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Burkina Faso : Cadre d'orientation du curriculum - Une étape

importante dans la mise en œuvre du continuum éducatif


1 AVRIL 2015

Le conseil extraordinaire des ministres, en sa séance du lundi 16 mars 2015, a adopté le document «
Cadre d'Orientation du Curriculum » (COC) de l'éducation de base, une étape importante dans la mise en
œuvre du continuum éducatif.
Le Burkina Faso, en amorçant la réforme de son système éducatif, entend garantir à tous les enfants, le
droit à une éducation de base de qualité à travers un continuum éducatif. Le continuum, est une
émanation de la loi d'orientation de l'éducation qui consacre l'obligation et la gratuité de l'enseignement
de base de 6 à 16 ans. Dans le prolongement de l'opérationnalisation du continuum, au plan
pédagogique, un processus de réforme des curricula de l'éducation de base a été engagé.

Quels sont les fondements de l’approche pédagogique intégratrice ?


L’Approche Pédagogique Intégratrice (API) a pour fondements le socioconstructivisme qui induit le
paradigme de l’apprentissage. Le socioconstructivisme est une théorie éducative qui met l’accent sur
la construction du savoir par l’apprenant lui-même en relation avec ses pairs et son environnement
social.

Le socioconstructivisme : définition,
principes et méthodes
11 septembre 2019Dernière mise à jour: 28 juin 2022
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Le socioconstructivisme, une théorie de l’apprentissage social élaborée par le psychologue russe Lev


Vygotsky, postule que les individus participent activement à la création de leurs propres
connaissances. Vygotsky croyait que l’apprentissage avait lieu principalement dans des contextes
sociaux et culturels, plutôt qu’au sein de l’individu uniquement.
 Vygotsky était un cognitiviste, mais il a rejeté l’hypothèse des cognitivistes telle que celle de Piaget et
Perry, selon laquelle il était possible de séparer l’apprentissage de son contexte social. Il a soutenu
que toutes les fonctions cognitives trouvent leur origine dans les interactions sociales et que
l’apprentissage ne consiste pas simplement en l’assimilation et l’accommodation de nouvelles
connaissances par les apprenants ; c’est le processus par lequel les apprenants s’intégrent dans une
communauté de connaissances.

Définition du socioconstructivisme
Le socioconstructivisme est une théorie de l’apprentissage qui souligne l’importance des interactions
sociales et le rôle de la culture dans la création de connaissances. Lev Vygotsky se considère comme
une figure clé du socioconstructivisme. Contrairement au constructivisme qui met l’accent sur les
expériences personnelles, cette théorie met l’accent sur les facteurs sociaux. Elle explique que
l’interaction sociale est la clé de la construction de la connaissance. Par exemple, une personne qui a
une compréhension spécifique d’un groupe d’individus ou d’une idéologie peut changer d’opinion, à
la suite d’une interaction sociale. Voici quelques points clés de cette théorie :
 La théorie du socioconstructivisme de Vygotsky décrit l’apprentissage comme un processus social et
l’origine de l’intelligence humaine dans la société. L’interaction sociale joue un rôle fondamental
dans le développement de la cognition et la connaissance se construit par l’interaction avec les
autres.
 Il s’agit d’une orientation épistémologique selon laquelle la connaissance est socialement négociée.
 Comme la théorie du constructivisme, le socioconstructivisme reconnaît que l’apprenant est
actif dans la construction de ses propres connaissances. Cependant, la construction des
connaissances se produit principalement à la suite d’une interaction sociale. La connaissance se
construit à travers un processus de discussion et de négociation.
 Il s’agit d’une approche qui considère la connaissance comme un processus qui se déroule d’abord
au niveau interpersonnel, puis qui devient personnel par la suite. La construction de la connaissance
a donc lieu dans le contexte socioculturel dans lequel l’individu agit. Par conséquent, l’interaction et
le langage jouent un rôle important dans le processus d’apprentissage.

Différence constructivisme et  socioconstructivisme


Quelle est la différence entre le constructivisme et le socioconstructivisme ?

Définitions du constructivisme et du socioconstructivisme :


 Constructivisme : théorie de l’apprentissage qui décrit comment les humains apprennent et
acquièrent des connaissances.
 Socioconstructivisme : théorie de l’apprentissage qui souligne l’importance des interactions
sociales et le rôle de la culture dans la création de connaissances.

Caractéristiques du constructivisme et du socioconstructivisme :


Processus d’apprentissage  :
 Constructivisme : considère l’apprentissage comme un processus actif.
 Le socioconstructivisme : considère également l’apprentissage comme un processus actif.
Accentuation  :
 Constructivisme : l’accent se met sur les expériences individuelles.
 Le socioconstructivisme : l’accent se met sur les interactions sociales et la culture.
Chiffres clés  :
 Le constructivisme : Piaget est le fondateur du constructivisme.
 Le socioconstructivisme : Vygotsky est la figure clé du socioconstructivisme.

Les principes du socioconstructivisme


Le socioconstructivisme souligne que toutes les fonctions cognitives, y compris l’apprentissage,
dépendent des interactions avec les autres (par exemple, les enseignants, les pairs et les parents). Par
conséquent, l’apprentissage dépend essentiellement des qualités d’un processus de collaboration au
sein d’une communauté éducative, qui est spécifique à la situation et lié au contexte. Cependant,
l’apprentissage doit également être considéré comme plus que l’assimilation de nouvelles
connaissances par l’individu. Mais aussi comme le processus par lequel les apprenants sont intégrés
dans une communauté de connaissances.
Selon le socioconstructivisme, rien n’est appris à partir de rien, mais plutôt en relation avec les
connaissances existantes, les nouvelles informations étant intégrées et élargissant le réseau de
compréhension existant. L’apprenant qui réussit est donc celui qui intègre les nouvelles idées aux
anciennes et pour qui la compréhension s’élargit pour englober la nouvelle expérience. Par
conséquent, la vision du monde d’un apprenant constructiviste social sera toujours subjective, car
chaque individu interprétera l’expérience à travers un cadre de compréhension préexistant différent
et développera sa propre vision unique du monde.
Le socioconstructivisme, dans sa forme moderne, existe depuis environ 40 ans. À proprement parler,
bien qu’il soit considéré comme une théorie de l’apprentissage, avec des racines dans le
constructivisme cognitif (Piaget, 1950) et la théorie socioculturelle (Vygotsky, 1978), il s’agit plus
précisément d’une épistémologie ou d’une explication philosophique de la nature de l’apprentissage.

L’importance du contexte social


1. L’apprenant actif
Le socioconstructivisme considère l’apprentissage comme un processus actif dans lequel les
apprenants doivent apprendre à découvrir des principes, des concepts et des faits par eux-mêmes.
Cette approche ne considère pas la classe comme un lieu où l’enseignant/le tuteur déverse ses
connaissances sur des étudiants passifs, mais met l’accent sur la manière dont les étudiants doivent
s’impliquer activement dans leur propre processus d’apprentissage.
2. L’interaction sociale et la création de sens
L’un des principaux axes du socioconstructivisme est le rôle que jouent l’interaction sociale. Et
également les processus sociaux dans la création de connaissances. Vygotsky pensait que
l’apprentissage et le contexte social sont inséparables. Il affirmait que toute fonction cognitive
commence comme un produit des interactions sociales. Le socioconstructivisme requiert un élément
primaire, deux participants ou plus. Ces participants s’impliquent dans une certaine forme
d’interaction pour la construite de la connaissance. Ils doivent avoir connaissance d’une expérience
sociale antérieure.
C’est une compréhension partagée entre des individus. En plus, l’interaction se base sur des intérêts
communs qui constituent le fondement de leur communication. Par conséquent, au cours de
l’interaction entre les participants, cette connaissance préalable s’échange dans une transaction. Le
but est de négocier un sens. Ce sens ne se base pas sur le langage, mais peut aussi être le produit
d’actions. Ainsi, la construction de significations sociales implique une intersubjectivité entre les
individus. Et toute signification personnelle façonnée par ce biais sera affectée par l’intersubjectivité
de la communauté à laquelle les personnes appartiennent.

L’importance de la culture
L’un des points essentiels du socioconstructivisme est la valeur du contexte culturel. Chaque être
humain se développe dans le contexte d’une culture. En d’autres termes, l’apprentissage d’un enfant
est affecté par la culture de sa famille dans laquelle il est élevé. Selon le socioconstructivisme, la
culture fournit à l’enfant une grande partie du contenu de sa pensée, c’est-à-dire de ses
connaissances. Deuxièmement, elle fournit à l’enfant les outils cognitifs nécessaires à son
développement. La culture peut donc enseigner aux enfants ce qu’il faut penser, mais également
comment penser. Les adultes dans l’environnement de l’enfant sont les vecteurs de ces outils. Ils
comprennent la langue, l’histoire culturelle, le contexte social et, plus récemment, les sources
d’informations électroniques.
Le rôle de la culture dans l’apprentissage est complexe. Bruner a déclaré que ce qu’une personne
apprend est encadré par la culture environnante. En plus, l’apprentissage est un partage de cette
culture. Ainsi, selon Bruner, tout apprentissage est une induction dans une culture, y compris toutes
les valeurs de cette culture.
L’interaction sociale, par le biais du travail en groupe avec des pairs, est essentielle au
socioconstructivisme. De plus, ces interactions entre groupes de pairs créent une culture ouverte à
l’apprentissage. L’interaction sociale avec les autres enfants, les adultes et le monde physique est
importante. Cette interaction développe les capacités de réflexion de l’enfant. Le socioconstructivisme
encourage l’apprenant à parvenir à sa propre version de la vérité, influencée par sa culture. Le
langage, la logique et d’autres systèmes de symboles sont hérités par l’apprenant en tant que
membre d’une culture particulière. Ils sont appris tout au long de la vie de l’apprenant.
Cependant, il arrive que les enfants aient des difficultés à apprendre. Tout simplement, parce que
l’enseignement dispensé par un enseignant ou un tuteur ne correspond pas aux valeurs culturelles de
l’enfant.

Le socioconstructivisme dans l’enseignement


Pour récapituler, les perspectives du socioconstructivisme s’appuient sur l’interdépendance des
procédures sociales et individuelles. Elles indiquent clairement que l’absorption des connaissances est
un processus coopératif qui existe entre plusieurs personnes.

Le rôle de l’enseignant
Dans cette optique, selon la théorie du socioconstructivisme, les instructeurs devraient assumer la
position de « facilitateurs », et non d’enseignants. Les différences sont les suivantes :
 un enseignant transmet des connaissances.
 tandis qu’un facilitateur encourage l’apprenant à parvenir à sa propre appréciation du contenu.
Dans le premier scénario, l’apprenant peut très facilement jouer un rôle non réceptif, alors qu’avec un
facilitateur, joue un rôle plus fonctionnel et efficace dans son propre apprentissage. Par conséquent,
l’importance se place sur l’apprenant et ce dont il est capable.
En outre, cette différence spectaculaire dans les attentes à l’égard d’un facilitateur par rapport à un
enseignant suggère que, dans le cadre de l’apprentissage socioconstructiviste, l’éducateur joue un
rôle très différent de celui que l’on attend d’un enseignant.
Par exemple, un enseignant offre des réponses conformes à un programme traditionnel. Tandis qu’un
facilitateur propose des stratégies qui permettent à l’apprenant de parvenir à ses propres conclusions.
L’environnement d’apprentissage doit également être conçu pour soutenir et stimuler la réflexion de
l’apprenant. L’objectif essentiel est d’aider l’apprenant à devenir un penseur efficace.

Le rôle de l’apprenant
Dans un cadre éducatif socioconstructiviste, la responsabilité de l’apprentissage incombe à
l’apprenant, tandis que l’enseignant est un facilitateur, qui oriente la direction et favorise de nouveaux
schémas de pensée.
On attend principalement de l’apprenant de :
  s’engager avec ses pairs et l’enseignant dans une discussion et une exploration active du sujet qui
l’intéresse.
 Être explorateur et créatif dans la recherche et le développement autogéré de nouvelles théories par
le biais d’analyses innovantes, de conceptualisations et de synthèses d’expériences antérieures pour
créer de nouvelles connaissances.
 Chercher un sens et essayer de trouver une régularité et un ordre dans les événements du monde,
même en l’absence d’informations complètes ou exhaustives. En outre, on considère que la
responsabilité de l’apprentissage incombe à l’apprenant.
L’objectif de tout exercice d’enseignement socioconstructiviste est de développer des compétences
en matière de résolution heuristique de problèmes, de connaissances métacognitives, de créativité et
d’originalité comme sous-produit de l’augmentation du niveau de compréhension des connaissances
sur le sujet d’intérêt.

Critique du socioconstructivisme
Alors que le socioconstructivisme se considère comme une métaphore majeure de l’apprentissage
depuis les années 1980 (Gergen, 1985 ; Mayer, 1996) et qu’il a été loué pour son appréciation à la fois
de la subjectivité interne de l’expérience d’apprentissage chez l’individu et de l’importance de
l’environnement social interactif, il a plus récemment fait l’objet d’un certain nombre de critiques (Fox,
2001 ; Philips, 1995).
Phillips (1995), qui a loué le socioconstructivisme pour son appréciation de la valeur de la
participation active de l’apprenant et de la nature sociale de l’apprentissage, a critiqué le relativisme
épistémologique de la doctrine. En d’autres termes, la nature de la connaissance n’existe que par
rapport à la culture et à la société. Des difficultés particulières surgissent dans le débat concernant la
nature relative de la construction de la connaissance entre le personnel et le communautaire. La
critique vient du fait que le socioconstructivisme a mis l’accent sur le rôle du social et du collectif tout
en ignorant le rôle de l’individu.
Une autre critique du socioconstructivisme vient de Fox (2001). Il affirme que le socioconstructivisme
est trop prompt à rejeter le rôle de la perception passive et de la mémorisation dans l’apprentissage.
Il suggère que tous les apprentissages superficiels ne sont pas nécessairement de mauvaise qualité et
peuvent parfois être significatifs. Fox soutient également que le socioconstructivisme n’aborde pas la
manière dont le monde extérieur se relie à l’esprit intérieur (Fox, 2001).
D’autres chercheurs (Biggs, Jin et Cortazzi) ont noté que les approches d’enseignement
socioconstructivistes, c’est-à-dire l’interaction en petits groupes, ne garantissent pas toujours
l’efficacité de l’enseignement. Et, à l’inverse, que l’enseignement dans des classes nombreuses de 50 à
70 étudiants en Chine ne signifie pas toujours que l’enseignement est voué à l’échec.

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES APPROCHES PÉDAGOGIQUES UTILISÉES


AU COLLÉGIAL
 

L’APPROCHE COLLECTIVE (ENSEIGNEMENT DIRECT) [1]


Cette approche est axée sur l’interaction entre l’enseignant(e) en contexte de classe. Elle est très répandue
et comporte des méthodes comme l’exposé, le questionnement didactique, l’enseignement explicite, les
exercices et les démonstrations. La stratégie de l’enseignement direct sert à informer ou à développer
progressivement certaines habiletés chez les élèves. Elle est également fort utile pour présenter d’autres
méthodes d’enseignement ou pour faire participer activement les élèves à l’acquisition de connaissances.
Cette stratégie est généralement déductive. On présente d’abord la règle ou la généralisation, que l’on
illustre ensuite par des exemples.

L’APPROCHE MODULAIRE (OU INDIVIDUALISÉE) [2]


À la différence de l’approche collective, l’approche modulaire est individualisée. Elle se fonde sur le travail
autonome ou en petits groupes d’apprenants avec recours possible à l’enseignant qui agit à titre de tuteur.
L’étudiant doit donc faire ses apprentissages à partir de guides méthodologiques ou de séquences
d’activités (modules) conçus sous la forme d’un cheminement que l’apprenant parcourt individuellement, à
son propre rythme.
L’enseignant prévoit un soutien individualisé ainsi que des périodes d’évaluation des apprentissages, non
pas en fonction d’un calendrier, mais plutôt d’un stade atteint par l’apprenant dans son cheminement.
L’élève doit donc organiser son temps efficacement de manière à exploiter au maximum ses capacités de
travail, à respecter l’échéance fixée pour chacune des étapes.
Résumé des principales approches pédagogiques et stratégies d’enseignement utilisées au collégial —
Direction des études — ©Mérici Collégial Privé, 2019
L’APPROCHE EXPÉRIENTIELLE [3]
L’approche expérientielle est inductive et se base sur l’interaction entre l’élève et une (ou des) activité(s).
Deux éléments sont essentiels à l’efficacité de cette approche : a) la réflexion personnelle sur une
expérience et b) son application à d’autres contextes.
On parle d’approche expérientielle quand les élèves participent à une activité, font un retour en arrière
critique pour clarifier ce qu’ils ont appris et ce qu’ils pensent, retirent de cette analyse des données utiles et
se servent de ce qu’ils ont appris dans de nouvelles situations.
On peut percevoir l’approche expérientielle comme un cycle formé de cinq étapes, qui sont toutes
indispensables :

 1. L’expérience (l’élève fait une activité) ;

 2. Le partage ou la publication (l’élève fait part de ses réactions et de ses observations aux autres) ;

 3. L’analyse ou le traitement (l’élève détermine des modèles et une dynamique) ;

 4. L’inférence ou la généralisation (l’élève déduit des principes) ;

 5. L’application élève projette de se servir de ce qu’il a appris dans de nouvelles situations.


L’approche expérientielle met l’accent sur la démarche plutôt que sur le produit. L’enseignant ou
l’enseignante peut avoir recours à l’apprentissage expérientiel en classe comme hors du contexte de la
classe.

L’APPROCHE PAR PROJET [4]


L’apprentissage par projets permet aux apprenants de se prendre en charge en les amenant à collaborer en
équipe, encadrés et accompagnés par leurs enseignants, alors que, de façon rigoureuse, ils étudient des
questions actuelles d’ordre plus concret, proposent des solutions à des problèmes authentiques et
conçoivent des produits réels.
Selon le contexte d’enseignement, un projet peut être lancé par un enseignant, proposé par des élèves ou
commandité par une organisation externe.
Le sujet du projet s’aligne presque toujours avec le programme d’études, est souvent interdisciplinaire, et
repose sur une question centrale, c’est-à-dire une question ouverte, soigneusement élaborée, qui tient
directement compte de l’objet du projet.
Résumé des principales approches pédagogiques et stratégies d’enseignement utilisées au collégial —
Direction des études — ©Mérici Collégial Privé, 2019

L’APPRENTISSAGE EN MILIEU DE TRAVAIL [5]


L’approche d’apprentissage en milieu de travail (AMT) permet à un ou plusieurs apprenants de développer
et de consolider leurs compétences sous la supervision d’une personne expérimentée (appelée tuteur ou
compagnon) qui transmet son savoir-faire à partir d’une norme professionnelle, directement dans un lieu
de travail.
Cette approche peut se dérouler partiellement ou entièrement en entreprise.
Le contenu du cours est développé et validé par des enseignants qui donnent des outils à l’employeur pour
encadrer les étudiants/employés.

L’APPROCHE PAR RÉSOLUTION DE PROBLÈME [6]


L’apprentissage par problèmes est une formule pédagogique qui mise sur la participation active de
l’étudiant dans le processus d’apprentissage. Dans cette formule, le processus d’apprentissage débute par
un problème. Les étudiants, regroupés par équipes, travaillent ensemble à résoudre ce problème pour
lequel ils n’ont reçu aucune formation particulière au préalable, de façon à faire des apprentissages de
contenu et à développer des compétences visées comme objectifs par le ou les enseignants qui ont choisi
ou conçu le problème. Pour résoudre celui-ci, les étudiants doivent chercher à expliquer les phénomènes
sous-jacents en formulant des hypothèses, en les vérifiant par la recherche d’informations (documentaires
ou autres) et en effectuant une synthèse des informations recueillies. La démarche est guidée par
l’enseignant qui joue un rôle de facilitateur.

L’APPROCHE PAR PÉDAGOGIE (CLASSE) INVERSÉE (Source : Sams et Bergmann, 2014)


Approche pédagogique consistant à inverser et adapter les activités d’apprentissage de façon à utiliser le
temps de classe pour réaliser les travaux pratiques en évacuant le temps requis pour l’exposé magistral.
Ainsi, les notions théoriques sont proposées aux étudiants sous la forme de contenus, majoritairement
multimédias (ex. : textes, tutoriels, vidéos, etc.) à étudier en dehors des heures de cours (devoirs). À son
retour en classe, l’étudiant est alors invité à les mettre en pratique dans le cadre d’exercices ou d’activités.
En pédagogie inversée, l’enseignant passe peu (ou pas) de temps à exposer la théorie de façon magistrale, il
est davantage un médiateur entre la théorie et la pratique et agit comme ressource pour expliquer,
supporter et orienter l’apprentissage.
Résumé des principales approches pédagogiques et stratégies d’enseignement utilisées au collégial —
Direction des études — ©Mérici Collégial Privé, 2019

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