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« Créons les experts de demain … »

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Question 1 : de quoi se composent les états de synthèse établis selon le modèle comptable
normal et ceux établis suivant le modèle comptable simplifié ?
Réponse 1 : les états de synthèse prévus par le modèle comptable normal sont le bilan, le CPC
(compte de produits et de charges), l’ESG (état de soldes de gestion), le TF (tableau de
financement) et l’ETIC (état des informations complémentaires). Le modèle comptable
simplifié ne comporte pas le TF.
Question 2 : quelles sont les conditions à remplir afin d’opter pour le modèle comptable
simplifié ?
Réponse 2 : le modèle comptable simplifié est réservé aux petites entreprises ne dépassant pas
un chiffre d’affaires de 10 MMAD. Ces petites entreprises peuvent, à leur convenance, ne pas
user de cette possibilité et utiliser le modèle normal.

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Question 3 : les états de synthèse correspondent à la liasse fiscale, à la liasse comptable, ou
aux deux ? Quand est-ce quoi doit elle être déposée et auprès de qui ?
Réponse 3 : les états de synthèse correspondent à la liasse comptable. Ils sont déposés auprès
du tribunal de commerce 2 mois après la tenue de l’assemblée générale ordinaire annuelle
pour une société anonyme, et 1 mois après le même événement pour une société à
responsabilité limitée.
Question 4 : qui établit les états de synthèse ?
Réponse 4 : les états de synthèse sont établis par le conseil d’administration (ou le directoire)
pour une société anonyme, et par la gérance pour une société à responsabilité limitée.
Question 5 : les principes comptables
Réponse 5 : consulter le CGNC (code général de normalisation comptable) – page 19
https://www.befec.ma/documentation/comptabilite/Plan_comptable/CGNC/cgnc.pdf

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Question 6 : quels sont les documents obligatoires à tenir par l’entreprise ?
Réponse 6 : les documents obligatoires à tenir par l’entreprise sont le livre d’inventaire, le livre
journal, le grand livre et le manuel de procédures. Ce dernier n’est obligatoire que pour les
entreprises dépassant un chiffre d’affaires de 10 MMAD.
Question 7 : pour quelle durée les documents comptables doivent être conservés ?
Réponse 7 : les documents comptables doivent être conservés pour une durée de 10 ans.
Question 8 : est-ce que l’entreprise peut déroger aux principes comptables ? Quel est le
traitement approprié et que état de l’ETIC est utilisé dans ce cas ?
Réponse 8 : l’entreprise peut déroger au respect des principes comptables si l’application
stricte de ces derniers ne permet pas d’atteindre l’objectif de l’image fidèle. Conformément aux
prescriptions du CGNC, cette dérogation est mentionnée au niveau de l’Etat A2 avec la
mention expresse des motivations et de l’impact de cette dérogation sur le patrimoine, la
situation financière et le résultat de l’entreprise.

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Question 9 : quelle est la différence entre la balance générale, le grand livre et l’analyse de
compte ?
Réponse 9 : la balance générale permet de donner le solde final d’un compte. Le grand livre
nous donne un aperçu détaillé des mouvements des comptes durant l’exercice (ainsi que les
soldes à-nouveaux des comptes bilanciels). L’analyse de compte, quant à elle, sert à nous
donner un aperçu sur l’antériorité des soldes.

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Question 10 : comment peut-on définir les écarts de conversion ?
Réponse 10 : les créances et les dettes libellées en monnaie étrangère sont converties et
inscrites en comptabilité suivant le cours de change de la date de comptabilisation. L’écart de
conversion est la différence qui peut exister entre le cours de comptabilisation initial et le cours
de change à la date d’inventaire. Ces différences constituent des pertes latentes (dans le cas
de majoration des dettes ou de minoration des créances) et des gains latents (dans le cas
inverse).
L’écart de conversion actif (perte latente) donne lieu à une provision généralement égale au
montant dudit écart. L’écart de conversion passif (gain latent) ne donne lieu à aucune
provision et n’impacte pas le P&L (proof and loss statement) à l’encontre de l’écart de
conversion actif.
 Consulter la page 84 du CGNC pour avoir une idée sur les cas exceptionnels lors de la
constitution de la provision pour risques de change.
Les écarts de conversion sont extournés au début de l’exercice suivant.

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Question 11 : quelles sont les écritures relatives aux écarts de conversion ?
Réponse 11 : l’exemple des écarts de conversion actifs – cas d’une créance
31/12/N
N° de compte Intitulé du compte Débit Crédit
3701 (2710) Diminution des créances X
3421 (2487) Clients X
6393 Diminution des créances X
4501 (1516) Provisions pour pertes de change X

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Question 12 : quelle est la différence entre une provision « actif » et une provision « passif » ?
Réponse 12 : la provision « actif » est une dépréciation de la valeur d’actif par rapport à la
valeur d’entrée. Quant à la provision « passif » porte sur des risques ou des charges dont on
prévoit la réalisation.
Question 13 : quelle est l’utilité de l’amortissement dérogatoire ?
Réponse 13 : l’amortissement dérogatoire est constaté comptablement pour bénéficier d’un
avantage fiscal.
Il sert à constater, dans les premières années, des dotations en plus de la dotation économique
afin d’augmenter les charges et optimiser le résultat fiscal (réduire en conséquence l’impôt sur
les sociétés).
Par la suite, l’entreprise constate des reprises afin de diminuer la dotation économique et
payer la quote-part de l’impôt qui devrait être payée au début.
Au final, la dotation dérogatoire se trouve égale à la reprise de l’amortissement dérogatoire.

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Question 14 : dans le cas où l’entreprise tient un inventaire permanent, est-ce qu’elle est
censée effectuer un inventaire physique en fin d’année ? Si oui, quel traitement à faire pour
différencier entre l’inventaire physique du 31/12/N et l’inventaire permanent ?
Réponse 14 : oui, il convient de rappeler que l’inventaire permanent est une méthode de
comptabilisation où les écritures de stocks sont constatées à chaque entrée et sortie et que les
comptes au 31/12/N présentent le stock final théorique. Néanmoins, la société doit procéder à
un inventaire physique et aligner le stock permanent au stock réel.
Les écarts relevés, afin que le stock permanent s’aligne au stock réel résultant de l’inventaire,
sont constatés soit en charges non courantes ou produits non courants.
Question 15 : lequel des ces inventaires est obligatoire à tenir (intermittent, permanent ou
tournant) ?
Réponse 15 : conformément aux prescriptions de l’article 5 de la loi 9/88, l’inventaire
obligatoire à tenir est l’inventaire intermittent.

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Question 16 : quelle est la relation entre la VNC (valeur nette comptable), la VNA (valeur nette
d’amortissement) et la VA (valeur actuelle) ?
Réponse 16 : la valeur d’entrée diminuée du montant cumulé des amortissements forme la
valeur nette d’amortissements de l’immobilisation.
La valeur nette comptable correspond à la valeur nette d’amortissements si la valeur actuelle
lui est supérieure ou égale, soit à la valeur actuelle si cette dernière lui est inférieure.
En effet, à la date d’inventaire, la valeur actuelle est comparée à la valeur nette
d’amortissements. Les moins-values dégagées, si la valeur actuelle est la plus petite, sont
inscrites en comptabilité sous forme d’amortissements exceptionnels ou sous forme de
provisions pour dépréciation.
Au final, la VNC est la plus petite entre la VNA et la VA.

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Question 17 : quelle condition l’entreprise doit remplir afin de pouvoir incorporer les intérêts
intercalaires dans le coût d’entrée des immobilisations ?
Réponse 17 : quant au coût d’acquisition, et conformément aux prescriptions du CGNC, les
charges financières sont exclus du coût d’acquisition. Toutefois, dans le cas exceptionnel d’un
cycle d’approvisionnement supérieur à un an, les frais financiers spécifiques, se rapportant à
ce cycle, peuvent être inclus dans le coût d’acquisition avec mention expresse dans l’ETIC (A1).
Quant au coût de production, il ne comprend pas les charges financières. Néanmoins, celles
relatives à des dettes contractées pour le financement spécifique de production dont le cycle
d’élaboration est supérieur à 12 mois peuvent y être incluses.

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Question 18 : quel est le fait générateur de la comptabilité au Maroc ?
Réponse 18 : le fait générateur de la comptabilité correspond à la notion de transfert de
risque, et qui est assimilée généralement à la livraison.
Toutefois, il existe des cas où le transfert de risque ne coïncide pas avec la livraison. C’est le cas
du stock en transit où on doit se référer à l’incoterm consenti.

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Question 19 : quel est l’impact d’une dette de financement sur le bilan et sur le CPC ?
Réponse 19 : le bilan est concerné par le principal, soit l’encaissement des fonds et le
remboursement du capital. Tandis que le P&L est impacté par les charges financières à travers
la constatation des intérêts.
Question 20 : quels sont les taux et plafonds afférents à la réserve légale ?
Réponse 20 : la loi 17/95 prévoit le prélèvement de 5% sur le bénéfice net de l’exercice,
diminué le cas échéant des pertes antérieurs, affecté à la formation de la réserve légale, dans
la limite de 10%.
Pour une société à responsabilité limitée, le Dahir des Obligations et Contrats prévoit le
prélèvement de 5% dans la limite de 20%.

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Question 21 : quelles sont les écritures de cession d’une immobilisation ?
Réponse 21 :
 Pour un bien d’occasion, il convient de constater un amortissement complémentaire si
l’immobilisation n’est pas totalement amortie. Ensuite, il convient de constater la sortie du
bien du patrimoine de l’entreprise, par le crédit de l’immobilisation à son coût d’entrée, le
débit du cumul d’amortissements, tandis que le reliquat (s’il y’en existe) est imputé en débit
au niveau de la VNA des immobilisations cédées. Enfin, il convient de constater le produit de
cession, par la constatation en crédit du poste 751 et la TVA facturée, et la banque (le cas
échéant) en débit.
 Pour un bien immeuble, le même traitement est conservé mais avec des ajustements au
niveau de la TVA. La cession d’un bien immeuble est une opération non taxable en matière
de TVA. En addition, le bien doit être conservé pour une durée de 10 ans avant d’être
transmissible. Si ce délai n’est pas respecté, l’entreprise est tenu de verser la quote-part (des
années non courues) de la TVA initialement déduite ; il s’agit d’une amende inscrite au
niveau du compte 6583.
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Question 1 : quelles sont les étapes majeures de la démarche d’audit ?
Réponse 1 :
 L’acceptation de la mission ;
 L’évaluation des risques et la planification (le programme général de travail) ;
 La réponse à l’évaluation des risques ;
 Les tests de contrôle (sur le contrôle interne) ;
 Le contrôle des comptes ;
 Les travaux de fin de mission ;
 L’émission du rapport d’audit et la communication.

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Question 2 : quelle est l’utilité de l’évaluation du contrôle interne et le contrôle des comptes ?
Réponse 2 : ces étapes permettent de réduire le risque d’anomalie significative préalablement
identifié ; elles donnent des réponses aux risques identifiés.
Question 3 : comment peut-on définir les assertions d’audit ?
Réponse 3 : les assertions d’audit sont des critères qui permettent de déterminer le degré et
d’évaluer le risque. En d’autres termes, il est nécessaire, pour chaque compte significatif, il est
nécessaire d’effectuer une évaluation du risque au niveau des assertions d’audit. En effet, les
assertions d’audit se rattachent à des comptes de P&L (profit and loss statement), ou à des
comptes du bilan, ou aux états financiers pris dans leur ensemble.

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Question 4 : quelles assertions sont rattachées aux soldes de compte en fin de période ?
Réponse 4 :
 Existence ; droits et obligations ; exhaustivité ; évaluation ; imputation.
Question 5 : quelles assertions sont rattachées aux mouvements de l’exercice ?
Réponse 5 :
 Réalité ; exhaustivité ; exactitude ; cut-off ; classement.
Question 6 : quelles assertions sont rattachées à la présentation des états financiers et les
informations fournies en annexe ?
Réponse 6 :
 Réalité ; droits et obligations ; exhaustivité ; exactitude ; évaluation ; classement.

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Question 7 : comment peut-on définir l’approche par les risques ?
Réponse 7 : l’approche par les risques permet d’identifier les zones à risques sur lesquelles il y’a
lieu d’effectuer plus de diligences que d’autres zones moins risquées. Elle permet aussi de
définir une stratégie d’audit pour couvrir ces risques.
Question 8 : comment peut-on définir le risque d’audit ?
Réponse 8 : le risque d’audit s’entend du risque que l’auditeur exprime une opinion
inappropriée sur les états financiers comportant des anomalies significatives. Il est fonction
des risques d’anomalie significative et de non-détection.
 Le risque d’anomalie significative = le risque inhérent + le risque lié au contrôle.
 Le risque inhérent correspond à la possibilité que, sans tenir compte du contrôle interne qui
pourrait exister dans l’entité, une anomalie significative se produise dans les comptes.
 Le risque lié au contrôle correspond au risque qu’une anomalie significative ne soit ni
prévenue ni détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigée en temps voulu.

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Question 9 : par rapport à quel élément se fait l’évaluation du risque d’anomalie significative ?
Réponse 9 : l’évaluation du ROMM (Risk Of Material Misstatement) se fait au niveau des
assertions et des états financiers.
Question 10 : par rapport à quel élément se fait l’évaluation du risque d’anomalie significative ?
Réponse 10 : l’évaluation du ROMM (Risk Of Material Misstatement) se fait au niveau des
assertions et des états financiers.
 What could go wrong ?
 Identifier le ROMM ?
 Etablir le lien entre les ROMM et les assertions d’audit.
Question 11 : quel risque porte sur les états financiers ?
Réponse 11 : c’est le RMOC (Risk Management Override of Controls).

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Question 12 : comment peut-on définir l’obligation de moyens ou de résultats ?
Réponse 12 : le commissaire aux comptes a une obligation de moyens et non de résultats ; il
essaie de mettre en évidence tous ce qui est prévu par les normes et les lois y afférentes.
Question 13 : sur quelle base on établit le plan d’audit ?
Réponse 13 : après avoir identifié le risque d’anomalie significative, un plan d’audit est établi
par le commissaire aux comptes afin de répondre aux risques identifiés.
Question 14 : quels sont les objectifs du contrôle interne ?
Réponse 14 :
 La protection du patrimoine ;
 La fiabilité et l’intégrité des informations ;
 L’efficacité et l’efficience des opérations
 Le respect des contraintes légales.

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Question 15 : quelle est la différence entre l’audit légal et l’audit contractuel ?
Réponse 15 : pratiquement, la différence réside dans les vérifications spécifiques.
Théoriquement, l’audit légal est prévu par une loi à l’encontre de l’audit contractuel qui ne
répond pas à une obligation légale ; en effet le cadre de la mission est défini librement entre
les parties et doit respecter les normes de travail de la profession.
Question 16 : qu’est-ce qu’un test de cheminement ?
Réponse 16 : un test de cheminement (walkthrough) consiste à suivre une transaction depuis
son origine jusqu’à son enregistrement comptable.
Question 17 : quels tests à effectuer lors du contrôle interne ?
Réponse 17 :
 Design and implementation : l’évaluation de la conception et la mise en œuvre des
contrôles au niveau des assertions
 Operating effectiveness : l’évaluation de l’efficacité du contrôle ; qu’il fonctionne
correctement et qu’il donne les résultats escomptés.
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Question 18 : dans quelle mesure les résultats de l’évaluation du contrôle interne impacte le
contrôle des comptes ?
Réponse 18 : si le résultat est satisfaisant, il y’a lieu de réduire l’étendu des travaux substantifs
(le contrôle des comptes) ; dans le cas contraire l’étendu s’avère élargi.
Question 19 : comment peut-on définir la circularisation ? Et à quel moment doit-elle être faite
par l’auditeur ?
Réponse 19 : la circularisation (la confirmation directe), dont l’objet est d’obtenir directement
auprès des tiers qui tissent des relations commerciales ou financières avec le client, ainsi que
des informations sur le double de leurs comptes.
Question 20 : en quoi la circularisation des avocats est utile lors d’une mission d’audit ?
Réponse 20 : elle est utile dans le sens où elle permet de s’assurer du montant de la provision
pour risques et charges ; par exemple dans le cadre d’un litige à l’encontre de la société.

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Question 21 : qu’est-ce qu’un rapport de gestion ?
Réponse 21 : c’est un document (ou une combinaison de documents) généralement préparé
sur une base annuelle par la direction ou les responsables de la gouvernance du fait de textes
légaux ou réglementaires, et dont l’objet consiste à fournir aux propriétaires (ou à des parties
prenantes similaires) des informations sur les activités de l’entité ainsi que sur ses résultats et
sa situation financières.
 Les informations que doit contenir le rapport de gestion sont strictement définies par les
lois en vigueur, tels qu’elles sont présentées. Il est préparé par le conseil d’administration
(ou le directoire) pour une SA, et par la gérance pour une SARL.
Question 22 : quel document est nécessaire pour établir un rapport spécial ?
Réponse 22 : nous avons besoin d’une lettre du président ou d’une lettre sur les conventions
réglementées.

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Question 23 : qu’est-ce que la lettre d’affirmation ?
Réponse 23 : elle s’agit de certaines déclarations établies par les dirigeants. Elle porte sur les
états de synthèse et sur des éléments spécifiques pour lesquels le commissaire aux comptes ne
peut obtenir d’éléments suffisamment probants. Cette lettre rappelle également la
responsabilité des dirigeants sociaux dans la préparation des états de synthèse et dans les
informations communiquées aux commissaires aux comptes.
Question 24 : quels types de rapport de commissaire aux comptes existe-t-il ?
Réponse 24 : un commissaire aux comptes est tenu de délivrer deux rapports ; le rapport
général et le rapport spécial.

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Question 25 : quel est le contenu du rapport général de l’auditeur ?
Réponse 25 :
 L’intitulé ;
 Le destinataire ;
 Le paragraphe d’introduction ;
 La mention de la responsabilité de la direction dans l’établissement et la présentation des
états de synthèse ;
 La mention de la responsabilité de l’auditeur ;
 L’opinion de l’auditeur ;
 Les autres obligations pour lesquelles l’auditeur doit rendre compte ;
 La signature de l’auditeur ;
 La date du rapport d’audit, et l’adresse de l’auditeur.
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Question 26 : comment peut-on définir les vérifications spécifiques ?
Réponse 26 : le commissaire aux comptes doit satisfaire de par la loi à des obligations de
vérifications spécifiques et selon le cas à des obligations d’informations spécifiques : ces
obligations sont strictement délimitées par les dispositions légales.
Les obligations de contrôles et d’informations spécifiques prévues par la loi sont les suivantes :
 Conventions réglementées ;
 Actions de garantie ;
 Egalité entre actionnaires ;
 Rapport de gestion ;
 Documents adressés aux actionnaires ;
 Acquisition d’une filiale, prise de participation et de contrôle.

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D’autres guides vous seront transmis par mail Insha’Allah dans les jours à venir, au sujet
d’autres sections (la fiscalité, la comptabilité des sociétés, le droit, l’audit, etc).
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