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L’article 1 de la loi n 99-477 du 2 Août 1999 portant code de prévoyance sociale (CPS) institue, au
profit des travailleurs, des prestations sociales en matières :
Les prestations ci- dessus sont, dans le cadre du régime général, regroupées en trois branches
distinctes (loi n 99-477, Art 4)
L’article 2 de la loi précitée stipule que la charge financière des prestations est couverte, à titre
principal, par les cotisations des employeurs et des travailleurs.
A ce jour, la CNPS ne gère que le régime général, en laissant au secteur privé, notamment aux
compagnies d’assurance, la gestion des régimes complémentaires.
Les cotisations sociales sont dues pour certaines par les salariés (les retenues sociales) pour d’autres,
par les employeurs (les charges patronales sociales). Et c’est à juste titre que tout employeur
occupant des travailleurs salariés est obligatoirement affilié à la CNPS.
Par ordonnance n 2012-03 du 11 janvier 2012, le gouvernement a aménagé la loi n 99-477 du 2 Août
1999 portant code de prévoyance sociale, en ses articles relatifs à la branche retraite.
Ainsi :
La revalorisation des pensions sur le coût de la vie et non plus sur les salaires nominaux
La prise en compte dans la base de calcul de la pensions des 15 meilleurs années de salaire au lieu de
10, comme précédemment
ART 1 :L’assiette ou la base des cotisations sociales comprend la rémunération totale du travailleur à
l’exclusion des prestations familiales et des cotisations patronales aux régimes des prestations
familiales, des accidents de travail et des maladies professionnelles et de retraite.
Prime de panier : 3 fois le SMIG horaire multiplié par le nombre de panier du mois
ART3 : La valeur mensuelle des avantages en nature perçus par le travailleur est déterminée comme
suit :
Tableau 1 : Logement et accessoires
Cuisinier : 45.000 f
Ces avantages sont comptés pour moitié lorsqu’ils sont consentis à des travailleurs du secteur
agricole.
Nous constatons que le barème CNPS qui date de 1983 est nettement en deçà du barème
administratif de 1996.Aussi, recommandons- nous, par souci de simplification du traitement des exo,
d’appliquer le barème administratif et pour l’assiette des impôts et pour l’assiette CNPS.
La CNPS admet l’exonération des primes de panier, de salissure, de tenue de travail, d’outillage fixé
par la convention collective.
II-Les cotisations sociales à la charge des salariés
Les salariés ne sont tenus qu’aux cotisations au titre du régime général de retraite. Ce régime
s’applique à tous les travailleurs des entreprises privées y compris les expatriés.
Pour le calcul de la retenue social, le salaire brut social mensuel soumis à cotisation ou assiette
mensuelle CNPS est plafonnée, selon le décret N o 85-320 du 23 avril 1985, à 45 fois le SMIG horaire
mensuel (soit 36.607 x 45 pour l’ancien système, mais toujours en vigueur malgré le SMIG à 60.000f),
soit 1.647.315 F.
Dans l’attente d’une réforme, qui « épouserait »le nouveau SMIG on se contentera de ces anciennes
données qui malgré leurs caducités sont toujours en vigueur.
A la différence des salariés qui ne cotisent que pour le seul régime de retraite, les employeurs, eux,
sont tenus de cotiser pour les trois régimes :
Régime de retraite
Régime des prestations familiales et
Régime des accidents de travail et maladies professionnelles
Taux appliqué au salaire brut social soumis à cotisation du salarié plafonné à 1.647.315 F par
mois (45 fois le SMIG mensuel) comme dans le cas de la retenue sociale.
Le montant du salaire mensuel du travailleur à prendre en considération pour base de calcul des
cotisations est compris entre un seuil inférieur et un seuil supérieur :
Cotisations prestations familiales = 5.75% (dont 0.75% au titre du risque maternité) du salaire
brut social mensuel compris entre le SMIG et 70.000 f.