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LA RESPONSABILITE DU NOTAIRE DANS LA GESTION DU RISQUE JURIDIQUE

La responsabilité d’un notaire comme tous professionnels peut être engagées en cas de fautes ou
de manquements dans l’exercice des tâches qui lui incombent.

Sa responsabilité peut être engagée dans ses trois fonctions principales qui, lorsqu’elles ne sont
pas bien remplies, donne naissance à des contentieux juridiques dont il avait la charge de prévenir
voir de gérer.

Nous pouvons premièrement citer, celle de conseillé ayant la charge d’éclairer et d’orienter ses clients
sur les décisions et les conséquences de leurs actions. Notamment en matière fiscale ou celui-ci doit
s’assurer de donner les conseils fiscaux les plus optimiser afin que ceux-ci soient le moins imposer
possible.

Deuxièmement, nous avons l’authentification des actes. Par exemple en matière immobilière le
notaire doit s’assurer que les actes à authentifiés sont clairement rédiger en précisant les éléments
clés comme les noms du cédant et du nouveau propriétaire, le prix de la transaction, frais à charge de
ceux-ci ainsi que leurs obligations respectives. Puis les soumettre à la relecture et à l’approbation des
parties concernées pour des besoins de vérification avant signature et authentification de ceux-ci,
afin de prévenir un quelconque litige qui pourrait en découler.

En troisième lieu, nous avons les formalités telles que la publication, l’enregistrement, le respect des
délais fixés et autres qui semblent être juste complémentaires mais pas du tout aléatoire car la
l’inexécution de celles-ci produit des effets dommageables.

Les conditions relatives à toute action en responsabilité à l’égard du notaire sont :

 Tout d’abord, l’existence de la faute liée à ses devoirs professionnels ainsi que de ceux
exerçant sous sa responsabilité. Il incombe donc à ces derniers d’apporter la preuve qu’ils
ont bel et bien joués leurs partitions dans le respect des normes établies.

 Ensuite, le préjudice subit, ceci renvoie au fait que, la responsabilité du notaire ne peut être
engagée, si et seulement si, le manquement occasionné ou la faute commise par celui-ci
aurait engendré des dommages.

 Enfin, le lien de causalité, qui renvoie à la nécessité d’existence d’un lien de cause à effet
entre la faute et le préjudice. C’est-à-dire que, le tort causé n’aurait pas existé sans le
manquement du Notaire.

L’exercice de l’action en responsabilité contre le notaire peut être intenté soit par son client ou par
toute autre personne ayant subi un préjudice lié à l’exercice des obligations dudit notaire. Le délai de
prescription de cette dernière est de 5ans à compter de son constat.

Tout manquement aux différentes obligations énumérées ci-dessus sont susceptibles d’entraîner des
actions en responsabilité suivis de sanctions.

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