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L’efficience des marchés financiers
Fondement de la théorie
Prof Hassan BASSIDI
3
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Les définitions de l’efficience
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Comportement Rationnel
+ Efficience Organisationnelle
Les définitions de l’efficience
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Efficience informationnelle
Informations instantanément
reflétées dans le cours
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Efficience informationnelle
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Efficience informationnelle
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Efficience informationnelle
■ Illustration:
■ Supposons qu’en raison d’indiscrétions,
une information non anticipée, portant sur
le lancement d’un nouveau produit,
parvienne à certains intervenants sur le
marché financier.
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Efficience informationnelle
■ Illustration :
■ Cette information entraine la révision des
flux de trésorerie anticipés et
éventuellement, si le risque moyen de
l’entreprise est modifié, celle de la prime
de risque requise.
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Efficience informationnelle
■ Illustration :
■ Si la VA de l’entreprise est revue à la
hausse, le nouveau projet est censé créer
de la valeur. Sur la base de cette
information ignorée du marché, les agents
informés prennent la décision d’acheter
des actions de la société.
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Efficience informationnelle
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Efficience informationnelle
Ajustements Immédiats
+
Concurrence entre les agents
économiques
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Efficience informationnelle
Investisseurs
Informations privilégiées
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Efficience informationnelle
Ensemble d’information
Agents économiques
Décisions de transaction
Prof Hassan BASSIDI
21
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Efficience informationnelle
Coût d’obtention de
l’information et des
transactions
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Efficience informationnelle
Décision de financement
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Efficience informationnelle
Augmentation de capital
Un Nouveau projet
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Efficience informationnelle
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Comportement Rationnel
« Anticipations rationnelles »
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Efficience fonctionnelle
■ La troisième dimension de l’efficacité des marchés
financiers concerne les fonctions proprement
économiques de l’industrie financière.
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Efficience fonctionnelle
+ La théorie du marché
informationnellement efficient
+ La théorie du marché
informationnellement efficient
Entreprises
Décisions d’investissement
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L’analyse fondamentale
■ Une philosophie couramment adoptée par les praticiens
consiste à rechercher pour chaque titre la « valeur
intrinsèque » vers laquelle convergerait son cours. Celle-ci
serait déterminée par les quantités et les caractéristiques
physiques et financières de l’entreprise (et non par le
marché).
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L’analyse fondamentale
■ Toutefois, s’il y a un grand nombre d’analystes
compétents, ils aideront à réduire les écarts entre les
valeurs intrinsèques des actions et leurs cours et à
ramener ceux-ci à s’ajuster automatiquement à tout
changement dans la valeur intrinsèque.
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L’analyse technique
■ Montier (1969) « […] construite sur des lemmes plutôt que sur des
théorèmes, développée à partir d’initiatives et de recherches
d’origine multiples qui n’ont jamais été regroupées sous une seule
école, l’analyse technique se prête mal à une description de sa
méthode. »
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L’analyse technique
■ L’hypothèse fondamentale, et qui est sous-jacente à toutes les
théories dites techniques ou graphiques, est que le passé
tend à se répéter et qu’une manière de prévoir les cours est
de se familiariser avec ces types de comportements passés,
dans le but de pouvoir identifier dans l’avenir des
comportements similaires.
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La validation empirique
■ L’efficience ne peut être testée empiriquement que par rapport à
une catégorie d’informations à la fois. À la suite de Fama, il est
courant de répartir l’information en trois catégories, lesquelles se
prêtent à trois formes de tests correspondent à trois niveaux ou
degrés d’efficience informationnelle.
■ La première catégorie se restreint à l’historique des cours
boursiers et se prête à des tests d’efficience de forme faible;
■ La seconde catégorie d’informations, qui se prête aux test dits de
forme semi-forte, englobe toutes les données publiques qui sont
susceptibles d’influencer les cours des titres
■ Enfin, la troisième catégorie d’informations inclut toute
l’information privilégiée accessible aux seuls initiés. Cette
catégorie se prête aux tests dits de forme forte.
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Les différents formes
d’efficience
■ La définition de l’efficience renvoie à la notion
d’ensemble d’information auquel les
intervenants sur les marchés financiers ont
accès pour prendre leurs décisions. Selon la
nature de cet ensemble, on distingue
traditionnellement trois formes d’efficience:
■ L’efficience faible;
■ L’efficience semi-forte;
■ L’efficience forte.
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L’efficience faible
■ Si l’ensemble d’informations utilisé par les investisseurs
ne comprend que les cours observés des titres, on parle
d’efficience faible.
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L’efficience faible
■ Une telle éventualité est peu vraisemblable, pour les raisons
suivantes :
■ L’information sur les cours passés est publique et peu coûteuse à
acquérir;
■ La plupart des méthodes statistiques ou des méthodes d’analyse
technique qui ont pour objet de tenter de prédire les cours futurs
à partir des cours passés, sont dans le domaine public et peuvent
être facilement mise en œuvre. Or, si tous les intervenants
disposent de la même information, l’obtention d’un profit anormal
est impossible.
■ Comme les cours reflètent nécessairement des informations
autres que les cours passés disponibles publiquement, une
prévision qui ne repose que sur ces seuls cours ne peut être
vouée à l’échec.
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La forme faible de
l’efficience
■ Pour la tester, il suffit de montrer qu’un
investisseur ne peut anticiper avec profit les
prix boursiers futurs en utilisant la séquence
des prix passés. Cette situation existe si le
niveau d’auto-corrélation dans ladite séquence
est négligeable. Le modèle dit « de marche au
hasard ou random walk» des cours est
compatible avec une telle situation.
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La forme faible de
l’efficience
■ Formellement, l’hypothèse de marche au hasard peut être
représentée de la manière suivante:
■ Rit =µi + eit
■ Où Rit, représente le taux de rentabilité escompté sur le titre i
pendant la période t,
■ µi un terme constant, et eit une variable aléatoire de moyenne
nulle, de variance finie et dont le coefficient d’autocorrélation
est nul. De ce fait :
■ E(Rit |µi) = µi
■ C’est-à-dire que la meilleure prévision du taux de rentabilité du
titre i pour une période future est son taux de rentabilité passé
moyen sur une période de même durée.
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La forme faible de
l’efficience
■ Afin de tester l’hypothèse de marche au hasard des
cours boursiers, deux types de tests ont été effectués:
■ Les premiers testent directement l’indépendance
des variations successives de cours boursiers;
■ Les seconds vérifient dans quelle mesure les
méthodes d’analyse technique fondées sur
l’évolution des cours passés permettent aux
investisseurs d’obtenir des résultats de gestion
supérieurs à ceux qui résulteraient d’une stratégie
naïve d’investissement.
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Les test directs de l’hypothèse
d’indépendance
■ L’hypothèse d’une évolution aléatoire ou « marche
a hasard » des cours boursiers est née de
l’observation empirique, par Kendall (1953), selon
laquelle les variations successives de l’indice des
actions cotées à Londres « 1928-1938 » étaient
totalement indépendant. Ce résultat fut confirmé
par d’innombrables test sur la marché américain,
notamment les test d’autocorrélation statistique de
Cootner (1964), Fama (1965) et de Moore (1964).
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La forme semi-forte de
l’efficience
■ S’il n’est pas possible de prévoir le cours d’une
action par ses cours passés, peut être est-il possible
de le faire via l’information publique la concernant
(résultats, dividendes, distribution d’action
gratuites…).
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La forme semi-forte de
l’efficience
■ Un marché sera efficient au sens « semi-forte » si
les cours reflètent immédiatement toute
l’information à caractère publique. Lorsqu’une
information est rendue publique, l’offre, sinon la
demande, pour se titre seront modifiées et il en
résultera un nouveau cours.
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La forme semi-forte de
l’efficience
■ Une étude de Ball et Brown (1968) a analysé les effets de
l’annonce des résultats annuels de deux cent soixante et
une société américaines pour une période de vingt ans. Un
modèle économétrique a été construit pour chaque
entreprise afin de prévoir les résultats futurs. Sur la base de
ces prévisions, les résultats réels ont été classés en deux
catégories selon qu’ils étaient supérieurs ou inférieurs aux
résultats prévus.
■ L’effet de l’annonce des résultats sur les fluctuations de prix
a été étudié en ajustant par les mouvements généraux du
marché. Les rentabilités résiduelles moyennes, ou résidus,
ont été étudiés dans douze mois qui précèdent et les six
mois qui suivent chaque annonce annuelle.
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La forme semi-forte de
l’efficience
■ Il apparaît qu’en moyenne le marché a correctement
anticipé la variation des résultats avant qu’ils ne soient
rendus publics. Les sociétés qui eurent des résultats
décevants ont vu leurs cours baisser anormalement
dans les mois qui précèdent l’annonce publique et
inversement pour les sociétés qui publièrent des
résultats inespérés. L’ajustement du cours boursier est
pratiquement inexistant après l’annonce publique des
résultats. La moyenne des résidus devient à peu près
nulle pour chacun des deux sous-échantillons).
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La forme semi-forte de
l’efficience
■ La distribution d’actions gratuites est considéré
dans l’imaginaire boursier comme une bonne
nouvelle. Les actionnaires ont l’impression de
recevoir un cadeau, des actions gratuites, ce qui
amènerait globalement le marché à réévaluer le
cours des titres qui procèdent à de telles
opérations.
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La forme semi-forte de
l’efficience
■ Pourtant, à la réflexion, la seule distribution d’actions gratuites est
une opération parfaitement neutre.
■ Prenons le cas d’un actionnaire qui a dix actions d’une société
qui procède à une distribution d’actions gratuites à concurrence
d’une pour deux.
■ Après cette opération, il est en possession de quinze actions.
Peut-être croit-il s’être enrichi mais les quinze actions qu’il a lui
donnent droit exactement au même montant de bénéfices
qu’avant l’opération. Il a davantage d’actions mais chacune
d’entre elles donne droit à un moindre bénéfice par action.
■ En net, l’opération est blanche et l’annonce ou la réalisation par
une société d’une distribution d’actions gratuites ne devrait
avoir aucune incidence sur les cours.
Prof Hassan BASSIDI
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L’effet PER, l’effet Taille et l’effet Fin
d’année
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L’effet PER, l’effet Taille et
l’effet Fin d’année
■ En effet, l’effet PER masquait un effet taille. Comme le
rappelle Reinganum (1981) « après avoir tenu compte
dans le calcul des rentabilités d’un effet PER, un fort
effet taille subsiste. Toutefois, après avoir tenu compte
d’un effet taille, il ne subsiste plus aucun effet PER
dans les taux de rentabilité différentiels observés sur
les titres ».
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L’effet PER, l’effet Taille et
l’effet Fin d’année
■ Keim (1983) avait observé que l’effet taille se
concentre en janvier.
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L’effet PER, l’effet Taille et
l’effet Fin d’année
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La volatilité des titres