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REVISE
Il s’agit d’une hypothèse fondamentale portant sur la relation entre, d’une part, la
personne morale ou le groupe et d’autre part son ou ses propriétaires (exploitant,
associés, actionnaires, membres).En effet, l’entité est considérée comme étant une
personne morale ou un groupe autonome et distinct de ses propriétaires et de ses
partenaires économiques. La comptabilité financière est fondée sur la séparation
entre le patrimoine de l'entité et celui de ses propriétaires. Ce sont les transactions de
l'entité et non celles des propriétaires qui sont prises en compte dans les états
financiers de l’entité.
Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces
transactions ou événements se produisent et non pas au moment des encaissements
ou paiements. Ils sont enregistrés dans les livres comptables et présentés dans les
états financiers des exercices auxquels ils se rattachent.
Selon ce postulat, pour que l'information représente d'une manière pertinente les
transactions et autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils
soient enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité économique
et non pas seulement selon leur forme juridique.
Le Système comptable OHADA opte pour une application limitée de ce postulat
comptable.
Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes dans
l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers.
Elles ont un caractère de généralité moins grand que les postulats comptables et
peuvent varier d’un pays ou d’un espace géographique à un autre.
1. Convention du coût historique
2. Convention de prudence
Cette convention est énoncée d’entrée dans les articles 3 et 6 de l’Acte uniforme
relatif au droit comptable et à l’information financière : « La comptabilité doit
satisfaire, dans le respect de la convention de prudence, aux obligations de régularité,
de sincérité et de transparence inhérentes à la tenue, au contrôle, à la présentation et
à la communication des informations qu’elle a traitées. »
Dans le droit comptable OHADA, cette convention a été affirmée dans les articles 6,
8, 9, 10 et 11 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information
financière. En fait, il imprègne tous les textes relatifs à l’information externe.