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Les orientations des politiques publiques d’amenagement du territoire

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REALISE PAR :
ENNIYA KHAOULA ET MORTADA IMANE

10 JUILLET 2023
Introduction

Les politiques publiques marocaines sont le reflet des priorités et des


orientations stratégiques du pays pour son développement socio-économique.
Elles visent à répondre aux besoins spécifiques du Maroc et à relever les défis
auxquels il est confronté. Ces politiques sont ensuite déclinées en stratégies
sectorielles pour orienter les actions et les mesures concrètes à mettre en place
dans chaque secteur clé.

En effet, les politiques publiques sectorielles jouent un rôle essentiel dans le


développement et la transformation socio-économique du pays. Au Maroc, un
pays situé à la croisée de l'Afrique et de l'Europe, ces politiques revêtent une
importance particulière. Le royaume chérifien s’est engagé dans une stratégie
de transformation profonde de son économie moyennant des stratégies
sectorielles visant la modernisation de son appareil productif et le
renforcement de ses performances et de sa résilience. Il a fait preuve d'une
volonté affirmée de modernisation et de diversification de son économie, en
mettant en place des politiques sectorielles ambitieuses dans divers domaines
tels que l'agriculture, l'industrie, le tourisme, l'énergie, l'éducation et bien
d'autres encore.

Néanmoins, les OPPAT représente un document de référence pour l’intérêt


porté par notre pays à la modernisation accélérée des activités relevant des
différents secteurs obéissant à une logique de consolidation des ressorts
sectoriels, de la croissance de l’économie nationale, et à la mobilisation de
gisements additionnels d’emplois afin d’assurer une meilleure valorisation des
ressources naturelles et le renforcement de leur durabilité.

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I. Pertinence des stratégies sectorielles
A. Cohérence des objectifs sectoriels :
L'évaluation de la cohérence des objectifs sectoriels avec les besoins du pays constitue un
élément clé pour déterminer l'efficacité des politiques publiques mises en place. En
analysant chaque secteur, il est possible d'évaluer dans quelle mesure les objectifs fixés
répondent aux besoins spécifiques du pays et aux défis auxquels il est confronté. Voici
quelques exemples d'évaluation de la cohérence des objectifs sectoriels au Maroc :

Concordance des objectifs

Le Maroc est confronté à des défis tels que la sécurité alimentaire, la


résilience aux changements climatiques et la valorisation des ressources
en eau. Les objectifs sectoriels devraient donc être axés sur la
Agriculture
modernisation des pratiques agricoles, la promotion des cultures à
haute valeur ajoutée, l'optimisation de l'utilisation de l'eau et le soutien
aux petits exploitants agricoles.
Le développement industriel au Maroc est confronté à des besoins tels
que la création d'emplois, la diversification de la production et
l'augmentation de la valeur ajoutée. Les objectifs sectoriels devraient
Industrie
donc viser à attirer les investissements étrangers dans les secteurs
prioritaires, à encourager l'innovation et la recherche-développement,
ainsi qu'à renforcer les capacités des entreprises locales.
Le tourisme est un secteur clé au Maroc, mais il doit faire face à des défis
tels que la diversification de l'offre touristique, la durabilité
environnementale et la promotion de destinations moins connues. Les
Tourisme objectifs sectoriels devraient donc se concentrer sur le développement de
nouvelles attractions touristiques, la préservation des ressources
naturelles, l'amélioration des infrastructures et la promotion de circuits
touristiques alternatifs.
L'éducation est essentielle pour répondre aux besoins de main-d'œuvre
qualifiée, de formation professionnelle et d'innovation. Les objectifs
sectoriels devraient donc viser à améliorer l'accès à l'éducation, à
Éducation
renforcer la qualité de l'enseignement, à promouvoir l'enseignement
technique et professionnel, ainsi qu'à encourager la recherche et le
développement des compétences.
Les besoins énergétiques du Maroc nécessitent une transition vers des
sources d'énergie propres et durables, ainsi qu'une meilleure efficacité
énergétique. Les objectifs sectoriels devraient donc se concentrer sur le
Énergie développement des énergies renouvelables, l'amélioration de l'efficacité
énergétique dans les secteurs clés, la promotion de l'accès à l'énergie
dans les zones rurales, et la réduction des émissions de gaz à effet de
serre.

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La détermination des tendances prometteuses dans certains domaines, permet d'identifier
les domaines qui nécessitent une attention particulière et d'ajuster les politiques publiques
en conséquence. Une bonne adéquation entre les objectifs sectoriels et les besoins réels
contribue à maximiser l'impact des politiques publiques et à favoriser un développement
durable et équilibré du pays.

B. Efficacité des stratégies sectorielles :


Compte tenu de sa richesse historique, culturelle et humaine, le Maroc a développé
plusieurs secteurs qui sont considérés comme étant stratégiques pour l’économie du pays.
En effet, afin de renforcer davantage le développement de ces secteurs et leur intégration
dans l’économie mondiale, il a été procédé à la mise en place d’un cadre favorable à leur
croissance, notamment par l’amélioration du climat des affaires, le lancement et la
réalisation de grands projets structurants et, l’élaboration de stratégies sectorielles claires,
ambitieuses et intégrées. Il s’agit des stratégies suivantes :

 Le plan Maroc vert :

Lancé en 2008, c’est une stratégie qui vise à relancer l’économie du secteur agricole.
Cette politique a pour finalité la mise en valeur de l’ensemble du potentiel agricole du
territoire afin de répondre à quatre objectifs principaux :

 L’amélioration des revenus des agriculteurs ;


 La garantie de la sécurité alimentaire de plus de 30 millions de marocains ;
 La protection des ressources naturelles des différentes régions ;
 L’intégration de l’agriculture marocaine au marché national et international.

 Le Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020 :

Ce plan s’inscrit dans la lignée du Plan Emergence et vise à faire de l’industrie un levier
majeur de croissance. Cette nouvelle stratégie cherche à atteindre les objectifs généraux
suivants :

 La création d’un demi-million d’emplois ;


 L’accroissement de la part industrielle dans le PIB de 9 points, passant de 14% à
23% en 2020.

C’est un plan qui vise à construire un secteur industriel fort. Ainsi, les pouvoirs publics et
les opérateurs industriels se mettent ensemble pour faire réussir ce plan. Plusieurs
secteurs sont considérés par ce plan : les énergies renouvelables, pharmaceutique,
construction, l’Offshoring, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, l’agroalimentaire,
le textile et cuir.

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 Le plan Halieutis :

C’est un plan lancé en 2009 dans l’horizon 2020, qui vise le développement d’une
nouvelle dynamique dans le secteur halieutique. Il repose sur trois axes :

 La durabilité : assurer la pérennité du secteur pour les générations futures.


 La performance : gérer de manière efficiente les équipements et les
infrastructures de débarquement, et mettre en place un mécanisme de contrôle
de la qualité, afin de garantir, aux consommateurs, l’accès à des produits avec un
haut niveau de sécurité sur les plans de l’hygiène et de la santé.
 La compétitivité : proposer des produits bien valorisés et compétitifs, en facilitant
l’accès des industriels aux matières premières et en misant sur les marchés les
plus porteurs.

 La stratégie touristique « Vision 2010/Vision 2020 » :

Le tourisme prend de plus en plus de poids socioéconomique, cette importance émane,


particulièrement, de la contribution du secteur à la création de richesse et à la
croissance. Dont le Maroc a adopté La vision 2010 et son prolongement pour 2020,
visant à développer le tourisme via plusieurs programmes tels que le programme Azur,
programme Eco/Développement durable, programme Biladi…

Les objectifs de ce plan sont :

 Doubler la capacité d’hébergement touristique, avec la création de 200 000


nouveaux lits
 Doubler le nombre de touristes en attirant 1 million de touristes des marchés
émergents
 Tripler le nombre de voyages domestiques avec l’objectif de démocratiser le
tourisme dans le pays.

 Les politiques spécifiques en matière d’emploi et de formation :

Un des points forts de cette stratégie est son approche holistique qui vise à aborder à la
fois l'offre et la demande d'emploi. Elle s'attache à développer des programmes de
formation adaptés aux besoins du marché du travail, en partenariat avec les secteurs
privé et public. Cela contribue à réduire l'écart entre les compétences disponibles et
celles requises par les employeurs, favorisant ainsi une meilleure intégration des jeunes
et des chômeurs sur le marché de l'emploi.

Ces politiques visent :

 L’inscription dans une perspective d'inclusion sociale, en mettant l'accent sur


l'accès équitable à l'emploi et à la formation pour tous les segments de la
population, y compris les personnes vulnérables et marginalisées.
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 L’encouragement de l'entrepreneuriat et la création d'emplois, notamment dans
les secteurs à fort potentiel de croissance.

 Les stratégies en matière d’infrastructures et de logistique :

Plusieurs stratégies ont été mises en place en matière d'infrastructures et de logistique


afin de renforcer la connectivité, la compétitivité et le développement économique du
pays. Les objectifs généralement poursuivis sont les suivants :

 Développement des infrastructures : L'un des principaux objectifs est de


développer et de moderniser les infrastructures du pays, dont le but d’améliorer
la connectivité interne et externe du Maroc, faciliter les échanges commerciaux,
stimuler l'investissement et soutenir la croissance économique.
 Amélioration de la logistique : Les stratégies en matière de logistique visent à
optimiser les chaînes d'approvisionnement et de distribution, en mettant l'accent
sur l'efficacité, la rapidité et la fiabilité.
 Renforcement des capacités portuaires et aéroportuaires : Les objectifs incluent
l'expansion et la modernisation des ports et des aéroports du Maroc afin de
répondre à la croissance du commerce international et du tourisme.
 Promotion de l'intermodalité : Les stratégies visent à développer les
infrastructures intermodales, permettant une meilleure coordination et une plus
grande fluidité entre les différents modes de transport (route, rail, maritime,
aérien).
 Développement des zones logistiques et industrielles : L'objectif est de créer des
zones logistiques et industrielles bien planifiées, dotées d'infrastructures
modernes, de services intégrés et d'incitations attractives pour attirer les
investissements et favoriser la création d'emplois.

II. Impacts et défaillances des stratégies sectorielles sur le


développement régional
A. Effets des stratégies sectorielles sur l’aménagement du territoire :
Les stratégies sectorielles occupent une place importante dans l’articulation de l’action
publique au Maroc. En effet, elles ont pour objectif de structurer l’action publique en
proposant une vision future des actions à entreprendre, permettant par conséquent la
réalisation d’un bon développement que ce soit à l’échelle local, régionale ou bien nationale.

D’ailleurs, l’objectif de la stratégie relative à l’agriculture est d’améliorer la productivité et la


qualité dans le secteur afin d’avoir des avantages compétitifs vis-à-vis de ses concurrents sur
les marchés internationaux. De ce fait, l’ensemble de ces éléments (la nature des
investissements, la hausse des productions, exportations, importations) favorise le

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développement de la spécialisation régionale et des circuits longs (nationaux ou
internationaux) au détriment des circuits de proximité.

En ce qui concerne, les stratégies relatives à l’industrialisation, il s’agit de construire une


chaîne de valeur sur les territoires et aller à la rencontre de ceux-ci afin de répondre aux
grands enjeux de la politique d’aménagement du territoire ; voire :

 Garantir les grands équilibres régionaux


 Valoriser les vocations spécifiques des régions
 Répondre à des défis plus localisés

De plus la création de pôles régionaux compétitifs dans le secteur va permettre surement


une accélération industrielle en faisant des régions des moteurs de développement tout en
visant une répartition de l’emploi et de la richesse au niveau régional tout en tissant des
complémentarités entre régions.

Quant à la stratégie Halieutis, sont effet sur l’aménagement du territoire est bien claire ; Vu
sa vision inéluctable sur le développement du Sud, Cette option stratégique, limite le stock
de poissons à environ 1,6 millions de tonnes, ce qui va inévitablement par la suite favoriser
le développement du Sud, (surtout Dakhla) et limiter la quantité des prises qui seront
dirigées vers Agadir pour leur mise en valeur industrielle. Dans le reste du pays, les activités
de la pêche sont en régression faute de poissons, et la stratégie vise à améliorer leur mise en
valeur après débarquement. Par conséquent, une contribution à un développement du
territoire harmonieux et équitable.

De surcroit, le cœur de la stratégie touristique est de construire une politique


d’aménagement territorial de l’offre touristique, garante de la diffusion des bénéfices du
tourisme et du développement socio-économique de toutes les régions du Royaume. Cette
politique est accompagnée de plusieurs programmes phares afin de s’assurer que la vision et
les objectifs sont atteints.

Pour ce qui est de politiques spécifiques en matière d’emploi et de formation, jouent


essentiellement un rôle majeur dans le développement du pays et bien évidemment des
régions, vu qu’elle perçue comme un moyen efficace pour lutter contre le chômage,
promouvoir la cohésion sociale et favoriser l’adéquation formation-emploi à l’échelle des
régions.

Enfin, L’action publique dans le domaine des infrastructures et de la logistique, notamment


le Maroc a massivement investi dans les infrastructures. Ces investissements ont constitué
un moteur important de la croissance économique et de la compétitivité du pays. De plus,
L'exhaustivité et l'efficience des infrastructures sont essentielles pour assurer le
fonctionnement efficace de l’économie ; il s'agit également d'un facteur important pour ce
qui est de déterminer le lieu de l'activité économique et le genre d'activités ou de secteurs
qui peuvent être mis en valeur dans le pays. Une infrastructure bien développée réduit

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l'effet de la distance entre les régions, intègre le marché national et le relie, à faible coût, aux
marchés d'autres pays et régions.

B. Défaillances et lacunes en matière des stratégies sectorielles :


Les grandes orientations stratégiques du Maroc se traduisent en stratégies sectorielles. Leur
traduction en termes d’objectifs et priorités clairement définies et partagées permettrait de
renforcer la cohérence entre eux. Or les défaillances dans la cohérence de ces dernières
affectent directement l’efficacité de l’action publique et les performances économiques et
sociales, d’où leur mise en cohérence permettrait de lever une contrainte majeure au
développement du pays.

Manque d’indication budgétaire et temporelle :

De prime abord, les stratégies manquent d’indications budgétaires et temporelles liées à la


gouvernance. Les stratégies ne donnent aucune indication de coûts et de budgétisation des
actions, à l’exception de la Stratégie nationale d’efficacité énergétique et du PMV. Elles ne
disposent pas non plus de calendrier clair à court, moyen et long terme. Par ailleurs, pour de
nombreuses stratégies, la période de mise en œuvre est révolue, sans que des suites claires
aient été données. Plus, les responsabilités des acteurs devant prendre part à la mise en
œuvre de la stratégie ne sont souvent pas clairement définies.

Donc, le fait de budgétiser chaque stratégie faciliterait la priorisation au sein et entre les
stratégies, permettrait de disposer d’horizons temporels précis (notamment pour
communiquer auprès des acteurs non gouvernementaux, tels que le secteur privé et les
bailleurs de fonds) et de définir au préalable les acteurs impliqués et leurs responsabilités
dans la mise en œuvre des stratégies.

La déconnexion entre les stratégies :

On note que dans certains cas, les stratégies sont totalement déconnectées les unes des
autres. Toutes les stratégies sectorielles ont des besoins importants en matière d’éducation
et de formation professionnelle. Pourtant, aucune d’elles n’est alignée avec la politique de
l’éducation, et toutes développent leurs propres initiatives en la matière. De même, elles
mettent peu d’accent sur le secteur tertiaire (à l’exception du PMV), ainsi la recherche et
développement (R&D) est un sujet quasiment absent de toutes les stratégies.

Projets à court terme concentrés surtout au littoral :

Quelques stratégies sont certes des instruments importants pour orienter la politique
publique d’aménagement du territoire, mais les projets au sein sont réalisés, dans la plupart
des cas, pour répondre aux besoins à court terme. Ce n’est que plus rarement qu’elles
réalisent des projets disruptifs, introduisant de nouvelles potentialités dans des zones peu
dynamiques, lorsqu’une claire volonté d’aménagement du territoire est manifestée par
l’Autorité. Ajoutant à cela, que L’évolution des réseaux depuis le SNAT de 2014 et les projets
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aujourd’hui envisagés jusqu’en 2025 ont surtout répondu aux besoins immédiats du Maroc
littoral, tout en négligeant les extensions des réseaux vers l’intérieur du pays.

Manque de coordination et absence de concertation :

Ensuite, la difficulté de traiter plusieurs questions relatives à plusieurs domaines, aussi bien
dans leur dimension nationale que régionale, peut être attribuée à leur caractères
transversal et à la multiplicité des acteurs qu’elles impliquent. Face à cette diversité
d’acteurs, parfois compromettante à l’élaboration et à l’exécution d’une stratégie globale et
efficace, le territoire peut apparaître comme une échelle réduite qui permet de mieux
répondre aux besoins du marché en matière de travail.

L’absence de concertation entre les acteurs au niveau de l’accès aux ressources stratégiques
partagées fait peser sur elles le risque de prédation par un ou plusieurs protagonistes, au gré
des positions d’influence, des priorités et des urgences de l’instant.

Il convient donc d’imaginer un cadre opérationnel pérenne, à travers une structure


permanente, qui devra prendre en considération les objectifs globaux de développement et
ceux liés aux différentes stratégies sectorielles, le tout étant aligné sur le même horizon
temporel. Un système d’information qui intègre l’ensemble des programmes, en consolide
les principaux moyens et réalisations, permettra aux acteurs de partager leurs objectifs et de
jalonner conjointement l’avancement de leurs projets.

Enfin, les stratégies industrielles, de l’agriculture et de la pêche visent toutes à faire de leur
secteur le principal moteur de l’économie marocaine. Ainsi, il apparaît urgent que le Maroc
élabore des stratégies sectorielles en lien avec celles déjà existantes pour mettre en
commun les synergies et réduire les risques de doublon.

Conclusion

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Les OPPAT doivent s’articuler au nouvel ordre institutionnel territorial c’est-à-dire s’inscrire
dans le cadre d’une gouvernance partagée avec les collectivités territoriales et notamment
les régions. Ainsi, elles doivent être au cœur du nouveau référentiel d’aménagement du
territoire. Cependant, ce document se limite à la description des stratégies sectorielles sans
développer de véritables orientations dont leur renforcement peut porter sur les points
suivants :

 Manque de valeur ajoutée : le document se contente de répéter ce qui est déjà


connu sur les stratégies sectorielles existantes, il manque de proposer des éléments
nouveaux ou des perspectives approfondies. Cela peut donner l'impression d'une
simple compilation d'informations existantes sans réelle contribution ou analyse
critique.
 Absence d'orientation claire : l'absence de véritables orientations ou
recommandations pour le renforcement des stratégies sectorielles peut être perçue
comme une lacune majeure. Un document de ce type devrait identifier les forces et
les faiblesses des stratégies actuelles, et proposer des orientations concrètes pour les
améliorer, en mettant l'accent sur les domaines prioritaires, les actions spécifiques et
les mesures correctives nécessaires.
 Absence de perspectives futures : en se limitant à l’exposition des stratégies
sectorielles existantes, on se trouve dans le manquer d'une vision prospective. Il est
crucial d'explorer les tendances émergentes, les défis futurs et les opportunités
potentielles pour proposer des orientations stratégiques solides et adaptées à
l'évolution du contexte.
 Manque d'approche transversale : le document ne met pas suffisamment l'accent sur
la nécessité d'une approche transversale et intégrée entre les différents secteurs, il
risque de négliger les synergies possibles et les impacts croisés des politiques
sectorielles. Une analyse holistique est essentielle pour favoriser la cohérence et
maximiser les bénéfices globaux des stratégies sectorielles.

En somme, les OPPAT se limite à la présentation des stratégies sectorielles sans développer
des orientations concrètes pour leur renforcement, dont on constate un manque de valeur
ajoutée pour l’évolution des différents secteurs économiques. Il est important de fournir des
recommandations stratégiques pertinentes et applicables afin de garantir l'efficacité et
l'efficience des politiques sectorielles.

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