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Anorexie. Amaigrissement
A. Raynaud-Simon
La dénutrition concerne environ 4 % de la population âgée vivant à domicile, au moins 50 % des patients
âgés hospitalisés et 20 à 40 % des sujets âgés institutionnalisés. Sur un terrain fragilisé par le
vieillissement et les pathologies liées à l’âge, les causes d’amaigrissement sont psychologiques, sociales,
ou liées à la pathologie. La dénutrition est associée à une augmentation de la mortalité, des infections,
des escarres, des fractures et de la durée de séjour à l’hôpital. La prise en charge de la dénutrition repose
d’abord sur l’identification et la prise en charge des facteurs susceptibles d’être à l’origine ou d’aggraver
la dénutrition. La prise en charge nutritionnelle orale permet d’améliorer le statut nutritionnel et, en
particulier à l’hôpital, elle diminue le risque de complication et de décès. En cas d’échec de la prise en
charge nutritionnelle orale, une nutrition entérale doit être envisagée dans le respect de l’éthique.
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Plan
¶ Introduction 1
“ Point important
¶ Anorexie et vieillissement 1
Définition de la dénutrition
Causes d’amaigrissement 2
Dépression 2 État de carence en énergie, protéine ou autre nutriment
Dépendance 2 spécifique, entraînant une modification notable des
Démence 2 fonctions corporelles, associé à un pronostic plus
Autres maladies chroniques 2 défavorable des pathologies, et réversible par la prise en
Maladie aiguë 2 charge nutritionnelle (Melchior JC, 2001).
Perte de poids volontaire 3
Comportements de restriction alimentaire 3
¶ Diagnostic de dénutrition 3 thérapeutique. Nous disposons d’outils de dépistage validés, et
Poids 3 la prise en charge nutritionnelle a montré son efficacité pour
Indice de masse corporelle 3 améliorer le statut nutritionnel. L’évaluation nutritionnelle doit
Anthropométrie 3 donc faire partie intégrante de l’évaluation gériatrique globale.
Autres mesures de la composition corporelle 3
Protéines plasmatiques 3
Enquête alimentaire 4
■ Anorexie et vieillissement
¶ Dépistage de la dénutrition 4
Prise en charge nutritionnelle 4 Les apports alimentaires décroissent de façon linéaire au cours
de la vie adulte [1]. Ils sont en moyenne de 10 à 30 % inférieurs
chez les sujets âgés par rapport aux sujets jeunes. Les personnes
âgées, même en bonne santé, en période de stabilité pondérale,
■ Introduction ont une sensation d’appétit le matin à jeun inférieure à celle des
sujets jeunes et, après un repas standard, leur sensation de
L’amaigrissement est un symptôme alarmant chez le sujet satiété est plus importante. C’est l’« anorexie liée à l’âge ».
âgé. En effet, dans cette population, la perte de poids représente Les mécanismes impliqués dans la régulation de l’appétit et
un facteur pronostique indépendant puissant de mortalité : dès de la prise alimentaire sont complexes et ne sont pas complè-
la perte de poids de 5 % du poids corporel, le risque de décès tement élucidés à l’heure actuelle. Une altération des capacités
augmente de façon significative. Les facteurs physiopathologi- sensorielles, comme l’augmentation du seuil de perception du
ques impliqués peuvent être multiples et intriqués, ils sont goût et de l’odorat associés au vieillissement, est susceptible
physiologiques, psychologiques et sociaux, « décompensés » par d’avoir un impact négatif sur l’appétit et la sensation de faim.
la maladie ; l’enquête étiologique doit être approfondie et, en L’anorexie liée à l’âge pourrait aussi être en partie expliquée par
particulier, il convient de rechercher les causes accessibles à la le ralentissement de la vidange gastrique observé chez les
Tableau 1. Dépendance
Facteurs de risque de dénutrition chez le sujet âgé.
Bien que chacune soit un facteur de risque indépendant de
Sociaux Psychologiques/ Médicaux mortalité, la dépendance et la dénutrition sont intimement
neurologiques
liées. En particulier, les personnes âgées dépendantes sont à
Troubles Dépression Médicaments haut risque de s’alimenter insuffisamment et 2 % des sujets âgés
de la mobilité Démence Pathologies buccodentaires de 65 à 84 ans et 7 % des sujets âgés de 85 ans ou plus
Dépendance Maladie Troubles de la déglutition nécessitent une aide pour l’alimentation. Chez les patients âgés
Faibles ressources de Parkinson Troubles digestifs de 75 à 84 ans, 16 % nécessitent une aide pour préparer les
Isolement Alcoolisme repas, et 29 % pour faire les courses [9]. Ces personnes sont
États inflammatoires aigus
tributaires de leur entourage pour maintenir leur équilibre
Niveau éducatif bas Anorexie mentale ou chroniques
nutritionnel. Si le réseau familial et/ou social est défaillant ou
Institutionnalisation Sociopathie Chirurgie
inexistant, la dénutrition s’installe.
Traumatisme
Escarre
Démence
Diabète
BPCO L’amaigrissement est fréquent chez les personnes âgées
souffrant de démence. En particulier, dans la maladie d’Alzhei-
Insuffisance cardiaque
mer, la perte de poids est précoce, pouvant même précéder le
Insuffisance hépatique
diagnostic des troubles cognitifs [10, 11] et assez fréquente pour
Insuffisance rénale que certains auteurs l’aient considérée comme « un aspect
Cancer clinique compatible avec le diagnostic de maladie d’Alzhei-
Régimes mer » [12]. Les causes de cet amaigrissement ne sont pas encore
BPCO : bronchopneumopathies chroniques obstructives.
totalement élucidées [13]. Cependant, clairement, les troubles
cognitifs limitent les capacités d’approvisionnement et de
préparation des repas. Les troubles du comportement alimen-
personnes âgées, par l’augmentation de production de facteurs taire sont fréquents, depuis l’incapacité de rester à table pendant
anorexigènes (cholécystokinine en particulier), et par la dimi- toute la durée du repas au refus de diversifier les aliments, en
nution de production facteurs orexigènes (hormone de crois- passant par les comportements d’opposition et jusqu’à l’incapa-
sance, neuropeptide Y...) [2]. Certaines de ces modifications cité à ouvrir la bouche et à déglutir dans les stades ultimes de
pourraient être interprétées comme des phénomènes adaptatifs, la maladie. La déambulation incessante observée chez certains
permettant de maintenir un poids stable malgré la diminution de ces patients joue possiblement un rôle. Il y a aussi probable-
des besoins énergétiques (baisse de l’activité physique, diminu- ment des troubles de la régulation de l’appétit. La dépression est
tion de la masse musculaire), mais elles fragilisent l’équilibre fréquente. En revanche, la perte de poids ne serait pas due à des
nutritionnel et, en particulier, les capacités d’adaptation et de besoins énergétiques accrus, car des études ont montré que la
compensation lors d’épisodes de suralimentation et surtout de dépense énergétique totale des personnes âgées démentes était
sous-alimentation. Les travaux de S. Roberts [3] ont clairement appropriée, pour leur poids et leur composition corporelle, et
montré qu’après une période de sous-alimentation prolongée similaire à des témoins non déments [14].
(800 kcal/j de moins que la ration habituelle quotidienne) de
3 semaines, les sujets jeunes présentaient une phase d’hyper- Autres maladies chroniques
phagie compensatrice et retrouvaient leur poids initial. Au
contraire, les sujets âgés, après cette même période de sous- Dépression, dépendance et démence représentent trois
alimentation, étaient incapables d’augmenter spontanément facteurs de risque importants d’amaigrissement involontaire
leurs apports alimentaires et ne retrouvaient pas leur poids de chez les sujets âgés. Y sont associées les anomalies buccodentai-
forme. Ces données ont été confirmées par des études sur un res, rendant l’alimentation douloureuse ou monotone et, bien
plus long terme [4]. Cela illustre aussi la difficulté qu’ont les entendu, les facteurs liés à la maladie chronique (maladies
sujets âgés ayant subi un stress psychologique ou un épisode digestives, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale, insuffi-
médical aigu, le plus souvent associé à une diminution des sance respiratoire...). Les pathologies chroniques sont associées
apports alimentaires et à une perte de poids, à revenir sponta- à de plus grandes consommations de médicaments, susceptibles
nément à leur poids antérieur. d’induire une diminution des apports alimentaires par leur
nombre (le risque de dénutrition augmente à partir de trois
médicaments par jour), par la diminution de la production
Causes d’amaigrissement salivaire ou par les modifications du goût qu’ils entraînent. Les
Les causes d’amaigrissement chez le sujet âgé sont multiples régimes restrictifs sont dans ce contexte potentiellement
et souvent intriquées. On distingue les pertes de poids volon- délétères et, en particulier, les régimes hyposodés sont reconnus
taires et involontaires. Les pertes de poids involontaires, comme anorexigènes. Enfin, l’alcoolisme reste une cause de
d’origines psychologiques et sociales, exacerbées par la maladie, malnutrition chez le sujet âgé.
sont de loin les plus fréquentes dans cette population. Le
Tableau 1 schématise les principales causes de perte de poids Maladie aiguë
rapportées dans la littérature [5, 6].
Sur ce terrain fragilisé, la maladie aiguë ou la décompensation
aiguë d’une pathologie chronique jouent un rôle brutalement
Dépression aggravant, précipitant le patient dans une dénutrition souvent
Chez les sujets âgés vivant à domicile, la dépression pourrait profonde. La maladie aiguë, qu’elle soit représentée par une
expliquer jusqu’à 18 % des pertes de poids involontaires [7]. Elle infection ou une destruction tissulaire de toute origine (infarc-
est aussi hautement prévalente en institution. Il faut noter tus, fractures, escarres...), entraîne la production de cytokines
qu’en cas de dépression sévère, l’amaigrissement se voit dans pro-inflammatoires par les monocytes-macrophages (interleuki-
90 % des cas environ chez le sujet âgé contre 60 % chez nes 1, interleukine 6, tumor necrosis factor autrefois appelée
l’adulte [8]. Plusieurs mécanismes peuvent être impliqués dans la cachectine...). Ces cytokines régulent et amplifient la réponse
perte de poids chez le déprimé, dont la perte d’intérêt pour les immunitaire. Elles stimulent la synthèse des protéines de
activités de la vie courante, l’absence de plaisir et les troubles l’inflammation. Elles ont aussi des propriétés métaboliques :
digestifs (nausées, douleurs abdominales, diarrhée) présents chez elles permettent de puiser dans les réserves de l’organisme et de
près d’un tiers des déprimés. Quoi qu’il en soit, le traitement libérer les substrats nécessaires (acides aminés, acides gras,
efficace de la dépression permet le plus souvent une reprise glucose et calcium) au bon déroulement de la réponse immuni-
pondérale. taire et de la réparation tissulaire [15]. Malheureusement, cette
réaction immunitaire, souvent plus ample et prolongée chez les la distance talon-genou, grâce à la formule proposée par
sujets âgés que chez les sujets jeunes, aboutit à une fonte des Chumlea [18]. En pratique, la distance talon-genou est mesurée
réserves nutritionnelles, et en particulier musculaires, que les entre la partie fixe d’une toise pédiatrique placée sous le pied et
sujets âgés auront du mal à reconstituer. De plus, la maladie est la partie mobile appuyée au-dessus du genou au niveau des
associée à la prise de médicaments en plus grand nombre, à condyles lorsque le genou est plié à 90°. Lorsque l’indice de
l’alitement, à l’anxiété et aux troubles de l’humeur, à l’hospita- masse corporelle est inférieur à 21, le patient âgé doit être
lisation et au jeûne ponctuel mais quelquefois répété lié à la considéré comme dénutri.
réalisation de certaines explorations complémentaires et à
certaines thérapeutiques, l’ensemble entraînant une réduction
des apports alimentaires. Ainsi, la maladie aiguë explique la
haute prévalence de la dénutrition chez les sujets âgés ayant
recours aux systèmes de soins, et spécialement les sujets âgés
hospitalisés.
“ Mise au point
Estimation de la taille à partir de la distance talon-
Perte de poids volontaire genou (Chumlea, 1985)
Hommes : taille en cm = (2,02 × h cm) – (0,04 × âge)
Certaines personnes âgées perdent volontairement du poids.
La « volonté » en question peut être celle du médecin ou du + 64,19
chirurgien, dans le cadre de la prise en charge d’une obésité Femmes : taille en cm = (1,83 × h cm) – (0,24 × âge)
compliquée de diabète, de maladie athéroscléreuse, d’arthrose + 84,88
des membres inférieurs... Cependant, chez le sujet âgé, le
bénéfice de la perte de poids n’a pas été montré dans la plupart
des situations cliniques où elle est proposée. De plus, la perte de
poids volontaire est associée, comme la perte de poids involon- Anthropométrie
taire, à une augmentation de la mortalité [16], sans que l’on Les mesures de la circonférence du bras et du mollet sont des
puisse affirmer qu’elle soit liée à la pathologie motivant la perte estimations de la masse musculaire. Elles sont facilement
de poids ou à l’amaigrissement lui-même. Quoi qu’il en soit, la pratiquées grâce à un mètre de couturière. Les mesures des plis
plus grande prudence est donc recommandée quant à la cutanés sont des reflets de la masse grasse. Ils sont au mieux
prescription de régimes hypocaloriques chez le sujet âgé. mesurés par le compas de Harpenden. Ces mesures doivent être
comparées à des normes établies dans le même pays, en fonc-
Comportements de restriction alimentaire tion de l’âge et du sexe. En pratique, elles sont globalement peu
utilisées en France, probablement parce qu’elles sont peu
Enfin, plus rarement, des comportements de restriction
sensibles et observateur-dépendantes.
alimentaire peuvent être observés chez les personnes âgées. Les
femmes surtout peuvent succomber à la pression sociale d’être
sveltes, et s’acharner à maintenir ou retrouver un poids « de Autres mesures de la composition
jeune fille » longtemps après la ménopause. Le souci de l’appa- corporelle
rence domine, et en particulier dans les milieux sociaux les plus
aisés. Certains comportements seraient même proches de ceux En pratique, seule la mesure de la composition corporelle par
de l’anorexie mentale de l’adolescente. Une étude montre que impédancemétrie bioélectrique permet une approche clinique
dans une population de sujets âgés vivant à domicile, ayant au lit du malade, qui associe facilité de mise en œuvre, inno-
récemment perdu du poids, entre 3 et 9 % peuvent être consi- cuité et reproductibilité. Le problème est que la mesure de la
dérés comme ayant une perturbation de l’image corporelle, masse maigre par cette méthode n’est obtenue que par un calcul
tandis que 9 à 25 % ont des attitudes alimentaires inappro- extrapolé à partir de l’eau totale. Dans les situations de grandes
priées, comme le fait de préférer avoir l’estomac vide ou éviter variations des stocks hydriques, qui sont fréquentes chez les
de manger alors qu’ils ont faim [17] . Ces comportements sujets âgés, les résultats doivent donc être interprétés avec une
restrictifs rendent particulièrement précaire l’équilibre certaine prudence.
nutritionnel.
Protéines plasmatiques
■ Diagnostic de dénutrition Quatre protéines de synthèse hépatique sont le plus souvent
utilisées : albumine, transthyrétine (ou préalbumine), transfer-
rine et protéine vectrice du rétinol ou RBP. Aucune n’est
Poids réellement spécifique de l’état nutritionnel car leurs concentra-
L’évaluation nutritionnelle, de façon simple et peu coûteuse, tions plasmatiques peuvent chuter indépendamment de toute
repose avant tout sur la mesure régulière du poids corporel. Il carence d’apport alimentaire (insuffisance hépatocellulaire,
faut avoir une balance stable, suffisamment large pour que la syndromes inflammatoires, syndromes néphrotiques, entéropa-
personne âgée puisse s’y tenir debout. En institution ou à thies exsudatives, brûlures étendues). Cependant, elles complè-
l’hôpital, une chaise-balance et une balance couplée au lève- tent utilement l’évaluation nutritionnelle, en orientant le
malade permettront de peser les personnes âgées pour qui la diagnostic du type de dénutrition. Dans les dénutritions par
station debout est impossible. En dehors de variations évidentes carence d’apport alimentaire protéinoénergétique seule (isole-
du stock hydrique (œdèmes, insuffisance cardiaque, ascite, ment, syndrome démentiel...), sans agression associée, en
déshydratation, etc.), toute perte de poids de plus de 2 kg doit dehors de tout syndrome inflammatoire, les protéines plasma-
alerter le clinicien. Une perte de poids de plus de 5 % du poids tiques restent longtemps normales ou subnormales. C’est la
corporel en 3 à 6 mois doit faire considérer le patient âgé dénutrition de type « marasmique », avec une perte de poids
comme dénutri. progressive qui peut être massive (cachexie). Au contraire, dans
les dénutritions associées à une agression, à une maladie aiguë,
avec syndrome inflammatoire (dont témoigne l’augmentation
Indice de masse corporelle de la protéine C réactive [CRP] > 5 mg/l), les protéines plasma-
Par ailleurs, le poids est rapporté à la taille pour le calcul de tiques s’effondrent rapidement, alors que l’amaigrissement peut
l’indice de masse corporelle (IMC) ou indice de Quetelet, ou être modeste. C’est la dénutrition de type « kwashiorkor », ou
body mass index (BMI) pour les Anglo-Saxons : IMC = poids (en dénutrition hypoalbuminémique [19]. Les formes mixtes sont
kg)/taille (en mètres) [2]. S’il est quelquefois difficile de mesurer fréquentes chez les sujets âgés, chez lesquelles le diagnostic de
la taille (cyphose dorsale importante, troubles de la statique, dénutrition est souvent fait après une longue période d’un
station debout impossible), celle-ci peut être estimée à partir de amaigrissement progressif, à l’occasion d’une pathologie aiguë.
alimentations entérales de durée inférieure à 1 mois, les Dans ces situations, les études ne montrent pas de bénéfice
gastrostomies pour les nutritions entérales au long cours. associé à la nutrition entérale en termes de durée de la survie
L’industrie pharmaceutique propose une gamme importante et de la qualité de vie. Il est de pratique consensuelle de ne pas
de produits de nutrition entérale, normo- ou hyperénergétiques, initier l’alimentation entérale. Cela est à différencier des cas de
normo- ou hyperprotidiques, avec ou sans fibres. Le choix du dénutrition liés à des pathologies intercurrentes chez des
produit dépendra des apports alimentaires oraux, s’ils sont patients atteints de syndrome démentiels légers ou modérés,
possibles, et des objectifs nutritionnels. À noter que ces produits chez qui la prise en charge alimentaire orale s’avère insuffisante
sont pour la grande majorité hyposodés et que l’alimentation et pour qui l’alimentation entérale transitoire peut participer à
entérale exclusive peut s’accompagner d’hyponatrémie en retrouver le niveau d’autonomie antérieur, et une certaine
l’absence de supplémentation salée. qualité de vie.
L’utilisation de régulateurs de débit est recommandée, ils .
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A. Raynaud-Simon (agathe.raynaud-simon@cfx.ap-hop-paris.fr).
Service du Docteur Meaume, Hôpital Charles Foix, 7, avenue de la République, 94205 Ivry-sur Seine, France.
Toute référence à cet article doit porter la mention : Raynaud-Simon A. Anorexie. Amaigrissement. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Traité de Médecine Akos,
3-1083, 2007.