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Introduction

Les métrorragies du premier trimestre constituent un saignement d’origine utérine


survenant chez une patiente enceinte de 12 SA .Elles sont relativement fréquentes puisqu’elles
concernent une femme sur quatre en début de grossesse. Pour une majorité de personnes,
l’idée même de saigner durant cette période signifie la fin de la grossesse. Cette issue fatale ne
se produit pourtant que dans 50% des cas. Indépendamment de l’âge gestationnel, toute
métrorragie survenant pendant la grossesse est un symptôme à prendre au sérieux et à élucider
le plus rapidement.1

Les métrorragies sont la principale cause des consultations en urgence au cours de cette
période de la grossesse. Elles peuvent compromettre le pronostic évolutif de la grossesse et
même mettre en péril la vie de la femme quand elles sont abondantes.

Les pathologies du premier trimestre sont dominées par les avortements, les grossesses
arrêtées, la grossesse extra utérine et la grossesse molaire moins fréquemment la lyse d’un
jumeau. Le saignement est le plus souvent le signe d’une grossesse pathologique ou
définitivement compromise.

En outre, il faut mentionner qu’il existe d’autres causes de métrorragies du premier trimestre
sans rapport direct avec la grossesse, dont on cite :

 Saignement d'origine urinaire : hématurie


 Saignement d'origine vaginale : lésion traumatique .
 Saignement d’origine cervicale :
 Cervicite
 Polype cervical accouché par le col
 Ectropion (éversion de la muqueuse endocervicale sur + de 1cm), souvent
présent pendant la grossesse, peut saigner spontanément ou après une
surinfection ou un rapport.
 Cancer du col de l’utérus : Association cancer du col et grossesse, si elle est
rare, n'est pas exceptionnelle. En cas de métrorragies post-coïtales, un frottis
cervical est souhaitable.
 Saignement d’origine médicamenteuse : les femmes sous anticoagulants par exemple
pour des raisons vasculaires, cardiaques, thromboemboliques …..

Pour cela la prise en charge de la métrorragie du premier trimestre nécessite donc une
stratégie précise, basée sur la certitude du diagnostic, des examens complémentaires et
l’efficacité des méthodes thérapeutiques ainsi que le soutien psychologique et la prévention
des complications (l’hémorragie par rupture de GEU, l’allo-immunisation Rhésus).

1
Mémoire de fin d’étude , l’auteur benabboun kheira djihene,

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