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Apocalypse World

jeu de rôle sur table

Apocalypse World est un jeu de rôle de


type narrativiste conçu par D. Vincent
Baker (en) et Meguey Baker en 2010 (publié
par Lumpley Games (en) ), et édité en
français en 2012 par La Boite à Heuhh.

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suffisamment ses sources
(février 2023).
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d'articles de référence ou si vous
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traitant du thème abordé ici, merci de
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en les liant à la section « Notes et
références »

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sources ?
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secondaires fiables.

Apocalypse
World
Jeu de rôle
Données clés
Auteurs Vincent Bake
Meguey
Baker
Illustrateurs
Ivan
Bliznetsov
Vincent Bake
Éditeur La Boite à
Heuhh
Date de 2012
1re
édition
Autre Lumpley
éditeur Games
(version
originale)
Format Livre de 316
pages, 16 x
24 cm.
Thème Post-
apocalyptiqu
Principes généraux
Apocalypse World a un thème post-
apocalyptique, mais pas d'univers défini ;
ce sont les joueurs qui définissent le
contexte durant la partie. La mécanique
du jeu consiste à mettre en place des
éléments permettant l'improvisation :

la première séance, en début de


campagne, est dédiée à la création du
groupe et du cadre de campagne
(contexte), par un jeu de questions
croisées de type : « — On a des
munitions ? — Je ne sais pas, tu les
trouves où tes munitions ? »,
« Combien de personnes vivent dans la
communauté ? Comment trouve-t-on la
nourriture ? »…
en cours de partie, ce qu'énoncent les
joueurs et le meneur de jeu
correspondent à des « actions » ou
« manœuvres » (moves), par exemple
pour les joueurs « Faire le point »,
« Agir face au danger », « Agresser
quelqu'un »[1]:13.…
le maître de cérémonie (MC, le meneur
de jeu) prépare des « fronts » (des
factions et leur plan d'action, ce qu'il
vont faire au cours de la campagne),
des « menaces » (événements
soudains) et des « actions sur
mesure » (événements spécifiques liés
à un lieu).

Les personnages sont définis par un


archétype (ange gardien, beauté fatale,
chien de guerre…) qui possède ses
propres actions spécifiques. Il dispose
également de six attributs (cool, dur,
sexy, rusé, zarb, historique) cotés de –1 à
+3[1]:9..

Certaines actions nécessitent un jet de


dés (2d6), avec trois résultats possibles :
échec (6 ou moins), réussite mitigée (oui
mais, entre 7 et 9), réussite totale (10 ou
plus)[1]:6. ; le résultat peut être modifié
par la valeur d'un attribut. Le jet de dé est
là pour orienter la fiction ; en particulier,
un échec ne signifie pas un blocage
(obstacle infranchissable) mais un
rebondissement, il oblige les joueurs à
trouver une autre manière de progresser
ou bien ajoute une complication à la
situation.

Le fait de définir les « actions » des


joueurs (et pas seulement des
personnages) découle de l'application du
principe de Baker-Care. C'est un outil
supportant l'improvisation. Le système
est pensé de manière concentrique[2] :
lorsque les joueurs annoncent l'intention
de leur personnage, le MC examine, dans
cet ordre (en progressant vers le cœur du
système) :
les actions spécifiques à la situation,
au lieu, les actions optionnelles ;
les actions spécifiques aux livrets de
personnages, les menaces et les
fronts ;
les actions de bases (communes à
tous les personnages) et les actions
du MC ;
les principes généraux du MC ;

il détermine ainsi quelle action mettre en


œuvre, quelle mécanique de jeu va
supporter la poursuite du développement
de la fiction[3].
Récompenses
Apopcalypse World a reçu le Grog d'or
2013, décerné par le Guide du Rôliste
Galactique[4].

Powered by the Apocalypse


Powered by the Apocalypse (PBTA),
traduit en français par « motorisé par
l'Apocalypse » ou « propulsé par
l'Apocalypse », désigne le moteur du jeu
Apocalypse World[5] ; les jeux en eux-
mêmes sont souvent qualifiés
« d'apocalypseries ». La mise en œuvre
exacte du système varie selon les jeux
mais on retrouve les points suivants :
lorsqu'un personnage tente d'agir de
manière incertaine et risquée, le joueur
ou le meneur de jeu rattache la
situation à une action (move) ; il
s'ensuit en général un jet de dés, en
général 2d6 auxquels on ajoute un
modificateur (bonus ou malus) et que
l'on compare à des seuils ;
les jets de dés servent à orienter la
narration, l'évolution de l'histoire ; il n'y
a pas d'échec qui mène à une impasse
mais une gradation : « les événements
se déroulent comme le veulent les
joueurs » (réussite), « les personnages
arrivent à leurs fins mais des
complications surgissent » (« oui
mais »), « une complication vient
contrecarrer les plans des
personnages » (échec) ; concrètement,
selon le seuil atteint, le joueur et/ou
meneur de jeu peut avoir recours à des
actions subséquentes ;
les parties font la part belle à
l'improvisation ; le meneur de jeu
s'appuie sur des factions et leurs
objectifs qu'il a préparé (fronts) et sur
les éléments narratifs prévus dans les
règles (actions, moves) pour faire
avancer l'histoire.

La forme peut être assez différente de


l'original. Par exemple, dans le jeu Libreté,
les actions sont appelées
« enfantillages » et un jet de dés élevé
n'indique pas une réussite totale mais
que le personnage est allé trop loin, trop
fort dans son action.

Quelques jeux « motorisés » par


l'Apocalypse

Berlin XVIII V4 (version PBTA écrite par


Khelren[6], 500NDG éditions, 2018), jeu
de rôle policier, cyberpunk ;
Dungeon World (Sage LaTorra et Adam
Koebel, Sage Kobold
Prod./Narrativiste, 2012), une
déclinaison du jeu pour les univers
médiévaux-fantastiques ;
Libreté (Vivien Féasson, Sycko, 2017),
dans lequel on joue des enfants isolés
dans une cité avec une ambiance
proche de Sa Majesté des mouches ;
Masques: une nouvelle génération[7]
(Brendan Conway, trad. Guy Blavin
2017, publié chez 500NDG), dans un
univers de super-héros, inclusif ;
Medieval Mayhem (jeu français par
Xavier Raoult, 2016, publié chez
500NDG), inspiré par les anime med-
fan aussi bien classiques (Lodoss,
Slayers, Escaflowne) que récents ;
Monsterhearts (en) (Avery Alder
McDaldno, Buried Without Ceremony,
2012) ;
Monster of the Week (Michael Sands,
Generic Games, 2012), une déclinaison
« chasseurs de monstres » façon
Supernatural ou Buffy contre les
vampires ;
Murderous Ghosts (D. Vincent Baker (en) ,
Night Sky Games) ;
Nanoworld: a Game of Clones (Fine
Mess Games) ;
Sagas of the Icelanders (Elin Dalstål,
Sage LaTorra, Ezio Melega, Jason
Morningstar et Gregor Vuga, Red Mose
Games, 2013; VF aux éditions 500NDG,
2018) ;
The Sprawl (Hamish Cameron, Ardens
Ludere, 2015), une déclinaison
cyberpunk ;
The Sundered Land (Lumpley Games) ;
Tremulus (Sean Preston, Reality Blurs),
inspiré de l'univers de H.P. Lovecraft ;
Troublemakers (James Mullen; VF par
Thomas Pereira pour 500NDG), jeu
inspiré par des films, séries télé et
livres, avec notamment Les Goonies,
ET: l’Extra-Terrestre, The Monster
Squad, Stranger Things, etc. ;
Uncharted Worlds (Sean Gomes, 2015),
une déclinaison dans le genre du
space opera ;
Urban Shadows (Andrew Medeiros et
Mark Truman Diaz, Magpie Games,
2015; VF par Nicolas Schott, 2016,
pour 500NDG), une déclinaison dans le
genre de la fantasy urbaine ;
Worlds in Peril (Kyle Simons, Adam
Bosarge et Jason Faulk), dans un
univers de super-héros ;
World Wide Wrestling (Nathan D.
Paoletta, édité par Indy Circuit playtest
edition; Démo jouable en VF par
Thomas Rogeau, pour 500NDG, 2016),
sur la thématique des combats de
catch.

Notes et références
1. Gherhartd, « Apocalypse World en
15 leçons (https://nonobstant.cafe/a
pocalypse-world-en-15-lecon
s/) [archive] », sur nonobstant.cafe,
23 avril 2021 (consulté le
15 mai 2023)
2. (en) Vincent Baker, « Concentric Game
Design (http://lumpley.com/index.ph
p/anyway/thread/594) [archive] »,
sur anyway., 7 juin 2011 (consulté le
19 février 2018)
3. L'auteur du jeu The Sprawl, motorisé
par l'Apocalypse, a fait l'exercice de
faire correspondre les manœuvres à
la narration d'un film, Elysium :
Hamish Cameron, « Elysium in The
Sprawl (https://storify.com/peregrine
kiwi/elysium-in-the-spraw
l) [archive] », sur perigrinewiki,
30 mars 2017 (consulté le
20 février 2018).
4. Grog d'or 2013 (http://www.legrog.or
g/editorial/grogdor2013) [archive]
5. « Faire jouer un PBTA (https://portes
-imaginaire.org/rubriques/animer-par
ties/faire-jouer-un-pbta/) [archive] »,
sur portes-imaginaire.org,
21 janvier 2017 (consulté le
18 septembre 2018)
6. Khelren, « Berlin XVIII - exemple de
partie propulsée par l'Apocalypse (ht
tps://www.gameontabletop.com/cro
wdfunding-125.html#item-updates-2
352) [archive] », sur
gameontabletop.com, 30 juillet 2018
7. Guy Blavin, « Masques (http://masqu
es.pbta.fr/) [archive] », sur pbta.fr
Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Site officiel de l'éditeur (http://bah.editi


ons.over-blog.com/) [archive]
(en) Apocalypse-world.com (http://apoca
lypse-world.com/) [archive]
Fiche du jeu (http://www.legrog.org/jeu
x/apocalypse-world) [archive] sur le
Guide du rôliste galactique
« Powered by the Apocalypse (pbta.fr)
(http://www.pbta.fr/) [archive] », site
français dédié aux créations
motorisées par l'Apocalypse
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