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26 septembre 2023
Auteurs
Benjamin Degroot
Professeur
Frédéric Bernard
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1 PARTIE 1 : APPROCHES DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE
Adam Smith
La théorie de la valeur travail : la richesse, constituée de tout ce qui est nécessaire et com-
mode à la vie ets obtenue par le travail. L’accroissement de cette richesse est dû à l’accroissement
des pouvoirs productifs du travail via les progrès de la division du travail.
La division du travail s’accompagne de trois effets favorables :
1. accroissement des performances du à la spécialisation,
2. économie de temps étant donné qu’il reste sur la même tâche,
3. l’utilisation plus fréquente de machine.
La division du travail augmente donc la productivité dans l’usine. - taylorisme
La théorie de l’équilibre - main invisible : le mobile égoiste qui améne chaque individu à
améliorer sa situation économique engendre, au plan national, des effets bénéfiques en réalisant
l’intérêt général → mécanisme autorégulateur du marché qui permet, grâce à la concurrence,
une utilisation optimale des ressources productives. Ne pas faire intervenir l’état pour ne pas
perturber cet ordre naturel (laisser faire, laisser aller).
Ricardo
La théorie de la répartition
Ricardo définit trois types de revenus :
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1 PARTIE 1 : APPROCHES DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE
Rôles de l’états : Intervention de l’Etat inutile, voire dangereuse → La loi des débouchés assure
l’équilibre spontanément. Les décisions individuelles sont plus rationnelles que les décisions
collectives.
L’Etat remplit des missions régaliennes : défense, justice, police, représentation internationale.
Il met en œuvre des infrastructures et des biens publics pour lesquels le marché est défaillan
JB Say transition classique → néoclassique
La valeur utilité : Say conteste les vues de Adam Smith que le travail soit l’unique source
de valeur. Les trois facteurs de productions sont : la terre, le capital et le travail. Ils sont donc
tous les trois créateurs de valeurs. La production est en fait l’opération consistant à augmenter
l’utilité d’un bien et donc sa valeur.
La loi des débouchés : C’est la production qui ouvre des débouchés aux produits. Soutenir
l’économie c’est donc soutenir l’offre c’est-à-dire la capacité des entreprises à produire et à
vendre. Offre créesa propre demande.
La Neutralité de la monnaie : L’argent n’est que la voiture de la valeur des produits. Au
delà des apparences (l’usage de la monnaie), le fonctionnement de l’économie n’est qu’une série
de trocs et d’échanges de biens contre d’autres biens. (dichotomie entre secteur monétaire et
secteur réel)
Classiques : Augmenter la quantité de monnaie en circulation contribue à l‘inflation - chomage
= choix volontaire - non interventionniste (rencontre naturelle O/D).
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1 PARTIE 1 : APPROCHES DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE
3. Libre entrée et libre sortie : tout producteur et tout acheteur sont libres d’entrer sur un
marché et d’en sortir.
4. Mobilité des facteurs de production : ceux-ci peuvent se déplacer librement d’un marché
à un autre.
5. Transparence : l’information est parfaite, c’est à dire connue de tous et sans coût.
Une grande partie de l’analyse économique des marchés consiste à examiner la distance de la
réalité à ce modèle, et à en tirer des conséquences en termes de bien-être collectif. Le fait que
dans la réalité concrètes des marchés ces 5 conditions de l’équilibre et de la concurrence pure et
parfaite se soient que très rarement réunies est une des critiques les plus importantes que l’on
peut adresser à la pensée libérale.
Même si l’agent économique « Etat » dans sa vision régalienne pourra, dans une inspiration
libérale, essayer de défendre ces 5 conditions de la concurrence pure et parfaite. L’agent écono-
mique « Entreprise » développera de multiples stratégies afin de contourner ces conditions.
Donc rôle de l’état : Garantir l’égalité qui mène à l’optimum des agents économiques : concur-
rence libre et parfaite.
Comparaison classiques-néoclassiques :
1. Points communs
(a) rationalité des individus,
(b) l’efficience du marché,
(c) laisser faire, laisser aller et la main invisible.
2. Divergences
(a) la conception de la valeur,
(b) temporalité (Classiques= long terme ; néoclassiques = court terme).
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1 PARTIE 1 : APPROCHES DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE
1.3 Le Keynésianisme
Crise des années 1930 : Retournement de tous les indicateurs d’activité d’une ampleur et d’une
durée sans précédent. le PIB américain chute de 30 % de 1929 à 1933 et en 1936, 10 % de la
population est au chômage. Krach de Wall street.
Keynes en déduit le caractère structurel de la crise. Il se démarque de l’analyse libérale pour
qui le chômage est volontaire et lié à des taux de salaire trop faible.
Les principes de Keynes :
1. Opposition à la notion de marché : l’économie est décrite comme un circuit. L’économie n’est
pas qu’un marché où se rencontreraient l’offre et la demande c’est un circuit où se mettent
en œuvre des mécanismes tel que l’effet multiplicateur.
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1 PARTIE 1 : APPROCHES DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE
La thésaurisation est un terme technique économique décrivant la volonté de garder son argent
en dehors du circuit économique.
Keynes et l’emploi
Pour les classiques, le chômage ne peut être que volontaire ; il provient d’un déséquilibre sur le
seul marché du travail.
Pour Keynes, le chômage est toujours involontaire ; il résulte d’une insuffisance de la demande
effective et trouve donc son origine dans l’ensemble de l’économie, la flexibilité du salaire ne
ferait alors qu’aggraver le chômage.
La légitimité de l’intervention de l’Etat (état-providence)
En plus de ses missions régaliennes, réguler l’économie, conduire la politique économique du
pays.
La conduite de politiques économiques où l’Etat donne des impulsions positives à l’économie :
1. Politiques budgétaires : lancer des grands travaux : augmenter les carnets de commande
des entreprises, augmenter la redistribution, les allocations sociales afin de permettre de
soutenir la demande et la consommation.
2. Politiques monétaires : augmenter la masse monétaire, l’argent disponible afin de relancer
l’économie
Le Keynésianisme s’oppose donc au classiques vu que pour lui l’économie est un circuit,
l’offre ne détermine pas la demande et le chômage est du à un désiquilibre. L’intervention
de l’ètat est souhaitable.
Illustration du keynésianisme
Au niveau intérieur : la politique de relance de la consommation et de l’investissement : critique
de l’épargne ; fiscalité correctrice ; baisse du taux d’intérêt ; investissements publics. Au niveau
externe : un nouveau SMI ; institution monétaire internationale et monnaie internationale
Soutien apporté par les pouvoirs publics en Belgique et en France dans le contexte de la crise
Covid et des inondations sont des politiques d’inspiration keynésienne. Il faut soutenir la de-
mande « quoiqu’il en coûte ! ».
1.4 Le néolibéralisme
Friedrich Hayek
Les keynésiens partageaient cette foi en la capacité des politiques économiques d’atténuer les
cycles de croissance rapide et de récession propres au capitalisme. Cela devait être possible en
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1 PARTIE 1 : APPROCHES DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE
manipulant le niveau de la demande dans l’économie nationale au moyen, par exemple, à la fois
des politiques monétaires et budgétaires.
Hayek montrait comment le recours systématique à des politiques keynésiennes ferait en sorte
de produire sur le long terme à la fois de l’inflation, une stagnation économique et du chômage.
Cette situation a été rencontrée dans le milieu des années 1970, les économistes inventèrent
alors un nouveau mot, la stagflation, pour décrire une condition que les keynésiens avaient
toujours rejetée comme impossible.
L’économique hayékienne
Seul l’ordre spontané (le fonctionnement des marchés) permet la meilleure affectation des res-
sources. La socialisation de l’économie et l’intervention massive de l’Etat sur le marché dé-
bouchent sur la suppression des libertés individuelles. Le libéralisme n’est pas en effet, dans son
esprit, d’abord un choix politique, mais une nécessité fondée sur la nature du fonctionnement
social et de l’esprit humain.
Opposition aux théories keynésiennes
Il décode que la crise économique est provoquée par la politique monétaire expansionniste des
banques centrales qui fausse le système de prix relatifs dans la structure de production ; l’excès
de crédit développe exagérément les étages de cette structure les plus éloignés de la consom-
mation finale, où les hausses de prix révèleront ensuite que les investissements n’étaient pas
rentables. Il dénoncera les politiques budgétaires keynésiennes de relance économique identi-
fiant qu’elles produisent sur le long terme à la fois : l’inflation, la stagnation économique et le
chômage.
Vision sociale
Contre la justice sociale : Pour Hayek, la volonté de justice sociale ne peut se traduire que
par une législation discriminatoire qui perturbera donc l’ordre spontané.
Contre les syndicats : Toute tentative pour modifier l’ordre spontané, spécialement le marché
par des interventions gouvernementales dans l’économie, ne peut que mener qu’à des distorsions,
à l’inefficacité et, surtout, à la gestion au profit des groupes les plus forts et les mieux organisés,
au premier rang desquels les syndicats. Hayek ne propose pas pour autant leur suppression, mais
la suppression du monopole de représentation qui leur est accordé par l’état.
En faveur d’une forme de revenu inconditionnel : Il reconnaît à l’État un rôle et une
responsabilité à l’égard des plus démunis, des victimes du sort qui n’ont pas le moyen d’être
secourus autrement : malades et handicapés, personnes âgées, veuves et orphelins. Il propose
l’instauration d’un niveau minimum de revenu au-dessous duquel personne ne devrait tomber.
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2 PARTIE 2 : LE RÔLE DE L’ÉTAT DANS L’ÉCONOMIE BELGE
1. La continuité : les services doivent être rendus en permanence ; le droit de grève est ainsi
théoriquement dénié aux fonctionnaires mais admis dans la pratique sous couvert, dans
certains secteurs, d’un service minimum (informations à la RTBF par exemple).
2. La primauté : l’intérêt général doit toujours primer sur les intérêts particuliers.
3. L’universalité : tous les usagers doivent être servis de la même manière, tant au niveau du
service proposé qu’à celui des prix demandés.
Les impôts directs sont des prélèvements opérés sur les revenus des particuliers et des sociétés
proportionnellement à ceux-ci. Les impôts directs sont perçus sans contrepartie, c’est-à-dire
indépendamment des prestations reçues de l’Etat par les contribuables. Ainsi, chacun doit
payer l’impôt destiné à financer notamment des dépenses d’enseignement ou de santé même
s’il n’a pas d’enfants et s’il n’est pas malade. Par sa proportionnalité aux revenus et par le fait
qu’il est dû sans contrepartie, l’impôt direct est un mécanisme de solidarité.
Les impôts indirects ou taxes sont des prélèvements opérés à l’occasion d’un acte posé par
le contribuable (on parle également de taxe à la consommation).
La T.V.A. est un pourcentage que les consommateurs paient sur le prix lorsqu’ils achètent
un bien ou un service ; ce pourcentage est ristourné à l’Etat.
Les droits de douane sont perçus lors de l’importation d’un bien ou d’un service en prove-
nance d’un pays extérieur à l’Union européenne ; ils sont toutefois ristournés intégralement à
l’Union européenne.
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2 PARTIE 2 : LE RÔLE DE L’ÉTAT DANS L’ÉCONOMIE BELGE
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3 PARTIE 3 : L’ENTREPRISE DANS SON ENVIRONNEMENT SOCIAL ET
JURIDIQUE
Le solde primaire : On entend par solde primaire, le déficit des pouvoirs publics hors intérêts
de la dette.
Le solde de financement = solde primaire + charge de la dette
Méthodes visant à maîtriser la dette publique
Réduire le déficit des pouvoirs publics => Politiques d’austérités
Emprunter mieux à un meilleur taux d’intéret et diminuer l’endettement en devises étrangères
de manière à ce que ses emprunts soient moins dépendants des variations des taux de change.
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3 PARTIE 3 : L’ENTREPRISE DANS SON ENVIRONNEMENT SOCIAL ET
JURIDIQUE
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4 DEFINITION
4 Definition
PIB (nominal et par habitant) : Valeur totale de la production de richesse comptabilisée dans
les comptes nationaux durant une période donnée (01/01 - 31/12) à l’intérieur d’un pays.
Taylorisme : Analyse détaillée et rigoureuse « scientifique » des modes et techniques de pro-
duction suvis de l’établissement de la meilleure façon de produire avec une fixation de conditions
de rémunération plus objectives et motivantes.
Missions régaliennes : Définir le droit et rendre la justice, détenir la souveraineté monétaire en
émettant de la monnaie, notamment par le biais d’une banque centrale, détenir la souveraineté
budgétaire en votant le budget de l’État, en levant l’impôt et en assurant la gestion des finances
publiques.
L’État-providence est une forme de politique adoptée par certains États qui se dotent de
larges compétences réglementaires, économiques et sociales en vue d’assurer une panoplie plus
ou moins étendue de dépenses sociales au bénéfice de leurs citoyens
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