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Contenu détaillé :
Règle générale : Le participe passé employé sans auxiliaire s’accorde comme un adjectif.
Il s’accorde en genre et en nombre, soit avec le nom ou le pronom auxquels il sert d’épithète,-
soit avec le sujet si le participe est conjugué avec l’auxiliaire être ou s’il est attribut du sujet, -
soit avec le complément d’objet direct s’il est attribut de ce complément :
Lorsqu’il y a ellipse du sujet et de l’auxiliaire avoir, comme cela se pratique dans des
journaux intimes, dans des annotations marginales, sur des reçus, dans le style juridique, etc.
le participe passé se trouve apparemment sans auxiliaire, mais il suit en fait la règle qui
concerne le participe passé conjugué avec avoir :
- Les participes suivants sont invariables lorsqu’ils précèdent un nom : approuvé, attendu,
certifié, communiqué, entendu (ouï), étant donné, excepté, ôté, passé, lu, reçu, supposé, vu :
Attendu (vu) les conséquences - entendu (ouï) les témoins – passé la frontière – étant donné
la situation
Ceci est à distinguer des attributs antéposés dans les compléments absolus : l’accord de
l’attribut de complément absolu se fait d’ordinaire selon les règles qui président à l’accord en
général (le fait qu’un mot variable (que nous appelons receveur) reçoit d’un autre mot de la
phrase (mot que nous appelons donneur) ses particularités morphologiques : son genre, son
nombre et sa personne :
La terre est ronde - Les absents ont toujours tort - La fleur que tu m’avais jetée.
Les participes des expressions figées ci-joint, ci-inclus, ci-annexé sont variables quand ils
sont nettement adjectifs, c’est-à-dire lorsqu’ils ont la place d’une épithète ou d’un attribut du
sujet avec copule :