𝐒𝐢 𝐕𝐦 𝒗𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒎𝒂𝒙𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒏𝒛𝒚𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆
𝐃𝐚 = = =
𝐒𝐢 𝐡 (𝐊𝐦 − 𝐒𝐢) 𝒗𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒎𝒂𝒙𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏
Da : nombre de Damkoehler, nombre adimensionnel.

Si<<Km Si>>Km
𝐕𝐦 𝐕𝐦
𝐃𝐚 = 𝐃𝐚 =
𝐡 𝐊𝐦 𝐡 𝐒𝐢
Donc : S0,5 = Km ( 1+ Da/2 )

Da< 0,1 Da>1


La vitesse est limitée par la réaction La vitesse est limitée par la diffusion du
biochimique : on est en régime biochimique substrat : on est en régime diffusionnel

Le facteur d’efficacité ε = V présence de limitations diffusionnelles/ V en absence de limitations diffusionnelles.


= 1/1+ Da
Le phénomène diffusionel :
↘L’action des inhibiteurs (Si l’inhibiteur: P = I sera ronforcé) - ↗la stabilité - ↗Kmapp (gradients de concentration de S).

Les reacteurs enzymatiques


Système qui permet d’utiliser une réaction enzymatique pour produire une substance que l’on veut récupérer.
Des réactions enzymatiques / des réactions à cellules (fermenteurs ou cytoculteurs)
Mode fonctionnement

Discontinu (en batch) Continu Semi continus


Types de
réacteurs Le réacteur est chargé en E et S au
début du cycle ; à la fin , le produit E est confinée, alimenté en permanence par le S et avec une sortie en
est récupéré et séparé de E que continu de la solution réactionnelle contenant le P
l’on utilisera pour le cycle suivant.
Réacteur classique : comme le batch sauf que P est soutiré en
permanence.
Lit fixe : un garnissage : résine qui sert de support « lit » à E
(adsorption, réticulation...) Fed-batch : le
Agitation : piston.*Risque de colmatage des particules. volume change
E immob Système hétérogène Lit fluidisé : support de E légèrement brassées par le flux du S qui est durant la
introduit par le bas. réaction.
↘risque de colmatage.
Tubulaire : E est fixée sur la paroi.
 S diffuse vers les parois où il est converti en produits qui diffusent
à leurs tour dans le tube jusqu’à leur sorte du tube.
 S de grosses molécules : donne un P de faible PM.
E soluble Systéme homogène  L’enzyme est confinée par une membrane semi perméable.
 L’addition de S et la récupération de P :débit identique.
mise œuvre facile, le coût est
Avantages Le P est alors clair, stable dans le temps et stérile. -
faible.
Comportement hydrodynamiques des fluides

Stired Continus Flow Stired Plug-Flow


Tank Reactor « BSTR » Tank Reactor « CSTR » Reactor « PFR »
Agité fermé discontinu ou batch Continu parfaitement mélangé Continue à piston

Réacteurs à cellules immobilisées


Immobilisation des cellules microbiennes, végétales ou animales est voisine de celle employée pour les E : ++ inclusion.
une bioconversion / une transformation multi-étapes d’obtenir des métabolites secondaires / biodégrader un composé.
Réacteurs idéaux (continus ouvert)
Réacteurs réels
(DTS) ou (RTD ‘’retention time distribution’’)
Le temps de passage τ = V/Q On observe sa sortie au bout d’un temps (ts) il apparait.
V: le volume liquide du réacteur et Q le débit du réacteur. ts moyen est comparé au temps de passage du réacteur.
Ts=τ Ts<τ Ts > τ
Un réacteur idéal Conception du réacteur défectueux : Mauvaise conception :
Pic parfaitement/symétrique mauvaise homogénéisation la molécule reste coincé.
CSTR PFR
Régime dynamique / stationnaire [S] et [P] varient de façon continue de l’entrée vers la sortie = pas
Un apport permanent en S et un soutirage permanent de P. d’agitation.
Vde transformation de S= - V de variation interne Vliquide/ Q le volume liquide ne correspond pas au volume du
Batch XpS0 – Km’ Xp/ (1-Xp) = Vmax t réacteur VR (cause du vide)
Km’= λ Km τ=ε VR /Q * un taux de vide ε
Xp Se = Km’ ln(1-Xp) + CR/Q
XpS0 – Km ln(1-Xp) = Vmax t CR = Vmax εVR
Continu
Taux de conversion Xp = (S0 – St)/ S0 On peut alors tracer Xp Se en fonction de ln(1-Xp) déterminer les pentes de
valeur K’m.
Les biocapteurs = bio récepteur + un transducteur
Un outil analytique qui convertit une réponse biologique en un signal physique mesurable.

Biocapteur Définitions Types Descriptions Inconvénients Avantages Utilisation


L’absorption optique/ Vibre sous l'influence Très
Optique Puce à ADN
fluorescence / l’indice de réfraction d'un champ électrique. sensibles : pg
Piézoélectrique Changement de masse La fréquence de cette Portable immuno
oscillation est Rapide
Thermique Changement de température #↘spécifique -
F(molécules absorbées)
Transducteur

Convertit les 1éme G : E piégée à la surface # Nécessite O2


changements en Repose sur la variation Pharmaceu
d’1 électrode
d’intensité de courant qui
signaux électriques 2 G :médiateur : génère
éme + Performant -tique
Ampérométrique traverse une cellule
mesurables qui O2 Agroalimen

Électrochimique
électrochimique à un
sont amplifiés et 3éme G :E+ médiateur : co- Mesures -taire
potentiel imposé.
traités par des immobilisés répétées
circuits Impédimétrique - - -
électroniques. Mesure : conductivité G=δS
Conductimétrique
/résistivité électrique S : surface / δ :cte de C
Mesure de la différence de E = E0 + RT/ZF Ln A -
Potentiométrique potentiel entre une L’électrode de verre : cations
/verre + mb perméable gaz/
:ions électrode de mesure et l'électrode solide spécifique.
autre de réf = activité. Capteur ISFE : sensibles au pH
Réversibilité
Immunorécepteur Ac - Ag ELISA/ RIA
↘Reproductible ↗sélectivité,
Affinité Stimule : canaux ↗ affinité,
Biorécepteur

Membranaire ioniques- AE- Fragile Production -


modulation d'activité simple.
Composé Acides nucléiques dNTP /ARN / ADN - Puce à ADN
biologique ↗sensibilité
immobilisé sur un Métabolique E : REDOX – hydrolytiques – couplées ↘Stabilité E -
& spécificité
support Régénérer et
micro- S&S: limitées
transformer le
organismes Alternative à l’utilisation des enzymes mise en œuvre est -
biocatalyseur-
vivants complexe
sans extraction
biorécepteurs synthétiques qui miment le Cancer
Biomimétique - -
comportement eux naturels. colorectal
Performance Sélectivité – Sensibilité - Reproductibilité - Limite de détection L’exactitude - La durée de vie
You finish it
beautiful

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