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Abstract
Byrsa. Elissa's Ruse and the Foundation of Carthage
The story of Carthage's -or Byra's - foundation by Dido serves as a reference myth to folklorists : in fact, Dido's treacherous
demand for "as much land as an ox-hide bursa can hold" has a great number of parallels in the most different cultures. But it is on
purpose that the present article leaves out these parallels in order to focus the attention on Byrsa, whose legend is studied in
relation to its Greco-Roman linguistics, cultural and historical context.
Svenbro Jesper, Scheid John. Byrsa. La ruse d'Élissa et la fondation de Carthage. In: Annales. Économies, Sociétés,
Civilisations. 40e année, N. 2, 1985. pp. 328-342.
doi : 10.3406/ahess.1985.283165
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1985_num_40_2_283165
NOUVELLES HYPO THESES
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Archimède Le problème des ufs
Maestoso
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SCHEID ET SVENBRO LA FONDATION DE CARTHAGE
Quelques vers du premier Livre de Enéide ont probablement fait plus que
toute autre source pour diffuser le récit sur la fondation de Carthage par
Didon est dans ce Livre qu née apprend par la bouche de Vénus le destin
de la reine phénicienne qui après de longs voyages arriva un jour endroit où
la future Carthage allait élever En fait dit Vénus les Phéniciens achetèrent
autant de territoire de ce fait appelé Byrsa ils pouvaient entourer une
peau de taureau1 > peine plus une allusion les vers de Virgile qui est
un de nos premiers témoins de ce récit présupposent que les lecteurs
connaissent déjà la célèbre ruse de Didon faute de quoi ils ont besoin du
commentaire un Servius chouée en Libye précise en effet celui-ci
Didon se vit abord chassée par Hiarbas ensuite elle demanda par ruse cal
lide) acheter autant de terre une peau de uf pouvait en tenir tenere
Elle étendit alors une peau découpée en fil et occupa espace une cir
conférence de vingt-deux stades Virgile reste trop allusif en disant aeti de
nomine Byrsam et circumdare au lieu de tenere1 >> La critique de Servius car
en est bien une vise donc deux choses un côté expression condensée
aeti de nomine Byrsam dont la traduction de ce fait appelé Byrsa
emporte sans doute en clarté sur original latin qui de plus implique on
sache que bursa est le mot grec pour peau de uf de autre côté le choix
du verbe circumdare entourer au lieu de tenere tenir
Ce dernier point est important et même décisif car pour que la ruse de
Didon puisse fonctionner elle doit appuyer sur un mot qui signifie la fois
couvrir et entourer Le sens couvrir est celui que Hiarbas le roi
numide doit entendre pour consentir la demande de Didon le sens
entourer est celui que la reine produira après coup une fois le traité conclu
afin obtenir de Hiarbas le territoire dont elle besoin pour fonder une cité
Toute la ruse repose sur cette ambiguïté bien calculée de tenere Une peau
intacte aurait pas entouré espace sur lequel on aurait placée elle
aurait couvert et est précisément cela que attend Hiarbas lorsque
tout un coup il doit admettre que tenere signifie non seulement couvrir
mais encore entourer Moins intéressé par la logique de la ruse que par le
résultat obtenu par Didon Virgile se contente de ce deuxième aspect en écrivant
circumdare En fin de compte le territoire obtenu par les Phéniciens été pré
cisément entouré par la très fine lanière que la reine obtenue en décou
pant la peau de uf
De toute évidence Virgile présume que son public connaît déjà cette ruse de
Didon Il rien inventé ici il fait allusion un récit bien en place peut-être
depuis des siècles Une tradition remontant Timée historien sicilien
mort époque de la première guerre punique connaît en effet histoire de la
fondation de Carthage par Didon Telle elle nous est rapportée par auteur
anonyme un Traité sur les femmes3 cette tradition bien elle connaisse
le caractère rusé de Didon ne fait pourtant pas allusion la ruse de la bursa
Mais bien réfléchir ce silence est pas forcément celui de Timée lui-même
contrairement historien notre auteur anonyme est prédisposé intéresser
au personnage de Didon plutôt aux circonstances de la fondation de
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NOUVELLES HYPOTH SES
Carthage Nous excluons donc pas que Timée ait déjà pu connaître la ruse de
la bursa qui aurait donné le nom la citadelle de Byrsa autant plus il
agit un jeu de mots propre au grec la langue de Timée
Mis part la version de Virgile nous en avons plusieurs autres dans leur
majorité mieux articulées que la sienne Du côté latin est Justin qui nous
fournit le texte principal4 Texte tardif il est vrai mais qui fait partie de son
Epitomé de Histoire universelle de Trogue Pompée historien époque augus-
téenne Contemporain de Trogue Pompée et de Virgile Tite Live fait lui aussi
mention de la bursa qui intervient dans la fondation légendaire de Carthage
sans pour autant insister sur opération rusée elle implique5 Du côté grec
historien Appien raconte le récit de fa on détaillée6 contrairement Denys le
Périégète dont deux vers seulement font allusion au mûthos de la fondation de
Carthage et de la peau de uf7 Le caractère succinct de cette version pour
tant eu heureuse conséquence de provoquer un commentaire très long de
archevêque Eustathe8 auteur le plus récent de notre dossier Contrairement
Appien Denys et son commentateur semblent avoir fait attention la forme
linguistique de la ruse de Didon si Appien se contente comme le font aussi
Virgile Tite Live et Silius Italicus9 un verbe signifiant entourer inverse
ment Justin emploie tegere couvrir Denys utilise metrem mesurer
un verbe qui remarquons-le bien est aussi ambigu que le tenere employé par
Servius Parlant de Carthage Denys dit en effet que selon la légende elle
été mesurée au moyen une peau de uf hupa boi metrehênai Eus
tathe semble lui aussi avoir compris que le sophisma utilisé par Didon implique
deux significations du verbe lambanein prendre car dans son exégèse du
récit il utilise la fois epi-lambanein couvrir et em-peri-lambanein
entourer Il est vrai que ni Virgile ni Tite Live ne mentionnent explicitement
la ruse propos de Byrsa pour eux aucune raison donc de arrêter sur le
double sens exigé par le traité trompeur de Didon En revanche on aurait pu
attendre de Justin et Appien ils accordent plus attention ce détail en
fait leur présentation de opération par laquelle Didon obtient plus de terri
toire que Hiarbas ne prévu montre bien ils dépendent une tradition
qui déjà assuré le succès du récit un se contente du verbe tegere
couvrir autre du verbe perilambanein entourer comme ils
avaient plus se soucier du jeu sémantique une fois que celui-ci mis his
toire en orbite Comme on vu ce jeu est possible que dans la mesure où
on emploie des verbes comme tenere ou lamb nein metrem) dans lesquels les
deux significations couvrir et entourer coexistent
Malgré son défaut cet égard nous avons choisi de citer ici la séquence
centrale du récit de Justin Bien évidemment ce est pas le désir de privilégier
une version aux dépens des autres qui nous imposé ce choix mais plutôt le
simple souci de donner une version qui ne soit ni une allusion succincte ni une
exégèse ad hoc la manière de celles de Servius et Eustathe
Après avoir fui son frère Pygmalion roi de Tyr et assassin de son mari
Didon qui se nomme ici lissa gagne abord Chypre où grâce un rapt
ses compagnons se procurent des femmes Ils regagnent la mer et le voyage
touche bientôt sa fin Arrivée sur les côtes Afrique lissa recherche
amitié des habitants qui voyaient avec joie dans arrivée de ces étrangers
une occasion de trafic et de mutuels échanges Ensuite elle acheta autant de
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Comment lire le récit sur la fondation de Carthage Dans toute une série de
traditions anciennes et modernes et une distribution géographique qui va
des Hottentots aux Kirghiz de la Scandinavie Asie du Sud-
Est 12 on rencontre le thème de Didon savoir la ruse de la bursa
une manière presque troublante Si Saxo Grammaticus peut être soup onné
avoir lu Virgile que dire par exemple des Kirghiz qui racontent comment ils
se sont vus roulés par les Russes exactement comme les Numides ont été par
lissa La présence du thème dans certaines de ces traditions ne explique cer
tainement pas comme le résultat une diffusion Mais là même où selon toute
vraisemblance il eu contact avec la tradition qui nous intéresse ici le thème
est susceptible de prendre des accents nouveaux qui infléchissent sa significa
tion Chez Saxo la peau est plus celle un bovin mais celle un cheval ce
qui coup sûr présuppose un système symbolique différent de celui qui est mis
uvre dans la tradition gréco-romaine Une fois intégré au système symbo
lique une culture étrangère le récit acquiert par rapport aux récits analogues
produits par autres cultures son autonomie propre Autonomie qui est aussi
complète que il était développé en dehors de toute influence extérieure13 Si
étude des versions cataloguées sous entrée trompeusement unificatrice du
thème de Didon peut provoquer notre vertige la manière de exploration
des homonymes provenant de langues différentes) la première et souvent la
seule signification chercher ici est évidemment celle propre chaque
contexte culturel ou linguistique Ceci équivaut pas un refus de toute
forme de comparatisme Mais ce est condition étudier abord chaque
thème de Didon dans le contexte culturel qui lui est propre on pourrait
envisager ensuite la comparaison dans un comparatisme il faudrait alors
qualifier de contrasti/14
Nous allons donc lire le récit de la fondation de Byrsa dans le contexte
culturel qui est le sien en oubliant pour le moment les variantes du même
thème on peut rencontrer ailleurs Mais quel est alors ce contexte priori
on aurait pu penser il était punique car qui aurait eu plus intérêt élaborer
cette histoire de fondation que les Carthaginois eux-mêmes Seulement cette
hypothèse nous mène très vite dans une impasse Ni la langue ni la culture puni
ques ne semblent donner des clés notre récit15 Si Massinissa le roi numide le
connaissait comme le prétend Tite Live16 il sans doute appris des Romains
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et non pas des Carthaginois Sans prétendre originalité nous posons donc
hypothèse un contexte non punique mais la fois grec et romain vu le
simple fait que notre corpus est gréco-romain et il nous déjà laissés dans
embarras quand il agissait de déterminer de quel côté le récit aurait été
inventé est cette hypothèse gréco-romaine que nous allons essayer de
vérifier en dégageant armature symbolique du récit qui comme on le verra
comporte des éléments la fois grecs et romains Faut-il en étonner quand on
sait que endroit où cette histoire est censée se dérouler fait face la Sicile et
constitue un point de repère commun aux deux cultures
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Scriptio et circumscriptio
il est vrai que le récit sur la fondation de Byrsa ne fait pas intervenir écri
ture de fa on explicite il est pourtant basé sur ce que les Romains appellent la
scriptio47 lissa ne se montre pas fidèle esprit mais uniquement la scriptio
ou comme nous disons la lettre du traité en exploitant le double
sens un verbe comme tenere Comme nous avons déjà fait remarquer tout le
récit repose sur ce double sens et sur les lectures contradictoires il rend
objectivement possibles Peu importe si écriture au sens literal brille par son
absence une fois que les parties ont prêté serment les formules de leur traité
vu leur nombre limité peuvent assumer un caractère figé matériel inaltérable
comme il agissait de formules fixées par écriture est précisément ce
caractère figé de la formule centrale du traité avec Hiarbas qui permet lissa
en extorquer un sens contraire esprit de ce traité tout en restant conforme
sa lettre Elle appuie de toute force sur le mot tenere pour justifier la manière
dont elle délimite le territoire de sa cité Elle appuie tellement elle défait la
bursa Vraiment elle emploie un style qui appuie trop sur les mots
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une ruse dans son esprit 70 montre bien son appartenance entourage
sémantique de la métis En fait le caractère rusé des Phéniciens est affirmé
déjà par Homère chez qui le Phénicien fait figure de fort habile trompeur
apatélia 11 Pour la Souda le phoinikikon est équivalent du
mensonge 72 et un poète comique anonyme est apparemment du même avis
il dit dans un vers un intérêt particulier pour nous phoinikelikten
kai logon al zona imposteur et charlatan de discours 73 Le sens de
phoinik-eliktes nom composé de phoinik- et un dérivé de helissein est
donné par une glose apatelos trompeur précisons pourtant en
ajoutant la phénicienne 74
est ainsi que nous sommes amenés voir dans la figure lissa incarna
tion de Vingenium Punicum de Vars Punica ou tout simplement de à fides
Punica laquelle nous avons déjà opposé une fides Romana15 En effet est
toujours par la ruse que la reine se sort des problèmes qui se posent sur son
chemin de Tyr Byrsa ensemble du récit dont nous avons privilégié la
séquence centrale doit sa cohérence ce comportement rusé qui fait lissa
ancêtre exemplaire des Carthaginois des guerres puniques76 Aux yeux des
Romains bien entendu ces Romains qui au cours de la première guerre
punique construisent un temple la Fides77 par rapport laquelle la figure de
la reine rusée apparaît comme inversion totale Si le récit que nous avons
étudié eu une préhistoire remontant bien plus haut78 est très probablement
au me siècle avant notre ère qui est aussi époque de historien Timée
il faut situer sa cristallisation plus ou moins définitive Dans cette hypo
thèse il serait caser dans la propagande anti-punique qui au fantasme de la
fides Romana oppose cette fides qui en est pas une mais bascule dans le sens
contraire la perfidia de ennemi carthaginois
NOTES
Cet article est le fruit une recherche menée en commun et dont nous avons brièvement rendu
compte dans Annuaire de cole Pratique des Hautes tudes Ve Section 1982-1983 pp 357-
364 En outre il été présenté devant le séminaire de A.T.P Les polythéismes en avril 1984
C.N.R.S. Paris Nous tenons remercier Maria-Giulia Guzzo et Jean-Claude Glassner pour les
observations ils nous ont faites au cours de ce travail
VIRGILE Enéide 367-368 mercatique solum aeti de nomine Byrsam taurino quantum
possent circumdare tergo
SERVTOS Commentaire Enéide de Virgile 367 Dans la dernière phrase nous lisons
donc te<n>ere et non pas tegere comme les manuscrits quant rem éviter tangit Vergilius
dicendo facti de nomine Byrsam etnon te<n>ere sed circumdare Facile justifier du
point de vue paléographique notre le on répond articulation logique du texte où ambiguïté
de tenere utilisé quatre lignes plus haut oppose univocité de circumdare et pourrait-on
ajouter de tegere)
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34 De même Rome les deux bovins le mâle extérieur la femelle intérieur tirant
la charrue inscrivent sur le sol la définition de existence humaine en tra ant la ligne pomériale
qui sépare la cité de extérieur du sauvage
35 Cf Fr RTOG Les Scythes imaginaires espace et nomadisme Annales E.S.C. 34
1979 pp 1137-1154 Rappelons que Numides se dit Nomades en grec pour etymologie
de ce mot voir LAROCHE Histoire de la racine nem- en grec ancien tudes et commentaires
Paris 1949 121 ss. Justin fait ailleurs une allusion leur statut opposé celui des Puni
ques il raconte le retour chez lissa des dix ambassadeurs carthaginois envoyés auprès de
Hiarbas Le roi disaient-ils voudrait que un eux vînt rendre les Africains et leur roi plus
civilisés cultiores mais qui pourra consentir éloigner de ses frères pour aller vivre chez des
Barbares barbaros et des sauvages er rùm more viventes 6)
36 Enéide 365-368 423-438
37 DE SAINT-DENIS dans son Introduction Virgile Géorgiques Collection des Univer
sités de France) Paris 1956 xxxv
38 VIRGILE Géorgiques IV 281-314 et 540-558 le poète passe ensuite directement la
célèbre conclusion des Géorgiques ainsi la naissance de la société des abeilles est suivie de la
louange Octave Il agit un bovin sacrifié au couteau selon les vers 284 et 542 par contre les
gyptiens étouffent le bovin destiné donner naissance aux abeilles ibid. 300-301)
39 Corpus Paroemiographorum Graecorum 410 II pp 416-417 Leutsch-Schnei-
dewin Cf la Souda s.v rburses ekathézeto
40 LUCIEN Toxaris 47-48 Cf EITREM Opferritus und Voropfer der Griechen und Römer
Videnskapsselskapets Skrifter 1914 II l) Christiania 1915 385 ss cf aussi DUM ZIL
Romans de Scythie et alentour Paris 1978 pp 273-282 et La courtisane et les seigneurs
colorés Paris 1984 pp 138-146 pour autres aspects de ce récit
41 LUCIEN ibid. 48
42 SERVIUS Commentaire Enéide IV 374
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65 Le seul sens de strémma qui convient ici est celui de fil LXX Judith 16 LDDDELL-
-JONES en donnent trois autres petit pain entorse conspiration
66 Pour Dorieîs cf la Souda s.v nomos et le commentaire de LAROCHE op cit. 236
67 Ainsi Fragmenta Historicorum Graecorum 197 fr 23 Müller
68 Ce rapprochement nous été suggéré par Perron Notons que elissein est plus fréquent
que helissein dans les codices des poèmes homériques selon LIDDELL-SCOTT-JONES s.v helissein)
69 EURIPIDE Oreste 889-894
70 APOLLONIUS DE RHODES Argonautiques 463
71 Odyssée XIV 288
72 Souda s.v phoinikik to pseûdos Cf PLATON République 414 et la scholie ad loe
73 Comicorum Atticorum Fragmenta III fr 1293 Kock et commentaire phoinikel ktes
maintenu contre émendation Phoinikh eliktes cf observation faite supra 68 On ne peut
pas exclure que élément phoinik- se réfère écriture cf Phoinikeïa grommata lettres
phéniciennes etc.) ce qui donnerait la traduction déformateur-du-sens-de- écrit
74 La glose est celle SYCHios s.v phoinikelikten Cf Souda s.v phoinikelites ho
hapatelos
75 Pour la fides Punica voir le résumé de exposé fait par Freyburger cole Pratique
des Hautes tudes dans Annuaire de E.P.H.E. Ve section 1983-1984 347 ss
76 ENNIUS Annales VIII fr 290 Poenos Didone oriundos Didon aurait occupé cette place
depuis Naevius voir ANNA Didone Anna in Varrone in Virgilio Rendiconti della
Accademia nazionale dei Lincei Classe di scienze morali storiche filologiche 30 1975 pp 3-
34 Cf aussi SELIUS ITALICUS Puniques 70-80 Hannibal est le descendant un frère de la reine
Didon
77 CICERON De la nature des dieux II 61
78 Avant les guerres puniques la Sicile est le lieu où affrontent des intérêts grecs et pu
niques est dans ce cadre il faut situer la préhistoire dont nous parlons et dont par
exemple invention du jeu de mots rsa-B rsa dû faire partie
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