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Chapitres 1 

: Les Obligations Comptables

1. plan comptable national


2. code de commerce

Chapitre 2 : Les Livres Légaux

1. le journal général
2. livre d’inventaire
3. livre de paie
4 .conditions de tenue des livres légaux
Chapitre 3 : Généralité Sur La Comptabilité

1. définition de la comptabilité
2. principes de la comptabilité
3. fonctions de la comptabilité
4. les systèmes de la comptabilité

Chapitre 4 : Le Cycle Comptable

1. le journal
2. grand livre
3. balance
4. les états financiers

Chapitre 5 : étude de cas

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CHAPITRE 1 : LES OBLIGATIONS COMPTABLES

1. LE PLAN Comptable National :

L’ordonnance N°75/35 du 29 avril 1975 a obligée toutes les entreprises


commerciales ou industrielles de tenir une comptabilité en basant sur le
Plan Comptable National.
Article 1 :
Le plan comptable national annexé à la présente ordonnance sera
obligatoire a compter du 1er janvier 1976 en vue de son application aux :
1 Organismes publics a caractère industriel et commercial.
2 Société d’économie mixte
3 Entreprise, qui quelle que soit leur forme, sont soumises au régime
de l’imposition d’après le bénéfice réel.

Le plan comptable national pourra être étendu à d’autres entreprises


non mentionnées ci-dessous par voie d’arrêté du ministre des finances
après avis du ministre de tutelle intéressé.

Article 2 :
Le plan comptable national sera adapté par arrêté du ministre des
finances , aux secteurs d’activités particuliers, après avis du conseil
supérieur de la comptabilité conformément aux dispositions de l’article
38 de l’ordonnance 71-82 du 29 décembre 1971 susvisée.

1.1 modalités d’application du plan comptable national :


Vu l’ordonnance N°71-82 du 29 décembre 1971
Vu l’ordonnance N°75-35 du 29 avril 1975
Après avis du conseil supérieur de la comptabilité.

Article 2 :
Le plan comptable national adapté a un ensemble d’entreprises ayant
une même activité principale constitue un plan comptable sectoriel.

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Article 3 :
Le plan comptable national ou le plan comptable sectoriel adapté a une
entreprise constitue un plan comptable particulier.

1.2 structure du plan comptable national :


Le plan comptable national regroupe trois genres de comptes qui se
composent des comptes selon leurs fonctionnements. Ces comptes sont
classés comme ce suit :
1 Comptes de bilan rassemble les comptes de la classe 1 à 5.
2 Comptes de gestion rassemble les comptes de la classe 6 et 7.
3 Comptes des résultats représente par la classe 8.
Voici la terminologie et règles de fonctionnement des comptes du PCN,
a deux chiffres.

Classe 1 : Fonds Propres


Comprend les moyens de financement apportés ou laissés a la portés de
l’entreprise d’une façons durable. Par le ou les propriétaires.
Les fonds propres sont présentés par les comptes principaux suivantes :

Compte 10 : Fonds social : représente la valeur statuaire des apports


affectés par les associés.

Compte 11 : Fonds personnel : représente la valeur des éléments du


patrimoine affecté à l’entreprise par l’exploitant.

Compte 12 : Primes d’apports : représente l’excédent du montant des


apports sur la valeur nominale des actions ou des parts sociales.

Compte 13 : Réserves : représente les bénéfices laissés par les


associés à la disposition de l’entreprise et non incorporés au fonds
social.

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Compte 14 : Subvention d’investissements : ce sont des fonds mis à la
disposition de l’entreprise par l’état pour la réalisation ou l’acquisition
d’un investissement.

Compte 15 : Ecart de réévaluation : ce sont des fonds de l’opération


de réévaluation des investissements à une date donnée.

Compte 16 : Autres fonds propres : il reçoit à son crédit les montants
reçus de l’état et les différences de consolidations…etc.

Compte 17 : Liaison inter unités : il enregistre les opérations


échangées entre les unités d’une même entreprise.

Compte 18 : Résultat en instance d’affectation : ce sont les résultats


des exercices antérieurs qui n’ont pas été encore affectés.

Compte 19 : Provisions pour pertes et charges : ce sont les fonds qui
permettent de faire face aux éventuelles pertes et charges
importantes probables des années ultérieures.

CLASSE 2 : INVESTISSEMENTS


Les investissements représentent un ensembles des biens et valeurs
d’une durée plus q’une année créés ou acquis par l’entreprise.

Compte 20 : Frais préliminaires : ils représentent les frais engagés au


moment de la création de l’entreprise, de l’acquisition de ses moyens
permanents d’exploitation ainsi que les frais relatifs à son
développement ou au perfectionnement de son activité.

Compte 21 : Valeurs incorporelles : représente le coût d’acquisition


des éléments incorporels du fond de commerce ou l’obtention de
l’avantage que constitue la protection accordée à l’inventeur, à l’auteur

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ou au bénéficiaire du droit d’exploitation de la propriété industrielle ou
commerciale.

Compte 22 : Terrains : ce sont les surfaces de terres achetées par


l’entreprise, soit pour la construction pour autres utilisations.

Compte 24 : Equipements de production :Comprend l’ensemble des


biens de toute nature, meubles ou immeubles, à l’exception des terrains,
acquis ou créés par l’entreprise, pour être utilisés comme instrument de
travail.

Compte 25 : Equipements sociaux :Comprend l’ensemble des biens de


toute nature meubles ou immeubles, à l’exception des terrains, acquis ou
créés par l’entreprise et affectés aux opérations non opérationnelles.

Compte 28 : Investissements en cours : Représente la valeur des


investissements en cours de réalisation à la clôture de l’exercice.

Compte 29 : Amortissements des investissements : il est subdivisé en


sous-comptes correspondant aux comptes d’investissement intéressées.

CLASSE 3 : STOCKS


Comprend l’ensemble des biens acquis ou créés par l’entreprise et qui
sont destinés à être vendus ou fournis, ou à être consommés pour les
besoins de la fabrication ou de l’exploitation. Cette classe est
constituée des comptes principaux suivants

Compte 30 : Marchandises : représente les produits acquis et qui sont


destinés à être revendus en l’état.
Compte 31 : Matières et fournitures : représente les produits acquis
par l’entreprise et qui sont destinés à être consommés ou incorporés
aux produits fabriqués.

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Compte 33 : Produits semi-ouvrés : représente les produits créés par
l’entreprise, qui ont atteint un stade déterminé de fabrication et qui
sont destinés à des transformations ultérieurs.

Compte 34 : Produits et travaux en cours : représente les produits


ou travaux en cours de formation ou transformation en fin de période
comptable.

Compte 35 : Produits finis : représente les produits créés par


l’entreprise et destinés à être vendus ou fournis.

Compte 36 : Déchets et rebuts : représente les résidus de toute


nature, produits ouvrés ou semi ouvrés impropres à une utilisation ou un
écoulement normal.

Compte 37 : Stock à l’extérieur : représente les produits de toute


nature qui sont la propriété de l’entreprise mais qui ne sont par en sa
possession.
Compte 38 : Achats : représente la valeur des biens acquis par
l’entreprise et qui sont destinés à être revendus ou à être consommés
pour les besoins de la fabrication ou de l’exploitation

Compte 39 : Provisions pour dépréciation de stocks : correspondent à


la diminution de la valeur des produits en stock.

CLASSE 4 : CREANCES


Comprend l’ensemble des droits acquis par l’entreprise par suite de ses
relations avec les tiers, cette classe comprend les comptes principaux
suivants :

Compte 40 : Comptes débiteurs du passif : ce comptes reçoit le cas


échéant en fin d’année, les soldes débiteurs des comptes de la classe 5.

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Compte 42 : Créances d’investissements : on enregistre dans ce
compte les acquisitions des titres bons, les prêts, les acomptes versés
sur investissements et les cautionnements.

Compte 43 : Créances de stocks : ce compte enregistre la valeur des


versements fait a des tiers sur marchandises et matières et
fournitures a titres d’avances ou d’acomptes.

Compte 44 : Créances sur associés et sociétés apparentées : ce


compte enregistre la valeur des droits de la société sur les associés et
les sociétés apparentées.

Compte 45 : Avances pour compte : ce compte enregistre les sommes


versées pour le compte des tiers.

Compte 46 : Avances d’exploitation : ce compte enregistre les


versements faits à des tiers à titres des avances ou des acomptes sur
les charges d’exploitation.

Compte 47 : Créances sur clients : dans ce compte on enregistre


toutes les sommes dues par les clients de l’entreprises, tel que les
retenues de garantie opérées sur eux, les effets tirés sur eux et en fin
d’exercice le montant des factures non encore établies et pour
lesquelles les produits ont été livrés.

Compte 48 : Disponibilités : ce compte enregistre les fonds déposés en


caisse, en banque, aux chèques postaux et dans les établissements
financiers ainsi que les accréditifs et régies.

Compte 49 : Provisions pour dépréciation de créances : ce compte


intervient en fin d’exercice, lorsque les créances subissent des moins
values, donc on procède à l’estimation de la perte et on l'enregistre au
crédit du compte 49.

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CLASSE 5 : DETTES
Comprends l’ensemble des obligations contactées par l’entreprise par
suite de ses relations avec les tiers. Cette classe est constituée des
comptes principaux suivants :

Compte 50 : Comptes créditeurs de l’actif : ce compte intervient le


cas échéant en fin d’exercice, lorsqu’un compte de créances présente un
solde créditeur.

Compte 52 : Dettes d’investissements : ce compte enregistre les


valeurs des acquisitions d’investissement à crédit et les emprunts a
titre d’investissement.

Compte 53 : Dettes de stocks : ce compte comprend le montant des


facturations faites ou à établir à l’entreprise par ses fournisseurs.

Compte 54 : Détention pour compte : les détentions pour compte


constituent des sommes perçues ou retenues pour le compte d’un tiers.

Compte 55 : Dettes envers les associés et sociétés apparentées : ce


compte enregistre les dettes contractées par la société envers ses
associés et les sociétés apparentées.

Compte 56 : Dettes d’exploitation : ce compte est destiné à


enregistrer toutes les dettes contractées par l’entreprise lors de
l’engagement des frais d’exploitation dont le règlement est à terme.

Compte 57 : Avances commerciales : ce compte reçoit les avances


reçues par les clients, les réductions à accorder aux clients, les
produits comptabilisés d’avance et les recettes pour lesquelles leur
nature n’est pas encore identifiée.

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Compte 58 : Dettes financières : ce compte enregistre la valeur
nominale des effets souscrits par l’entreprise aux tiers et le montant
du crédit à court terme en compte courant accordé par la banque à
l’entreprise.

CLASSE 6 : CHARGES


Les charges sont constituées par tous les biens et services consommés
par l’entreprise au cours de son activité.
Les comptes de charges sont pris en considération pour la
détermination des résultats de l’exercice et ce par confrontation avec
les produits classe (7).

Compte 60 : Marchandises consommées : ce compte enregistre le coût


d’achat des marchandises vendues, ce compte est utilisé pour la
marchandise acheté pour la vendre en l’état sans transformation.

Compte 61 : Matières et fournitures consommées : ce compte


enregistre le coût réel des matières et fournitures utilisés dans la
fabrication des produits finis .ce compte est utilisé dans les
entreprises industrielles.

Compte 62 : Services : ce compte enregistre tous les frais engagés


pour les différents services rendus à l’entreprise (transports, loyers,
travaux de réparation, documentation…etc.)

Compte 63 : Frais du personnel : ce compte comprend les salaires, les


primes versés au personnel et les indemnités, les contributions aux
activités sociales et les cotisations sociales constituent les frais de
personnel, et sont portés dans ce compte.

Compte 64 : Impôts et taxes : ce compte enregistre tous les impôts


et taxes supportés par l’entreprise à l’exception de la TVA.

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Compte 65 : Frais financiers : ce compte enregistre tous les frais
liées aux opérations bancaires, titres, emprunts et effets de commerce
supportés par l’entreprise.

Compte 66 : Frais divers : ce compte comprend les frais relatifs aux
primes d’assurances, les cotisations et dons, conseils et assemblées…
etc.

Compte 68 : Dotations aux amortissements et provisions : ce compte


enregistre les dotations ayant trait à l’exploitation de l’exercice
(amortissements et provisions).

Compte 69 : Charges hors exploitation : il reçoit les charges qui ne se


rapportent pas à l’exploitation normale ou à l’exercice en cours.

CLASSE 7 : CHARGES


Les produits comprennent les sommes reçues ou a recevoir soit au titre
de l’activité de l’entreprise, en contrepartie de fournitures, travaux,
services effectués ou fournis par elle, soit exceptionnellement sans
contrepartie .il comprennent également la production de l’entreprise
pour elle-même et les comptes de transfert des charges.

Compte 70 : Ventes de marchandises : enregistre le prix de vente des


marchandises ou des matières et fournitures revendues en l’état.

Compte 71 : Production vendue : enregistre le prix de vente des


produits fabriqués par l’entreprise.

Compte 72 : Production stockée : enregistre les mouvements de la


production de l’entreprise.

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Compte 73 : Production de l’entreprise pour elle-même : ce sont des
produits, des biens réalisés par l’entreprise et qui sont destinés à sa
propre utilisation.

Compte 74 : Prestations fournies : ce compte enregistre le montant


des facturations correspond au service fournit par l’entreprise pour les
tiers soit dans le cadre de l’activité (entreprise de services) ou à titre
occasionnel (autres entreprises).

Compte 75 : Transfert de charges de production : il est utilisé pour


le transfert de toutes les charges liées à la production soit les charges
des exercices antérieurs, ou liées aux frais préliminaires (comptes 60 à
62).

Compte 76 : Revenus financiers : il enregistre les produits réalisés par


certains comptes.

Compte 77 : Produits divers : ce sont les produits réalisés autres que
les produits de ventes, et de prestations.

Compte 78 : Transfert de charges d’exploitation : ce compte


fonctionne comme le compte 75, sauf que le compte est utilisé pour le
transfert des comptes de charges d’exploitation (de 63 à 68).

Compte 79 : Produits hors exploitation : il reçoit les produits qui ne se


rapportent pas à l’exploitation normale ou à l’exercice en cours.

CLASSE 8 : LES RESULTATS

Les comptes de résultats dans une entreprise représentent le constat


d’une activité après une période donnée, ils peuvent exprimer un
enrichissement ou un appauvrissement du patrimoine de l’entreprise.

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Classe (8) : Résultats : La classe des résultats enregistre les
différents résultats réalisés par l’entreprise soit liés à l’activité
normale ou non, la classe des résultats comprend les comptes principaux
suivants :

Compte 80 : Marge brute : représente le résultat entre le prix de


vente de marchandises et leur coût d’achat. Ce que veut dire le résultat
brut de l’entreprise sur son activité principale.

Compte 81 : Valeur ajoutée : ce compte représente la valeur ajoutée


dégagée lors de l’opération d’exploitation

Compte 83 : Résultat d’exploitation : il exprime le résultat lié à


l’exploitation normale de l’entreprise.

Compte 84 : Résultat hors exploitation : c’est le résultat dégagé par


les opérations hors exploitation.

Compte 88 : Résultat de l’exercice : il exprime le résultat net réalisé


par l’entreprise.

2.CODE DE COMMERCE :
Le code de commerce est dans ses articles de 9 a 12 oblige les sociétés
des livres comptables a tenir, La manières de leur tenue et leur délai de
conservation.

Article 9 : « Toute personne physique ou morale ayant la qualité de


commerçant doit tenir un livre journal enregistrant jour pour jour les
opérations de l’entreprise ou en récapitulant au moins mensuellement les
résultats de ces opérations à condition de conserver dans ce cas tout
document permettant de vérifier ces opérations jour par jour »

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Article 10 : «  Elle doit également faire tous les ans un inventaire des
éléments actifs et passifs de son entreprise et arrêter tous ses
comptes en vue d établir son bilan et le compte de ses résultats.
Ce bilan et le compte "résultats" sont copiés sur le livre d'inventaire »

Article 10 bis : « Les comptes et bilans des commerçants, ont pour


finalité de retracer de manière objective, conformément aux
techniques réglementaires, l'évolution des éléments du patrimoine de
l'entreprise »

Article 11 : « Le livre journal et le livre d'inventaire sont tenus


chronologiquement sans blanc, ni altération d'aucune sorte ni transport
en marge, Ils sont cotés et paraphés par un juge du tribunal dans la
forme ordinaire »

Article 12 : « Les livres et documents, visés aux articles 9 et 10 ci-


dessus, doivent être conservés pendant dix ans
Les correspondances reçues et les copies des lettres envoyées doivent
être classées et conservées pendant le même délai »

D’après ces articles on remarque que le code de commerce a non


seulement obligé les entreprises à tenir une comptabilité, mais a fourni
les principaux supports de la tenue de cette comptabilité et a prévu la
réalisation de certaines opérations (inventaire) qui contribuent à la
bonne tenue de la comptabilité.

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CHAPITRE 2 : LES LIVRES LEGAUX
Comme indique le chapitre précédent que les sociétés commerciale ou
industrielles doivent tenir des livres comptable légaux, ces livres sont
présenté comme ce suit :

1. Journal Général :
Chaque personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant
doivent tenir un journal général qui contient quotidiennement les
opérations effectuées par l’entreprise comme indique l’article 9 du code
de commerce.

2. Livre De Paie :
L’article 10 du code de commerce oblige chaque personne physique ou
morale ayant la qualité de commerçant de faire un inventaire par un des
éléments d’actif et passif de son entreprise , arrêté ses comptes en
vue d’établir son bilan et le compte de ses résultats. Et tenir un livre
d’inventaire il contient le bilan et le compte résultats.

3. Livre De Paie :
Ces entreprises doivent tenir un livre de paie qui contient toutes les
informations de personnels tel que le nom le prénom, l’affectation, le
salaire de base, les éléments de salaires de base, les cotisations
sociales, salaires imposables, les éléments de salaire imposable et le

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salaire net a payer, Pour les grandes entreprises qui ont un nombre
important des salariés on reprend la récapitulation générale des
salaires mensuelles.

4. condition de tenue des livres légaux :


Les articles 11 & 12 du code commerce étal aux entreprises que les
livres cités aux articles 09 et 10 doivent être renseignées
mensuellement sans blanc, ni altération d'aucune sorte ni transport en
marge. Et ils cotés et paraphés par un juge du tribunal. Et ils doivent
être conservé pendant dix ans.
CHAPITRE 3 : GENERALITE SUR LA COMPTABILITE

1. DEFINITION DE LA COMPTABILITE :

La comptabilité est une technique qui traduit fidèlement les flux réel ou
financiers de la société en chiffres.

La comptabilité est un système d’information entre les différents


agents économiques.

La comptabilité est aussi une mesure de gestion dans qu’elle enregistre,


collecte, analyse, évalue, calcule et présente les mouvements effectues
par l’entreprise durant ses exercices en terme monétaire.

2. LES PRINCIPES DE LA COMPTABILITE :

1-Principe de la continuité de l’exploitation

Au sein de l’entreprise on trouve des moyens matériels et humains qui


se regroupent afin de

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Créer une activité qui doit se poursuivre dans le temps sauf événement
exceptionnel l’entreprise doit continuer son activité dans un avenir
prévisible il faut donc se placer dans la perspective de la continuité de
l’exploitation.
Notamment ce principe est à la base des règles d²évaluation .Par
exemple les biens D’investissement, sont acquis pour constituer un outil
de travail pour l’entreprise sur plusieurs années.
La valeur qui figurera en comptabilité ne sera pas la valeur vénale du
bien, c’est-à-dire sa valeur de revente mais la valeur d’acquisition du
bien compte tenu de la dépréciation due à l’usage qui en est fait ou au
temps.

2-Principe de la périodicité des résultats

Comme l’activité de l’entreprise se poursuit dans le temps,il est


nécessaire de connaître à intervalle régulier les résultats de son
exploitation. La vie de l’entreprise a donc été découpée en intervalles
égaux ou périodes .Ils peuvent être de durée variable. Toutefois sur la
base des dispositions actuelles du fisc, les entreprises doivent établir
une situation au moins tous les 12 mois. L’année ou période de 12 mois
constitue l’exercice social Dans la plupart des sociétés l’exercice
correspond à l’année civile c’est-à-dire commence le 1er janvier et se
termine le 31 Décembre. Cependant à l’intérieure de la période légale, il
est utile pour une bonne gestion de prévoir une périodicité plus rapide
des résultats.

3-Principe d’autonomie des exercices

Comme l’activité est continue la vie de l’entreprise est divisée en


périodes égales,il est nécessaire de rattacher les flux qui peuvent
intervenir sur plusieurs périodes,à la période qui les a vus naître . Ainsi
chaque période pourra être comparée aux autres puisque chaque
période contiendra uniquement les flux qui trouvent leur origine dans

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cette période. Les charges non encore supportées à la clôture d’un
exercice (ou fin de période) mais qui trouvent leur origine dans des
opérations réalisées au cours de cet exercice doivent lui être
rattachées. Il en est de même pour les produits.
Les informations contenues dans les documents comptables seront
donc fiables puisqu’elles ne concernent que la période de référence.

4-Principe de la fixité des méthodes

Comme l’activités de l’entreprise se poursuit dans le temps et afin de


comparer les résultats de période entre eux,il est indispensable
d’utiliser les mêmes méthodes d’évaluation . Par exemple afin de
comparer les variations d’un élément du patrimoine sur plusieurs
périodes, la valeur de cet élément au début d’une période considérée
doit être la même que sa valeur au terme de la période précédente ; les
mouvements de cet élément doivent être évalués suivant la même
méthode pour que le résultat à la fin de la période considérée soit
cohérent et comparable au résultat de la période précédente
Si par nécessité un changement de méthode peut se justifier en
raison des modifications intervenues dans les conditions d’activité, il y a
lieu d’évaluer, d’expliquer et justifier cette modification dans les
documents remis aux divers utilisateurs de la comptabilité.

5-Principe de l’évaluation monétaire

Devant la diversité des flux qui traversent une entreprise, il a été


décidé d’utiliser l’étalon monétaire. La comptabilité enregistre donc les
flux en monnaie nationale, le dinar algérien.

6-Principe de stabilité monétaire

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Les dépenses (charges ou investissements) et les recettes occasionnées
par les relations de l’entreprise avec les tiers sont enregistrées suivant
leur valeur historique en monnaie
Toutefois afin de traduire la valeur réelle de certains biens, comme les
bâtiments qui peuvent prendre de la valeur dans le temps, certains
éléments du patrimoine de l’entreprise peuvent être réévalués.

7-Principe de la comptabilisation des flux

Le coût d’un bien ou d’un service constitue la quantité d’unité monétaire


utilisée pour acquérir ce bien ou ce service. La comptabilité enregistre
donc le nombre d’unité monétaire correspondant à la valeur des biens et
services. Elle enregistre la totalité des coûts des biens (coûts d’achat,
coût production, etc.…)

8-Principe de l’évidence des faits

Pour que les utilisateurs de la comptabilité aient confiance dans les


informations contenues dans les documents comptables, il faut que la
comptabilité enregistre les flux tels qu’ils apparaissent pour cette
raison, chaque écriture comptable doit être appuyée par une pièce
justificative, datée et comportant la signature ou la griffe du
responsable de l’opération.

9-Principe de prudence

Il ne faut pas risquer de présenter une situation surévaluée de


l’entreprise. Souvent il faut faire preuve de prudence pour enregistrer
un fait comptable, qui peut se trouver infirmé par la suite. Il résulte
qu’un produit ne doit être comptabilisé que s’il est réalisé, une charge
doit être prise en compte dés lors que sa réalisation est seulement
probable.

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10-Le principe de non compensation 

Chacune des opérations comptables doit être enregistrée dans un


compte qui correspond à sa nature, dans ce sens aucune compensation
n’est admise entre les postes de l’actif et du passif ni entre les charges
et les produits ce qui permet à l’entreprise de préserver

3. FONCTIONS DE LA COMPTABILITE :

La comptabilité remplit de nombreuses fonctions. On peut retenir la


fonction économique et légale.

3-1 La Fonction Economique :


Les renseignements d’ordre purement économique qu’elle fournira sont
variés.
Elle donne des renseignements chiffrées sur :
1 Les opérations de crédit
2 Les investissements
3 Les rémunérations de la main-d’œuvre etc.………

Certaines études économiques ont pour base la comptabilité et


permettent d’orienter les choix des responsables de tutelle et d’établir
des plans au niveau national.
Ces renseignements guideront également les choix des responsables de
l’entreprise et les informations obtenues les guideront dans les
décisions de gestion.

3-2 La Fonction Légale :


Le code de commerce et dans l’article 09 fait de la tenue d’une
comptabilité une obligation légale.

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Cette obligation résulte du fait que la comptabilité est un moyen de
preuve.
La base (ou l’assiette) de l’impôt sera déterminée a partir des résultats
enregistrés par la comptabilité. De ce fait, même l’administration
fiscale incite les entreprises à la tenue d’une comptabilité.

4. LES SYSTEMES DE LA COMPTABILITE :

Un système comptable représente un cycle cohérent et organisé pour


répondre à un classement logique des comptes selon une méthode ou un
procédé défini par des principes et un plan comptable.

4-1 Le Système Classique :

Le système classique s’applique dans les petites entreprises qui ne


disposent pas d’un volume de travail très important. Il impose la tenue
d’un seul journal général qui ne peut être tenu que par une seule
personne. Les opérations dans ce système sont enregistrés jour après
jour sur le livre journal après elles portés dans des comptes dans
l’ensemble il constitue un grand livre enfin le relevé périodique de tous
les comptes (sommes et soldes) forme la balance qui fait connaître la
situation de l’entreprise.
Les dispositions du système classique ne permettent pas la division du
travail d’une manière développée.

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Schématisation du système classique

Pièces Grand livre


Journal Balance
comptables des comptes

4-2 Le Système Centralisateur :

Le système centralisateur comptable est un système qui intègre des


journaux auxiliaires qui font l’objet d’une centralisation périodique dans
le journal général centralisateur. Il est conçu sur la base du système
classique dans le sens de l’obtention des résultats à partir de
l’enregistrement comptable. Son principe s’appuie sur le fractionnement
du journal général et le grand livre. Les écritures sont regroupées en
fonction de la nature des opérations dans des journaux auxiliaires ou
divisionnaires. Les journaux auxiliaires sont des journaux dans lesquels
ne sont enregistrées que les opérations de même nature.

4-3 Le Système Informatisé :

Les traitements informatisés, est un système qui s’applique sur


l’ordinateur a la base d’un logiciel de comptabilité dans ses notions et
procédures sont les mêmes qui s’appliquent à la tenue d’un système
comptable mensuel : journaux, balances et grand-livre.
L’avantage du système informatisé est l’exécution rapide des opérations
en plus de la mise à jour continue des soldes des comptes, la tenue des
stocks en inventaire permanant et la facilité du contrôle des
enregistrements comptables.

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CHAPITRE 4 : LE CYCLE COMPTABLE

1. Le Journal :
L’entreprise doit avoir une trace de tous les flux qui ont pris
naissance soit au cours d’opération entre elle et les différents agents
économiques soit a l’intérieur d’elle-même sur le journal. Il enregistre
chronologiquement l’ensemble des opérations effectuées par
l’entreprise.

2. Le grand livre :
Il rassemble toutes les opérations identiques du même compte. Il
est constitué d’une colonne débit qu’elle rassemble les opérations
débitrices du compte, une colonne crédit qui rassemble les opérations
créditrices du compte et à la fin le solde. Le grand livre permet a
contrôle des comptes et une détermination rapide des erreurs et les
incohérences.

3. La balance :
La balance regroupe dans un tableau récapitulatif les totaux des
mouvements des comptes débit et crédit des exercices encours et les
exercices antérieurs. Ainsi que leurs soldes avant la tenue de
l’inventaire, on retrouve généralement :

3-1 La balance avant inventaire :


Elle sert à constituée une base de données pour la comparaison
entre les soldes des comptes avant et après l’inventaire et l’évolution
des ces valeurs d’un exercice à un autre. 

3-2 La balance après inventaire :


Après avoir passé les écritures de reclassement d’inventaire
physique on dresse la balance après inventaire, en intégrant les
résultats de cet inventaire afin de vérifier l’égalité entre le total des
débits et crédits et qu’aucun compte de gestion (compte de la classe 6

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et 7) ne figure sur la balance. Enfin chaque compte du bilan, ou compte
patrimonial, est soldé, un par un pour la conception du bilan, du tableau
des comptes de résultats et des états annexes.

4. Les Etats Financiers :


A la fin de chaque clôture d’exercice l’entreprise établit les documents
de synthèse et les tableaux, comme prévu par le PCN, suivants :

4-1 le bilan :
Il donne la situation du patrimoine en fin de période en distinguant les
éléments de l’actif et passif.
Il se présente sous forme d’un tableau qui regroupe les soldes des
comptes des classes de 1 à 5 à deux chiffres ainsi le compte de
résultat 88.

4-2 le tableau des comptes de résultats :


En utilisant les comptes de gestion, le résultat global d’une entreprise
est décomposé en résultats partiels correspondant aux divers niveaux
d’information. On retient les résultats partiels suivantes :

 La marge brute compte 80 : elle représente le résultat


purement commercial réalisé par l’entreprise. Elle est exprimée
par la différence entre le produit du vente compte 70 et le coût
d’achat des marchandises consommées correspondantes compte
60.
 La valeur ajoutée compte 81 : elle est exprimée par la
différence des comptes 71 (production vendue), 72 (production
stockée), 73 (production de l’entreprise pour elle-même), 74
(prestations fournies), 75 (transfert de charges de production) et
les consommations intermédiaires composées par le compte 61
(matières et fournitures consommées) et le compte 62 (services).

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 Résultat exploitation compte 83 : il est exprimé par la
différence des comptes de produits : 77 (produits divers), 78
(transfert de charges d’exploitation) et les comptes de charges
d’exploitation : 63 (frais de personnel), 64 (impôts et taxes), 65
(frais financiers), 66 (frais divers), 68 dotation aux
amortissements) et le compte 81 (valeur ajoutée). Ce résultat
représente l’exploitation normale de l’entreprise.
 Résultat hors exploitation compte 84 : il est exprimé par la
différence entre le compte 79 (produits hors exploitation) et le
compte 69 (charges hors exploitation). Ce résultat représente le
résultat des opérations qui n’ont pas de rapport avec l’exploitation
de l’entreprise.
 Résultat brut de l’exercice compte 880 : il est exprimé par la
différence entre le compte 83 (résultat d’exploitation) et le
compte 84 (résultat hors exploitation). Ce résultat représente le
résultat de l’exercice avant le calcul de l’impôt.
 Résultat net de l’exercice compte 88 : il est exprimé par la
différence entre le compte 880 (résultat brut de l’exercice) et le
compte 889 (impôt sur le bénéfice).

4-3 Le tableau des mouvements patrimoniaux :


Il récapitule les variations des éléments de l’actif et du passif d’une
entreprise en cours d’une période.

4-4 Le tableau des investissements : il reprend tous les mouvements


des comptes de la classe des investissements.

4-5 Le tableau amortissements:il récapitule l’ensemble des


amortissements des comptes de la classe des investissements.

24
4-6 Le tableau des provisions : il reprend toutes les provisions
constituées par l’entreprise (les provisions pour pertes et charges, les
provisions pour dépréciation de stocks, et les provisions pour
dépréciation de créances).

4-7 Le tableau des créances : il reprend les délais de liquidité des


comptes de la classe de créances.

4-8 Le tableau des fonds propres : il reprend les montants des


comptes de la classe des fonds propres.

4-9 Le tableau des dettes : il reprend les délais d’exigibilité des


comptes de la classe des dettes.

4-10 Le tableau des stocks : il reprend les mouvements et soldes des


comptes de la classe des stocks.

4-11 Le tableau des consommations, de marchandises, matières et


fournitures : il reprend les montants des comptes 60 consommations
marchandises et 61 consommations matières et fournitures.

4-12 Le tableau de détail des frais de gestion  : il reprend les


montant des comptes de classe des charges.

4-13 Le tableau des ventes et des prestations fournies  : il reprend


les montants des comptes 70 ( marchandises vendues), 71 ( production
vendue), 73 ( production de l’entreprise pour elle-même), et 74
( prestations fournies).

25
4-14 Le tableau des autres produits  :il reprend les montants des
comptes 77 ( produits divers ) et 79 (produits hors exploitation).

4-15 Le tableau des résultats sur cession d’investissements  :il


reprend dans l’ordre la valeur d’actif, les amortissements pratiqués, la
valeur résiduelle, le prix de cessation et le résultat de la cessation du
plus value et du moins value de chaque compte de la classe des
investissements.

4-16 Le tableau des engagements : il reprend tous les engagements


reçus et donnés par l’entreprise.

4-17 Le tableau des renseignements divers  :il reprend les différents


renseignements sur le patrimoine de l’entreprise comme la nature des
apports des associés, frais de transport engagés par l’entreprise, la
masse salariale versée…etc.

CHPITRE 5 : ETUDE DE CAS


Dans le cadre de mon stage d’expertise au sein du bureau d’expertise
comptable où je suis, j’ai pu faire la tenue de la comptabilité de
plusieurs entreprises dont une entreprise de production et revente en
etat.

La comptabilisation se base sur le système centralisateur y comprit les


journaux auxiliaires suivants :
1. Le journal auxiliaire des achats
2. Le journal auxiliaire des ventes
3. Le journal auxiliaire des stocks
4. Le journal auxiliaire des opérations diverses
5. Le journal auxiliaire de caisse

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6. Le journal auxiliaire de banque

Voici les opérations enregistrées et les écritures principales dans


chaque journal :

1. le journal auxiliaire des achats :


Il reprend toutes les opérations d’achat de matières et fournitures et
marchandises, en basant sur les factures d’achat pour les justifications
des opérations.
Les écritures principales passés dans ce journal sont :

380 Achat marchandises


457 TVA à récupérer

530 Fournisseurs
Réception de la facture d’achat
marchandises

381 Achat matières et fournitures


457 TVA à récupérer

530 Fournisseurs
Réception de la facture d’achat
matières et fournitures

2. le journal auxiliaire des ventes :


Il reprend les opérations des ventes de marchandises produites par
l’entreprise en basant sur la facture de vente.
Les écritures principales passés a ce journal sont :

27
470 Clients

71 Productions vendues
547 TVA collectés
Etablissement facture de vente

470 Clients

70 Marchandises vendues
547 TVA collectés
Etablissement facture de vente

3. le journal auxiliaire de stock :


Il reprend les mouvements de stock en basant sur bons de livraison et
bon de réception et les bons de sortie.

Les principales écritures passées dans ce journal sont :

30 Marchandises

380 Achat marchandises


Réception de la marchandise
La Pièce justificatif et le bon de
réception

28
31 Matières et fournitures

381 Achat matière et


fournitures
Réception de la matières et
fournitures
Pièce justificative est le bon de
réception

60 Marchandises consommées

30 Marchandises
Sortie de marchandises du stock
Pour vente
Pièce justificative est le bon de
livraison

61 Matières et fournitures
consommées
31 Matières et fournitures

Sortie de mat/fournitures du
stock pour la production
Pièce justificative est le bon de
sortie

35 Produits finis

72 Production stockée
Entré produits finis en stock

29
Pièce justificative est le bon de
réception produit fini

35 Produits finis

72 Production stockée
Sortie de produits finis du stock
pour la vente.
Pièce justificative est le bon de
sortie des produits finis

4. le journal auxiliaire des opérations diverses :


Il reprend toutes les opérations qui n’ont pas de relation avec les
activités principales de l’entreprise tel que « les factures de
téléphones, les acquisitions d’investissements, les amortissements …
etc. ».

Dans ce journal y’a pas d’écriture comptable principale on va présenté


les opérations suivantes :

628 Frais PTT


457 TVA a récupéré

562 Créditeurs de services


Facture de téléphone

30
24 Equipements de production
457 TVA a récupéré

522 Créditeurs d’investissement

Facture d’achat investissement

682 Dotation aux amortissements

29 Amortissements des
investissements
Amortissement fin d’exercice

4.le journal auxiliaire de caisse :


Il reprend tout les encaissements et les règlements en espèce
effectués par l’entreprise.

5.le journal auxiliaire de banque :


Il reprend les encaissements et les dépenses de l’entreprise a partir
des différents documents remis par la banque comme les bordereaux de
versements espèces, les bordereaux de remises de chèques pour les
encaissements, et le chéquier pour les dépenses.
A la fin de chaque mois on établie un état de rapprochement bancaire
entre ce qui a été enregistré dans les journaux de l’entreprise et ce qui
a été enregistré par la banque (relevé bancaire).
Le but de cette opération est de découvrir les différences dues
généralement aux retards d’enregistrement commis par l’entreprise ou
par la banque.

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Dans ce journal y’a pas d’écriture comptable principale on va présenté
les opérations suivantes :

485 Compte de banque

470 Compte client

Encaissement facture de vente

530 fournisseurs

485 compte bancaire

Aussi j’ai pu procédé à l’établissement des déclarations fiscales et


sociales tel que la (G50) et les déclarations sociales trimestrielles et
annuelles
Et à la fin de l’année aussi j’ai eu l’occasion de remplir les livres légaux :
- Le journal général : à partir du grand livre.
- Le journal de paie : à partir des fiches de paie.
- Le livre d’inventaire : à partir du bilan, et du tableau des comptes
des résultats.

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