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Impôt Sur Les Bénéfices Des Sociétés
Impôt Sur Les Bénéfices Des Sociétés
MAJ : 2022
L’impôt sur les bénéfices des sociétés est établi sur l’ensemble des bénéfices ou revenus
réalisés au titre d’une année d’exercice par les sociétés et autres personnes morales soumises
au régime du réel quels que soient leur chiffre d’affaires, leur forme et leur objet.
La demande d’option doit être annexée à la déclaration de l’IBS. Elle est irrévocable pour
toute la durée de vie de la société.
a)Les bénéfices ou revenus imposables à l’IBS doivent avoir été réalisés en Algérie. Ces
bénéfices doivent provenir, en outre, de l’exercice d’une activité imposable de manière
habituelle.
Sont notamment considérés comme bénéfices réalisés en Algérie :
1. Les bénéfices, réalisés sous forme de sociétés provenant de l’exercice habituel d’une
activité à caractère industriel, commercial ou agricole en l’absence d’établissement
stable au sens des dispositions fiscales conventionnelles ;
2. Les bénéfices d’entreprises utilisant en Algérie le concours de représentants n’ayant
pas une personnalité professionnelle distincte de ces entreprises ;
3. Les bénéfices d’entreprises qui, sans posséder en Algérie d’établissement ou de
représentants désignés, y pratiquent néanmoins, directement ou indirectement, une
activité se traduisant par un cycle complet d’opérations commerciales.
Dans cette situation, l’administration fiscale invite les sociétés concernées à désigner un
représentant en Algérie pour accomplir en leur lieu et place les formalités nécessaires :
domiciliation, déclaration, paiement de l’impôt etc.(art.149 du CIDTA).
Cas particulier :
Lorsqu’une entreprise exerce son activité à la fois en Algérie et hors du territoire national, son
bénéfice est, sauf preuve du contraire résultant de comptabilités distinctes, présumé réaliser en
Algérie au prorata des opérations de production, ou à défaut, des ventes réalisées dans ce
territoire.
4. Les bénéfices, produits et revenus réalisés en Algérie par des sociétés étrangères,
générés par des opérations portant sur les biens qu’elles possèdent en Algérie;
5. Les bénéfices dont le droit d’imposition est attribué à l’Algérie en vertu d’une
convention fiscale.
Sont également passibles du dit impôt les sociétés coopératives et leurs unions, à l'exception
de celles exonérées par la législation fiscale.
Les sociétés membres doivent être sous la forme juridique d'une société par action « SPA ».
Les relations entre sociétés membres du groupe au sens fiscal, doivent être régies
exclusivement par les dispositions du code de commerce.
Les sociétés qui cessent de remplir les conditions sus-indiquées sont exclues d’office du
groupe au sens fiscal.(Art. 138 bis du CIDTA / 38 LF 2022)
Toutefois, il est rappelé que les bénéfices et les pertes réalisés dans le cadre de la mise en
œuvre du contrat du groupement sont rattachés au résultat fiscal de chacune des sociétés
membres, au titre de l’exercice de leur survenance, dans la limite de leurs droits fixés dans le
contrat du groupement ou à défaut, à parts égales.(Art.136 bis du CIDTA / 33 LF 2022)
2/Les groupes de sociétés à l'exclusion des sociétés pétrolières, peuvent opter pour le régime
du bilan consolidé
La consolidation s'entend de celle de l'ensemble des comptes du bilan. L'option est faite par la
société mère et acceptée par l'ensemble des sociétés membres, Elle et irrévocable pour une
durée de quatre (4) ans.
En cas de l'exercice concomitant de plusieurs activités relevant de différents taux (IBS) par les
sociétés membres du groupe, les bénéfices résultant de la consolidation sont imposables au
titre de chaque taux, suivant la quote-part des chiffres d'affaires déclarés pour chaque segment
d'activité.(Art. 138 bis du CIDTA / 38 LF 2022)
Les sociétés membres d'un groupement constitué conformément aux dispositions du code de
commerce, sont tenues de déposer au niveau des services fiscaux de rattachement de leur
siège :
une copie du contrat de groupement, dans un délai de trente (30) jours, à compter de la
date de constitution du groupement. En cas de résiliation du contrat, les services
fiscaux sont informés dans les mêmes conditions.
les copies des contrats de travaux, de fournitures ou de services, ainsi que les avenants
à ces contrats, conclus par le groupement, dans les trente (30) jours qui suivent la date
de leur signature. (Art. 153 bis du CIDTA Art. 47 LF 2022)
A titre permanent :
o Les coopératives de consommation des entreprises et organismes publics ;
o Les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées
ainsi que les structures qui en dépendent ;
o Les caisses de mutualité agricole au titre des opérations de banques et
d’assurances réalisées exclusivement avec leurs sociétaires ;
o Les coopératives agricoles d’approvisionnement et d’achat ainsi que leurs
unions bénéficiant d’un agrément délivré par les services habilités du ministère
chargé de l’agriculture et fonctionnant conformément aux dispositions légales
et réglementaires qui les régissent, sauf pour les opérations réalisées avec des
usagers non sociétaires ;
o Les sociétés coopératives de production, transformation, conservation et ventes
de produits agricoles et leurs unions agréées dans les mêmes conditions que
celles visées ci-dessus et fonctionnant conformément aux dispositions légales
ou réglementaires qui les régissent, sauf pour les opérations désignées ci-
après :
ventes effectuées dans un magasin de détail distinct de leur
établissement principal;
opérations de transformation portant sur les produits ou sous-produits
autres que ceux destinés à l’alimentation humaine et animale ou
pouvant être utilisés à titre de matière première dans l’agriculture ou
l’industrie ;
opérations effectuées avec des usagers non sociétaires que les
coopératives ont été autorisées ou astreintes à accepter.
Cette exonération est applicable aux opérations effectuées par les coopératives de céréales et
leurs unions avec l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) relativement à
l’achat, la vente, la transformation, ou le transport de céréales ; il en est de même pour les
opérations effectuées par les coopératives de céréales avec d’autre coopératives de céréales
dans le cadre de programmes élaborés par l’office ou avec son autorisation.
Les revenus issus des activités portant sur le lait cru, destiné à la consommation en
l’état.
Les opérations d‘exportation de biens et de services à l’exception de celles réalisées
par les entreprises de transports terrestres, maritimes, aériens, les réassurances, les
banques, ainsi que les opérateurs de téléphonie mobile, les titulaires d’autorisation
d’établissement et d’exploitation de service de transfert de la voix sur IP (internet) et
les entreprises intervenant en amont ou en aval dans le domaine minier par rapport aux
opérations d’exportation des produits miniers en l’état brut ou après transformation.
Le bénéfice exonéré est déterminé sur la base des chiffres d’affaires réalisés en devises.
Le bénéfice des dispositions du présent alinéa, est subordonné à la présentation par la société
aux services fiscaux compétents, d’un document attestant du versement de ces recettes auprès
d’une banque domiciliée en Algérie dans les conditions et les délais fixés par la
règlementation en vigueur. (Art.138 du CIDTA/ art.36 LF 2022)
Les activités portant sur les moyens majeurs et les ouvrages de défense. ( 28/LF 2010)
Les plus-values, autres que celles réalisées sur les marchandises, résultant de
l’attribution gratuite d’actions ou de parts sociales (parts de capital), à la suite de
fusions de sociétés par actions en sociétés à responsabilité limitée.(art.143-1) du
CIDTA)
Les dividendes perçus par les sociétés au titre de leur participation dans le capital d'autres
sociétés du même groupe.
Les produits et les plus-values de cession des actions et titres assimilés réalisés dans le
cadre d’une opération d’introduction à la bourse.(Art.32 LF 2010).
A titre temporaire:
-Les investissements régis par le régime général énoncé aux termes de l’ordonnance 06-08 du
15 juillet 2006 modifiant et complétant l’ordonnance n° 01-03 du 20 août 2001 relative au
développement de l’investissement, bénéficient au titre de la phase d’exploitation de
l’exonération de l’IBS, pour une période de trois (03) ans après constat de l’entrée en activité
établi par les services fiscaux à la diligence de l’investisseur pour les investissements créant
jusqu’à cent (100) emplois.
Cette période est portée à cinq (05) ans pour les investissements créant plus de 100 emplois au
démarrage de l'activité.
Les investissements implantés dans les localités éligibles au Fonds Spécial du Sud et des
Hauts Plateaux sont dispensés de la condition de création d’emplois.
Le non-respect des conditions liées à l’octroi de ces avantages entraîne leur retrait.(art.74 LF
2015)
Les investissements dans les filières stratégiques dont la liste est fixée par le conseil national
de l’investissement, bénéficient de l’exonération de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS)
pendant une durée de cinq ans sans condition de création d’emploi.
- Les investissements régis par le régime dérogatoire énoncé aux termes de l’ordonnance 06-
08 du 15 juillet 2006 modifiant et complétant l’ordonnance n°01-03 du 20 août 2001 relative
au développement de l’investissement, bénéficient au titre de la phase d’exploitation de
l’exonération de l’IBS, pour une période maximale de dix (10) ans, après constat de l’entrée
en activité établi par les services fiscaux à la diligence de l’investisseur.
- Les investissements réalisés dans certaines activités relevant des filières industrielles
énumérées ci-dessous, bénéficient d’une exonération temporaire pour une période de cinq
(05) ans, de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS).
Les filières industrielles ouvrant droit au bénéfice des dispositions précédentes sont :
-sidérurgie et métallurgiques ;
-liants hydrauliques ;
-électriques et électroménagers ;
-chimie industrielle ;
-mécanique et automobile ;
-pharmaceutiques ;
-aéronautique ;
-technologies avancées ;
-industrie agroalimentaire ;
-textiles et habillement,
Les activités liées à ces filières sont définies par le Conseil National de l’Investissement.
(Art.75 LF 2015)
2-2/ Les activités éligibles aux dispositifs d’aide à l’emploi : ANADE, CNAC et ANGEM
Les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements éligibles à l’aide de
«l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de l’Entreprenariat» ou du « Fonds
national de soutien au micro-crédit » ou de la « Caisse Nationale d’Assurance-Chômage »,
bénéficient d'une exonération pour une période de trois (3) années, à compter de leur mise en
exploitation.
Si les activités sont exercées dans une zone à promouvoir, la période d’exonération est portée
à six (6) années et ce, à partir de la date de mise en exploitation.
Cette période d’exonération est prorogée de deux (2) années lorsque les promoteurs
d’investissements s’engagent à recruter au moins trois (3) employés à durée indéterminée.
Lorsqu’une entreprise dont l’activité est déployée par ces jeunes promoteurs, exerce
concurremment une activité dans les zones à promouvoir, dont la liste est fixée par voie
réglementaire et en dehors de ces zones, le bénéfice exonéré résulte du rapport entre le chiffre
d’affaires réalisé dans les zones à promouvoir et le chiffre d’affaires global.
Si les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements, éligibles à l’aide de
«l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de l’Entreprenariat», de la «Caisse
Nationale d’Assurance-chômage» ou du «Fonds National de Soutien au Micro-crédit», sont
implantées dans une zone du sud bénéficiant de l’aide du « Fonds de gestion des opérations
d’investissements publics inscrites au titre du budget d’équipements de l’Etat et de
développement des régions du Sud et des Hauts-Plateaux», la période de l’exonération est
portée à dix (10) années à compter de la mise en exploitation.
- Les entreprises disposant du label «start-up» sont exonérées de l'impôt sur les bénéfices des
sociétés (IBS) pour une durée de quatre (04) ans, à compter de la date d’obtention du label
«start-up», avec une (01) année supplémentaire en cas de renouvellement.(Art.86 LF 2021)
- Les entreprises disposant du label «incubateur» sont exonérées de l'impôt sur les bénéfices
des sociétés (IBS) pour une durée de deux (2) années, à compter de la date d’obtention du
label «incubateur».Art.87LF 2021
2-4/Secteur touristique :
Le bénéfice exonéré est déterminé sur la base des chiffres d’affaires réalisés en devises.
Le bénéfice des dispositions du présent alinéa, est subordonné à la présentation par la société
aux services fiscaux compétents, d’un document attestant du versement de ces recettes auprès
d’une banque domiciliée en Algérie dans les conditions et les délais fixés par la
règlementation en vigueur.(Art.138 du CIDTA / Art.36 LF 2022)
Exonération des produits des actions et titres assimilés cotés en bourse ou des
obligations et titres assimilés d’une maturité égale ou supérieure à cinq ans, cotés en
bourses ou négociés sur un marché organisé, ainsi que ceux des actions ou part
d’organismes de placements collectifs en valeurs mobilières, de l’impôt sur le bénéfice
des sociétés (IBS) pour une période de cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2019 ;
Exonération les produits et les plus-values de cession des obligations, titres assimilés
et obligations assimilées du Trésor cotés en bourse ou négociés sur un marché
organisé, de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) pour une période minimale de
cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2019
Cette exonération porte sur toute la durée de validité du titre émis au cours de cette période.
Exonération des dépôts à terme des banques pour une période de cinq (5) ans et plus,
pour une période de cinq (5) ans, à compter du 1er janvier 2019.
Exonération des obligations d’une maturité de trois (3) ans et de cinq (5) ans entrant
dans le cadre des emprunts nationaux émis par le Trésor public de l’impôt sur le
bénéfice des sociétés (IBS) pour une période de cinq (5) ans. (Art.44 LF 2019)
Les sociétés dont les actions ordinaires sont cotées en Bourse bénéficient d’une
réduction de l‘impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) égale au taux d‘ouverture de
son capital social en bourse pour une période de trois (3) ans, à compter du premier
janvier 2021. (133 LF 2021)
les produits et les plus-values de cession des actions et parts sociales des clubs
professionnels de football constitués en sociétés,Sont exemptés de l’IBS, à compter
de la date de publication de cette loi au Journal officiel et jusqu’au 31 décembre 2020.
(80/LF 2015)
- Exonération des bénéfices réalisés par les clubs professionnels de football constitués en
sociétés par actions, à compter du 1erjanvier 2015 et jusqu'au 31 décembre 2020.
L’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) est établi sous une cote unique au nom de la
personne morale pour l'ensemble de ses activités imposables,au lieu de son siège social ou de
son principal établissement.
En cas d’absence d’établissement stable en Algérie, les personnes morales sont tenues
d’accréditer obligatoirement auprès de l’administration fiscale, un représentant domicilié en
Algérie et dûment qualifié pour s’engager, à remplir les formalités auxquelles sont soumises
les personnes morales en question.
L’impôt est dû chaque année sur les bénéfices obtenus pendant l’année précédente ou dans la
période de douze (12) mois dont les résultats ont servi à l’établissement du dernier bilan,
lorsque cette période ne coïncide pas avec l’année civile.
Si l’exercice clos au cours de l’année précédente s’étend sur une période de plus ou moins de
douze (12) mois, l’impôt est néanmoins dû d’après les résultats dudit exercice.
Si aucun bilan n’est dressé au cours d’une année quelconque, l’impôt dû au titre de l’année
suivante est établi sur les bénéfices de la période écoulée depuis la fin de la dernière période
imposée ou, dans le cas d’entreprises nouvelles, depuis le commencement des opérations
jusqu’au 31 Décembre de l’année considérée. Ces mêmes bénéfices viennent ensuite en
déduction des résultats du bilan dans lequel ils sont compris.
Lorsqu’il est dressé des bilans successifs au cours d’une même année, les résultats en sont
totalisés pour l’assiette de l’impôt dû au titre de l’année suivante.
La faculté laissée aux entreprises de clore leur exercice à une date autre que le 31 décembre
est régie par les dispositions de la loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système
comptable financier.
Le résultat fiscal est déterminé d’après le résultat comptable des opérations de toute nature,
tenant compte de la législation et de la réglementation fiscales en vigueur, y compris,
notamment les cessions d’éléments de l’actif soit en cours soit en fin d’exploitation.
Le bénéfice net est constitué par la différence entre les valeurs de l’actif net à la clôture et à
l’ouverture de la période dont les résultats doivent servir de base à l’impôt diminué des
suppléments d’apport et augmenté des prélèvements effectués au cours de cette période par
l’exploitant ou par les associés. L’actif net s’entend de l’excédent des valeurs d’actifs sur le
total formé au passif par les créances des tiers, les amortissements et les provisions justifiés.
Le bénéfice imposable pour les contrats à long terme portant sur la réalisation de biens, de
services ou d’un ensemble de biens ou services dont l’exécution s’étend au moins sur deux (2)
périodes comptables ou exercices est acquis exclusivement suivant la méthode comptable, à
l’avancement indépendamment de la méthode adoptée par l’entreprise en la matière, et ce,
quel que soit le type de contrats, contrat à forfait ou contrat en régie.
Ainsi, le bénéfice imposable est le bénéfice net, égal à la différence entre les produits perçus
et les charges supportées par le contribuable.
la valorisation des produits et des charges sur la base du taux de change en vigueur à la
date de leur réalisation ;
l’évaluation des créances et des dettes à la clôture de chaque exercice sur la base du
dernier taux de change ;
le rattachement des gains et des pertes de change afférents aux créances et aux dettes,
au résultat fiscal de l’exercice de leur réalisation.
Le bénéfice imposable est déterminé à partir du résultat comptable de l’entreprise. Mais, pour
l’assiette de l’impôt, il convient d’apporter au résultat comptable des corrections extra-
comptables pour tenir compte des règles fiscales spécifiques, le résultat comptable est affecté
de réintégrations (corrections positives) et de déductions (corrections négatives).
Ces corrections apparaissent dans le tableau de « détermination du résultat fiscal » qui doit
être joint à la déclaration annuelle des résultats. Elles peuvent être positives ou négatives.
Résultat comptable = Produits comptabilisées – charges comptabilisées.
Le résultat fiscal constitue la base du calcul de l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
En cas de déficit fiscal, la société n’est pas imposée, le déficit est imputable (sous certaines
conditions) sur d’autres bénéfices fiscaux (futurs ou passés).
Pour la détermination du résultat fiscal, la déductibilité des charges de toutes natures est
subordonnée au respect des conditions ci-après (art 140bis CIDTA):
Le résultat fiscal est établi sous déduction de toutes charges qui comprenant notamment :
les achats de matière et de marchandises, comptabilisé pour leur coût réel, augmenté
des frais accessoires d'achats tels que frais de transports, assurances, droits de
douane et éventuellement diminué des remises consenties par les fournisseurs.
les frais d’entretien, de chauffage, d’éclairage de locaux professionnels, les frais de
réparation et d’entretien du matériel et du mobilier commercial et industriel ;
les loyers des locaux et du matériel dont le contribuable est locataire ;
les dépenses du personnel : les rémunérations, salaires, indemnités, les charges
sociales, etc.…
Les redevances pour brevets, licences, marques de fabrique, les frais d’assistance technique,
les frais de siège, les intérêts, les agios, ainsi que les honoraires.
Lorsqu’ils sont payables en monnaie autre que la monnaie nationale, leur déductibilité est,
pour les entreprises qui en effectuent le paiement, subordonnée à l’agrément de transfert
(autorisation de transfert) délivré par les autorités financières compétentes (Banque
d’Algérie)
Pour ces mêmes entreprises, les frais de siège sont déductibles au cours de l’exercice
correspondant à leur engagement.
Lorsque les redevances pour brevets, licences, marques de fabrique, les frais d’assistance
technique, les frais de siège et les honoraires, sont payables en monnaie nationale, leur
déductibilité est subordonnée à leur paiement effectif au cours de l’exercice.
Les impôts et taxes à caractère professionnel supportés à titre définitif par le contribuable à
l'exception de l'impôt sur lesbénéfices des sociétés (IBS). Ces impôts doivent être déduits des
résultats de l'exercice au cours duquel ils ont été mis en recouvrement ou sont devenus
exigibles (taxe foncière, TAP, taxe d'assainissement).
Remarque :
La base de calcul des annuités d’amortissement déductibles est limitée pour, ce qui est des
véhicules de tourisme à une valeur d’acquisition unitaire de 3.000.000 DA; Ce plafond ne
s'applique pas lorsque le véhicule constitue l'outil principal de l'activité de l'entreprise ;
Les éléments de faible valeur dont le montant hors taxe n’excède pas 60.000 DA
peuvent être constatés comme charge déductible de l’exercice de leur attachement ;
Les biens acquis à titre gratuit sont inscrits à l’actif pour leur valeur vénale.
f) Les provisions : constituées en vue de faire face à des charges et des pertes de valeurs sur
compte de stocks et de tiers nettement précisées.
g) Le report déficitaire :
Le déficit subit pendant un exercice est considéré comme charge de l'exercice suivant et
déduit du bénéfice réalisé pendant ledit exercice. Si ce bénéfice n'est pas suffisant pour que la
déduction puisse être intégralement opérée, l'excédent du déficit est reporté successivement
sur les exercices suivants jusqu'au quatrième (04) exercice qui suit l'exercice déficitaire, au-
delà, il est perdu.
Ne sont pas admis en déduction pour la détermination du bénéfice net fiscal, les charges
suivantes (art169 CIDTA):
les dépenses, charges et loyers de toutes natures afférents aux immeubles qui ne sont
pas directement affectés à l’exploitation ;
les cadeaux de toute autre nature, à l’exclusion de ceux ayant un caractère publicitaire
lorsque leur valeur unitaire ne dépasse pas 1.000 DA, dans la limite d’un montant
global de cinq cent mille dinars (500.000 DA) ;
les subventions et les dons à l’exception de ceux consentis au profit des établissements
et associations à vocation humanitaire, lorsqu’ils ne dépassent pas un montant annuel
de quatre millions de dinars (4.000.000 DA) ;
les frais de réception, y compris les frais de restaurant, d’hôtel et de spectacle, à
l’exception de ceux dont les montants engagés sont dûment justifiés et liés directement
à l’exploitation de l’entreprise;
Les charges, remplissant les conditions de déductibilité, dont le paiement est effectué
en espèce lorsque le montant de la facture excède trois cent mille dinars (300.000 DA)
en TTC ;
les frais pris en charge par une entreprise à la place d’une tierce personne sans lien
avec l’activité exercée.
Les transactions, amendes, confiscations, pénalités d’assiette et de recouvrement, de
quelle que nature que ce soit, mises à la charge des contrevenants aux dispositions
légales, ainsi que les pénalités contractuelles lorsqu’elles sont versées à des personnes
non imposables en Algérie
fraction des loyers des véhicules de tourisme supérieure à 200.000 DA par année, ainsi
que celle des dépenses d’entretien et de réparation des véhicules de tourisme ne
constituant pas l’outil principal de l’activité, supérieure à 20.000 DA par véhicule
La taxe de formation professionnelle et la taxe d’apprentissage.
la taxe de la formation professionnelle (si le nombre d'employés est supérieur ou égal à 20) et
d'apprentissage (si le nombre d'employés est supérieur ou égal à 1) qui est de l'ordre de 2 % (1
% pour la formation et 1 % pour l'apprentissage) pour les employeurs qui ont pas consacré 1
% de la masse salariale à la formation et 1% de la masse salariale pour l'apprentissage.
Les produits à retenir pour le calcul des bénéfices imposables comprennent principalement:
Les ventes ou les recettes provenant des travaux ou prestations de services.
Ils sont constitués par le prix des marchandises vendues, des travaux effectués ou des services
fournis par l'entreprise.
Le fait générateur de la créance acquise est la livraison pour les ventes, l'achèvement des
prestations pour les fournitures de services.
Les produits à retenir à ce titre pour chaque période d'imposition sont ceux qui se rapportent
aux opérations ayant donné naissance au cours de la période, à une créance acquise.
Remarque: lorsque les ventes réalisées par des grossistes et concessionnaires sont faites en
devises, les factures doivent être libellées en devises avec mention de la contre-valeur en
dinars déterminée par l'application du taux de change en vigueur au moment de la facturation.
Les subventions:
Les subventions reçues entraînent une augmentation de l'actif net, elles constituent un élément
du bénéfice imposable.
Le régime de rattachement de ces produits au bénéfice imposable diffère selon la nature des
subventions:
Les subventions d'équipements : accordées aux entreprises par l'Etat ou les collectivités
territoriales, sont rattachées à leurs résultats :
- Les dégrèvements accordés au titre d'impôt antérieurement admis dans les charges
déductibles et dont le montant doit être compris dans les recettes de l'exercice au cours duquel
le bénéficiaire est avisé de leur ordonnancement.
- Les bénéfices de change traduit par les écarts de conversion des devises, et qui sont
déterminés à la clôture de chaque exercice en fonction du dernier cours de change.
- Les indemnités diverses telles que les indemnités d'assurance allouées à la suite d'un vol de
tout ou partie d'un stock de marchandises.
Toutefois ne constitue pas une recette imposable l'indemnité d'assurance perçue par une
entreprise à titre de compensation d'une partie ou d'une charge qui n'est pas par nature
déductible, telle que les pénalités d'assiettes.
Le montant des plus-values provenant de la cession partielle ou totale des éléments de l'actif
immobilisé dans le cadre d'une activité industrielle, commerciale, artisanale ou agricole ou
dans l'exercice d'une activité professionnelle, à rattacher au bénéfice imposable, est déterminé
en fonction de la nature des plus-values telles que définies comme suit :
Cet engagement de réinvestir doit être annexé à la déclaration des résultats de l'exercice au
cours duquel les plus-values ont été réalisées.
Si leur emploi est effectué dans le délai prévu ci-dessus, les plus-values distraites du bénéfice
imposable sont considérées comme affectées à l'amortissement des nouvelles immobilisations
et viennent en déduction du prix de revient pour le calcul des amortissements et des plus-
values réalisées ultérieurement.
Dans le cas contraire, elles sont rapportées au bénéfice imposable de l'exercice au cours
duquel a expiré le délai.
Sont également assimilées à des immobilisations, les acquisitions d'actions ou de parts ayant
pour effet d'assurer à l'exploitant la pleine propriété de 10% au moins du capital d'une tierce
entreprise.
Sont considérées comme faisant partie de l'actif immobilisé les valeurs constituant le
portefeuille des entrées dans le patrimoine de l'entreprise depuis deux (02) ans au moins avant
la date de la cession.
Ne sont pas comprises dans les bénéfices soumis à l'impôt :(Art.173-6 du CIDTA)
1. Les plus-values ci-dessus réalisées entre des sociétés d'un même groupe ;
2. Les plus-values réalisées lors de la cession d'un élément d'actif par le crédit preneur au
crédit bailleur dans son contrat de crédit-bail de type lease Back ;
3. Les plus-values réalisées lors de la rétrocession d'un élément d'actif par le crédit
bailleur au profit du crédit preneur au titre du transfert de propriété à ce dernier ne sont
pas comprises dans les bénéfices soumis à l'impôt ;
4. Les plus-values réalisées par les banques et les établissements financiers, lors de la
cession d’un élément d’actif dans le cadre des contrats de financement de Mourabaha
et d’Ijara Mountahia Bitamlik. (Art.6 LFC 2021)
5. Les réductions :
Cet abattement ne s’applique pas aux revenus des sociétés exerçant dans le secteur des
hydrocarbures à l’exception des activités de distribution et de commercialisation des produits
pétroliers et gaziers.
abattement d’impôt sur les bénéfices des sociétés accordé aux activités exercées par
les jeunes promoteurs d’investissements éligibles aux dispositifs l’aide à l’emploi
régis par «Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes», «la Caisse Nationale
d’Assurance Chômage » ou « l’Agence Nationale de Gestion de Micro-Crédit»,
applicable à l’issue de la période d’exonération prévue par la législation fiscale en
vigueur. Cet abattement se présente comme suit :
1ère année d’imposition : un abattement de 70 % ;
2ème année d’imposition : un abattement de 50 % ;
3ème année d’imposition : un abattement de 25 %.
Bénéficient également de ces abattements pour la période restant à courir les activités visées
ci- dessus ayant bénéficié de l’exonération et dont la période de l’abattement demeure en
cours, sans pour autant réclamer la restitution de ce qui a été versé.
1/ Droit commun:
Le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés est fixé à trois niveaux:
Il est signalé que les activités de production de biens s’entendent de celles qui consistent en
l’extraction, la fabrication, le façonnage ou la transformation de produits à l’exclusion des
activités de conditionnement ou de présentation commerciale en vue de la revente.
Les activités minières et d’hydrocarbures ne sont pas concernés, également, par l’application
du taux de 19%.
Les bénéfices réalisés par les sociétés dans toutes les autres activités (commerce et prestation
de services) sont soumis à l’IBS au taux de 26%.
10%, taux réduit pour les bénéfices réinvestis ;(Art.150 du CIDTA/Art.46 LF 2022)
Les investissements réalisés, pour un montant équivalent à la fraction du bénéfice taxé au taux
réduit de l’IBS, doivent être conservés à l’actif des sociétés pendant une durée d’au moins
cinq (05) années, à compter de la date de leur inscription à l’actif.
Le non-respect de l’une des conditions, entraine le rappel de l’IBS non acquitté, majoré d’une
pénalité de 25%. (Art.142bis du CIDTA/ Art.44 LF 2022)
2/ Régimes spécifiques :
1. Retenue à la source :
Les taux des retenues à la source de l'impôt sur les bénéfices des sociétés sont fixés comme
suit :
- 10%, pour les revenus des créances, dépôts et cautionnements. La retenue y relative
constitue un crédit d'impôt qui s'impute sur l'imposition définitive.
- 40%, pour les revenus provenant des titres anonymes ou au porteur. Cette retenue revêt un
caractère libératoire.
- 20%, pour les sommes perçues par les entreprises dans le cadre d’un contrat de management
dont l’imposition est opérée par voie de retenue à la source. La retenue revêt un caractère
libératoire.(Art.150-2 du CIDTA/ Art.16 LF 1994)
- 30% pour :
- 10 % pour les sommes perçues par les sociétés étrangères de transport maritime, lorsque leur
pays d'origine imposent les entreprises algériennes de transport maritime.
Toutefois, dès lors que lesdits pays appliquent un taux supérieur ou inférieur, la règle de
réciprocité sera appliquée.
15%, libératoires d’impôt, pour les produits des actions ou parts sociales ainsi que les
revenus assimilés, réalisés par les personnes morales n’ayant pas d’installation
professionnelle permanente en Algérie.
5%, libératoire d’impôts, pour les revenus provenant de la distribution des bénéfices
ayant été soumis à l’impôt sur les bénéfices des sociétés ou expressément exonérés.
(Art.150-2 du CIDTA / Art.46 LF 2022)
20 %, les plus-values de cession d’actions, de parts sociales ou titres assimilés
réalisées par les sociétés n’ayant pas d’installation professionnelle permanente en
Algérie.
Remarque :
Les contribuables qui bénéficient d’exonérations ou de réductions d’impôt sur les bénéfices
des sociétés , accordées dans la phase d’exploitation dans le cadre des dispositifs de soutien à
l’investissement sont tenus de réinvestir 30% la part des bénéfices correspondant à ces
exonérations ou réductions dans un délai de quatre ans à compter de la date de la clôture de
l’exercice dont les résultats ont été soumis au régime préférentiel.(Arts.2 et 51 LF 2016)
1. Institution de l’impôt complémentaire sur les bénéfices des sociétés applicable aux
sociétés de fabrication de tabacs :
Il est institué un impôt complémentaire sur les bénéfices des sociétés applicable aux sociétés
de fabrication de tabacs. L’assiette d’imposition de cet impôt est celle soumise à l’impôt sur
les bénéfices des sociétés.
L’impôt complémentaire sur les bénéfices des sociétés de tabacs est recouvré dans les mêmes
conditions que l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
VIII- Quelles sont les modalités de paiement de l’impôt sur les bénéfices des sociétés?
1-1/Echéances des acomptes provisionnels : sont versés dans les délais suivants:
Les acomptes provisionnels sont calculés sur lI'BS de l'exercice (exercice de référence)
précédent (N-1). Ceci dit, il se peut qu'au moment du calcul du 1er acompte provisionnel
(qui doit être versé du 20 février au 20 mars de l'année N), le bénéfice de l'année de référence
(N-1) n'est pas encore connu vu que l'entreprise dispose jusqu'au 30 avril de l'année N pour
déposer son bilan et déclarer l'impôt sur le bénéfice des sociétés IBS (à travers le dépôt du G
N°04).
Dans ce cas précis, l'entreprise prendra comme année de référence l'avant dernière année
(exercice N-2) pour le calcul du 1er acompte provisionnel et le montant versé de ce précompte
devra être régularisé dans le 2ème acompte provisionnel (qui doit être versé du 20 mai au 20
juin de l'année N).
1er Acompte provisionnel = (30% x taux IBS x bénéfice de l'année N-1 ou N-2)
Si le calcul se fait sur l'année de référence N-2 (l'avant dernier exercice), et que le résultat de
ce dernier est déficitaire, dans ce cas-là il faudra appliquer la formule suivante :
1er acompte provisionnel calculé sur le déficit de N-2 ou N-1 = 30% x 10.000 DA = 3.000
DA
(Si le 1er acompte provisionnel a été calculé sur la base IBS de l'année de référence (N-2),
comme reprise plus, ce précompte devra être régularisé dans le 2ème acompte provisionnel.
Voici la formule :
2ème acompte provisionnel = (30% x taux IBS x bénéfice de l'année N-1) + ajustement du
1er acompte provisionnel (qui est égale à : 2ème acompte provisionnel - 1er acompte
provisionnel)
Solde de liquidation IBS= différence entre le montant de l'impôt calculé sur la base du
bénéfice de l'exercice considéré et le montant des acomptes provisionnels versés.
Remarque
Si les acomptes déjà payés sont supérieurs à l'IBS dû de l'exercice considéré, le contribuable
procède à la régularisation par l'imputation sur le premier acompte provisionnel échu, et le
cas échant, sur les autres acomptes restant et ainsi de suite jusqu'à résorption. (Art.356-6 du
CIDTA)
Le calcul de chaque acompte provisionnel doit se faire d'après la formule suivante : 30% x
10.000 DA = 3.000 DA pour chaque acompte.(Art.356 du CIDTA)
En ce qui concerne les entreprises nouvellement créées en Algérie, chaque acompte est
calculé selon la formule suivante.(Art.356-5 du CIDTA)
Acompte provisionnel d'une nouvelle société= (capital social x 5% x taux IBS x 30%)
Bénéfice de Bénéfice de
l’année N-2 l’année
ou N-1 N-1
Si le résultat est
Solde de liquidation IBS
déficitaire :
30% x taux IBS
x =
30% x taux IBS x /
Formule de 10.000 (minimum
Bénéfice de Bénéfice de l’année Nx
calcul d’imposition) =
l’année Taux IBS -total des trois
3.000 DA
acomptes
30% x taux IBS x N-1
Si le résultat n’est Bénéfice de
pas déficitaire l’année
l’acompte doit être
régularisé dans le N-1 + ajustement
2ème acompte du 1er acompte)
(2ème acompte-1er
acompte
2/ La retenue à la source :
L'IBS est retenu par l'opérateur économique Algérien au moment de chaque paiement effectué
au profit de la société étrangère.
Cette retenue doit être acquittée avant le 21 du mois suivant celui du paiement, à la caisse du
receveur des impôts du lieu de réalisation de l'opération, du bureau de représentation ou du
principal établissement de la société étrangère en Algérie.
Remarque :
Conformément aux dispositions de l’article 31 de la loi de finances complémentaire pour
2009, les impôts, droits et taxes dus dans le cadre de l’exécution d’un contrat et légalement
incombant au partenaire étranger, ne peuvent être pris en charge par les institutions,
organismes publics et entreprises de droit algérien.
* Les produits des actions ou parts sociales et revenus assimilés: les sociétés qui
distribuent des revenus des produits des actions ou parts sociales ainsi que les revenus
assimilésdoivent opérer, au titre de l’IBS, une retenue sur chaque paiement effectué et la
verser à la caisse du receveur des impôts dont ils relèvent dans les vingt premiers jours du
mois suivant celui du paiement (15%, libératoire d’impôt).
* Revenus des créances, dépôts et cautionnement :Les banques, sociétés de crédit et autres
débiteurs qui paient des intérêts doivent effectuer au titre de l' IBS, une retenue à la source sur
le total des sommes payées pendant chaque mois et la verser dans les vingt (20) premiers
jours du mois suivant, à la recette des impôts dont relève leur siège(10%, crédit d'impôtqui
s’impute sur le montant de l’impôt sur les bénéfices des sociétés).
Cet acompte est calculé sur le montant brut des recettes réalisées au courant du mois et doit
être versé à la recette des impôts du lieu de situation de la salle ou de l'aire, dans les vingt (20)
premiers jours du mois qui suit celui au courant duquel ont été réalisées les recettes.
Remarque :
Le montant de l’impôt dû par les sociétés au titre de l’IBS ne peut être inférieur pour chaque
exercice, et quel que soit le résultat réalisé à 10.000 DA.
Les contribuables relevant de l’impôt des bénéfices des sociétés sont tenus de souscrire les
déclarations fiscales suivantes :
La déclaration d’existence« Série G n°8 », à faire parvenir au service des impôts (Centre ou
inspection des impôts), du lieu de l’exercice de leur l’activité, dans les trente (30) jours du
début de leur activité.
Dans le cas où vous possédez en même temps que votre établissement principal une ou
plusieurs unités, vous êtes tenus de souscrire une déclaration d'existence globale au niveau du
service des impôts (Centre ou inspection des impôts) dont dépend l'établissement principal.
La déclaration mensuelle « série G n°50 » est une déclaration unique (TVA, TAP,
IRG..)tenant lieu de bordereau avis de versement. Elle doit être déposée auprès du receveur
des impôts de votre circonscription dans les vingt premiers jours du mois qui suit le mois au
titre duquel les droits sont dus ou au cours duquel les retenues à la source ont été opérées et de
payer simultanément les montants correspondants.
Les trois acomptes (03) sont compris respectivement dans les déclarations G N°50 des mois
de février, mai et octobre. Concernant le solde de liquidation IBS, ce dernier est compris dans
la déclaration G N°50 du mois d'avril (à déposer dans les vingt premiers jours du mois de
mai).
Le formulaire est téléchargeable sur le site web de la DGI :GN° 50 (système d'information
jibayatic)
https://www.mfdgi.gov.dz/images/imprimes/DECLARATION-G50-.pdf
GN° 50 https://www.mfdgi.gov.dz/images/imprimes/Serie_Gn50.pdf
* Adresse
Cette déclaration doit être produite auprès de l'inspection des impôts du lieu d'implantation du
siège social ou de l'établissement principal; Toutefois, une prorogation de délai
n'excédant pas trois (03) mois, peut être accordée en cas de force majeure, par décision du
directeur général des impôts.
Les entreprises dotées d’une assemblée devant statuer sur les comptes, peuvent, au plus tard
dans les vingt et un (21) jours qui suivent l’expiration du délai légal prévu par le code du
commerce pour la tenue de cette assemblée, souscrire une déclaration rectificative. Sous peine
d’irrecevabilité de la déclaration, doivent être joints, dans le même délai, les documents, en
leur forme réglementaire, qui fondent la rectification, notamment le procès-verbal de
l’assemblée et le rapport du commissaire aux comptes.
Vous êtes tenus de fournir, en annexe à votre déclaration, les imprimés mis à votre disposition
par l'administration:
*Les extraits de comptes des opérations comptables : copie de bilan, relevé par nature des
frais généraux, les prélèvements au titre des amortissements et provisions;
*Un état comportant l'indication de l'affectation de chacune des voitures de tourisme ayant
figuré à votre actif ou dont vous assumé les frais au cours de cet exercice;
*Un relevé mentionnant la nature et la valeur des avantages en nature accordés à votre
personnel.
Remarque
1/ Les personnes morales exerçant concomitamment des activités, relevant de plusieurs taux
de I'IBS sont tenues de fournir une seule déclaration annuelle des résultats (G n° 4 ou G n° 4
bis) pour l’ensemble des activités.
Toutefois, il est exigé de fournir à l'appui de la déclaration annuelle des résultats un compte
de résultat et un tableau de détermination du résultat fiscal (tableau n° 9 de la liasse fiscale)
propre à chaque activité.
Il est exigé, également, de fournir à l‘appui des tableaux, un état annexe détaillant l'ensemble
des charges et des produits communs concernés par la répartition, ainsi que les clés de
répartition y appliquées.
2/ Pour bénéficier du taux réduit de l’IBS, les sociétés doivent, d’une part, mentionner
distinctement dans leur déclaration annuelle de résultat, les bénéfices susceptibles d’être
taxés à ce taux, et d’autre part, joindre la liste détaillée des investissements réalisés, avec
indication des informations ci-après:
L’Etat Récapitulatif Annuel (ERA) :les contribuables relevant des structures dotées
du système d’information JIBAYATIC, sont tenus de souscrire au plus tard le 20 mai
de chaque année et par voie de télédéclaration,un état récapitulatif annuel comportant
des informations devant être extraites de la déclaration spéciale et des états annexes.
(151 du CIDTA)
*Tableau (N°3) des charges de personnel, impôts, taxes et versements assimilés, autres
services
* Tableau (N°4) des autres charges et produits opérationnels
https://www.mfdgi.gov.dz/images/imprimes/liasse_fiscale_fr_V2.0.pdf
- Etat détaillé des clients (tête) «série G n°3»pour les opérations effectuées dans les
conditions de gros par les personnes soumises à l’IBS,l’état détaillé des clientsdoit être
annexé à la déclaration annuelle, y compris sur support dématérialisé ou par voie de
télédéclaration, comportant les informations de chaque client, au plus tard le 30 avril au
service fiscal dont dépend le lieu d’imposition.
G N°3 :https://www.mfdgi.gov.dz/images/imprimes/G%203%20TETE.pdf
- L’état de versement forfaitaire des IRG salaires « Série G N°29 »,doit être remit
au service fiscal du lieu d’activité ou du siège de son principal l’établissement ou du bureau
qui en a effectué le paiement au cours de l’année précédente, au plus tard le 30 avril de
chaque année, pour chacun des bénéficiaires de ces salaires, y compris sur support
informatique, ou par voie de télédéclaration.
- Etat des honoraires,les chefs d’entreprises qui, versent à des tiers ne faisant point
partie de leur personnel salarié, des honoraires, redevances pour brevets, licences, marques de
fabrique, frais d’assistance technique, de siège, de sous-traitance, d’études, de locations de
matériels, de mise à disposition de personnel, de loyers de toute nature et autres
rémunérations, de quelle que nature que ce soit, doivent annexer un état les renseignements de
chaque bénéficiaire de ces paiements à leur déclaration de résultat, y compris sur support
dématérialisé ou par télédéclaration. (Art.176 du CIDTA)
Remarque :
Le paiement de la taxe parafiscale doit se faire au plus tard le 20 mai de l'année N+1 sur la
GN°50 (au moment de la déclaration du solde de liquidation et sur la même G N°50) en
veillant à ajouter une ligne distincte appelée «Taxe CACI ».
L’imprimé est fourni par l’administration fiscale ou téléchargeable via son site web.
La déclaration doit être souscrite par les employeurs même en l’absence de taxes exigibles.
2/Obligations comptables :
Tenue de la comptabilité:
Vous êtes dans l'obligation de tenir une comptabilité conforme aux lois et règlements en
vigueur et notamment au système comptable financier (SCF) conformément à l’article 6 de la
loi de finances complémentaire pour 2009 a institué une obligation pour les entreprises de
respecter les définitions édictées par le système comptable financier, sous réserve que celles-
ci ne soient pas incompatibles avec les règles fiscales applicables pour l’assiette de l’impôt.
Dans le cas où cette comptabilité est tenue en langue étrangère admise, une traduction
certifiée par un traducteur agrée doit être présentée à toute réquisition de l'inspecteur.
En outre, vous êtes tenus d'indiquer dans votre déclaration annuelle le montant du chiffre
d'affaires, le numéro d'inscription au registre de commerce ainsi que le nom et l'adresse du ou
des comptables ou experts chargés de tenir votre comptabilité ou d'en déterminer ou d'en
contrôler les résultats généraux, en précisant si ces techniciens font ou non partie du personnel
salarié de votre entreprise.
Vous devez aussi, joindre à votre déclaration, les observations essentielles et les conclusions
signées qui ont pu être remises par les experts comptables ou les comptables agréés chargés
par vous, dans les limites de leur compétence d'établir, de contrôler ou apprécier votre bilan et
vos comptes de résultats d'exploitation.
Présentation des documents comptables: Vous êtes tenus de présenter à toute réquisition de
l'administration fiscale, tous documents comptables, inventaires, copies de lettres, pièces de
recettes et de dépenses, de nature à justifier l'exactitude des résultats indiqués dans la
déclaration.
Conservation des documents comptables: Vous devez conserver les livres, les documents
comptables ainsi que les pièces justificatives, notamment les factures d'achats, sur lesquels
s'exerce le droit de communication ,de contrôle et d'enquête pendant un délai de dix (10) ans.
Ce délai commence à courir, en ce qui concerne les livres, de la date de la dernière écriture et
pour les pièces justificatives, de la date à laquelle elles ont été établies. (Art.64 du CPF)