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Biographie de Lev Vygotsky

Naissance

5 novembre 1896

Orcha

Décès

11 juin 1934 (à 37 ans)

Moscou

Sépulture

Cimetière de Novodievitchi

Nationalité

soviétique

Formation

Université d'État de Moscou

Université du Peuple de la ville de Moscou (en)

Activités

Philosophe, professeur d'université, pédagogue, psychologue, anthropologue

Conjoint

Roza Noevna Vygodskaya (d)

Parentèle

Elena Kravtsova (d) (petite-fille)

David Vygodsky (en)

1) postulats de base

-Le socioconstructivisme postule que toutes les fonctions cognitives, y compris l’apprentissage,
dépendent des interactions avec les autres. À cet effet, l’apprentissage dépend essentiellement des
qualités d’un processus de collaboration au sein d’une communauté éducative, qui est spécifique à la
situation et lié au contexte.
Le socioconstructivisme, une théorie de l’apprentissage social élaborée par le psychologue russe Lev
Vygotsky,

- postule que les individus participent activement à la création de leurs propres connaissances. Vygotsky
croyait que l’apprentissage avait lieu principalement dans des contextes sociaux et culturels, plutôt
qu’au sein de l’individu uniquement.

- l'enfant apprend par l'intermédiaire des autres. Selon lui,<< le nouveau-né est un être social au plus
haut degré>>( vigotski, 1982-1984, vol. IV,p.281). Et il ajoute que l'être humain se caractérise par une
sociabilité primaire ( Ivan Ivic,2000).

- l'apprentissage est un construit social ( apprentissage coopératif, apprentissage guidé, constructif des
des connaissances en commun) ;

- Selon Vygotsky, les gens développent notre répertoire de comportements durant l'enfance à partir de
l'interaction avec d'autres personnes dans l'environnement. En ce sens, le poids de la culture est très
pertinent, ce qui explique l’internalisation d’une série de comportements, habitudes, connaissances,
normes ou attitudes spécifiques que nous observons chez ceux qui nous entourent.

Le socio-constructivisme est une extension de cette théorie, elle y ajoute l’importance des liens
sociaux dans la “construction” des savoirs.

Les formations répondant à ces conceptions visent à faire du lien avec l’environnement réel de
l’apprenant : cas pratiques, simulations. Elles mobilisent aussi la pédagogie de la découverte avec un
formateur-médiateur.

On retrouve ce modèle d’apprentissage chez Unow via le format SPOC autonomisant et centré sur
l’environnement de l’apprenant, ainsi que dans les activités pédagogiques et l’encouragement de
l’apprentissage en groupe.

2) Articulations de la théorie socioconstructiviste de vigotski

3) différents facteurs explicatifs de la théorie

Les concepts chez vigotski :

- la ZPD( zone proximale de développement) est une distance entre les capacités d'un enfant à
résoudre seul un problème et le niveau qu'il pourrait atteindre avec une aide de l'adulte.La zone
proximale de développement (ZPD)

Appuyant le rôle clé de la communication dans la conception socio-constructiviste de l’apprentissage,


Vygotski l’associe avec le concept de la zone proximale de développement, ou ZPD. Cette zone
représente le potentiel d’apprentissage que l’apprenant peut atteindre grâce à un tiers (pair,
formateur). Selon le modèle socio-constructiviste, les apprentissages sont acquis dans la ZPD, où les
tâches à effectuer pour l’apprenant ne sont ni trop simples , ni trop complexes . C’est ce juste milieu que
les formations socio-constructivistes doivent chercher à cultiver, en favorisant les échanges avec
l’apprenant, ainsi que l’apprentissage en groupe favorisant le débat et les erreurs, qui sont ici
considérées comme des points d’appui pour la construction de connaissances nouvelles (Chekour et al.,
2015).

- la metacognition: c'est la cognition sur la cognition, penser au-delà de ses pensées en psychologie. En
sciences de l'éducation, la metacognition est la réflexion de l'élève sur son propre savoir, c'est savoir
que l'on sait, c'est la capacité qu'à l'élève de savoir ce qu'il est en mesure de faire et ce qu'il ne peut pas
faire, de savoir que telle stratégie est plus appropriée que telle autre pour résoudre tel problème. Ce
concept permet à l'apprenant de prendre du recul face à un problème pour mieux l'analyser et trouver
parmi ses connaissances celles qui sont aptes à la résolution de ce problème. A l'université, lorsqu'on
apprend quelque de nouveau, la metacognition est mise en place pour comprendre où l'on commet des
erreurs, où l'on réussit sans problème.

- interactions sociales : il y a une relation étroite entre les interactions sociales et le développement
cognitif. Les fonctions mentales ne peuvent se développer sans l'apport constructif des interactions sociales.

- médiation : c'est l'intervention d'un tiers dans la résolution d'un conflit socioconstructif. C'est l'aide
qu'apporte un adulte à un enfant dans la résolution d'un problème.

-Conflit socioculturel

3- LA PLUS VALUE

Grâce à cette théorie,

Le jeune devient acteur de ses propres progrès:

le socioconstructivisme favorise l’apprentissage du vivre-ensemble et contribue au développement des


compétences par interaction sociale et par contamination d’attitudes entre des individus confrontés à
une même réalité et appelés à répondre à des questions ou à trouver collectivement des solutions. Nous
pouvons illustrer ceci au travers des groupes de révision que forme les élèves afin de corriger les
épreuves. Nous observons que dans ces groupes il y'a une contribution de chacun et des interactions
favorable à leur apprentissage.

les élèves peuvent apprendre plus efficacement: à travers l'apprentissage vicariant l'on observe
que l'enfant à moins de chance de se tromper car après observation il est plus facile pour lui de
reproduire. Cela diminue les risques d'erreurs dans l'apprentissage et permet de remarquer les
lacunes avec exactitude et les comblés

les élèves peuvent développer leur esprit critique: au travers des échanges avec le groupe de
paires ou même avec le formateur, l'enfant à le libre cours d'aller au bout de sa pensée, soutenir
un argumentaire et dans cette échange il peut être contredire si il n'est pas en accord avec ce
qui est dit.

Il peut offrir aux élèves des occasions de s'engager dans un apprentissage actif: contraire à
l'apprentissage passif qui consiste à recevoir des enseignements sans se questionner, cette
théorie permet un éveil à l'individu, elle permet une remise en question de ce qui est dit, un
apport de la part de l'enfant.

Dans cette théorie,Le jeune devient acteur de ses propres progrès

Dans ce sens, le socioconstructivisme favorise l’apprentissage du vivre-ensemble et contribue au


développement des compétences par interaction sociale et par contamination d’attitudes entre des
individus confrontés à une même réalité et appelés à répondre à des questions ou à trouver
collectivement des solutions. C’est donc le concept de situation ou d’occupation signifiante pour
l’accompagné qui devient central dans la perspective socioconstructiviste de l’accompagnement socio-
éducatif. Dès lors, l’éducateur doit s’orienter vers des activités de groupe où le jeune est incité à
construire réellement des connaissances et à développer des compétences en interaction sociale avec
les autres. Et s’éloigner de la transmission frontale des règles et « punitions »…

Dans beaucoup de foyers socio-éducatifs, la tendance est aujourd’hui de plus en plus de faire appel aux
activités collectives comme supports de l’accompagnement socio-éducatif. Mais l’activité ne doit pas
simplement répondre à un objectif de divertissement. Dans l’optique de l’accompagnement socio-
éducatif socioconstructiviste, il s’agit de divertir et motiver dans un souci conscient d’éduquer, en
s’appuyant sur la participation active des accompagnés. De nombreuses formes d’activités sont mises en
place dans les foyers pour favoriser le processus de socialisation et renforcer une certaine interaction
sociale : discussions de groupe autour des situations-problèmes ou des situations-impasses, autour des
questions ouvertes sur des problèmes de société ou autour des dilemmes moraux. Autre possibilité
d’approche socioconstructiviste pour occuper des soirées de divertissement : des débats thématiques
axés sur les rapports entretenus avec un type de sport, un mode de vie, un métier…

L’un des principaux axes du socioconstructivisme est le rôle que jouent l’interaction sociale. Et
également les processus sociaux dans la création de connaissances. Vygotsky pensait que
l’apprentissage et le contexte social sont inséparables. Il affirmait que toute fonction cognitive
commence comme un produit des interactions sociales. Le socioconstructivisme requiert un élément
primaire, deux participants ou plus. Ces participants s’impliquent dans une certaine forme d’interaction
pour la construite de la connaissance. Ils doivent avoir connaissance d’une expérience sociale
antérieure.

L’un des points essentiels du socioconstructivisme est la valeur du contexte culturel. Chaque être
humain se développe dans le contexte d’une culture. En d’autres termes, l’apprentissage d’un enfant est
affecté par la culture de sa famille dans laquelle il est élevé. Selon le socioconstructivisme, la culture
fournit à l’enfant une grande partie du contenu de sa pensée, c’est-à-dire de ses connaissances.
Deuxièmement, elle fournit à l’enfant les outils cognitifs nécessaires à son développement. La culture
peut donc enseigner aux enfants ce qu’il faut penser, mais également comment penser. Les adultes dans
l’environnement de l’enfant sont les vecteurs de ces outils. Ils comprennent la langue, l’histoire
culturelle, le contexte social et, plus récemment, les sources d’informations électroniques.
4- les limites

Alors que le socioconstructivisme se considère comme une métaphore majeure de l’apprentissage


depuis les années 1980 (Gergen, 1985 ; Mayer, 1996) et qu’il a été loué pour son appréciation à la fois
de la subjectivité interne de l’expérience d’apprentissage chez l’individu et de l’importance de
l’environnement social interactif, il a plus récemment fait l’objet d’un certain nombre de critiques (Fox,
2001 ; Philips, 1995).

Phillips (1995), qui a loué le socioconstructivisme pour son appréciation de la valeur de la participation
active de l’apprenant et de la nature sociale de l’apprentissage, a critiqué le relativisme épistémologique
de la doctrine. En d’autres termes, la nature de la connaissance n’existe que par rapport à la culture et à
la société. Des difficultés particulières surgissent dans le débat concernant la nature relative de la
construction de la connaissance entre le personnel et le communautaire. La critique vient du fait que le
socioconstructivisme a mis l’accent sur le rôle du social et du collectif tout en ignorant le rôle de
l’individu.

Une autre critique du socioconstructivisme vient de Fox (2001). Il affirme que le socioconstructivisme est
trop prompt à rejeter le rôle de la perception passive et de la mémorisation dans l’apprentissage. Il
suggère que tous les apprentissages superficiels ne sont pas nécessairement de mauvaise qualité et
peuvent parfois être significatifs. Fox soutient également que le socioconstructivisme n’aborde pas la
manière dont le monde extérieur se relie à l’esprit intérieur (Fox, 2001).

D’autres chercheurs (Biggs, Jin et Cortazzi) ont noté que les approches d’enseignement
socioconstructivistes, c’est-à-dire l’interaction en petits groupes, ne garantissent pas toujours l’efficacité
de l’enseignement. Et, à l’inverse, que l’enseignement dans des classes nombreuses de 50 à 70 étudiants
en Chine ne signifie pas toujours que l’enseignement est voué à l’échec.

Pour ce fait, nous pouvons ajouter que la théorie socioconstructiviste de vigotski ne prend pas en
compte la méditation, le discernement, et n'a pas pris en compte l'apprentissage construit de Jean
Piaget. De plus, cette théorie est trop axé sur trop axé sur l'organisation des connaissances plutôt que
sur le concept de contacte dans le cadre où les connaissances doivent être utilisées.

Limite(les manquements de la théorie)

Tous les concepts ne peuvent pas être enseignés sous forme de situation problème. Situation
complexe à gérer en classe. Si un élève trouve la réponse, ça ne veut pas dire que tous les autres
ont compris, même au sein de son groupe.

trop axé sur l'organisation des connaissances plutôt que sur le concept de contacte dans le
cadre les connaissances doivent être utilisées.

4- Cas pratique

Dans l’enseignement, les instructeurs devraient assumer la position de « facilitateurs », et non


d’enseignants. Les différences sont les suivantes :
un enseignant transmet des connaissances.

tandis qu’un facilitateur encourage l’apprenant à parvenir à sa propre appréciation du contenu.

Dans le premier scénario, l’apprenant peut très facilement jouer un rôle non réceptif, alors qu’avec un
facilitateur, joue un rôle plus fonctionnel et efficace dans son propre apprentissage. Par conséquent,
l’importance se place sur l’apprenant et ce dont il est capable.

Par exemple, un enseignant offre des réponses conformes à un programme traditionnel. Tandis qu’un
facilitateur propose des stratégies qui permettent à l’apprenant de parvenir à ses propres conclusions.
Chez l'apprenant, il peut s’engager avec ses pairs et l’enseignant dans une discussion et une exploration
active du sujet qui l’intéresse; étre explorateur et créatif dans la recherche et le développement
autogéré de nouvelles théories par le biais d’analyses innovantes, de conceptualisations et de synthèses
d’expériences antérieures pour créer de nouvelles connaissances; chercher un sens et essayer de
trouver une régularité et un ordre dans les événements du monde, même en l’absence d’informations
complètes ou exhaustives. En outre, on considère que la responsabilité de l’apprentissage incombe à
l’apprenant.

Quelques champs d'application

Enseignement en groupe : l'enseignant peut constituer les élèves en groupe des travaux sans
discrimination et leur donner un exercice à résoudre en groupe.A ce niveau, les élèves discutent entre
eux pour pouvoir traiter l'exercice afin de produire les bon résultats ou de meilleurs connaissances.

Dans l'entreprise, ça permet de résoudre les conflits entre chef et personnel ou entre personnels eux-
mêmes, les conditions harmonieuse dans l'entreprise.

Dans les centres psychosiaux, cette théorie permet la thérapie psychosociale.

Dans la médecine, cette théorie est appliquée pour diagnostiquer les cas.

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