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Le droit des contrats appelé aussi « droit des obligations contractuelles » est une
branche du droit civil Il fait partie du droit des obligations. Le droit des contrats est à
jour de la réforme Le premier cours est à jour de l’ Ordonnance du 10 février 2016
portant réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des
obligations.
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Les clauses portant sur la responsabilité contractuelle
Le formalisme et la preuve du contrat
La cause illicite ou immorale du contrat
Absence de cause et preuve de l’existence de la cause
Cause du contrat : théorie classique et conception moderne
La fraude à la loi en droit des contrats
L’ordre public
Les bonnes mœurs
La chose et la cause dans le contrat sur le transfert d’un droit
La capacité de contracter (mineur, incapables majeures…)
La violence, cause de nullité du contrat
Le dol : dé!nition, condition, sanction
La sanction et la preuve de l’erreur en droit des contrats
Erreur obstacle, erreur vice de consentement, erreur indi"érente
Le contrat entre absents ou le contrat par correspondance
L’acceptation du contrat
L’o"re ou « pollicitation » en droit des contrats
Les atteintes à la liberté de contracter
Le contrat d’adhésion
L’auteur du consentement au contrat et la représentation
Déclin ou renouveau de l’autonomie de la volonté?
Les classi!cations du contrat prévues par le code civil
La distinction contrat commutatif et contrat aléatoire
La distinction contrat à titre onéreux et contrat à titre gratuit
La distinction contrat synallagmatique et contrat unilatéral
La notion d’acte juridique unilatéral, collectif ou bilatéral
La classi!cation fondée sur l’objet ou la source de l’obligation
L’obligation naturelle et obligation civile : dé!nition
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Le cours de droit des contrats (ou cours de droit des obligations contractuelles) a
donc pour objet l’étude d’une source particulière des obligations civiles : le contrat.
L’étude de celui-ci est organisée autour de deux axes :
2) les effets du rapport contractuel. Cette deuxième partie donne lieu à l’étude des
effets du contrat entre les parties puis à l’égard des tiers.
Introduction
L’objet de ce cours sera le contrat mais il n’est qu’un élément d’un ensemble
beaucoup plus vaste que l’on quali!e d’obligations. Il va donc falloir dé!nir les
obligations, les sources d’obligations pour situer le contrat mais toutes ces
dé!nitions viendront après avoir évoqué le droit des obligations.
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C’est tout d’abord une branche du droit civil dont l’étude est essentielle pour
l’étudiant en droit. Cette matière met en jeu des concepts fondamentaux de la
science juridique, obligations, contrats, responsabilités dont l’étude est nécessaire
à la compréhension de nombreuses autres branches du droit. Par ailleurs, la
matière connaît une importance pratique considérable puisqu’elle est appliquée
tous les jours. Depuis 1804, le droit des obligations trouve sa source légale dans le
code civil, c’est son noyau dur. Ce code civil a connu en 2016 une réforme
extrêmement importante et de 1804 à 2016 tout ce qui concerne le droit des
obligations n’a quasiment pas bougé. Des dispositions importantes existent
pourtant dans d’autres codes notamment dans le code de la consommation qui
comporte des dispositions sur les clauses abusives. Il y a aussi le code du commerce
notamment avec l’article sur la rupture des relations commerciales établies. La
matière du droit des obligations à connu une réforme majeure par l’ordonnance du
10 février 2016 qui s’intitule « ordonnance portant réforme du droit des contrats,
du régime général et de la preuve des obligations ». À ce titre, on voit que n’est pas
réformé à ce jour, le droit de la responsabilité civile qui fait pourtant parti du droit
des obligations. L’ordonnance du 10 février a été rati!ée et est entrée en œuvre le
1er Octobre 2016 mais ne s’applique qu’aux contrats conclues après le 1er Octobre.
Elle n’a donc pas de mesure rétroactive. On est donc amené à connaître le droit
positif ressortant de la réforme et le droit ancien.
Pourquoi la réforme de 2016 ?
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On n’en était pas au premier essai avant cette ordonnance. Il y a eu de nombreux
avant-projet, donc cette réforme était voulue et attendue. Il y a eu un grand projet
en 2005 avec le professeur CATALA qui avait remis au garde des sceaux un avant-
projet de réforme du droit des obligations. Il y a par la suite eu un groupe de travail
dirigé par le professeur TERRÉ en 2009. Il y a aussi eu la même année un avant-
projet de réforme fait par le garde des sceaux et tout cela sans que rien ne bouge.
Et pendant ce temps-là il y a eu deux réformes des successions (2001 et 2006), la
réforme du divorce (2004), la réforme de la !liation (2005 et 2009), la réforme des
sûretés (2006), la prescription (2008) et le mariage homosexuel (2013). Mais
toujours rien du côté des obligations et responsabilité. En 2013 pourtant, un nouvel
avant-projet est di"usé par la chancellerie (garde des sceaux) et arrive donc la loi
d’habilitation et l’ordonnance de février 2016.
Quel est l’objectif de a réforme ?
Modernisé, simpli!é, amélioré la lisibilité, renforcé l’accessibilité du droit commun
des contrats du régime des obligations et droit de la preuve. De garantir la sécurité
juridique et l’e$cacité de la loi. La réforme est d’envergure quant à la forme
puisqu’elle comporte 286 articles. Disparaissent les articles 1135, 1184 et 1382 à
cause de la nouvelle numérotation. C’est une réforme d’envergure également
quant au fond puisqu’elle comporte deux ambitions : la volonté d’intégrer les
avancés jurisprudentielles et doctrinales depuis près de 200 ans. La deuxième
préoccupation a été d’innover. S’agissant des prises en compte des évolutions, a
été consacré, la distinction entre les nullités absolues et nullité relatives. Est
consacrée la notion de caducité, la notion de durée des contrats. On ne trouve
désormais plus dans le code civil la notion de cause mais on consacre la violence
économique, la réduction du prix en cas d’exécution imparfaite du contrat.
2. La notion d’obligation
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juridique. Quand on l’étudie, il apparait que l’obligation se divise en deux
subdivisions : l’obligation civile et l’obligation naturelle. Il faut donc les distinguer.
En principe, lorsqu’il y a l’obligation, il y a aussi contrainte, quand c’est le cas on
l’appelle « obligation civile ». S’oppose donc à celle-ci « l’obligation naturelle » dont
on va voir le régime et le domaine. À la di"érence de l’obligation civile, le créancier
ne dispose d’aucun moyen d’action, il ne peut donc pas demander de garantie ou
d’obligation forcée. Mais le débiteur qui a exécuté volontairement l’obligation
naturelle ne peut revenir en arrière, il n’a donc pas « droit à répétition de l’indu ».
Par exemple si on e"ectue un paiement après le délai de prescription alors qu’on
n’avait plus à le faire, on ne peut demander à être remboursé. Celui qui pour
l’avenir s’engage volontairement à exécuter une obligation naturelle, donne à cette
dernière tous les attributs d’une obligation civile. Le créancier dispose alors d’un
droit d’action contre le débiteur. Par exemple : je suis mariée, je me suis engagé à
pourvoir aux besoins de mes beaux-parents. Seulement voilà un jour je divorce, je
n’ai plus envie de subvenir à leurs besoins, je ne peux pas m’arrêter. J’ai transformé
mon obligation naturelle en obligation civile. Se pose ici une question de source de
l’obligation. La jurisprudence a longtemps justi!é cette solution par l’idée de
novation, mais cela n’est guère convainquant dans la mesure où en pareil cas
(transformation d’une obligation naturelle vers civile) aucune obligation civile ne
s’éteint pour laisser place à une obligation civile nouvelle. Aujourd’hui il semble
plutôt que la promesse d’exécution de l’obligation naturelle constitue un
engagement unilatéral de volonté (voir prochain cours).
Il y a di"érentes sources que le code civil classait à l’article 1370 avant la réforme
de 2016. Au terme de cet article, il était prévu 4 sources d’obligation :
Le contrat qui est un accord de volonté destiné à créer des e"ets de droit.
Le quasi-contrat qui est un fait matériel licite qui engendre des obligations sans
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l’accord des parties (par exemple la gestion d’a"aire, j’ai géré la fuite d’eau de
mon voisin en vacances sans qu’il me l’ai demandé)
Article 1371 de l’ancien Code Civil « Les quasi-contrats sont les faits purement
volontaires de l’homme, dont il résulte un engagement quelconque envers un
tiers, et quelque fois un engagement réciproque des deux parties ».
Le délit ou quasi-délit qui est un fait matériel illicite, intentionnel ou non qui
engendre l’obligation de réparé le préjudice subit
La loi
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Avec la réforme on à décider que les classi!cations apparaîtrait à l’article 1100 avec
des termes un peu plus contemporains. Elle dispose désormais que « les obligations
naissent d’actes juridiques, de faits juridiques ou de l’autorité seule de la loi ». Par
« l’acte juridique » on entend le contrat, « l’acte unilatéral » est la manifestation de
volonté d’une seule partie en vue de créer des e"ets de droit (le testament, la
reconnaissance d’enfant, la renonciation à un droit, la résiliation d’un contrat,…).
On s’interroge sur le fait d’intégrer dans cette catégorie d’actes juridique, l’acte
juridique collectif. Le fait juridique est l’évènement susceptible de produire des
e"ets de droit dans lequel on range donc, les quasi-contrats, délits et quasi-délits.
L’obligation alimentaire est la seule obligation qui n’est citée que par la loi et que
l’on peut classer comme une source qui n’aurait cependant peut-être pas être
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classé au même niveau que les autres. Plan du cours :
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Partie liminaire – Introduction au droit des contrats
Dé!nition des contrats, disposée à l’article 1101 : le contrat est un accord de
volonté entre deux ou plusieurs personnes destinées à créer, modi!er, transmettre
ou éteindre des obligations.
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§. 1 : La liberté contractuelle
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C’est un principe fort reconnu par le conseil constitutionnel. Elle se décline en
plusieurs libertés :
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conventions légalement formées tiennent lieu de lois à ceux qui les ont faites ».
Aujourd’hui elle est placée à l’article 1103 du Code Civil dans la partie liminaire
« Les contrats légalement formés tiennent lieux de lois à ceux qui les ont faits ».
Ces articles posent bien dès le départ, la position et la loi des parties.
§. 3 : la bonne foi
Elle était prévu dans l’ancien Code Civil à l’article 1134 alinéa 3 « Le contrat doit
être exécuté de bonne foi ». De la même façon, on sort la disposition et on la
replace dans la partie liminaire à l’article 1104 du Code Civil « Les contrats doivent
être négociés, formés et exécutés de bonne foi. Cette disposition est d’ordre
public. » La disposition est déjà plus large puisque tous les stades du contrat sont
visés, mais ce n’est pas nouveau puisque la loi ne fait que reprendre la
jurisprudence.
Dès l’origine, le Code Civil proposait 4 distinctions qui ont été reprise dans
l’ordonnance de 2016 :
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A. Les contrats synallagmatiques et unilatéraux
Consacré aujourd’hui à l’article 1107 du Code Civil. « Le contrat à titre onéreux est
celui dans lequel chaque partie reçoit de l’autre un avantage en contrepartie de
celui qu’elle procure » —> La vente, …
le contrat à titre gratuit aussi appelé contrat de bienfaisance, dans lequel une
partie procure un avantage sans recevoir de contrepartie —> la donation mais
pour autant, tous les contrats unilatéraux ne sont pas des contrats à titre gratuit
comme on tend à le penser. Par exemple le cautionnement (donner une garantie)
qui peut être donné à titre gratuit mais aussi en se faisant rémunéré, cependant ça
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n’en fait pas un contrat synallagmatique car c’est pour donner une garantie.
On distingue ces deux contrats : Pour la formation des contrats à titre onéreux qui
est généralement soumise à des conditions plus rigoureuses tout simplement
parce que la personne qui s’engage doit être protégée —> dans un bail par
exemple on n’aura tendance à protéger le locataire
La charge qui pèse sur celui qui accomplit gratuitement une prestation est moins
lourde que celle qui pèse sur un débiteur à titre onéreux. Dans un contrat à titre
gratuit par exemple on est pas obligé de garantir l’acheteur contre les « vis caché
de la chose » alors que dans un contrat à titre onéreux, on a presque une obligation
de résultat, donc cette garantie est obligatoire.
C. Les contrats commutatif et les contrats aléatoires
Consacré à l’article 1105 du Code Civil. Le contrat nommé est celui qui est quali!é
et règlementé par la loi —> la vente, le contrat de travail,…
Les contrats innommés sont ceux qui ne font l’objet d’aucun règlement spéci!que.
La distinction entre ces deux contrats n’entraine pas de régime particulier,
puisqu’ils font tout deux partout du droit commun des contrats.
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§. 2 : Les classifications entérinées par l’ordonnance du 10 février 2016
On a tout bonnement repris des classi!cations qui étaient juste hors du Code Civil
auparavant.
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consensuel il faut prouver l’échange des consentements, pour le réel la remise de la
chose et pour le solennel, il faut fournir l’acte authentique ou sous seing privé.
Distinction formée par la doctrine qui dispose que le contrat de gré à gré a été fait
de sorte que chaque partie à validée chacune des stipulations du contrat. Le
contrat d’adhésion est quand l’une des parties stipule les clauses et que l’autre
partie y adhère. Cette distinction est importante également puisque l’ordonnance
de 2016 consacre cette dernière puisqu’il nous est dit que, article 1190 du Code
Civil « les clauses d’un contrat d’adhésion s’interprètent à l’encontre de la partie qui
les as proposées. ». Article 1171 du Code Civil prends aussi en considération cette
distinction « dans un contrat d’adhésion, toute clause qui créée un déséquilibre
signi!catif entre les droits et obligations des parties au contrat est réputée non-
écrite. »
Article 1111-1 du Code Civil dispose que « le contrat à exécution instantanée est
celui dont les obligations peuvent s’organisées en une prestation unique » —>
vente
« Le contrat a exécution successive est le contrat dans lequel les obligations d’une
au moins des parties s’exécutent en plusieurs prestations échelonnées dans le
temps » —> le contrat de travail, service fournis tous les jours avec rémunération
chaque mois. Il faut encore faire la distinction entre les CDD donc avec un terme et
les CDI sans limitations de durée.
L’intérêt de la distinction tient aux e"ets de la résolution pour inexécution : Quand
on est dans un contrat de vente par hypothèse à u contrant instantané, s’il y a eu
exécution partielle, il faut rendre ce que l’on a obtenu pour revenir à la situation
antérieure comme s’il ne s’était rien passé. Mais dans un CES sur un contrat de
travail par exemple, on est sur une inexécution du contrat, comment peut-on
réparer ? On arrête pour l‘avenir mais on est dans l’incapacité de restitué ceux dont
on a pro!té pendant tout ce temps puisque l’employeur ne peut restituer mon
travail : on parle alors de résiliation puisque le contrat n’aura plus d’e"et pour
l’avenir.
Il est aussi important de distinguer les CDD des CDI puisque la distinction concerne
le régime de la rupture des contrats. Quand on est dans un CDD, il y a un terme
auquel on est tenu et qu’on ne peut rompre. Mais dans un CDI, chaque partie à la
faculté de le résilier moyennant un préavis, cela dans le respect de la règle de la
prohibition des engagements perpétuels. Il existe un principe selon lequel on ne
pouvait pas s’engager à vie dans le louage de service —> principe de la prohibition
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des engagements perpétuels. Mais on pouvait faire un CDI qui peut durer
indé!niment alors on disait que chacune des parties pouvait s’en défaire, ce qui le
di"érencie de l’engagement à vie.
Cette distinction est intégrée à l’article 1111 du Code Civil et est emprunté aux
contrats de distribution. « Le contrat cadre est un accord par lequel les parties
conviennent des caractéristiques générales de leur relation contractuelles futures »
Les contrats d’application en précise les modalités d’exécution. Par exemple un
contrat d’une compagnie pétrolière avec un pompiste pour distribuer l’essence
avec d’abord un contrat cadre prévoyant le tribunal pour le contentieux, s’il y a un
arbitraire, la quantité et les dates de commandes, etc…Ce contrat étant conclu, à
chaque fois que le pompiste va acheter l’essence, il fera un contrat d’application où
il applique les modalités du contrat cadre.
L’intérêt de la distinction réside dans le régime juridique des ces contrats
notamment pour la question de la détermination du prix.
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vente d’appartement, le vendeur peut le faire dû à un déménagement pour le
travail pendant qu’un autre le fera car ces enfants ont grandit et demandent
plus d’espace.
Chapitre 1 : Le consentement
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Contrat par lequel une partie confère au béné!ciaire la possibilité de contracter
avec elle pendant un certain délai —> je promet de vendre ma maison à M. X s’il
l’achète dans les 6 mois.
C’est un contrat par lequel une partie s’engage à ne pas conclure un contrat
déterminé sans le proposer prioritairement à un béné!ciaire —> Si je vends mon
appartement je le vends à telle personne et personne d’autre.
A. La notion
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compte c’est qu’elle soit ferme et précise. Seuls quelques droits étrangers disent
que n’est plus une o"re, une o"re faite au public.
1. La fermeté de l’o"re
La proposition exprime la volonté de son auteur d’être lié en cas d’acceptation. Est-
ce que lorsque j’émets des réserves, un oui ne peut conclure le contrat ? En principe
une o"re assortie de réserve est disquali!ée. A tout le moins, l’est-elle lorsque les
réserves portent sur la personne de l’acceptant —> je vends sous la réserve
d’agrément, donc je me réserve le droit de valider l’acceptant par rapport à son
sexe, sa couleur, sa religion,… Mais je peux émettre des réserves sur l’acceptant à
condition qu’elles soient valide —> un agriculteur de pomme de terres voulant se
réserver le droit d’agréer son distributeur puisqu’elle le veut bio. Parfois,
l’agrément est implicite parce le contrat est « intuitu personae », donc en
considération de la personne —> Contrat de travail puisque l’employeur se
réserve le droit d’accepter le travailleur ou non (il ne prendra pas un agriculteur s’il
veut un informaticien, comme le locataire prendra quelqu’un qui va correspondre à
certains critères !nanciers, …). Il y a donc des réserves qui ne sont pas
disquali!antes, comme le fait de vendre des montres par exemple, sous réserve
des stocks —> Réserve objective, ce n’est pas lié à ma volonté.
2. La précision de l’o"re
Pour être une o"re, elle doit comporter les éléments essentiels du contrat projeté.
Pour les contrats nommés, on a juste à le regarder pour savoir quels sont les
éléments essentiels —> La vente, on dit avoir le prix et la chose. Dans les contrats
innomés on doit généralement retrouvé le prix, mais il y a d’autres choses à
déterminés pour savoir quels sont les éléments essentiels.
Article 1583 du Code Civil, contrat nommé.
B. Le régime
L’o"re lie l’o"rant à l’égard du premier acceptant (le premier qui accepte l’o"re).
L’o"re peut être faite à durée déterminée ou a durée indéterminée —> je vends
ma guitare et elle vaut pendant 3 mois, si ces 3 mois s’écoulent sans acheteur,
l’o"re est caduque. Si elle est à durée indéterminée, elle peut être vendue des
années après. On considèrera que cette o"re est quand même caduque à
l’expiration d’un délai « raisonnable » qu’on n’a pas dé!ni précisément. L’o"re est
caduque en cas de décès de l’o"rant même si celle-ci est à durée indéterminée, ce
qui fait une première di"érence avec la promesse de l’o"re qui elle perdure et
passe sur les héritiers après la mort de l’o"rant (article 1117 du Code Civil). Une
question s’est posée, l’o"rant peut-il rétracter son o"re ? Puis-je rétracter mon
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o"re pendant le délai de l’ODD ou l’ODI ? Une rétractation prématurée est une
faute, mais alors commet sanctionné une rétractation prématurée ? La sanction
d’une rétraction prématurée c’est une sanction délictuelle, les dommages et
intérêts. Article 1116, alinéa 3 du Code Civil.
§. 2 : l’acceptation
A. Notion
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mais seulement à ceux conclus après son entré en vigueur.
Sur le fait de savoir où le contrat a été formé, il y avait deux écoles : la doctrine
d’abord qui proposait « la théorie de l’émission » qui considérait que le contrat est
formé au moment et au lieu où l’acceptant à expédié son acceptation. Par
hypothèse, l’o"rant ne sait pas et le temps que le courrier arrive, un acceptant
physique peut se présenter à l’o"rant.
Il y a aussi la « théorie de la réception » qui disait que le contrat est formé au
moment et au lieu où l’acceptation est parvenue à l’o"rant, mais entre temps,
quelqu’un d’autre peut arriver encore.
La Cour de Cassation penchait pour la théorie de l’émission ce qui état critiqué car
pas très sécurisé. L’ordonnance consacre donc « la théorie de la réception », article
1121 du Code Civil issu de l’ordonnance.
Voir les articles 1125 et suivants relatifs aux contrats conclus par voie électronique.
Le 1127-2 décrit spécialement la formation du contrat électronique.
La voie électronique peut être utilisée pour mettre à disposition des stipulations
contractuelles ou des informations sur des biens ou services :
Article 1126
« Les informations qui sont demandées en vue de la conclusion d’un contrat ou
celles qui sont adressées au cours de son exécution peuvent être transmises par
courrier électronique si leur destinataire a accepté l’usage de ce moyen. »
Article 1127
« Les informations destinées à un professionnel peuvent lui être adressées par
courrier électronique, dès lors qu’il a communiqué son adresse électronique.
Si ces informations doivent être portées sur un formulaire, celui-ci est mis, par voie
électronique, à la disposition de la personne qui doit le remplir. »
Article 1127-1
« Quiconque propose à titre professionnel, par voie électronique, la fourniture de
biens ou la prestation de services, met à disposition les stipulations contractuelles
applicables d’une manière qui permette leur conservation et leur reproduction.
L’auteur d’une o"re reste engagé par elle tant qu’elle est accessible par voie
électronique de son fait. L’o"re énonce en outre :
1° Les di"érentes étapes à suivre pour conclure le contrat par voie électronique ;
2° Les moyens techniques permettant au destinataire de l’o"re, avant la conclusion
du contrat, d’identi!er d’éventuelles erreurs commises dans la saisie des données
et de les corriger ;
3° Les langues proposées pour la conclusion du contrat au nombre desquelles doit
!gurer la langue française ;
4° Le cas échéant, les modalités d’archivage du contrat par l’auteur de l’o"re et les
conditions d’accès au contrat archivé ;
5° Les moyens de consulter par voie électronique les règles professionnelles et
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commerciales auxquelles l’auteur de l’o"re entend, le cas échéant, se soumettre. »
Article 1127-2
« Le contrat n’est valablement conclu que si le destinataire de l’o"re a eu la
possibilité de véri!er le détail de sa commande et son prix total et de corriger
d’éventuelles erreurs avant de con!rmer celle-ci pour exprimer son acceptation
dé!nitive.
L’auteur de l’o"re doit accuser réception sans délai injusti!é, par voie électronique,
de la commande qui lui a été adressée.
La commande, la con!rmation de l’acceptation de l’o"re et l’accusé de réception
sont considérés comme reçus lorsque les parties auxquelles ils sont adressés
peuvent y avoir accès. »
Article 1127-3
« Il est fait exception aux obligations visées aux 1° à 5° de l’article 1127-1 et aux
deux premiers alinéas de l’article 1127-2 pour les contrats de fourniture de biens
ou de prestation de services qui sont conclus exclusivement par échange de
courriers électroniques.
Il peut, en outre, être dérogé aux dispositions des 1° à 5° de l’article 1127-1 et de
l’article 1127-2 dans les contrats conclus entre professionnels. »
Article 1127-4
« Hors les cas prévus aux articles 1125 et 1126, la remise d’un écrit électronique est
e"ective lorsque le destinataire, après avoir pu en prendre connaissance, en a
accusé réception.
Si une disposition prévoit que l’écrit doit être lu au destinataire, la remise d’un écrit
électronique à l’intéressé dans les conditions prévues au premier alinéa vaut
lecture. »
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législateur a institué une cause spéciale de nullité destinée à protéger le
consentement —> quand on vend un fonds de commerce, il est obligatoirement
fait par écrit à cause d’un certain nombre de mentions informatives à fournir et si
l’une d’elle ne !gurait pas, le contrat était annulé. La nullité du consentement peut
quand même intervenir alors que la nullité spéciale prévue par la loi de 1935
n’exclue pas le jeu des VDC (pour la vente de fonds de commerce). Les Vices Du
Consentement sont des faits juridiques et donc susceptibles d’être prouvés par
tous moyens. La preuve d’existence de ce vice, s’apprécie au jour de la conclusion
du contrat, ce qui n’empêche pas les tribunaux de se référés à des éléments
postérieurs à cette date (voir TD 2). Ces trois Vices Du Consentement sont
désormais à l’article 1130 du Code Civil. Cet article précise que ces 3 Vices Du
Consentement doivent avoir un caractère déterminant —> Sans ce vice, je n’aurais
pas contracté (trompé, se trompé, contraint, à contraint,…). Avant l’ordonnance de
2016, le Code Civil ajoutait à ces Vices Du Consentement la lésion. Toute fois cette
notion de lésion n’avait pas sa bonne place parce qu’elle relevait plutôt d’un
déséquilibre objectif dans les prestations du contrat.
A. L’erreur
1. Notion
Article 1132 du Code Civil « l’erreur de droit ou de fait est une cause de nullité du
contrat lorsqu’elle porte sur les qualités de la prestation dû » Avant l’ordonnance
de 2016, l’article sur l’erreur était l’article 1110 du Code Civil et il se référait non
pas aux qualités essentielles de la prestation dû, mais à la substance de la chose qui
en est l’objet —> Cette interprétation qui a eu lieu, a été consacrée par
l’ordonnance : au terme d’une conception objective, la substance pouvait être
entendue dans son sens courant, c’est-à-dire comme la matière physique dont est
composé l’objet. L’achat de chandeliers onéreuse par exemple que je crois en
argent alors qu’ils ne sont qu’en matière argenté, je me suis trompé et peut donc
demander l’annulation de la vente puisque ce n’est pas ce que j’ai demandé. Cette
conception objective n’apportait pas une conception satisfaisante du
consentement.
La jurisprudence à donc développé la conception subjective du consentement,
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assimilant la substance aux qualités substantielles/essentielles de la chose, c’est-à-
dire aux qualités de l’objet du contrat ayant poussé les parties à contracter. Par
exemple, défaut d’authenticité d’un objet d’art (arrêt sur le tableau Poussin/Poucet
couple c/ Louvre), terrain constructible, millésime d’un vin,…
Parfois il peut y avoir di$culté pour identi!er la qualité essentielle de l’objet,
puisqu’elle peut être di"érente pour les deux parties —> L’auteur d’une œuvre
pour l’un, la matière de la peinture (huile, gouache, …) pour l’autre. L’article 1133
du Code Civil dispose que « les qualités essentielles qui sont celles qui ont été
expressément ou tacitement convenues entre les parties »
2. Appréciation
Cette forme d’erreur est concevable uniquement dans les contrats conclus en
considération de la personne que l’on appel les contrats intuitu personae. En
réalité on distingue deux types d’erreur sur la personne : celle sur l’identité
physique ou civile de la partie avec laquelle on contracte. L’autre est l’erreur sur les
qualités essentielles de la personne —> erreur sur la profession, …
L’erreur sur la nature quand par exemple l’un croit vendre, l’autre croit louer.
L’erreur sur l’objet du contrat —> L’identité de la chose, X croit acheter un sofa, Y
croit acheter une commode.
L’erreur sur le prix n’est considérée que lorsqu’elle est su$samment grossière —>
vente d’une maison à 100 000€, croit acheter à 10 000€.
Il ne faut pas confondre l’erreur sur le prix qui est de nature à être admise quand
l’erreur est su$samment grosse avec l’erreur sur la valeur qui n’est pas admise.
Nous avons vu trois catégories d’erreur et aucune autre ne saurait être invoqué
pour entrainer la nullité du contrat. L’erreur sur les qualités secondaires, l’erreur sur
les motifs et l’erreur sur ma valeur n’est pas une cause de nullité. L’erreur sur la
valeur c’est une erreur sur l’appréciation économique du bien ou du service
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(estimation trop haute ou trop basse) et elle n’est pas admise parce que si c’était le
cas, il s’agirait alors de généralisé le domaine de la lésion, or le législateur à
souhaité ce domaine limité. Même si on est sur une erreur sur les qualités
essentielles, sur la personne,… il faut que l’erreur ait un caractère déterminant —>
Si je ne m’étais pas trompé, je n’aurai pas contracté. L’erreur n’est pas retenue si les
parties ont acceptées un « aléa relatif à l’objet du contrat » —> « L’aléa chasse
l’erreur » (voir arrêt du verrou de Fragonard) on a attribué un tableau à un peintre
sans qu’on eu la preuve du contraire, or ayant accepté l’aléa, on ne peut obtenir la
nullité du contrat. En!n, pour que l’erreur soit admise, il faut qu’elle soit excusable,
autrement dit, il faut que l’on puisse dire que l’Errans s’est trompée mais que tout
le monde aurait pu.
B. Le dol
Article 1107 ancien du Code Civil « le dol est la malhonnêteté d’une partie visant à
induire l’autre en erreur pour le pousser à contracter. » On m’a trompé pour que je
contracte.
L’élément matériel : les manœuvres —> Je veux vendre ma voiture plus chère
qu’elle n’en vaut, je modi!e le compteur kilométrique. Le mensonge et le silence
—> je ne mens pas, je ne dis juste rien (mensonge par omission). Le silence quali!é
de réticence dolosive est un dol. « Le dol peut être constitué par le silence d’une
partie dissimulant un fait qui s’il avait été connu de lui, l’aurait empêché de
contracter. ». La réticence dolosive constitue aujourd’hui la formule plus courante
du dol parce que les tribunaux retiennent cette quali!cation chaque fois qu’une
partie à intentionnellement manquée à son obligation précontractuelle
d’information que la jurisprudence à d’abord consacré puis l’ordonnance. (Voir §2).
La di$culté est toutefois de déterminé jusqu’où l’exigence de loyauté entre les
parties doit s’imposée. La jurisprudence antérieure à la réforme à a$rmer en
terme de principe que le silence de l’acheteur, même professionnel sur la réelle
valeur du bien qui l’acquière et dont le vendeur n’a pas connaissance, ne pouvait
être sanctionné parle biais du dol, celui-ci n’étant en e"et tenu à aucune
information sur la valeur du bien qui l’acquière —> arrêt Baldus.
L’ordonnance entérine cette position de la jurisprudence à l’article 1112-1 alinéas 2
du Code Civil. Mais si l’acheteur ne fait pas des manœuvres pour baisser le prix, il va
cette fois être coupable de manœuvres dolosives.
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2. Les caractères du dol
Il doit d’abord être déterminant en ce sens que s’il n’y avait pas de manœuvre, de
réticence, de silence, de manières dolosives, je n’aurai pas contracté. On parle de
dol principal car on le distingue du dol incident qui se produit lorsque j’aurai
contracté quand même mais à des conditions moindres cette fois que celles
demandées à la base. A la di"érence de l’erreur spontanée, toute erreur provoquée
peut être prise en compte même si elle apparaît inexcusable.
Ensuite il doit émaner du co-contractant, solution de principe reprise à l’article
1137 du Code Civil nouveau. Il existe deux exceptions : d’abord si le dol est le fait
du représentant (mandataire) et il est valide puisque ça vient bien du co-
contractant ; mais aussi le dol fait par le complice (tiers de connivence).
C’est une pression exercée sur le contractant pour le contraindre à donner son
consentement au contrat. Ce qui fait que le consentement est vicié c’est la
contrainte, désormais engagé aux articles
1. La notion de violence
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L’ordonnance entérine la jurisprudence à l’article 1143 du Code Civil « il y a
également violence lorsqu’une partie abusant de l’état de dépendance dans lequel
se trouve son co-contractant obtient de lui un engagement qu’il n’aurait pas
souscrit en l’absence d’une telle contrainte et en tire un avantage manifestement
excessif. »
2. Caractère de la violence
Elle doit être déterminante, s’il n’y avait pas eu cette contrainte, je n’aurai pas
contracté.
Mais elle doit aussi être illégitime, il faut que l’acte constitutif de contrainte ne soit
pas autorisé par le droit positif pour qu’il y ait nullité. Un employeur de pourrait pas
mettre en avant à titre de contrainte que je l’ai menacé de faire grève parce que
c’est dans mon droit. Ce qui est sanctionné, c’est l’abus, ce n’est pas le fait d’être
économiquement dominant. On considère également comme un acte de violence,
le fait d’exprimer de la violence vis-à-vis des proches (menacer l’entourage pour
contracter).
§. 2 : Les mesures préventives
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celle des parties qui connaît une information dont l’importance est déterminante
pour le consentement de l’autre, doit l’en informer, dès lors que légitimement
cette dernière ignore cette information ou fait con!ance à son co-contractant. ».
L’ordonnance va également reprendre à son compte la plupart des solutions posées
par la jurisprudence, ainsi elle reprend la solution posée par la Cour concernant la
charge de la preuve du défaut d’information. La Cour de Cassation à rendu en 1997
un arrêt disant que la charge de la preuve d’exécution de cette obligation repose
sur le débiteur de l’obligation. L’ordonnance reprend ce principe avec l’article 1112,
alinéa 4. Par ailleurs, l’ordonnance vient a$rmer que l’obligation d’information est
d’ordre public —> « Les parties ne peuvent limiter ni exclure ce devoir. » En!n elle
se prononce sur la sanction du non-respect de l’obligation d’information en nous
disant qu’il est sanctionné soit sur le terrain du dol soit par la responsabilité
délictuelle du débiteur. Désormais disposé à l’article 1112-1, alinéa 6 du Code Civil.
A. Le formalisme informatif
Chapitre 2 : La capacité
Le premier point évoqué sera les règles générales relatives à la capacité que
l’ordonnance à consacrée et le deuxième point sera dédié à la représentation car
dans le Code Civil tel que rédigé aujourd’hui, la capacité et la représentation sont
étudiés dans le même temps.
L’article 1145 du Code Civil dispose que « toute personne peut contracter si elle
n’en est pas déclarée par la loi » ce qui veut dire que la capacité c’est le principe et
qu’elle vaut aussi bien pour les personnes physiques que pour les personnes
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morales lesquelles acquièrent la capacité dès lors qu’elles sont immatriculées pour
les sociétés au Registre du Commerce et des Sociétés. Si c’est une association il
faut qu’elle soit déclarée à la préfecture. Ce n’est qu’à titre d’exception qu’une
personne est déclarée incapable ainsi la personne physique n’est pas capable si elle
est mineure non-émancipé ou si c’est une personne physique majeure telle que la
tutelle ou curatelle. En principe, le contrat conclus par un incapable est nul ou de
nullité relative si elle est demandé par l’incapable. Le contractant de l’incapable qui
voit que l’incapable soulève la nullité peut quand même lui opposer des arguments
et il peut notamment invoquer que l’acte lui a pro!té. L’article 1151 du Code Civil (à
voir).
La représentation est le procédé juridique par lequel une personne qu’on appelle le
représentant agit pour le compte et au nom d’une autre personne qu’on appelle le
représenté, les e"ets de l’acte se produisant directement sur la tête du représenté.
Il existe de nombreuses !gures de représentations que l’on raccrochait au mandat.
Les rédacteurs de l’ordonnance ont fait le choix de poser des règles générales à la
représentation pour instituer un droit commun à la représentation. Les règles qui
sont décrites ont vocations à s’appliquées à tous les modes de représentation
quelque soit leur origine. Le champ est immense donc vont être soumis à ce droit
de la représentation les agents commerciaux, immobiliers, les courtiers, les
commissionnaires, … Alors si on regarde les textes, on constate d’abord que
l’article 1154 du Code Civil vise l’hypothèse où le représentant agit au nom et pour
le compte du représenté, on appelle ça la représentation parfaite. Le texte précise
alors que le représenté est le seul tenu de l’engagement ainsi contracté. Mais
l’alinéa 2 de l’article nous dit que le représentant peut aussi agir pour le compte
d’autrui mais contracté en son nom propre, c’est la représentation imparfaite. La
!gure la plus connue c’est donc le contrat de commission avec commissionnaire, il
agit pour autrui en son nom propre. Dans ce cas de !gure, un transfert des droits et
obligations est généralement opéré au pro!t du représenté. Le Code Civil s’emploi
essentiellement à dresser le régime de la représentation parfaite. Lorsque le
représentant agit sans pouvoir ou outrepasse ses pouvoirs, on nous dit alors que
l’acte ainsi accomplit est inopposable au représenté. Mais, est susceptible de jouée,
la théorie de l’apparence qui est parfaitement traduite à l’article 1156 du Code Civil
« l’acte accomplit par un représentant sans pouvoirs ou au-delà de ses pouvoirs
sauf si le contractant à légitimement cru … (voir la suite) »
Si le représentant détournes ses pouvoirs au détriment du représenté, c’est qu’il ne
recherche absolument pas à satisfaire les intérêts de ce dernier. À ce moment-là, le
représenté peut invoquer la nullité de l’acte.
En!n, troisième scénario que l’ordonnance envisage c’est le con%it d’intérêt, par
anticipation. Elle vient donc interdire au représentant à peine de nullité, d’agir pour
le compte des deux parties et il ne peut conclure lui-même le contrat avec le
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représenté.
Chapitre 3 : Le contenu
Section
Section 11 : L’existence
L’existence du
du contenu
contenu du
du contrat
contrat
Le contenu du contrat doit être possible, c’est l’article 1163, alinéa 2 du Code Civil
—> Je ne peux pas vendre la lune proposer des voyages dans des destinations
impossible d’accès,
Le contenu du contrat doit être certain, déterminé ou déterminable et licite.
A.
A. Le
Le contenu
contenu doit
doit être
être certain
certain
Ce qui veut dire que la chose doit existée, quand ce n’est pas ou plus le cas, elle ne
peut pas former le contenu du contrat. Si la chose vendue à périe en totalité, la
vente est nulle. L’article 1163 du Code Civil nous dit quand même qu’une obligation
peut avoir pour objet une prestation future —> Acheter une maison à construire,
une récolte à venir, … Si jamais cette prestation future ne voit jamais le jour, on dit
que le contrat est caduque, les parties engageant éventuellement leur
responsabilité.
B.
B. Le
Le contenu
contenu doit
doit être
être déterminé
déterminé ou
ou déterminable
déterminable
Il faut se référer à l’article 1163, alinéa 2 qui nous dit que la prestation doit être
déterminée ou déterminable ; ce qui veut dire que si l’objet du contrat est un corps
certain (une voiture, un immeuble, …) il faut qu’elle soit désignée dans le contrat.
Si c’est une chose de genre (du pétrole, du blé, du vin, …) j’ai une obligation
d’approvisionnement sur ces matières. Je dois identi!er sa quantité et sa qualité.
L’article 1163, alinéa 3 nous dit que « la prestation est déterminable lorsqu’elle
peut être déduite du contrat ou par référence aux usages ou aux relations
antérieures des parties sans qu’un nouvel accord de partie soit nécessaire. » On
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peut envisager l’application de cet article à propos de la qualité voir de la quantité
de la prestation, mais di$cilement à propos de l’objet même. L’objet du contrat ce
peut être une prestation de service (informaticien mettant en place un logiciel
dans une entreprise).
Le prix doit-il être déterminé ? Dans tout contrat synallagmatique, le prix est l’objet
du contrat. Même si la question paraît saugrenue, la réponse n’est pas uniforme :
dans certain contrat le prix doit être déterminé par des parties (la vente, le bail, le
contrat de travail) et dans ces contrats là, si le prix n’est pas !xé, le juge ne peut pas
supplée à la volonté des parties. Mais dans d’autre contrat comme le contrat
d’entreprise, on admettait que le juge pouvait !xer le prix si les parties n’y
arrivaient pas elles-mêmes. On considérait en e"et que le juge était à même
d’apprécier la valeur du travail qui avait été fournis. Entre ces deux familles de
contrat on avait les contrat-cadres qui donnaient lieux à une jurisprudence
spéci!que. L’ordonnance de 2016 remet tout à plat en réformant l’ensemble de la
question, sauf pour les contrats où le prix doit être déterminé ou déterminable.
Les contrats-cadres
Une jurisprudence particulière c’était développée avant l’ordonnance
concernant les contrats de distribution. Le plus fréquemment conclus entre un
commerçant et un producteur sont établis un contrat-cadre. Dans ces contrats-
cadres, le commerçant s’engage à s’approvisionner auprès du fabricant pendant
une certaine période à des pris déterminés par le tarif de ce dernier. En
contrepartie, le producteur lui assure divers avantages —> Une aide à
l’installation par un prêt ou une garantie bancaire, une assistance commerciale,
la communication d’un savoir-faire,… En exécution de cette relation, des
contrats d’application sont conclus par lesquels le commerçant se fournis
auprès du fabricant. Ces contrats ont été mis en place par la pratique et la
jurisprudence a donc exigé que le contrat-cadre comporte un prix déterminé ou
déterminable par des éléments indépendants des parties. Elle se fondait dans
un premier temps sur l’article 1592 du Code Civil sur la vente. Ensuite elle s’est
fondée sur l’article 1129 du Code Civil qui disposait que l’objet du contrat devait
être déterminé ou déterminable. Cette solution de la Cour de Cassation était
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très critiquée par une large partie de la doctrine car elle gênait la conclusion de
contrat à long terme et perturbait les réseaux de distribution puisqu’elle
conduisait à annuler plupart des contrats-cadres de distribution. La Cour de
Cassation a donc %échie sous la pression de la doctrine avec 4 arrêts du 1er
décembre 1995 en assemblée plénière —> Lorsqu’une convention prévoit dans
la conclusion de contrats ultérieurs l’indétermination du prix de ces contrats
dont la convention initiale n’a"ecte pas la validité de celle-ci, l’abus dans la
!xation du prix ne donnant lieu qu’à résiliation ou indemnisation. Ces 4
décisions admettent ainsi incontestablement la validité de principe du contrat-
cadre ne prévoyant pas de prix pour les contrats d’applications futures. Le rôle
du juge se déplace ainsi de la formation du contrat à son exécution. Le prix peut
être unilatéralement !xé par les parties mais si celles-ci abusent de ce droit elle
engagera sa responsabilité vis-à-vis de son partenaire, le contrat pouvant être
résilié. L’ordonnance consacre cette solution par l’article 1164 du Code Civil
nouveau « ».
Les contrats de prestation de service
Il faut se référer à l’article 1175 du Code Civil « dans les contrats de prestations
de services, à défaut d’accord des parties avant leur exécution, le prix peut-être
!xé par le créancier, à charge pour lui, d’en motiver le montant en cas de
contestation. En cas d’abus dans la !xation du prix, le juge peut-être saisi d’une
demande en dommages et intérêts. » Cet article concerne les contrats de
prestation de service. La dé!nition de la prestation de service est très aléatoire,
on peut en avoir une conception restrictive qui dirait que seul sont visés les
contrats d’entreprise. On peut avoir une vision plus large et mettre dans cette
catégorie tous les contrats qui procurent un avantage appréciable en argent à
l’exclusion de la fourniture de produit en pleine propriété, ainsi on pourrait voir
dans cette catégorie tout ce qui concerne le mandat, le bail, l’assurance,… Il y
aura la sans doute des contentieux. L’article pose ensuite la question du prix, il
faut remarquer à ce propos que le mécanisme choisi est calqué sur celui du
contrat-cadre. L’ordonnance opère donc un changement avec la jurisprudence
antérieure par cet article. Économiquement, la condamnation à des dommages
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et intérêts revient au même mais d’un point de vue juridique c’est di"érent —>
Un informaticien criblé de dettes tente pour se refaire une santé d’envoyer une
facture très élevée. Il a une créance sur le client et la cède à la banque pour
obtenir un paiement immédiat, mais il fait faillite. La banque va poursuivre le
client en paiement et il devra payer le montant très élevé de la facture.
C.
C. Le
Le contrat
contrat doit
doit être
être licite
licite
Article 1162 « le contrat ne peut déroger à l’ordre public, ni par ces stipulations, ni
par son but ». La première partie de la formule reprends l’exigence d’un objet du
contrat conforme à l’ordre public. La seconde partie réintroduit sans la nommer,
l’exigence de la cause licite.
Il faut reprendre l’article ancien 1128 du Code Civil « il n’y a que les choses qui
sont dans le commerce qui puissent être l’objet de convention » cette
formulation n’a pas été reprise par l’ordonnance parce que les rédacteurs de
l’ordonnance ont estimés que la prohibition d’un contenu du contrat contraire à
l’ordre public était su$sante. Il faut donc identi!er maintenant ce qui est hors
commerce et qui sera donc contraire à l’ordre public.
Pour les identi!er, il faut s’interroger sur les raisons qui justi!ent que quelque
chose est hors commerce. Elles sont très diverses, elles peuvent tenir au respect
du corps humain, à des impératives de santé publique. Ex : la drogue, des
médicaments qui n’ont pas reçu l’autorisation de la mise sur marché. Il y a des
raisons qui vont tenir sur la protection de l’environnement, le caractère
inaliénable de certains biens à l’exercice de certaines fonctions = Est nul
l’engagement pris par un candidat au su"rage des électeurs de rembourser les
frais payés par son parti. On peut trouver des choses hors commerces par
l’existence de certains attributs (ex : le droit de vote) car protégées par la
propriété intellectuelle (ex : marchandise contrefaite). Concernant le corps
humain, une « loi bioéthique » a été adoptée en 1994. De cette loi est sorti
l’article 16-1 du code civil : « Le corps humain, ses éléments et ses produits ne
peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial ». Le principe est celui « de la non-
patrimonialité » renforcé par l’article 16-5 du code civil : « Les conventions ayant
pour e"et de conférer une valeur patrimoniale du corps humain à ses éléments et
ses produits sont nuls de manière absolue ». La jurisprudence avait rattaché à ses
règles, l’interdiction des conventions des mères porteuses. L’article 16-7 du
code civil dit que « toutes conventions portant sur la procréation ou la gestation
pour le compte d’autrui est nul ». Attention, la « non-patrimonialité » ne signi!e
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pas « l’indisponibilité » car si le corps humains est hors commerce, certains de
ses produits (laits, spermes, etc) et de ses éléments (organes, tissus, cellules,
etc) peuvent faire l’objet de conventions encadrées par le législateur grâce à
l’anonymat, la gratuite et la non-brevetabilité.
Par rapport à cette exigence, devrait perdurer les solutions dégagées par la
jurisprudence en se fondant sur l’exigence d’une cause licite (article 1133 ancien du
code civil). Elle devrait continuer de retenir « une conception subjective » de la
cause. Autrement dit, elle regardait les motifs in concreto. Nécessairement, cette
cause va être di"érent en fonction de chacun d’entre nous. Si les motifs
apparaissent illicites alors le contrat est nul, même si l’autre cocontractant n’avait
pas connaissance (du vrai motif illicite). La preuve de l’illicéité de la cause
appartient au « demandeur de l’action en nullité » par tous moyens.
Section
Section 22 : Équilibre du
du contenu du
du contrat
contrat
Aucun texte de portée générale n’exige dans le code civil un équilibre économique
du contrat et l’absence d’un tel texte est heureuse car l’existence d’un tel texte
saurait contraindre les parties.
§.
§. 11 :: La
La sanction
sanction du
du déséquilibre
déséquilibre des
des prestations
prestations
A.
A. La
La lésion
lésion ::
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Toutefois, il est des cas où la lésion est admise (qui n’est pas concevable dans les
contrats aléatoires : « l’aléa chasse l’erreur » => acceptation d’une incertitude).
–>La lésion peut être invoqué par toutes personnes dans certains contrats
seulement. Il y a 2 contrats :
=> Article 574 du code civil : « dans laquelle est sanctionnée la lésion de plus des
7/12e subit par le vendeur ».
2. Le partage
Article 889 du code civil dans laquelle la lésion se situe à ¼. La lésion peut
être invoquée dans tous les contrats par certaines personnes ; sont
protégées les personnes incapables.
B. La
La nécessité
nécessité d’une
d’une contrepartie
contrepartie au
au moment
moment de
de la
la formation
formation
du
du contrat
contrat
Article 1169 du code civil : « Un contrat à titre onéreux est nul lorsqu’au moment
de la sa formation, la contrepartie convenue de celui qui s’engage est illusoire ou
dérisoire».
C’est une reprise de l’ancien article 1131 du code civil qui parle de la « cause » sans
que soit employé le mot. La contrepartie dérisoire ou illusoire vise les hypothèses
où la contrepartie existe mais elle est si insigni!ante qu’elle con!ne à l’absence de
contrepartie.
-> On concède une licence sur un brevet qui n’a plus aucune utilité, la contrepartie
est illusoire.
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-> On va donner un agrément administratif à une personne qui ne confère aucun
droit.
§.
§. 22 :: La
La sanction
sanction du
du déséquilibre
déséquilibre des
des clauses
clauses du
du contrat
contrat
=> Article R.132-1 (liste non exhaustive de clauses qui sont abusives et non écrites)
Ces textes existent mais le juge dispose d’un pouvoir qui dépasse ces textes. Il va
pouvoir identi!er et éradiquer une clause dès lors qu’il constate le déséquilibre
signi!catif.
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:
Il peut aller au-delà de la « liste préconstituée ».
Il existe une « Commission des clauses abusives » qui a pour rôle d’examiner les
«contrats-types » (clause lors de l’achat d’un ordi par ex), de lire ces documents et
d’identi!er ces clauses abusives. C’est un indicateur. Il reste libre de les consulter et
le juge n’est pas tenu par ceux-ci.
essentielle
essentielle du
du débiteur
débiteur
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:
Tout est parti d’une grande décision (plaquette td 4), l’arrêt Chronopost venant de
la chambre commerciale, du 22 octobre 1996, c’est le début d’une « saga ». Dans
cet arrêt, en se fondant sur l’article 1131 du Code Civil (1804, la cause) la Cour de
Cassation à considérée comme non-écrite la clause limitative de responsabilité de
Chronopost qui privait de cause le supplément de prix payé par l’expéditeur. La
longue série qui a suivit a quand même été canalisée avec un autre grand arrêt
« Faurecia II » (dans la plaquette également). L’ordonnance à supprimé la cause,
mais elle entérine la solution amorcée par l’arrêt Chronopost puisqu’à l’article 1170
du Code Civil, elle dispose que « toute clause qui prive de sa substance l’obligation
essentielle du débiteur est réputée non-écrite ».
Section
Section 11 :: Le
Le principe du consensualisme
On est engagé dans un contrat par l’échange des consentements, les »signatures »
ne sont pas obligatoires. C’est un principe admis et posé depuis très longtemps en
droit français, il est a$rmé de manière constante de la jurisprudence, sans qu’il
n’ait été consacré jusqu’à l’ordonnance de 2016. Désormais, l’ordonnance à créer
l’article 1172 qui dispose que « les contrats sont par principes consensuels ». On
constate depuis quelques temps que le formalisme à tendance à se développer et
ce dans le souci de protéger l’un des contractant et le plus souvent le
consommateur. Mais e consensualisme et le formalisme présentent des avantages
et des inconvénients : le consensualisme est incontestablement supérieur du point
de vue moral puisqu’il oblige à respecter la parole donnée alors que le formalisme
permet de revenir sur la parole donnée au prétexte d’une irrégularité de forme.
Alors qu’avec le formalisme, on revient sur la parole donnée. Le deuxième avantage
du consensualisme c’est qu’il permet une conclusion plus rapide du contrat, un
simple « oui » forme le contrat. Pour autant, le formalisme de son côté, permet
d’attirer l’attention de celui qui s’engage sur l’importance de l’engagement. Le fait
de rédiger un écrit, passer devant un notaire (ou le maire) attire forcément
l’attention. De la même façon, le formalisme assure d’avantage la sécurité des
relations juridique puisque les obligations des parties sont consignées dans un écrit
ce qui limite les risque de contestations et d’interprétation.
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:
Section 2 : Les atténuations
atténuations au
au principe du
du consensualisme
consensualisme
Section
Section 33 : Les exceptions
exceptions au
au principe
principe du
du consensualisme
consensualisme
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:
responsabilité d’un tiers.
La notion de nullité se distingue de 4 notions voisines :
L’inexistence correspond à l’hypothèse d’un acte juridique atteint d’un vice d’une
telle importance qu’il ne peut avoir une quelconque reconnaissance juridique.
Ce serait le cas d’une absence totale de consentement ou encore d’une absence
d’objet de la convention. Ainsi eu égard à la gravité du vice, l’intervention du
juge ne serait pas nécessaire et la possibilité de l’invoquer ne serait pas soumise
à la prescription. La théorie de l’inexistence n’est pas reconnue par le droit
français, nous ne connaissons que la théorie de la nullité.
La résolution c’est aussi une sanction mais qui vient frapper un contrat valable à
l’origine mais qui est inexécuté. Elle entraine la disparition du contrat mais pas
pour les mêmes raisons, la nullité frappe un contrat qui n’est pas valable à
l’origine.
La caducité est la disparition du contrat pour l’avenir dû à la survenance d’un
élément indépendant de la volonté des parties. La Cour de Cassation à
consacrée la notion de caducité en considérant que dans les contrats à
exécution successive en considérant que la disparition de la cause en cours
d’exécution du contrat entrainait sa caducité. L’ordonnance intègre la caducité
dans le code civil dans des articles donnant des hypothèses de caducité. L’article
1186 du Code Civil dispose que « un contrat valablement formé devient
caduque si l’un de ses éléments essentiels disparait ». L’article 1187 dispose
lui les cas des contrats interdépendants en cas de disparition de l’un d’eux. « la
caducité met !n au contrat pour l’avenir ».
L’inopposabilité c’est la sanction de l’ine$cacité d’un acte à l‘égard des tiers. Le
contrat est valablement formé entre les parties mais les parties n’ont pas
respectées les conditions d’opposabilité au tiers.
La théorie des nullités était très embryonnaire dans le Code Civil de 1804 et donc la
réforme de 2016 a été l’occasion de la complétée.
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:
La nullité en principe ne peut qu’être judiciaire et c’est d’ailleurs au juge de
l’apprécier et la prononcée —> Article 1178 du Code Civil « la nullité doit être
prononcée par le juge »
L’ordonnance introduit une nouveauté à ce propos toujours à l’article 1178 du Code
Civil « à moins que les parties ne la constate d’un commun accord », donc on
introduit ici la nullité consensuelle. L’avenir nous montrera les applications de ce
nouveau dispositif. La nullité peut être invoquée en justice par voie d’action, c’est-à-
dire que celui qui entend invoquer la nullité, va saisir le juge et solliciter la nullité
par voie d’action. L’action en nullité peut également être intenté comme moyen de
défense, on par alors de l’exception de nullité. La jurisprudence admet l’exception
de nullité que dans a mesure où le contrat n’a pas encore été exécuté. L’exception
de nullité n’est pas soumise à la prescription tant que le contrat n’a pas été
exécuté.
Lorsque le juge est saisi, il dispose d’assez large pouvoirs :
1. La faculté de soulevée d’o$ce la nullité d’un contrat et invite les parties à faire
leurs observations, article 12 du code de procédure civile
2. Le principe des nullités virtuelles : il peut prononcer la nullité d’un acte alors
même que le texte qui impose la condition de formation de cet acte ne prévoit
par la nullité pour ces conditions. Un adage dit « il n’y a pas de nullité sans texte
» or ce n’est pas vrai comme avec ce principe. L’adage ne traduit la réalité que de
certain cas, comme dans le droit des sociétés.
Section
Section 11 :: La
La distinction
distinction des nullités
nullités absolues et
et relatives
relatives
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:
selon la gravité du vice, mais la proposition n’a pas séduit parce que l’appréciation
du degré de gravité était subjective. Le critère retenu aujourd’hui est le suivant : la
nullité n’est pas considérée comme un vice a"ectant l’acte, mais comme un droit de
critique reconnu à certaines personnes dès lors qu’une règle de droit n’a pas été
observée. Si cette règle de droit bafouée était destinée à protéger un intérêt
particulier, ce droit de critique est réservé à ceux qui devaient être protégés, on dit
que la nullité est alors relative. Si cette règle de droit était d’intérêt général, alors
le droit de critique peut être exercé par tout intéressé, la nullité est alors absolue.
Cette nullité est retranscrite par l’ordonnance à l’article 1139 du Code Civil. On
peut donc déterminer le domaine d’application de chaque nullité. Donc
sanctionnent une règle destinée à protéger une partie au contrat et sont donc
relatives, les nullités pour vice du consentement, pour lésion, pour incapacité et
pour absence de contrepartie. Sanctionnent une règle destinée à protéger l’intérêt
général les nullités pour contenu ou but illicite. Certains cas sont un peu dur à
classer et la jurisprudence laisse donc parfois survivre l’ancien critère distinction de
la doctrine qui se fondait sur la gravité du vice, ainsi les nullités pour vice de forme,
pour défaut de consentement ou pour absence d’un élément essentiel du contrat,
sont en général considéré comme absolues.
Il convient d’embler de noter une règle commune, seulement depuis la réforme de
2008 sur la prescription. Aujourd’hui la prescription est de 5 ans pour la nullité
relative comme la nullité absolue alors qu’avant la nullité absolue c’était 30 ans et
la nullité relative toujours 5 ans. Il faut savoir qu’en principe, le point de départ est
le jour où le titulaire de l’action à connu ou aurait dû connaitre les faits lui
permettant de l’exercé. Le plus souvent c’est la formation du contrat qui fait courir
le délai, mais il existe des exceptions. Ainsi quand on est en présence d’un vice du
consentement, le point de départ de la prescription est la découverte de l’erreur ou
du dol, ou la !n de la violence. Si c’est un acte passé par un mineur, le point de
départ de la prescription de 5 ans c’est le jour de la majorité ou de son
émancipation. Si c’est un acte passé par un majeur incapable, le délai court à
compter du jour où il en a eu connaissance (du vice) alors qu’il était en situation de
le refaire valablement (passe dans un système d’incapacité lui permettant de faire
l’acte ou n’est plus atteint de l’empêchement à faire l’acte en question). La
prescription ne joue que pour l’action et par pour la nullité intenté par voie
d’exception.
Section
Section 22 : L’intérêt àà distinguer les
les nullités
nullités
La
La nullité
nullité absolue
absolue
Deux règles caractérisent la nullité absolue : d’abord elle peut être invoquée par
toute personne ayant intérêt à agir, article 1180 du Code Civil « la nullité absolue
peut être demandé par tout personne ayant intérêt ainsi que le ministère public ».
Ensuite, la nullité absolue n’est pas susceptible de con!rmation (contrairement à la
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:
nullité relative).
La
La nullité
nullité relative
relative
Depuis 2016 on retrouve l’article 1181 du Code Civil qui dispose que « la nullité
relative ne peut être demandée que par la partie que la loi entend protégée ». Ce
qui signi!e aussi que les tiers au contrat ne peuvent pas invoquer la nullité relative
du contrat. Il existe une exception lorsque la nullité relative n’entendait pas
protégée une partie au contrat mais des tiers, alors ce sont les seuls à pouvoir
l’invoquée. Un vice du consentement ne peut être invoqué que par la personne qui
a été victime de ce vice. C’est comme pour la capacité, elle ne peut être invoquée
que par l’incapable lui-même après la cessation de l’incapacité ou alors par la
personne qui représente la personne incapable. La Cour de Cassation, 3e chambre
civile, dans un arrêt du 18 Octobre 2005 nous dit « ni les héritiers, ni les ayant cause
ne peuvent agir en nullité relative en lieu et place de la personne protégée ». La
Cour de Cassation continue à nous dire que ni le ministère public, ni le juge en
principe ne peuvent soulever d’o$ce la nullité relative.
Pourtant, dans certain domaine, le juge la soulève parfois d’o$ce et la CJCE avait
jugée que le juge pouvait d’o$ce déclaré abusif une clause dans un arrêt du 27 juin
2000. Dans un arrêt plus récent, elle a admis que le juge devait relever d’o$ce le
caractère abusif d’une clause —> 6 Octobre 2009. Et depuis 2010, la CJCE s’est
transformé en Cour de Justice de l’Union Européenne qui le 9 novembre 2010 a
décidé la même chose. La loi Hamon (17 mars 2014) a introduit un nouvel article
dans le code de la consommation, L.141-1 « le juge à l’obligation de soulever
d’o$ce une nullité relative si une clause se révèle abusive ».
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:
la dé!nition de la con!rmation « acte par lequel celui qui pouvait se prévaloir de la
nullité y renonce ». C’est forcément un acte unilatéral et comme il n’y a qu’une
partie qui peut l’invoquer, c’est la seule partie qui peut l’annuler —> principe de
parallélisme des formes. La con!rmation permet de renoncer à invoquer le vice
pour conserver le contrat et l’acte vicié. Seuls les actes entachés de nullité relative
peuvent être con!rmé, donc les actes soumis à la nullité absolue ne peuvent pas en
béné!cier. Pour qu’il y ait con!rmation d’un acte nul, il faut deux conditions
cumulatives :
– Il faut que celui que l’on appel le con!rmant au la connaissance du vice et
l’intention d’y remédier. La Cour de Cassation avait jugée qu’un simple
commencement d’exécution du contrat ne veut pas dire que la personne est au
courant de la nullité possible mais qu’elle ne veut pas l’annulé.
– Il faut que la con!rmation intervienne après conclusion du contrat et donc après
découverte du vice. On ne veut donc pas que les parties anticipent les choses pour
accepter cette nullité et faire perdre sa protection à la partie protégée.
Si ces deux conditions sont réunies alors la con!rmation est con!rmée et on ne
pourra plus invoquer la nullité relative. Pour autant elle ne créer pas un nouveau
contrat, elle ne permet que de donner la sécurité juridique qui faisait défaut à cet
acte au départ vicié et éviter son annulation.
La régularisation
L’action interrogatoire
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:
surtout il ne faut pas perdre de vue que le contrat peut encore être annulé à tout
moment par la partie protégée.
Section
Section 33 : La
La prescription
prescription de
de la
la nullité
nullité
Ce qu’il faut comprendre c’est que la nullité peut être invoquée de deux façons
di"érentes : La nullité par voie d’action et par voie d’exception. Par voie d’action ça
veut dire qu’on va avoir un demandeur qui va agir pour demander directement la
nullité du contrat au juge.
Par voie d’exception c’est qu’il va y avoir une demande d’exécution du contrat
devant le juge et à l’occasion de cette action en exécution du contrat, l’autre partie
(défendeur) va invoquée l’annulation du contrat. Les règles et délais de
prescription de ces deux voies ne sont pas les mêmes.
L’action
1. en nullité
Depuis la loi de 2008, les délais de prescription sont devenues les mêmes pour
l’action en nullité absolue ou relative et il est donc !xé à 5 ans. 5 ans à partir du jour
où les parties peuvent agir, donc à partir du jour où le titulaire de l’action a eu
connaissance de la cause de nullité, du vice donc. Dans tous les cas on ne pourra pas
agir au-delà de 20 ans après la naissance du droit, donc après la formation du
contrat. Il existe quelques exceptions au délai classique de 5 ans. Par exemple le
législateur est intervenu expressément limité le délai de prescription de la nullité
relative, c’est le cas en cas d’action en rescision pour cause de lésion dans le cadre
de la vente d’immeuble. Cette action (sorte de nullité relative) ne peut être
introduite que dans un délai de deux ans.
B. La
La nullité
nullité par
par voie
voie d’exception
d’exception
Ce qui est nul ne produit aucun e"et. Mais quelle est l’étendue de la nullité, porte-
t-elle seulement sur le contrat ou sur toutes ses causes également ? Comment
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:
produit-elle ses e"ets ? Commet la situation crée est-elle anéantie ?
Section
Section 11 : L’étendue de
de la nullité
nullité
Ce sont les articles 1178 et 1184 du Code Civil qui !xent les e"ets de la nullité.
Dans certain cas, l’annulation ne visera qu’une stipulation du contrat. L’annulation
peut-elle rejaillir sur tout le reste du contrat ? C’est le problème de la nullité
partielle
A. La
A. La nullité
nullité partielle
partielle
En
1. présence de disposition législatives expresses
Dans certain cas le législateur précise que l’annulation d’une clause ne pourra
produire aucun e"et sur la validité du reste du contrat. L’exemple type sont les
clauses abusives qui sont réputées non-écrites et n’ont donc aucun impact sur le
reste du contrat.
En
2. l’absence de dispositions législatives expresses
A défaut de précision, l’article 1184 du Code Civil dispose que « lorsque la cause de
nullité n’a"ecte qu’une ou plusieurs des clauses du contrat, elle n’emporte nullité
de l’acte entier que si ces clauses constituaient un élément déterminant du
consentement des parties. » Cette solution n’est que la consécration d’une longue
évolution jurisprudentielle. Avant la réforme de 2016, on avait deux positions
antagonistes dans le Code Civil pour cela sauf qu’elle n’était pas censée
s’appliquées à la même situation. L’arrêt !nal sur les actes à titre onéreux du 24 juin
1971de la 3e chambre civile de la Cour de Cassation et pour les actes à titre gratuit
c’est arrêt de la chambre civile en 1910. L’article 1172 nous disait que « toute
conditions contraire aux bonnes mœurs est nulle et rend nulle la convention qui en
dépend ». On avait également un article 900 du Code Civil qui disposait lui que «
Dans toutes dispositions entre vifs et testamentaires, les conditions impossibles
sont réputées contraires aux bonnes mœurs » et c’était ceux-ci qui entraient
concurrence, mais la réforme de 2016 à distinguer donc entre titre gratuit et
onéreux. Aujourd’hui, l’article 1184 se !che de savoir si c’est un acte à titre onéreux
ou gratuit si ça touche au consentement, ça annule tout. Mais cet article demande
l’appréciation au cas par cas par le juge, donc une appréciation in concreto.
B. La
B. La nullité
nullité dans
dans les
les contrats
contrats interdépendants
interdépendants
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:
C’est une nullité qui va déborder sur d’autres contrats qui sont dans une chaine et
donc dépendants les uns des autres. Dans cas-là, la nullité d’un contrat produit des
e"ets de caducité sur les autres contrats. Avant c’était un joyeux bordel, mais
depuis la réforme on se réfère à l’article 1186 alinéa 2 —> a partir du moment où
un contrat est annulé et qu’il en résulte que l’exécution est impossible deviennent
caduques et ce même s’ils étaient valablement formés. Le législateur prévoit
désormais aussi que la caducité n’intervient que si le contractant contre lequel est
invoquée la nullité du contrat, avait la connaissance de la totalité des contrats
interdépendants. Ainsi au sein d’une même opération économique, on ne parle plus
de nullité mais de caducité. Dans l’article 1186 donne un support légal (donc
textuel) au juge car avant les juges invoquaient la cause, l’objet,… et c’était %oue.
Mais surtout, l’article propose une notion homogène et unique puisqu’il n’y a que la
caducité qui va s’appliquer à toutes les disparitions des contrats par ricochets. La
jurisprudence avait longtemps hésité sur ce point. Le législateur a aussi retenue
dans la réforme de 2016, une dé!nition plutôt restreinte de la caducité dans le cas
des contrats interdépendants puisqu’elle ne joue que si les contractants ont eu
connaissance de toute la chaine de contrat. Ainsi s’il n’en était pas conscient, mon
contrat ne sera pas caduc. Mais on a des problèmes d’application car la caducité des
contrats donc l’exécution est rendue impossible par l’annulation du premier
contrat, la loi fait référence à de nombreux montages industriels et notamment
aux contrats de maintenance de matériel. Sauf que tous ces contrats sont
interdépendants, l’annulation du premier contrat provoquerait donc une caducité
en chaine sans !n.
L’article 1187 dispose que « en mettant !n au contrat, la caducité peut donner lieu
à restitution, dans les conditions prévues aux articles 1352 et suivants ». Les
restitutions par renvoi aux articles, permet tout simplement de déconnecter les
restitutions de toutes idées de rétroactivité et de poser des règles générales
applicables à tous les modes d’extinction du contrat. Malheureusement, le Code
Civil reste encore silencieux sur une importante situation pratique et théorique :
est-ce que la caducité doit être prononcée par le juge ou si elle agit du plein droit ?
La doctrine estime que le juge n’est pas compétent pour la prononcer et qu’il n’y
aurait pas à passer par celui-ci mais quelle jouerai de plein droit.
Section
Section 22 :: La
La portée de
de la nullité
nullité
Le principe est posé à l’article 1178 alinéa 2 : « le contrat annulé est censé ne jamais
avoir existé ». « Ce qui est nul ne produit aucun e"et » Donc on remet les parties
dans l’état dans lequel elles étaient avant d’avoir conclu le contrat. Il y a des
controverses dans la doctrine mais on reste pour le moment sur le fait que le
contrat n’existait pas pour éviter de revenir sur le passé et donc sur la rétroactivité.
On a d’autres auteurs qui incitent les parties à insérer dans les contrats une clause
qui dispose que la nullité n’agira pas rétroactivement. La rétroactivité doit être
nuancé selon que l’on aborde les rapports avec les tiers ou les rapports entre
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:
partie.
A. Les
A. Les rapports
rapports entre
entre les
les parties
parties
Article 1178
La restitution du principal porte sur un bien, une somme d’argent ou une prestation
de service. Lorsqu’elle porte sur un bien, l’article 1352 prévoit que la restitution à
lieu en nature, donc on rend le bien. Si la restitution n’est pas possible, on doit en
rendre la valeur au jour de la restitution, on supporte donc le risque de la chose. Le
problème c’est que l’on régie par le principe de rigidité monétaire donc on ne tient
pas compte de la variation de la valeur de l’argent. L’article précise donc que
lorsque l’on doit restituer une somme d’argent, on restitue l’argent mais aussi les
intérêts au taux légal calculé à compter de l’encaissement de la somme d’argent.
Lorsque la restitution porte sur une restitution de service, elle porte
nécessairement sur une restitution de valeur. Dans l’article 1352-8 dispose que « le
montant de la valeur doit être apprécié au moment de la prestation fournie ».
Les
1. restitutions à l’égard des tiers
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:
Elles vont avoir lieu si le bien à été l’objet d’une revente —> « Le droit de celui qui
donne étant résolu, le droit de celui qui reçoit l’est aussi » donc l’annulation du
contrat est susceptible d’annuler tous ceux qui ont porté sur le même objet. Sauf
qu’on pourrait aller très loin, ainsi il existe des atténuations au principe, 3
mécanismes s’en chargent :
En
1. matière mobilière
En
2. matière immobilière
De
3. façon générale
Section 3 :: La
La responsabilité
responsabilité consécutive
consécutive à la responsabilité
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Introduction au droit / Droit privé
Droit public
Civil :
Droit civil
Droit des biens
Droit des personnes
Droit de la famille
Successions et libéralités
Sûretés
Voie d’exécution / recouvrement
Régimes matrimoniaux
Procédure civile
Affaires :
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Page 52 sur 58
:
Droit des affaires et de l’entreprise
Droit commercial
Effets de commerce / Instrument de paiement
Entreprises en difficulté
Droit de la concurrence
Droit de la consommation
Droit des sociétés
Droit des transports
Public
Droit public
Finances Publiques
Fonction publique
Droit public économique
Pénal :
Droit pénal,
Droit pénal spécial
Procédure pénale
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:
Administratif :
Droit administratif
Droit administratif des biens
Collectivités Territoriales
Contentieux administratif
Grands arrêts du droit administratif
Institutions administratives
Constitution :
Droit Constitutionnel
Contentieux Constitutionnel
Institutions constitutionnelles
Libertés publiques
Éco/ Compta :
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Page 54 sur 58
:
Comptabilité
Cours d’économie
Droits étrangers :
Droit comparé
Droit américain
Droit anglais
Droit belge
Droit camerounais
Droit canadien
Droit sénégalais
Droit suisse
Droit Tunisien
Droit marocain
Droit ivoirien
Obligations :
Immatériel :
Propriété industrielle
Propriété Intellectuelle
Droit de la communication
Droit d’auteur
Droit informatique
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Social
Droit du travail
Droit social / santé
Fiscalité :
Droit fiscal
International :
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Rural, urbanisme, etc... :
Droit de l’écologie
Rural et environnement
Urbanisme et Construction,
Histoire :
Socio/ Politique :
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Science politique
Sociologie,
Vie politique
Philosophie du droit – Pensée juridique
Patrimonial :
Assurance
Droit bancaire
Droit immobilier
Judiciaire :
https://cours-de-droit.net/droit-des-contrats-reforme-du-droit-des-obligations-a121602506/ 06/11/2023 13 41
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