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CALIGULA
Course contents
Table des matières
1 CHAPITRE 2 - RÉDIGER UN DÉBUT DE COMMENTAIRE À PARTIR DE L’OBSERVATION DES
DIDASCALIES .........................................................................................................................................................3
1.1 ACCUEIL ...................................................................................................................................................3
1.2 SÉANCE 1 - LES FONCTIONS DES DIDASCALIES ...............................................................................................4
1.3 SÉANCE 2 - RÉDIGER UN DÉBUT DE COMMENTAIRE À PARTIR DE VOS OBSERVATIONS ...........................................8
1.4 CONCLUSION ...........................................................................................................................................12
2 DOCUMENTATION........................................................................................................................................13
3 CRÉDITS .......................................................................................................................................................13
4 VERSION IMPRIMABLE ................................................................................................................................13
1 Chapitre 2 - Rédiger un début de commentaire à partir de l’observation des didascalies
1.1 Accueil
1.1.1 Objectifs
Ce second chapitre a pour but de vous faire prendre conscience de la répartition du texte dans une pièce.
En effet, à l’oral ou à l’écrit, le spectateur ou lecteur a-t-il les mêmes informations ?
Résumé
Après avoir observé quelques didascalies chez d’autres dramaturges, vous vous attacherez à cette partie
spécifique du texte théâtral : les didascalies.
Nous vous proposons dans ce chapitre de parvenir à comprendre quelle orientation de lecture offrent les
didascalies. Vous devrez parvenir dans un cours écrit d’appropriation à produire des didascalies autour
d’un monologue. Les activités proposées vous permettront de mieux appréhender le personnage central de
la pièce.
1.1.2 Sommaire
Lisez attentivement ces deux extraits et répondez aux questions sur votre cahier de travail personnel.
Huis Clos, Sartre
SCÈNE II GARCIN, seul.
Garcin, seul. Il va au bronze et le flatte de la main. Il s’assied. Il se relève. Il va à la sonnette et appuie sur le
bouton. La sonnette ne sonne pas. Il essaie deux ou trois fois. Mais en vain. Il va alors à la porte et tente de
l’ouvrir. Elle résiste. Il appelle.
GARCIN
Garçon ! Garçon !
Pas de réponse. Il fait pleuvoir une grêle de coups de poing sur la porte en appelant le garçon. Puis il se
calme subitement et va se rasseoir. À ce moment la porte s’ouvre et Inès entre, suivie du garçon.
1) En quoi les didascalies, dans chacun de ces deux extraits, sont capitales pour la compréhension ?
2) Sur quoi portent principalement les didascalies dans ces deux extraits ?
3) Pensez-vous que les didascalies externes de Rhinocéros soient très importantes ? Pourquoi ?
Éléments de réponse
Rhinocéros, Ionesco
ACTE PREMIER
Décor
Une place dans une petite ville de province. Au fond, une maison composée d’un rez-de-chaussée et d’un
étage. Au rez-de-chaussée, la devanture d’une épicerie. On y entre par une porte vitrée qui surmonte deux
ou trois marches. Au-dessus de la devanture est écrit en caractères très visibles le mot : « ÉPICERIE ». Au
premier étage, deux fenêtres qui doivent être celles du logement des épiciers. L’épicerie se trouve donc
dans le fond du plateau, mais assez sur la gauche, pas loin des coulisses. On aperçoit, au-dessus de la
maison de l’épicerie, le clocher d’une église, dans le lointain. Entre l’épicerie et le côté droit, la perspective
d’une petite rue. Sur la droite, légèrement en biais, la devanture d’un café. Au-dessus du café, un étage
avec une fenêtre. Devant la terrasse de ce café : plusieurs tables et chaises s’avancent jusque près du
milieu du plateau. Un arbre poussiéreux près des chaises de la terrasse. Ciel bleu, lumière crue, murs très
blancs. C’est un dimanche, pas loin de midi, en été. Jean et Bérenger iront s’asseoir à une table de la
terrasse. Avant le lever du rideau, on entend carillonner. Le carillon cessera quelques secondes après le
lever du rideau. Lorsque le rideau se lève, une femme, portant sous un bras un panier à provisions vide, et
sous l’autre un chat, traverse en silence la scène, de droite à gauche. À son passage, l’Épicière ouvre la
porte de la boutique et la regarde passer.
VRAI FAUX
Le commentaire de texte exige que vous preniez en compte la spécificité du texte. Nous sommes ici
confrontés à un texte théâtral. Il est demandé en Première que « le candidat compose un devoir qui
présente de manière organisée ce qu’il a retenu de sa lecture et justifie par des analyses précises son
interprétation et ses jugements personnels. » Il faut donc observer le texte avec un regard particulier.
- Identifier à quel genre théâtral vous avez affaire : tragédie, comédie, drame ? Ce peut être aussi une pièce
1.2.5.1 Texte
1.2.6 Conclusion
Hélicon surgit. On remarque que ce personnage est un ancien ____________________ (1) affranchi par
Caligula. Le recours au mode ____________________ (2) avec « Garde-toi » démontre qu’il tente en vain de
prévenir Caligula. Le fait de l’appeler « Caïus » montre la ____________________ (3) entre les deux
personnages. La « main invisible » est une ____________________ (4) pour bien montrer que les assassins
sont nombreux, anonymes. Caligula n’a pas d’échappatoire possible. Les « conjurés » sont armés et
l’____________________ (5) « par toutes les issues » donne un effet d’assaut à la scène.
La scène est ____________________ (1) au sens étymologique de « action » : Caligula, tout attaché à se
contempler, ne réalise pas ce qui se trame. Le ____________________ (2) « tous » met en avant la lâcheté
des assaillants qui iront jusqu’à le frapper « dans le dos ». Ils sont nombreux, omniprésents, tandis que
Caligula est seul. Pourtant il les affronte, « de face ». La scène semble ____________________ (3) au sens
où elle dépasse l’ordinaire, présente le personnage comme un héros surhumain. Caligula, par le biais
d’une phrase ____________________ (4) s’impose pour la postérité : « À l’histoire » revient deux fois,
comme s’il se persuadait. Camus enfreint la règle classique de ____________________ (5) et nous propose
une mort sur scène. C’est surtout la voix du tyran qui nous montre la violence de la scène. Le pluriel
« en hoquets » montre l’____________________ (6) du personnage, le moment précédant immédiatement
la mort. L’____________________ (7) « riant, râlant, hurle » met en scène un empereur qui lutte jusqu’au
bout. « Je suis encore vivant » est une forme de cri de ____________________ (8) : il n’accepte pas son
destin tragique.
Tout ce qui est dit dans la pièce ne peut pas faire l’objet d’une interprétation. Le commentaire de texte va
se nourrir de ce qui est explicite pour vous, de ce qui nourrit une réflexion. Rappelons la méthode du
commentaire lors de votre lecture.
« Des patriciens, dont un très âgé » Être âgé est souvent un gage de sagesse. Nous
pouvons faire confiance au personnage. Je retiens
cette information.
« dans une salle du palais » Peu explicite. Absence de données sur la salle où le
palais. Je décide de ne rien faire de cette
information.
« Toujours rien. » (…) « Rien le matin » (..) « Rien Nous trouvons cinq occurrences de « rien ». La
depuis trois jours » (…) « Rien » (…) « Il n’y a rien à situation semble donc anormale. Ceci suscite
faire » l’intérêt du spectateur et lance l’intrigue. Je retiens
cette information.
PREMIER PATRICIEN Mais, enfin, qu’avez-vous et pourquoi ces lamentations ? Rien ne l’empêche de
continuer. Il aimait Drusilla, c’est entendu. Mais elle était sa sœur, en somme. Coucher avec elle, c’était
déjà beaucoup. Mais bouleverser Rome parce qu’elle est morte, cela dépasse les bornes.
CHEREA II n’empêche. Je n’aime pas cela, et cette fuite ne me dit rien.
LE VIEUX PATRICIEN Oui, il n’y a pas de fumée sans feu.
PREMIER PATRICIEN En tout cas, la raison d’État ne peut admettre un inceste qui prend l’allure des
tragédies. L’inceste, soit, mais discret
HÉLICON Vous savez, l’inceste, forcément, ça fait toujours un peu de bruit. Le lit craque, si j’ose
m’exprimer ainsi. Qui vous dit, d’ailleurs, qu’il s’agisse de Drusilla ?
DEUXIÈME PATRICIEN Et de quoi donc alors ?
HÉLICON Devinez. Notez bien, le malheur c’est comme le mariage. On croit qu’on choisit et puis on est
choisi. C’est comme ça, on n’y peut rien. Notre Caligula est malheureux, mais il ne sait peut-être même
pas pourquoi ! Il a dû se sentir coincé, alors il a fui. Nous en aurions tous fait autant. Tenez, moi qui vous
parle, si j’avais pu choisir mon père, je ne serais pas né.
Entre Scipion.
Commenter un extrait
(sur votre cahier de travail personnel)
Lisez l’extrait de gauche, tiré de l’Acte I, Scène 2, et répondez aux questions suivantes que vous auriez pu
vous poser seul :
1) Est-ce que le premier patricien donne des informations sur Caligula ? Lesquelles ?
2) Ces informations sont-elles capitales ?
3) La réplique du vieux patricien fait-elle avancer la réflexion ? Comment appelle-t-on ce type de réflexion ?
4) Est-ce que dans la réplique d’Hélicon, vous repérez un thème étonnant ? Fait-il l’objet d’une
condamnation ?
5) Selon vous, Caligula a-t-il commis quelque chose de répréhensible ? Hélicon le condamne-t-il ?
Éléments de réponse
Dans la pièce Fin de Partie de Beckett, le texte s’ouvre sur une longue didascalie. Vous prendrez soin de la
lire à voix haute en mettant le ton.
Lecture :
Intérieur sans meubles.
Lumière grisâtre.
Aux murs de droite et de gauche, vers le fond, deux petites fenêtres haut perchées, rideaux fermés.
Porte à l’avant-scène à droite. Accroché au mur, près de la porte, un tableau retourné.
À l’avant-scène à gauche, recouvertes d’un vieux drap, deux poubelles l’une contre l’autre.
Au centre, recouvert d’un vieux drap, assis dans un fauteuil à roulettes, Hamm.
Immobile à côté du fauteuil, Clov le regarde. Teint très rouge.
Il va se mettre sous la fenêtre à gauche. Démarche raide et vacillante. Il regarde la fenêtre à gauche, la tête
rejetée en arrière. Il tourne la tête, regarde la fenêtre à droite. Il va se mettre sous la fenêtre à droite. Il
regarde la fenêtre à droite, la tête rejetée en arrière. Il tourne la tête et regarde la fenêtre à gauche. Il sort,
revient aussitôt avec un escabeau, l’installe sous la fenêtre à gauche, monte dessus, tire le rideau. Il
descend de l’escabeau, fait six pas vers la fenêtre à droite, retourne prendre l’escabeau, l’installe sous la
fenêtre à droite, monte dessus, tire le rideau. Il descend de l’escabeau, fait trois pas vers la fenêtre à
gauche, retourne prendre l’escabeau, l’installe sous la fenêtre à gauche, monte dessus, regarde par la
fenêtre. Rire bref. Il descend de l’escabeau, fait un pas vers la fenêtre à droite, retourne prendre
l’escabeau, l’installe sous la fenêtre à droite, monte dessus, regarde par la fenêtre. Rire bref. Il descend de
l’escabeau, va vers les poubelles, retourne prendre l’escabeau, le prend, se ravise, le lâche, va aux
poubelles, enlève le drap qui les recouvre, le plie soigneusement et le met sur le bras. Il soulève un
couvercle, se penche et regarde dans la poubelle. Rire bref. Il rabat le couvercle. Même jeu avec l’autre
poubelle. Il va vers Hamm, enlève le drap qui le recouvre, le plie soigneusement et le met sur le bras. En
robe de chambre, coiffé d’une calotte en feutre, un grand mouchoir taché de sang étalé sur le visage, un
sifflet pendu au cou, un plaid sur les genoux, d’épaisses chaussettes aux pieds, Hamm semble dormir. Clov
le regarde. Rire bref. Il va à la porte, s’arrête, se retourne, contemple la scène, se tourne vers la salle.
1.4 Conclusion
Certains textes à commenter peuvent contenir une majorité de didascalies. La didascalie est donc un
élément primordial qui instruit le lecteur.
Il ne faut pas les lire trop vite, même si l’on considère que l’on n’est pas metteur en scène.
La lecture analytique n’est pas exhaustive : c’est à vous de sélectionner les éléments qui sont éloquents.
Cette étude préliminaire va vous permettre de dégager une problématique c’est-à-dire une question qui
interroge l’ensemble du texte.
Pour l’anecdote, dans Phèdre de Racine, pièce classique, il y a une unique didascalie sur les 5 actes : « Elle
s’assied. »
Étude linéaire : il s’agit de suivre l’ordre du texte, sans nécessairement progresser ligne par ligne,
mais par blocs de lignes signifiants.
Il est important de comprendre ce dont parle l’extrait, ce qu’il raconte, et d’évaluer s’il y a un
éventuel message.
2 Documentation
1) Le premier Patricien nous apprend que Caligula est un homme sensible, qui peut avoir des sentiments. « Il aimait » nous
interpelle cependant car l’imparfait semble montrer que ce n’est plus le cas. Nous apprenons qu’il avait une sœur, « morte », sans
savoir de quoi mais surtout que Caligula « couchait » avec sa sœur. Ceci apparait déjà comme criminel.
2) Ces informations sont capitales car l’ensemble paraît immoral. Pourtant, la fugue de Caligula semble l’emporter sur l’acte
infâme.
3) Cette réplique apparaît comme un proverbe populaire, qui traiterait d’un sujet banal. Pourtant ce n’est pas le cas. Le lecteurs
perçoit que la gravité des sujets ne respecte pas la logique habituelle.
4) Hélicon évoque « l’inceste ». Ce thème, déjà pris par Racine au XVII siècle dans Bérénice, est un thème sulfureux.
Pourtant le pronom indéfini « ça » semble minimiser la chose. « Un peu de bruit » est un euphémisme. Hélicon recourt à une
métaphore avec « le lit craque ». Toutes ces figures d’atténuation interpellent.
5) Hélicon emploie le possessif « notre Caligula » : il a donc de l’affection pour lui. Il lui trouve des excuses : « se sentir coincé » le
fait passer pour une victime. Le champ lexical du malheur conforte le lecteur dans cette optique d’un « pauvre » Caligula.
Ces didascalies, internes dans Huis-Clos et externes dans Rhinocéros, permettent d’avoir des informations sur le cadre de la
scène. Dans Huis-Clos, on constate de nombreux petits objets anodins en apparence, mais qui permettent de mieux comprendre la
situation compliquée. « Une sonnette » qui ne fonctionne pas, « une porte » qui n’a plus sa fonction, et n’ouvre plus. Dans
Rhinocéros, les longues didascalies ou paratexte didascalique permettent de planter un décor de province classique en apparence,
avec son épicerie, son église, son café. Tout est fait pour croire en une situation banale voire pittoresque.
Les didascalies dressent le cadre spatial, afin que le lecteur se figure le décor. Elles indiquent aussi dans le second extrait le cadre
temporel. Dans le premier texte, le lecteur prend connaissance d’un premier personnage, Garcin et d’un personnage secondaire,
« le garçon ».
Les didascalies nous font comprendre que si le théâtre est un art de la parole, il ne se résume pas aux dialogues. Les didascalies
semblent excessives dans le texte de Ionesco, et perdent davantage le lecteur. En effet, celui-ci perçoit des incongruités, de petits
détails troublants : L’Epicerie semble capitale, comme le montrent les majuscules EPICERIE, on s’attend à ce que l’action s’y
déroule, mais elle est « non loin des coulisses ». Ionesco balaie tout l’espace : « au-dessus », « côté droit », « devant », « pas
loin », si bien qu’on ne sait plus ce qui est important. Les didascalies portent aussi sur le temps : « un dimanche, pas loin de midi,
en été ». Tout semble tellement précis et programmé que la surprise semble impossible. Le théâtre de l’Absurde joue sur cette
dimension déroutante pour le lecteur.
3 Crédits
Page 1 :
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Page 9 :
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Grafissimo / DigitalVision Vectors
4 Version imprimable
Titre de la ressource
Didascalie
1 (Caligula) éclatant et avec une voix pleine de rage. 4
proxémique
Didascalie
2 Les sénateurs se déplacent avec hésitation. 3
gestuelle
Didascalie
3 Mucius serre les poings et ouvre la bouche. Très vite. 1
mélodique
Bravo ! Vous avez bien compris chacune des fonctions des didascalies.
Exercice 2 - Page ##PAGEREFQ_LJMWWGFC34UBETKNJZGJMVDOKP4##
Reliez chacun des extraits didascaliques à gauche l’emplacement respectif de chacune des sept
natures de didascalies de droite :
Didascalie
2 La scène se passe dans le palais de Caligula. 2
toponymique
Bravo ! Vous avez bien compris chacune des fonctions des didascalies.
Exercice 3 - Page 5
VRAI FAUX
Félicitations ! Vous avez bien compris que les didascalies, au-delà du texte, dressent un portrait du
personnage.
Exercice 4 - Page ##PAGEREFQ_LNIU2GINAEYFEZG7M2EGXT3K4YE##
Dans un commentaire, on cherche à donner un sens au texte.
Reliez les vignettes à l’hypothèse de lecture correspondante :
Félicitations ! Vous avez compris le processus. On s’appuie sur des éléments précis du texte à commenter
pour formuler une interprétation possible.
Exercice 5 - Page 8
Voici un exemple d’une partie de commentaire rédigé autour de l’extrait de Caligula qui
précède. Il manque certains mots. Complétez-le en saisissant les mots manquants. Ce peut
être des précisions sur la pièce, l’identification de procédés, une nature de mot…
Hélicon surgit. On remarque que ce personnage est un ancien esclave (1) affranchi par Caligula. Le recours
au mode impératif (2) avec « Garde-toi » démontre qu’il tente en vain de prévenir Caligula. Le fait de
l’appeler « Caïus » montre la proximité (3) entre les deux personnages. La « main invisible » est une
synecdoque (4) pour bien montrer que les assassins sont nombreux, anonymes. Caligula n’a pas
d’échappatoire possible. Les « conjurés » sont armés et l’hyperbole (5) « par toutes les issues » donne un
effet d’assaut à la scène.
La scène est dramatique (1) au sens étymologique de « action » : Caligula, tout attaché à se contempler, ne
réalise pas ce qui se trame. Le pronomindéfini (2) « tous » met en avant la lâcheté des assaillants qui iront
jusqu’à le frapper « dans le dos ». Ils sont nombreux, omniprésents, tandis que Caligula est seul. Pourtant