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Ministere Des Travaux Publics de La Formation Professionnelle Et de La Formation Des Cadres Direction Des Routes Et de La Circulation Routiere
Ministere Des Travaux Publics de La Formation Professionnelle Et de La Formation Des Cadres Direction Des Routes Et de La Circulation Routiere
MANUEL DE RENFORCEMENT
DES CHAUSSEES REVETUES
EDITION 1991
SOMMAIRE
PRESENTATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
I.1 - Trafic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
I.2 - Données générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11
I.3 - Données géotechniques et d’auscultation . . . . . . . . . . . .11
I.4 - Détermination des zones homogènes . . . . . . . . . . . . . . .18
-3-
ANNEXE
-4-
MANUEL DE RENFORCEMENT DES CHAUSSEES
REVETUES
PRESENTATION
-5-
ANNEXES
-6-
-7-
CHAPITRE I
RECUEIL DES DONNEES
I.1– TRAFIC
-8-
– Tg = taux d’accroissement du trafic global
– Tp = taux d’accroissement du trafic poids lourds
Np = Ni x k
p-i
100 + tg
K=
100
(tg) taux d’accroissement du trafic global entre l’année i (donnée
de trafic ) et l’année p (début de mise en service).
b) Coefficients correcteurs
-9-
b.2 – Agressivité du trafic : C2
Accroissement 3% 4 5 6 7 8
C4 0.86 0.91 0.95 1 1.05 1.10
Ncp = Np x C1 x C2 x C3 x C4
- 10 -
1.2– DONNEES GENERALES
I.2.2- Historique
- 11 -
On aboutit ainsi à trois décisions :
EV0 = section sur laquelle aucune instabilité n’est décelée
EV1 = section sur laquelle des points particuliers limités d’instabilité
sont observés.
EV2 = section à instabilité dominante qui conditionne l’état de la
chaussée
- 12 -
≥
≥
- 13 -
La pierre cassée doit présenter en couche de base une épaisseur
supérieure ou égale à 12 cm. La dureté est estimée en fonction de
l’état d’évolution du matériau en place.
- 14 -
PROFIL EN DESCRIPTION SOMMAIRE DE ETAT
REVETEMENT
TRAVERS L’ETAT VISUEL N°
- 15 -
I.3.6- Evaluation des sols de plateforme : Si
On détermine alors :
● D90 : Dm + 1,3 σ
σ
● Coefficient d’homogénéité =
Dm
On classe alors les sections suivant le tableau à partir de la plus
élevée des 2 valeurs mesurées (axe ou rive).
Classe Di D1 D2 D3 D4
σ
● Si > 0,35, augmenter d’une classe
Dm
Di’ = Di + 1
De plus la prise en compte de l’effet de bord, permet d’apprécier
d’éventuels élargissements ou de défauts de drainage interne.
- 16 -
I.3.8- Classe d’uni : RI i
Zone SN < 0,9 0,9 à 1,35 1,35 à 1,80 1,80 à 2,25 2,25 à 2,70 2,70 à 3,15 >3,15
Trafic
climatique 21 31 41 51 61
≤ 20 à à à à à >70
30 40 50 60 70
non aride 1 2 3 4 5 6 7
T1
aride 2 3 4 5 6 7 7
non aride 3 4 5 6 7 7 7
T2
aride 4 5 6 7 7 7 7
non aride 4 5 6 7 7 7 7
T3
aride 5 6 7 7 7 7 7
non aride 8 9 10 11 11 11 11
T4 et T5
aride 9 10 11 11 11 11 11
- 17 -
I.4- DETERMINATION DES ZONES HOMOGENES :
- 18 -
CHAPITRE II
CHOIX DES ACTIONS
- 19 -
EV1 : zone à instabilité ponctuelle limitée :
● des études géotechniques de stabilisation doivent être entreprises
- 20 -
+
- 21 -
CHAPITRE III
PROPOSITION DE TRAVAUX SUR
LA CHAUSSEE EXISTANTE
- 22 -
Le tableau 5 permet en fonction du sol et de la structure en place,
de définir les structures de renforcement granulaire.
Le tableau 6 utilise les mêmes paramètres, mais est utilisable pour
les trafics plus importants et conduit à des structures granulaires, non
liées ou liées avec du ciment.
Le tableau 7 permet en fonction de la déflexion et du trafic, de définir
les renforcements en enrobés et grave bitume + enrobés.
Le tableau 9 indique les techniques de reproflage à utiliser suivant
l’état visuel de surface et le trafic.
- 23 -
- 24 -
Tableau 5
Sol
Structure en S0 S1 - S2 S3 - S4
place
8 a b c
9 b c
10 c Retraitement en place et
11 Renouvellement de couche de surface
Trafic
Travaux T5 T4
- 25 -
Tableau 6
Renforcement de structure R.F.S pour trafic T3 T2 T-1
Couche granulaire et grave + ciment avec bicouche
Classe de sol
Structure
S0 S1 S2 S3 S4
En place
Etude de redimensionnement avec 20 GAC+RS 20 GAC+RS
1 aménagement de la plateforme et 20 GNA+RS 20 GNA+RS
du drainage interne 25 GNA+RS
(2)
20 GAC+RS 20 GAC+RS 20 GAC+RS
2 20 GNA+RS 20 GNA+RS 15 GNA+RS
25 GNA+RS
(2) (+ 5 EB)
30 GNA+RS 25 GNA+RS 20 GNA+RS 15 GNA+RS
ou 20 GNA+RS 20 CAC+RS 20 GAC+RS
3
20 GNF+15GNA+RS ou (2)
( + 5 EB )
20 GN+RS 15 GN+RS
5 (1) (1) - Pour trafic T3 : RS après reprofilage
20 GAC+RS (voir tableau 9)
(1) choix de GN
- 26 -
(2) ( + 5 EB ) – pour trafic T-1, il est conseillé de différer la pose de la
couche d’enrobé de 5 cm nécessaire pour combler le déficit structurel à :
– 1 ou 2 ans pour permettre les premières adaptations de la structure
– ou 5 ou 7 ans lors du renouvellement de la couche de surface.
COMMENTAIRES :
L’étude de redimensionnement doit respecter le Catalogue
Marocain des Structures des Chaussées Neuves.
La valeur résiduelle de la chaussée est estimée suivant son état de
dégradations.
- 27 -
TABLEAU 7
- 28 -
TABLEAU 9
Techniques de reprofilage
- 29 -
≤
CHAPITRE IV
PROPOSITION DE TRAVAUX SUR LES
ACCOTEMENTS ET LE DRAINAGE ET POUR
LA REALISATION D’ELARGISSEMENT
- 30 -
IV.2- PROFILS EN TRAVERS TYPES :
Le profil en travers choisi doit être une combinaison des trois actions.
a) Rechargement d’accotement
Ce chargement doit être prévu dans tous les cas, on choisi le profil
en travers type selon les paramètres suivants :
- 31 -
Profil en travers TRAFIC
existant
T1 – T0 T5 – T2
- 32 -
Profil en travers TRAFIC
existant
T1 T5 à T2
- 33 -
- 34 -
- 35 -
- 36 -
- 37 -
- 38 -
- 39 -
granulaires
- 40 -
NOTE 1
a) Les données géologiques (cartes). Ceci permet d’avoir une idée des
différentes formations traversées par la section de route et de faire
une estimation des sols de plateforme rencontrés et des problèmes
d’environnement qui pourraient surgir.
- 41 -
à un premier découpage de la section en tronçons homogènes en
comportement structurel.
- 42 -
50 cm dans l’accotement. Sa profondeur est telle qu’elle permet de
reconnaître toutes les couches d’assise et le sol de plateforme sur au
moins 50 cm.
a) Coupe de sondages
- 43 -
b) Essais de Laboratoire
- 44 -
NOTE 2
ETAT VISUEL, ORIGINE DES DEGRADATIONS
ET DIAGNOSTIC DE COMPORTEMENT
2.1 – Dénomination
2.1.2 – Déformations
- 45 -
– Affaissement : déformation affectant les rives et caractérisée par
un abaissement plan du niveau.
– Orniérage : dépression longitudinale de faible rayon généralement
située dans les traces de roues.
– Profil en W : altération du profil en travers ayant l’allure générale
d’un W.
– Ondulation : dépression du profil en long de forme répétitive
– Flache : dépression localisée à la surface de la chaussée
2.1.2 – Fissuration
2.1.3 – Arrachements
2.1.4 – Remontées
– Ressuage : excès de liant bitumineux à la surface du revêtement
– Remontées de boues et d’eau : remontées d’eau à travers le
revêtement entraînant des fines des couches inférieures laissant
un aspect boueux en bord des lèvres.
- 46 -
2.2 – Quantification
- 47 -
étendue
importance 1 2 3
importance
faible faible faible
ou fort
important important
forte faibe
ou fort ou fort
Etat V1
(*) Si un état visuel ne correspond pas à un cas décrit ci-dessus on l’assimilera au cas le plus
proche en tenant compte de la gravité des dégradations et de leur origine probable.
- 48 -
Cet état est rencontré :
Etat V2
Etat V3
- 49 -
– par des faïençages à maille fine et lèvres ouvertes pour les
revêtements en enrobés accompagnés par des déformations et
des arrachements qui peuvent être moyens à importants.
Etat V4
Etat V5
- 50 -
Cet état est aussi souvent rencontré avec des reflachages en
rives qui montrent que le phénomène est ancien et semble ne pas
être stabilisé.
Etat V6
Etat V7
Cet état est caractérisé par une fissuration faible et peu étendue,
éventuellement un début de faïençage à lèvres non ouvertes. Les
déformations sont inexistantes ou très peu importantes. On peut
noter quelques ressuages ou pelades très localisées.
La perte d’imperméabilité du revêtement est la conséquence la
plus néfaste de ces défauts, il convient d’empêcher la pénétration des
eaux dans les couches de chaussée et jusqu’à la plate-forme.
Etat V8
- 51 -
On peut aussi rencontrer des fissures longitudinales ramifiées
avec ou sans fissures transversales. D’autres défauts (ressuage,
pelade, etc…), peuvent aussi être présents, mais les déformations
restent faibles.
La chaussée dénote une fatigue de son revêtement (et éventuellement
d’autres couches du corps de chaussée). C’est le cas des chaussées
bien structurées nécessitant un renforcement structurel ou un
renouvellement de couche de surface, suivant le déficit structurel dû
à l’accroissement du trafic.
Etat V9
Etat V10
- 52 -
La consolidation de l’élargissement a créé des efforts de
cisaillement intolérables pour les couches liées au niveau de la
jonction élargissement-ancienne chaussée.
Etat V11
Etat V12
- 53 -
4.1 – Tassements de remblai
Enfin, les parois des talus peuvent faire l’objet d’érosion importante
mettant en danger l’accotement ou même la chaussée.
- 54 -
– des imbibitions de corps de chaussée en pied de déblai avec
des bourrelets importants dans la chaussée ;
– des bourrelets de pied de surface de glissement en pied de
déblai qui peuvent affecter la chaussée.
- 55 -
NOTE 3
CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
1- COUCHE DE ROULEMENT
- 56 -
2- COUCHE DE BASE AVEC LIANTS HYDROCARBONES
- 57 -
Il semble cependant, que la pose d’un bicouche soit conseillée en
première étape, un tapis en enrobé bitumineux pouvant être posé par
la suite suivant le comportement du revêtement superficiel. Tout en
conservant l’esprit exposé dans le catalogue, il semble que cette
technique puisse être développée avec profit dans le cas :
4.1 – Matériau G. N. R
- 58 -
Granularité 0/20
Granularité passant au tamis de m/ m
❏
% 31,5 20 10 5 2 1 0,5 0,2 0,08
Minimum 100 85 56 38 23 16 11 7 4
maximum – 100 84 66 46 34 24 14 8
■ Propreté
■ Résistance Mécanique
■ Frottement interne
- 59 -
(G.N.B) pour constituer deux classes de matériau en graves naturelles
pour couche de base type C et type D.
- angulartié : IC > 30
- LA < 35 et MDE < 30 avec règle de compensation permettant un
écart maximum de 5 points par rapport à ces valeurs.
- propreté : IP < 6 en zone non aride et IP < 12 en zone aride
a) Granulométrie
- Courbe continue 0/ 31 – 0/ 40
- angularité : matériau roulé
b) Dureté
- LA < 40 et MDE < 35 avec règle de compensation et écart maximal
de 5 points.
- la valeur M.D.E n’est pas retenue en zone aride.
c) propreté
- IP < 6 zone non aride
- IP < 12 zone aride
Pour les plus faibles trafics T5 sous charge maximale d’essieu de 8,2
T, on peut adopter des critères expérimentés sous de telles charges
(Road Note 31).
- 60 -
– granulométrie D max : 20 à 40.
Dimension du tamis Pourcentage passant
20 Aux normes Dimension nominale maximale
britanniques 37,5 mm 20 mm 10 mm (1) 5 mm (1)
37,5 mm 100 – – –
20 mm 80 - 100 100 – –
10 mm 55 - 80 80 - 100 100 –
5 mm 40 - 60 50 - 75 80 - 100 100
2,36 mm (N0.7) 30 - 50 35 - 60 50 - 80 80 - 100
1,18 mm (N0.14) – – 40 - 65 50 - 80
600 µ m (N0.25) 15 - 30 15 - 35 – 30 - 60
300 µ m (N0.52) – – 20 - 40 20 - 45
75 µ m (N0.200) 5 - 15 5 - 15 10 - 25 10 - 25
(1) A ces matériaux 0/10 et 0/5 mm on peut ajouter jusqu’à 35% de matériaux 10/40
ou 5/40 selon le cas quelque soit leur granulométrie.
- 61 -
NOTE 4
1- DEFINITION
- 62 -
TABLEAU 1
Nature des matériaux constitutifs
b) Les blocages
- 63 -
c) Les assises granulaires non liées
– la granulométrie
– la dureté
– la propreté
3- TECHNIQUES DE RETRAITEMENT
- 64 -
Une élimination manuelle des plus gros blocs après les opérations
en place peut être prévue pour les petits chantiers.
Cette opération est essentiellement prévue dans le cas des blocages
pour les opérations courantes.
La réduction granulaire des pierres cassées dures impose des
concasseurs puissants à réserver aux opérations les plus nobles
(renforcement).
- 65 -
axes verticaux) ne peuvent efficacement travailler que sur des
épaisseurs faibles (10 à 15 cm foisonnés) et nécessitent généralement
de travailler en 2 couches. Les engins à axe horizontal type " pulvimixer
rotobèche " donnent de bons résultats sur des épaisseurs plus fortes en
limitant les matériaux à un Dmax de 60 mm (exclusion des blocages).
- 66 -
TABLEAU 2
- 67 -
TRAVAUX REALISES SUIVANT LE TYPE DE RETRAITEMENT RTI
TABLEAU 3
- 68 -
RT2b et RT3b RT2b
3 et 5a RT1a sur e ≤ eTV +e pc epaisseur minimale 15 cm RT3b (minimum 10cm de matériau d’apport)
Cette technique est aussi utilisée pour les chaussées très déformées à
revêtement de faible épaisseur. Elle peut être utilisée comme préparation
d’assise pour toute solution de renouvellement de couche de base ou de
renforcement à l’exception de la pose directe d’une couche d’enrobé.
L’opération de scarification se fait sur une profondeur de 15 à 20
cm suivant les moyens mis en œuvre.
Le récompactage se fera avec des rouleaux à pneus ou des rouleaux
mixtes après éventuellement, correction de teneur en eau.
Elle s’applique aux chaussées en place constituées par :
- 69 -
– des tout-venants à granulométrie continue reposant sur des pierres
cassées d’épaisseur totale de 15 à 20 cm ;
– des pierres cassées reposant sur des tout-venants à granulométrie
continue d’épaisseur totale d’au moins 15 cm.
3- ENROBES BITUMINEUX
- 70 -
NOTE 6
DOCUMENTS DE PRESENTATION DE DONNEES
GEOTECHNIQUES, DE RELEVE VISUEL ET
D’AUSCULTATION
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