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UNIVERSITY OF EDUCATION, WINNEBA EMPLOI DU MORPHÈME « LEUR » EN CLASSE DE FLE: LE CAS DES

APPRENANTS DE ST. JOSEPH CATHOLIC JHS ‘A’, JIRAPA.

BACHELOR OF ARTS 2023 UNIVERSITY OF EDUCATION, WINNEBA FACULTY OF FOREIGN LANGUAGES


EDUCATION DEPARTMENT OF FRENCH EDUCATION. EMPLOI DU MORPHÈME « LEUR » EN CLASSE DE
FLE CHEZ LE CAS DES APPRENANTS DE ST. JOSEPH CATHOLIC JHS ‘A’, JIRAPA.

LAMBERT NAAZIE DAKURAH

INDEX NUMBER: 202181116

SUPERVISEUR :MADAME SYLVIA ADJEODA.

CHAPITRE UN INTRODUCTION GÉNÉRALE

1.0. Survol Notre travail de recherche porte sur cinq chapitres. Ceci suit l’ordre du chapitre premier au
chapitre cinq. Nous voilà dans le premier chapitre. Ce premier chapitre comprend les parties suivantes:
contexte de l’étude, problème, justification du choix du sujet, objectifs de recherche, questions de
recherche, hypothèses de recherche, délimitation de recherche, plan de recherche, conclusion.

1.1. Contexte de l’étude Chaque langue doit être bien parlée. L’on peut arriver à cet objectif si
seulement le locuteur respecte et maîtrise les règles grammaticales de la langue. Le français comme une
langue étrangère, mérite aussi une maîtrise et le respect de ses règles grammaticales pour une bonne
communication orale. Ceci concerne aussi une bonne communication écrite. Ayant reconnu un grand
nombre de mauvais emplois, et en se basant sur quelques faits, nous avons décidé de baser notre
recherche sur les difficultés d’emploi du morphème « LEUR » au niveau Junior High School au Ghana. Le
fait est très simple. Sans doute, il est clair que les difficultés auxquelles les apprenants de ST. Joseph
Junior High School font face, sont les mêmes chez tous les apprenants à ce niveau. C’est-à-dire au niveau
JHS. On ne peut remédier à un tel problème que par une recherche rigoureuse. Pour se faire, nous nous
sommes focalisés sur ces difficultés en nous donnant comme objectif ce travail de recherche. Cette
recherche nous conduira à trouver des remèdes efficaces à tout prix à ces difficultés. L’objectif des
méthodes d’enseignement et apprentissage du français au Ghana vise à une bonne communication avec
la langue. C’est ce qui fait aussi l’intérêt des linguistes. Il est obligatoire que l’enseignement du français
au Ghana soit tout de même efficace comme ailleurs. Favoriser une bonne maîtrise et une application
compétente des règles grammaticales doit être le premier but de l’enseignement de la langue. Notre
recherche aussi a sa part à contribuer pour atteindre ce but.

1.2. ProblèmeIl est remarquable que les apprenants de JHS font beaucoup d’erreurs et font face à tant
de difficultés en français en ce qui concerne l’emploi du morphème « leur ». D’une observation
générale, nous avons réalisé que les apprenants de JHS ont de difficultés à l’emploi du pronom
personnel. C’est un cas qui couvre tous les apprenants de JHS à tous les niveaux du système éducatif au
Ghana. Nous avons centré notre recherche au niveau des apprenants de JHS. Parce que c’est à ce niveau
que nous avons identifié notre problème. Le problème est que, ils connaissent peu sur des pronoms
personnels complément d’objet direct « le, la, les, l’, lui ». Ce n’est pas tout. Ce qui est plus marrant est
que, ils n’arrivent pas à distinguer entre le pronom personnel « leur » et le déterminant possessif « leur
». Il y a là une confusion totale. Pour eux, tout « leur », c’est « leur ».Aussi, une autre erreur qu’ils font
est le manque de connaissance sur l’emploi du déterminant possessif « les leurs » c’est-à-dire au pluriel;
se référant au cas où les choses possédées sont deux ou plus et le déterminant possessif « leur » c’est-
à-dire au singulier ; se référant au cas où une seule chose est possédée. Nous avons demandé aux
apprenants de ST. Joseph JHS de remplir la place des pointillés par les adjectifs possessifs ‘leur’ ou ‘leurs’
qui conviennent: Les enfants appellent ………. père. Voici quelques réponses des apprenants. Les enfants
appellent leurs père.Leurs père les enfants appellent. Appellent leurs père les enfants.Kofi et Ama ont
……. yeux fermés. Voici quelques réponses. Kofi et Ama ont leur yeux fermés. Kofi et Ama ont l’yeux
fermés. Après avoir analysé ces réponses nous avons vu qu’ils ont des difficultés en ce qui concerne
l’emploi du morphème « leur » ; déterminant possessif. Et, ils font aussi des tournures de phrases qui ne
sont pas recommandées. Nous voyons même un emploi de pronom personnel. Ces diverses difficultés
constituent le problème de notre recherche.

1.3. Justification du choix du sujet Apprendre le français au Ghana a pour seul objectif de bien utiliser la
langue. Tel est l’effort que font les apprenants. La plus grande partie d’entre eux font l’effort possible
d’utiliser les déterminants possessifs. Il est remarquable qu’ils ont une incapacité, qu’ils font une
confusion en ce qui concerne l’emploi du morphème « leur ». Ceci est un cas spécifique. Spécialement
l’emploi de ‘leur’ comme déterminant possessif.Nous devons trouver des remèdes à ces difficultés.
Autrement, celles-ci empêchent l’apprentissage et la maîtrise efficace de la langue française. En vérité, il
est indiscutable que le français occupe une place importante au Ghana. Le gouvernement même est en
train de faire dufrançais une matière obligatoire à tous les niveaux éducatifs du système ghanéen. La
compétence en communication, que ce soit de manière orale ou écrite dépend de l’appropriation des
structures de la langue. Nous avons remarqué que, s’approprier ces structures langagières pose des
difficultés aux apprenants. Ce sont ces difficultés retrouvées chez les apprenants et qui retardent leur
progrès et compétence en l’apprentissage du français que nous avons choisis ce sujet pour exposer les
difficultés des apprenants. Parce que sûrement notre recherche aussi a sa part à jouer dans les remèdes
à ces difficultés.

1.4. Objectifs de rechercheTout travail de recherche a avant tout pour objectif ultime, premier
d’atteindre certains objectifs précis, fixes. En ce qui concerne notre recherche, nous avons comme
objectifs les suivants:

1. Déterminer les types de difficultés des apprenants dans l’emploi du morphème « leur ».

2. Déterminer les causes possibles de ces difficultés.

3. Trouver une approche convenable qui peut aider à surmonter ces difficultés.

4. Voir si la méthode adoptée peut être plus efficace dans l’enseignement du FLE dans les écoles
ghanéennes par rapport aux anciennes méthodes d’enseignement.
1.5. Questions de rechercheTout travail de recherche comprend des questions de recherche. Ce qui
guide le chercheur de rester dans le contexte de son recherche. De même que trouver des réponses
relatées aux questions. Ceci contribue aussi à l’intérêt du chercheur.Pour notre recherche, nous avons
les questions suivantes auxquelles nous avons essayé de trouver des réponses concrètes: Quelles sont
les difficultés particulières auxquelles les apprenants de ST. Joseph JHS font face en ce qui concerne
l’emploi du morphème « leur » ? Quelles sont les causes possibles de ces difficultés ? Quelles types de
méthodes adoptées peuvent aider dans l’enseignement du FLE dans les écoles ghanéennes ? Quelles
sont les approches qu’on peut utiliser pour remédier à ces difficultés ?

1.6. Hypothèses de recherche: Une hypothèse est une supposition que l’on fait sans se demander si elle
est vraie ou fausse, mais seulement en tirer des conséquences à vérifier. Alors pour notre recherche,
nous avons comme hypothèses les suivantes: Les apprenants de SHS font d’erreurs en ce qui concerne le
morphème « leur » ; déterminant possessif. Nous supposons que la majorité des apprenants n’arrivent
pas à savoir quand employer « leur »; déterminant possessif singulier, « leurs » comme déterminant
possessif pluriel, et « leur » comme pronom personnel. Ce morphème se prononce de la même manière
pour les trois cas et se présente avec la même écriture pour les cas du déterminant possessif singulier
et du pronom. Nous avons proposé qu’avec des méthodes appropriées, les enseignants pourraient être
capables de faciliter et améliorer l’emploi du morphème « leur ».1.7. Délimitation de rechercheNous
avons beaucoup de JHS au Ghana. Mais nous ne pouvons pas faire notre recherche dans toutes les
écoles de ce niveau. Pour cela, nous avons décidé de baser notre recherche sur la ville de Jirapa. Dans la
ville de Jirapa aussi, nous avons un grand nombre de JHS. Ce qui empêche notre travail de recherche de
couvrir toutes les écoles à ce niveau de la ville. Alors cette recherche porte sur ST. Joseph JHS, Jirapa.
Nous avons fait cette délimitation parce que, cela nous permettra de finir notre recherche dans le temps
qui nous a été donné. De même que réduire les dépenses et voyages inutiles. De plus, ce qui est
important est que, ceci va nous permettre d’avoir accès à une collecte des données appropriées.

1.8. Plan de rechercheNotre travail de recherche comprend cinq chapitres. Le premier chapitre qui est
constitué de l’introduction couvre le contexte de l’étude où nous avons exposé les difficultés associées à
l’emploi du morphème « leur » aux différents niveaux. Aussi cette partie concerne une discussion
concernant la problématique, la justification du choix du sujet, les objectifs de recherche, les questions
de recherche, hypothèses de recherche, la délimitation de recherche et le plan de recherche.Le
deuxième chapitre présente une discussion détaillée du cadre théorique des difficultés d’emploi du
morphème « leur » et les travaux antérieurs. Le troisième chapitre décrit les approches
méthodologiques utilisées pour la collecte des données, les instruments qui ont servi d’outils et les
interventions.Le quatrième chapitre porte sur les activités pédagogiques de notre intervention. La
présentation et l’analyse des données recueillies. Le dernier chapitre du travail, qui est le chapitre cinq
concerne la conclusion où nous avons essayé de résumer tout le travail et donner quelques suggestions
et recommandations à l’intention des enseignants pour une meilleure gestion de cours concernant
l’enseignement du morphème « leur ».

1.9. Conclusion partielleTout travail de recherche est toujours structuré selon un ordre successif ou
chronologique. Notre recherche commence par le chapitre premier et se termine par le chapitre cinq.
Nous voilà fini avec le chapitre premier. En apparence, c’est la partie qui a tout à fait annoncé le contenu
des autres chapitres qui vont suivre.

CHAPITRE DEUX CADRE THÉORIQUE ET TRAVAUX ANTÉRIEURS

2.0. Survol Dans cette partie de notre recherche, nous avons présenté la revue des travaux dont
quelques auteurs ont donné comme leurs contributions sur notre sujet le morphème « leur ». Il y a
différents travaux antérieurs qui concernent différents niveaux d’éducation. Nous avons sélectionné
ceux qui concernent notre niveau, c’est-à-dire le niveau des apprenants avec lesquels nous travaillons.

2.1. Cadre théorique

2.1.1. Notion de définition de termes clés.

2.1.1.1. DéterminantOn a trouvé sur le site web : (https//:www.edufle.net.com) qu’un déterminant est
un mot-outil variable dont la fonction syntaxique est d’actualiser le nom en indiquant le cas échéant, un
certain nombre de précisions concernant celui-ci : genre, nombre, personne etc. Il précède le nom, qui,
avec celui-ci forme un groupe nominal, dont le nom est le noyau.Exemple : Le maire / la mère / les
garçons / des bois / un ballon.

2.1.1.2. Déterminant possessifDécouvert sur le site web : (https://www.francaisavecpierre.com), un


déterminant possessif, est une sous-catégorie de déterminant défini, ajoutant à l’actualisation du nom
du noyau, une idée de possession, de propriété avec une personne grammaticale (première, deuxième
ou troisième personne du singulier ou du pluriel).Exemple : Mon pantalon / ma chemise / ses
pantalons / tes cahiers / votre bic.

2.1.1.3. Pronom possessifTrouvé sur le site web (www.alloprof.qc.ca/BV/pages/fl009.aspx), le pronom


possessif est une sous-catégorie de pronom ayant la particularité d’être doublement représenté : en
effet, d’une part, il renvoie à un objet possédé et, d’autre part, il renvoie à un possesseur. Un pronom
possessif permet de remplacer un nom ou groupe nominal.Il y a de difficultés et confusions répétitives
en ce qui concerne l’emploi de « leur ». Nos fouilles sur les sites de recherche (www.leslibraires.fr.com)
et (https://francaisavecpierre.com) ont exposé que même les personnes éduquées à un niveau élevé
rencontrent de doutes quand surgit l’emploi et l’accord de ‘leur ‘. Nous avons de même réalisé que ces
difficultés existent depuis longtemps. À cause de cela, beaucoup de théoriciens en ont déjà essayé de
contribuer à résoudre ces difficultés.Ainsi, nous avons réservé cette partie de notre recherche aux
quelques théoriciens qui ont déjà contribué sur l’emploi du morphème « leur ».

2.1.2. Analyse contrastiveSelon Nathalie Baccus dans Grammaire française, (1586), les erreurs
constatées chez l’apprenant de L2 c’est-à-dire langue étrangère sont dues à un transfert des habitudes
acquises de la langue source à la langue cible et de la culture. Nous voulons également ajouter ici que le
français et l’anglais fonctionnent différemment concernant l’emploi du pronom personnel ‘leur’. En
français, le pronom personnel ‘leur’ se place avant le verbe. Et même tout pronom personnel. Au
contraire, on voit qu’en anglais le pronom personnel vient ou se place obligatoirement après le
verbe.Par exemple : Le directeur leur a donné leurs livres. En anglais: The headmaster gave them their
books. Nous constatons qu’à l’écoute orale, ‘livres’ en français sera prononcé sans accord du ‘s’ pour
faire savoir aux apprenants que le premier ‘leur’ dans ce cas est un pronom personnel et reste bien sûr
invariable. Et ceci à cause du verbe ‘a donné‘ qui se place après le ‘leur’. Au contraire, les apprenants
auront transféré leur connaissance en anglais dans cette phrase qui va conduire à un mauvais emploi. Le
‘them’ qui signifie le pluriel de ‘him/her’ en anglais amènera sans doute les apprenants à accorder le
‘leur’ ; à ajouter un ‘s’ au ‘leur’ donnant (*leurs) comme pronom personnel. Ce qui n’est accepté en
français. Ils doivent tenir compte de la place du verbe dans la phrase.Selon Dubois J. (1965 : 192), le
morphème « leur » apparait dans diverses constructions.Alors, nous pouvons déclarer que le morphème
« leur » peut être utilisé de manières différentes car l’on peut l’employer comme pronom personnel,
adjectif possessif, déterminant possessif.Ceci nous révèle que « leur » a plusieurs natures et fonctions en
ce qui concerne l’analyse d’une phrase en français ou bien l’analyse d’une phrase française. Alors,
l’analyse nous a permis de prédire les erreurs que les apprenants de L2 vont commettre dans une classe
de FLE.

2.1.3. Analyse des erreurs. Généralement, pour bien résoudre un problème, il est indispensable de
découvrir la source de ce problème. Nous avons remarqué que les apprenants ont de difficultés
d’emploi du morphème« leur » à causes de divers facteurs. Le plus important de ces facteurs est la
pédagogie employée par les enseignants de la langue française. En addition, la pronominalisation de
certains éléments de la phrase de la langue maternelle des apprenants influence la maîtrise de l’emploi
de « leur ». Aussi, nous avons constaté que l’analyse morphosyntaxique, c’est-à-dire l’étude des
différentes formes de « leur » fait que les apprenants n’arrivent pas à faire la distinction. L’analyse est
une étude faite en vue de discerner les diverses parties d’un tout. Notre objectif dans cette partie de
notre travail de recherche est d’analyser les erreurs des apprenants vis-à-vis de l’apprentissage du FLE.
Dans La didactique de la grammaire dans l’enseignement du français et des langues de Beacco J-C
(2010), les erreurs permettent d’évaluer et de décrire la « compétence transitoire » de l’apprenant. Elles
reflètent aussi la manière dont la langue seconde est enseignée. Beacco insiste sur le fait que les
productions de l’apprenant ne sont pas erronées du point de vu de ce qu’il appelle son « dialecte
idiosyncrasique » qui représente un sous-système bien formé de la langue cible. Pour Selinker, la notion
de transfert part d’un processus au cours duquel l’apprenant de la langue seconde construit son « inter-
langue ». Pour Weinreich H., (2010), il introduit d’autres facteurs de l’interférence entre L1 et L2 ; c’est-
à-dire la langue maternelle et la langue cible; tels que l’âge, la motivation, la loyauté envers une langue,
etc. C’est incontestablement vrai, c’est indéniable que ces facteurs peuvent expliquer les difficultés
rencontrées par quelques apprenants du FLE.

2.2. Travaux antérieurs

2.2.1. Leur ou leurs ? Évite cette erreur en françaisDans Grammaire méthodique du français de Martin
Riegel, Pellat J-C & Rioul R. (1994) on a trouvé son travail sur : Leur ou leurs ? Une erreur en français,
très courante, c’est de se tromper entre leur ou leurs. Est-ce que leur est un pronom personnel, un
déterminant possessif ou un pronom possessif ?leur : Pronom personnel COISi ‘leur’ se réfère à un
complément d’objet indirect (s’il répond à la question : à qui) dans une phrase, alors il ne prend jamais
de S ! Par exemple si je dis : Je donne ce cadeau à Paul et Marie Paul et Marie = COI. On peut donc dire :
Je leur donne ce cadeau.Attention, on utilise ‘leur’ pour remplacer au moins deux personnes, sinon, on
utiliserait lui : Je donne ce cadeau à Marie ~ Je lui donne. Remarque : dans ce cas LEUR est
normalement suivi d’un verbe. Leur(s) : déterminant possessif

1- Lorsque plusieurs personnes possèdent une seule chose : dans ce cas, dans ce cas, leur ne prend pas
de S. Par exemple : Paul et Marie ont un chien qui s’appelle Pilou ~ Leur chien s’appelle Pilou.

2- Lorsque plusieurs personnes possèdent plusieurs choses : dans ce cas, leurs prend un ‘‘s’’. Par
exemple : Paul et Marie ont deux chiens qui s’appellent Pilou et Loupi. Dans le cas où leurs prend un S, il
ne faut pas oublier de faire la liaison : leur enfant [lœr ãfã] / leurs enfants [lœrz-ãfã]. Remarque : Dans
ce cas, leur (s) est suivi d’un nom. Leur(s) : pronom possessif. S’il y a un déterminant possessif, il y a
forcément un pronom possessif qui correspond à ce déterminant !

1- Lorsque plusieurs personnes possèdent une seule chose de genre masculin : dans ce cas, on utilise ‘le
leur’. S’ils possèdent une chose de genre féminin, on utilise ‘la leur’. Par exemple : Paul et Marie ont un
chien ~ c’est le leur / Paul et Marie ont une voiture ~ c’est la leur.

2- Lorsque plusieurs personnes possèdent plusieurs choses (peu importe le genre) : dans ce cas on
utilise ‘les leurs’. Exemples :

1- Ils disent n’importe quoi ! J’en ai marre de leurs histoires!

2- Ne leur ne parle pas de leur travail, mais plutôt de leurs enfants.

3- Ces jouets ne t’appartiennent pas, ce sont les leurs.

4- Est-ce que tu leur as dit qu’on ne viendra pas ce soir ?

5- Leur maison est vraiment magnifique. (Pierre Prof (2019). Leur ou Leurs : (https://www.
francaisavecpierre.com).

2.2.2. Déterminants possessifs Le grammairien Dubois J. (1965) a fait un travail satisfaisant sur l’usage
de « leur ». Il dit qu’un déterminant possessif précise à qui appartient la personne, l’animal ou la chose
qu’il désigne. Il peut aussi marquer le lien existant entre deux ou plusieurs personnes.-Ils aiment se
promener en compagnie de leur chien. (Possession).Le déterminant possessif se place devant le nom
qu’il détermine ou devant l’adjectif qui précède le nom.Règles de base : Ne pas confondre les possessifs
‘‘leur’’, ‘‘leurs’’ et le pronom personnel ‘‘leur’’ (pluriel de ‘‘lui’’).‘‘Leur’’ possessif est variable et
s’accorde, lorsqu’il est place devant un nom. Exemple : Les policiers ont fouillé leurs bagages. (Placé
devant un nom et pour vérifier on doit pouvoir remplacer ‘‘leur’’ par ‘‘mon ou ma’’, ‘‘leurs’’ ‘‘par mes’’ >
Les policiers ont fouillé mes bagages).‘‘Leur’’ pronom personnel est toujours invariable lorsqu’il est placé
un verbe. Exemple : Monica a promis de leur en parler. (Placé devant un verbe et pour vérifier on doit
pouvoir remplacer ‘‘leur’’ par ‘‘lui’’ > Monica a promis de lui en parler). Devant un nom ne possédant
pas de singulier, on emploi un déterminant pluriel. Exemple : Ils ont annoncé leurs fiançailles. (Le mot
‘‘fiançailles’’ > n’existe qu’au pluriel).Devant un nom indiquant la possession de plusieurs unités, on
emploie le déterminant possessif pluriel. Exemple : Les poules étaient accompagnées de leurs
poussins.Nous allons rentrer nos bicyclettes sous la grange. (www.edufle.net.com). Déterminants
possessifs : https://www.aidenet.eu/grammaire08g.htm).

2.3. Conclusion partielle Nous travaillons sur les difficultés d’emploi du morphème « leur ». Cette partie
du travail a été notre deuxième chapitre. Dans cette partie, il a été indispensable pour nous d’inclure les
travaux antérieurs de quelques autres chercheurs. Les quelques chercheurs qui ont travaillé sur notre
sujet. C’est un fait qui montre que vraiment nous sommes en train de faire une recherche sérieuse.
Nous en avons aussi parlé de quelques théoriciens. Leur théorie entre dans l’explication des difficultés
de l’apprentissage et la maîtrise d’une langue cible par un apprenant. Ceci parce que les apprenants sur
lesquels nous avons basé notre recherche ne sont pas une exception.

CHAPITRE TROIS DÉMARCHES MÉTHODOLOGIQUES.

3.0. SurvolNous sommes dans le chapitre trois de notre travail de recherche. Nous avons présenté la
méthodologie employée pour la collecte des données dans ce chapitre. Il comprend la population de
référence, l’échantillon, les instruments de collecte des données, les tests, l’interview, le questionnaire,
les procédés de conduite des tests et notre plan d’intervention.

3.1. Population de référenceNous avons choisi l’école ST. Joseph JHS, Jirapa pour notre recherche. La
toute première raison est que les apprenants apprennent le Français. Cette école est constituée de JHS
‘A’ et JHS ‘B’. Au temps de notre recherche, une conversation avec le directeur de l’école nous a révélé
qu’ils sont au nombre total de deux-cent quarante-trois apprenants dont cent-seize garçons et cent-
vingt-sept filles. L’école a quatre enseignants de français au total. La représentation du nombre total des
apprenants et des enseignants de l’école est faite dans les tableaux ci-dessous.

Tableau 1: Distribution du nombre total des apprenantsNous signalons que tous les apprenants de ST.
Joseph JHS apprennent le français.

3.1.1. L’échantillonLe nombre total des apprenants de l’école est trop grand pour notre recherche. Il est
alors important pour nous de prendre un échantillon. Nous avons basé notre recherche sur la classe de
JHS 1A de ST. Joseph. Il a été remarqué que la plupart des apprenants ne sont pas des vrais débutants.
Ce qui veut dire qu’il y en a parmi eux certains qui ont une connaissance sur la langue française avant
d’arriver au niveau JHS. Aussi un petit nombre d’entre eux ont eu la chance d’avoir vécu dans un pays
francophone. Les apprenants de cette classe sont au nombre total de quarante-sept (47). La distribution
du nombre des apprenants de ST. Joseph JHS 1A est représentée dans le tableau ci-dessous.

Tableau 2: Distribution du nombre d’apprenants de ST. Joseph JHS 1A Il est important de faire savoir
qu’il y a deux enseignants de francais à ST. Joseph JHS. Un a JHS ´A´ et un aussi à JHS ´B´.

3.2. Instruments de collecte des donnéesNous visons à remédier aux difficultés d’emploi du morphème
« leur ». Pour atteindre notre objectif, nous avons utilisé des instruments ou des outils pour la collecte
des données. Il y a eu au moins trois instruments très importants que nous avons utilisés : des tests
portant sur l’emploi du morphème « leur », l’interview, et un questionnaire à l’intention des apprenants
et des enseignants. 3.2.1. TestsDeux types de test ont été faits portant sur les difficultés d’emploi du
morphème « leur ». Il s’agit d’un prétest et d’un posttest. Ces tests ont pour objectif d’identifier les
difficultés des apprenants dans l’emploi de ce morphème. Le prétest est composé de dix questions par
nous-mêmes. Avec ces questions, nous avons employé les trois différentes formes de « leur ». Ensuite,
nous avons demandé aux apprenants d’écrire le numéro de chaque question et de nous dire de quel
type de « leur » il s’agit. C’est-à-dire s’il s’agit de ‘leur’, déterminant possessif singulier ; ‘les leurs’,
déterminant possessif pluriel ou ‘leur’, pronom personnel.Le posttest porte sur les apprenants eux-
mêmes. Cela porte sur la pratique avec des exercices d’emploi de « leur » dans ses trois formes. Ils ont
eu à former cinq phrases chacun. Nous avons surveillé ces exercices de pratique. L'objectif a été de
recenser les difficultés des apprenants dans l’emploi du morphème « leur ».

3.2.2. InterviewsAu cours de notre recherche, nous avons eu la possibilité d’avoir entretiens avec trois
enseignants de l’école et des apprenants en même temps. L’interview des enseignants a porté sur leur
profil professionnel, leur expérience dans l’enseignement et comment ils trouvent l’enseignement du
français au Ghana. Au fait, ceci a bien facilité une discussion importante qui a contribué à réaliser notre
mémoire. 3.2.3. QuestionnairesNous avons basé nos questionnaires sur deux catégories de population.
Celles-ci sont les enseignants et leurs apprenants. Les questionnaires des enseignants ont porté sur la
maîtrise de l’emploi du morphème « leur ». Aussi leur nombre d’années dans l’enseignement. Nous
avons de même demandé de savoir si les apprenants ont une passion pour l’apprentissage du français.
Ceux des apprenants ont porté sur deux sections. D’abord, sur la compétence linguistique et ensuite sur
les difficultés lors de l’emploi du morphème « leur ».

3.2.4. ObservationLes tests administrés à l’égard des apprenants et les questionnaires basés sur les
enseignants et leurs apprenants nous ont beaucoup aidé. Ces tests nous ont mené à une observation
importante. Cela nous a permis de faire une interprétation des difficultés auxquelles ils font face. C’est
une interprétation basée sur les réponses de nos répondants. Avec les tests et l’observation, nous
saurons quelle méthode d’analyse utiliser.

3.3. Méthode d’analyse des données Les données sont présentées sous forme de tableaux suivies
d’analyse et d’interprétations. Nous avons fait une analyse quantitative et qualitative des données. Dans
l’analyse quantitative, nous avons présenté les résultats des données en chiffres et en pourcentage.
L’analyse qualitative est le commentaire par la description des résultats. Les résultats obtenus nous ont
permis de justifier et confirmer nos hypothèses de départ.

3.4. Plan d’interventionNous étions actuellement chargés de trouver des moyens très efficaces pour
faire parvenir les apprenants à maitriser l’emploi du morphème « leur ». Ceci était fait après que nous
avions recensés les difficultés rencontrées par les apprenants concernant l’emploi de ce morphème.
Exemple de ces moyens sont les suivants : première étape : présentation des exercices structuraux,
c’est-à-dire, on a utilisé un tableau de substitution. Deuxième étape : utilisation d’un magnétophone et
d’une carte montrant quelques activités sur l’emploi de « leur ». Troisième étape : durant cette étape, il
y avait une participation massive au niveau des apprenants à travers le ‘’jeu de rôle’’ et le travail de
groupe. La quatrième étape était pour l’évaluation des performances des apprenants.
3.5. Conclusion partielle: En guise de conclusion, ce chapitre nous a présenté la méthodologie employée
pour la collecte des données. Il nous a également présenté une description de la population cible, une
description détaillée des outils d’analyse, des tests et des interviews que nous avons utilisé pour notre
recherche. Notre plan d’intervention a aussi été présenté. Nous parlerons dans le chapitre suivant de
l’analyse des données, notre intervention et finalement, les résultats des tests administrés.

RÉFÉRENCES

Lado (1957). L’analyse contrastive. www.laculturegenerale.comDubois, J. (1965). Grammaire structurale


du francais. Paris : Larousse.Riegel, M, Pellat, J-C, Rioul, R. (1994). Grammaire méthodique du français.
Paris : P.U.F.Baccus, N. (1586). Grammaire française. Paris : NathanBeacco, J-C. (2010). La didactique de
la grammaire dans l’enseignement du français et des langues. Paris : Armand ColinWeinrich, H. (2010).
Grammaire textuelle du français. Paris :
Bondashttps//:www.edufle.net.comHttps://doi.org/10.4000/educationdidactique.1504https://
www.francaisavecpierre.com

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