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CHAPITRE 2 :

LA COMPETENCES LIÉES ET ATTRIBUTIONS DU MINISTERE


DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE
Ce par l’ordonnance n°20/017 du 27 mars 2020 fixant les attributions
des ministères par le Président de la République, que Les attributions
du ministère des affaires étrangères sont définies par la loi portant
répartition des attributions des différents ministères de la République
Démocratique du Congo. Ces attributions sont les suivantes :
 Animation et suivi de la politique étrangère de la république
démocratique du Congo et sa diplomatie ;
 Exécution des formalités protocolaire de rédaction, de signature
et d’autorisation législative internationale ;
 La mobilisation des congolais de l’étranger pour le
développement du pays et leur intégration à la vie nationale ;
 Défense des intérêts de l’Etat auprès des puissances étrangères ;
 Assistances aux autres ministères dans leur rapport avec
l’extérieur ;
 Préparation des travaux avec les organisations bilatérales et
multilatérales et des organisations internationales ;
 Gestion du protocole d’Etat ;
 Gestion des rapports avec l’ONU ainsi que les agences
spécialisées de l’ONU et ce, en collaboration avec d’autres
ministères concernés ;
 Gestion des passeports et des visas ;
 Protection diplomatique des congolais à l’étranger ;
 Gestion diplomatique des relations bilatérales et multilatérales
de l’Etat.

 Défense d’une politique de formation et de placement des cadres


congolais dans les organisations sous régionales, régionales et
internationales ;
 Mise en place des mécanismes de prévention, de gestion et de résolution
pacifique des conflits dans la région et la sous-région ;
 Promotion des organisations communautaires destinées à la coopération
économique régionale et sous régionale ;
 Promotion de la politique de regroupement sous régionale ou régionale ;
 Suivi des résolutions, des recommandations adoptées ou des accords,
conventions ou tout autre acte juridique pris dans le cadre des
organisations sous régionales et régionales ;
 Suivi de la gestion de tous les traités, accords, conventions, protocoles
d’accords et arrangements conclus avec les partenaires extérieurs et les
organisations internationales ;
 Exécutions des formalités administratives préalables à la mise en vigueur
des prêts négociés ;
 Participation à toutes les réunions internationales en rapport avec la
francophonie ;
 Promotion de la francophonie ;
 Défendre les intérêts et faire entendre la voix de la république
démocratique du Congo au sein de la francophonie ;
 Gestion des relations de coopération bilatérale et multilatérale du pays ;
 Suivi des accords économiques sur les produits congolais de base ;
 Assistance aux autres ministères dans la recherche et la négociation des
ressources extérieurs dans le cadre de coopération bilatérale et
multilatérale ;
 Suivi de la participation de la république démocratique du Congo
NEPAD, en collaboration avec le ministère ayant le plan dans ses
attributions ;
 Préparation des conférences et des négociations des accords de
coopération bilatérale ou multilatérale, en collaboration avec les autres
ministères et organismes concernés ;
 Préparation et gestion des travaux des commissions mixtes et suivi de
l’exécution de leurs décisions et recommandations.
En énumérant les attributions des affaires étrangères et de la
coopération internationale, il sied de rappeler que la compétence
liée c’est le pouvoir qu’à son détenteur est obliger d’utiliser son
pouvoir selon le cadre prévu par le texte, qu’il le veuille ou non.
Cette notion, s’oppose à celle du pouvoir discrétionnaire.
La compétence est << liée >> parce qu’elle est organisée par
d’autre textes (principes de légalité) qui déterminent les
conditions, toutes les conditions sans en laisser au détenteur de
la compétence.
Donc tous les décisions qui se prennent au niveau des affaires
étrangères ça relève de la compétence liée car c’est le pouvoir
qui est liée à la loi.
CHAPITRE 3 : LES SERVICES DÉCONCENTRÉS AU NIVEAU
DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA
COOPERATION INTERNATIONALE
Et en parlant des services déconcentrés qui sont au sein du ministère,
il sied de rappeler que la déconcentration c’est lorsque dans un Etat
unitaire déconcentré tel que notre beau pays la RDC, on attribue à des
agents locaux, le pouvoir de prendre localement un certain nombre des
décisions.
La déconcentration permet d’introduire une certaine rapidité dans la
prise des décisions du gouvernement central, une adaptation aux
circonstances des temps et des lieux, tout en sauvegardant l’autorité
gouvernementale unique.
Avec la déconcentration il est question de la remise du pouvoir au
niveau locale (dans des provinces) à un représentant nommé et
révoqué par le pouvoir central, chargé de la représenter et de faire
appliquer ses décisions.
Ils servent de pont entre le gouvernement et la population.
Tous ce qu’ils peuvent faire son dictés par le gouvernement central.
D’abord pour connaitre les services déconcentrés qui sont au sein du
ministère des affaires étrangères, nous devons savoir comment se
comporte l’organisation ou l’administration de ce dernier,
l’administration des affaires étrangères comprend 14 directions qui
sont :
 La direction des services généraux : cette direction gère
généralement les problèmes administratifs et s’occupe de la
gestion du personnel de l’administration centrale et celui de
poste diplomatique (Ambassade). Elle gère également les biens ,
les meubles , les bâtiments et leurs ressources financières.
 La direction des affaires juridique et contentieux : cette
direction sert à initier , gérer et négocier les actes juridiques
internationaux, contribuer au règlement des contentieux
juridiques et en assumer le suivi, élaborer et gérer les
instruments de ratification des traités et accords internationaux,
rédiger le plein pouvoir pour les plénipotentiaires, donner les
avis juridiques sur les questions du droit international, vérifier la
conformité des actes du gouvernements par rapport au droit
international.
 La direction de l’inspection des postes diplomatiques et
consulaires : elle a comme attributions de contrôler la gestion
administrative et financière tant de la centrale que des missions
diplomatiques de la République Démocratique du Congo. Elle
gère également les litiges qui naissent dans les différents postes
diplomatiques.
 La direction de la chancellerie et litiges : c’est la direction qui
octroie les passeports diplomatiques et de service et procède
également à la légalisation des documents et gère le règlement
de litige relatifs aux passeports.
 La direction d’études, recherches et planification : elle s’occupe
de l’étude et de l’analyse de tous les problèmes relatifs à la
diplomatie congolaise, de l’Etat de relation sociopolitique et
culturelle et gère aussi la bibliothèque, l’information et
l’interprétation au plan national.
 La direction du protocole d’Etat : cette direction a comme
attributions la facilitation des contacts entre les missions
diplomatiques accrédités en République Démocratique du
Congo et le ministère des affaires étrangères et s’occupe de
l’accueil de délégué et autres autorités étrangères en visite ou en
missions officielle dans notre pays. Elle s’intéresse aux
questions relatives aux privilèges et immunités ; elle est
également chargée de l’octroi de visa de courtoisie, des plaques
d’immatriculation diplomatique et gère l’autorisation de survol.
 La direction Afrique et moyen orient : elle a un caractère
technique parce qu’elle traite des dossiers qui ont un caractère
purement politique dans les relations bilatérales et multilatérales
existant entre la République Démocratique du Congo et les Etas
d’Afrique et du moyen orient.
 La direction Europe : cette direction a pour rôle de promouvoir
et gérer les relations bilatérales et multilatérales avec l’Europe
d’initier et de préparer à l’intention des autorités tous les
dossiers qui concernent les relations ci-dessous avec l’Europe.
 La direction Amérique, Asie et Océanie : cette direction a pour
rôle de développer et de promouvoir les relations politiques,
économique, culturelle, scientifique et d’amitié avec les pays de
ces 3 continents.
 La direction des organisations internationales : elle a comme
attributions ; contribuer à l’élaboration de la politique du pays
vis-à-vis des organisations des nations unies (ONU) et de ses
institutions spécialisées ; prendre part aux conférences
internationales et les organiser sous les hospices des nations
unis et programme des paiements de contributions dues par la
République Démocratique du Congo.
 La direction de la francophonie : cette direction s’occupe des
relations d’amitié et de coopération entre la RDC et les Etats
ayant en commun l’usage de la langue française. Elle a pour
rôle de la promotion de la paix, de la démocratie, de l’Etat des
droits et du respect des droits de l’homme, l’appui à l’éducation
et à la formation.
 La direction de la transmission : elle gère concerne les
traitements informatiques des informations en vue de la
transformation, la réception, la distribution, la sécurisation,
l’étude, la conception, la maintenance ainsi que la conservation
des archives. C’est elle qui gère l’outil informatique de toutes
l’administration.
 La direction des congolais à l’étranger : cette direction a pour
attributions d’encourager, de coordonner, rentabiliser les
initiatives des congolais de l’étranger en leur apportant
assistance en cas des besoins (par le truchement des ambassade)
et en favorisant leur implication au développement.
 La direction de l’académie diplomatique congolaise : elle est la
dernière des directions du ministère par sa création. Elle est une
structure spéciale créée par l’arrêté ministériel n°010/2006 du
14 avril 2006 portant création, organisation et fonctionnement
de l’académie diplomatique congolaise. L’Académie
diplomatique congolaise apporte sa contribution par la
formation, le perfectionnement, le recyclage et le renforcement
des capacités des agents du ministère des affaires étrangères
ainsi que d’autres ministères ou services publics de l’Etat.
Au niveau du ministère des affaires étrangères, les agents et
fonctionnaires travaillent en traitant quotiennement les dossiers
leurs remis par la hiérarchie en fonction de leurs grades de
nomination.
Cela étant, au sein du ministère des affaires étrangères et de la
coopération internationale, il n’existe pas des services déconcentrés en
sommes, c’est la direction de la chancellerie et litiges qui pour
parvenir à servir toute la nation pour l’octroiement des passeports,
sans devoir tout concentrer au niveau de la capital, le ministère a établi
des bureaux au niveau des quelques provinces de l’intérieur appelé
<< les centres de capture >>, notamment dans :
*le haut-Katanga, le Sud-Kivu, Lualaba, Kasaï oriental, et enfin la
province de tshopo.
Il y a eu aussi la tentative d’ouverture des bureaux au bas kongo et
Kikwit n’a pas abouti.
En conclusion le ministère des affaires étrangères est un ministère
particulier parmi les ministères de la République démocratique du
Congo, elle est voir même appelé la centrale car elle détient la
souveraineté ( les pleins pouvoir ) elle n’a pas des services
déconcentrés car son cadre d’expression est plus tourner vers
l’extérieur ,vers l’étranger par son organisation interne , ses directions
son tourner vers les relations bilatérales et multilatérales avec les Etats
étrangers c’est pourquoi ce dernier n’a pas des implantations vers les
provinces comme certains ministères en RDC , bref c’est donc
pourquoi il est nommé la central.
CHAPITRE 1 : LE POUVOIR DISCRETIONNAIRE DU
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA
COOPERATION INTERNATIONALE
Le pouvoir discrétionnaire en droit administratif c’est le pouvoir qu’à
son détenteur de décider par lui-même en dehors du cadre prévu par
les textes, par les attributions, il s’oppose à la compétence liée,
désigne le pouvoir de l’administration d’agir, de s’abstenir ou de
décider avec une marge plus ou moins grande de liberté, en fonction
d’une appréciation d’opportunité.
Ce pouvoir discrétionnaire n’est pas un pouvoir arbitraire dans la
mesure où l’administration, même dans son exercice demeure soumise
au principe de légalité, sa marge de manœuvre ne permettant qu’un
nombre plus ou moins large de choix entre des mesures et
comportements légaux.
Ce dernier au sein du ministère des affaires étrangères et coopération
internationale s’applique à travers le principe de la souveraineté.
Le ministère des affaires étrangères est un ministère de souveraineté, il
a le pouvoir de prendre des actes en dehors des attributions lui
dévolues par le cadre légal en l’occurrence l’ordonnance n°20/017 du
27 mars 2020 fixant les attributions des ministères par le Président
relatif aux attributions du ministère des affaires étrangères.
Le cas le plus fondamentale des actes que peut prendre ce dernier est
celui relative à la signature des accords internationaux dans le cadre
bilatéral ou multilatéral, diplomatiquement et techniquement parlant ,
lorsque les ministre ou la délégation de la République Démocratique
du Congo signe des accords ou prend des actes des grandes envergure
à l’extérieur de l’Etat congolais cette délégation est munie d’un
document officiel signé soit par le premier ministre soit par le
Président de la République ce document se nomme ʺ les pleins
pouvoirs ʺ .
Ce document relève du pouvoir discrétionnaire du ministère de signé
des actes en dehors du pays. De telle sorte que tous les actes que
le ministère des affaires étrangères prend à l’extérieur de l’Etat
congolais engagent l’Etat congolais.
Ce document donne le pouvoir au ministre et à la délégation
congolaise qui l’accompagne de signer au nom et en lieu de tous les
congolais en dehors du pays.
Et en d’autre forme de pouvoir discrétionnaire ;
C’est par de la convention de vienne sur les relations diplomatiques du
18 avril 1961, qui donne au ministère des affaires étrangères de par
son gouvernement, le pouvoir de décider en règle de la réciprocité
dans les affaires diplomatiques.
A l’exemple, du cas des trois citoyens congolais, expulsés en France
sans une raison fondée, pour ce fait, le ministère des affaires
étrangères congolais, par son ministre peut décider de manière
réciproque, expulser aussi trois citoyens français résidant au Congo.

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