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Didactique

-La didactique fait partie de la pédagogie, c’est l’ensemble des procédés, techniques et méthodes qui ont
pour but l’enseignement des savoirs déterminés.

- la pédagogie c’est les méthodes et les pratiques d’enseignement requises pour la transmission du savoir.

-la didactique est attachée aux contenus, alors que la pédagogie concerne la manière et la méthode que le
professeur choisit pour agir avec ses élèves.

- La didactique est attachée aux contenus disciplinaires et à leur processus d’apprentissage alors que la
pédagogie donne un style d’enseignement sur le terrain. La didactique est fortement ancrée dans sa
discipline, la pédagogie traverse les disciplines par des méthodes, des actions et des attitudes. Celles-ci
renvoient à l’image de l’enseignant dans sa classe.

-la transposition didactique est un terme qui représenté l’ensemble des transformations qui subit le savoir
savant pour devenir un savoir enseigné.

-le matériel didactique : l’ensemble des matériaux et auxiliaires qui ont pour but faciliter le processus
d’enseignement-apprentissage.

-l’enseignement et l’apprentissage sont deux notions complémentaires dans le sens ou l’enseignement doit
provoquer un apprentissage.

-l’enseignement est l’ensemble des activités faites par un professeur pour que les apprenants effectuent
des taches pour atteindre et acquérir un savoir.

-l’apprentissage est l’ensemble des activités intellectuels faites par les élèves pour acquérir un savoir.

- approche par contenu est une démarche traditionnelle, considérée comme une pédagogie négative parce
qu’elle s’intéresse uniquement à la transmission du savoir et des connaissances de la part de l’enseignant à
l’apprenant, l’élève n’est qu’un récepteur.

- L’approche par compétences: c’est une démarche pédagogique qui amène les élèves à résoudre des
tâches qui sont inscrites dans la réalité et dans une globalité. L’apprenant devient capable d’agir grâce aux
connaissances qu’il s’approprie en savoirs grâces à des démarches personnelles. Ce type situe la personne
en référence à une classe de 9 situations qui demandent aux apprenants d’agir en utilisant leurs savoirs,
leurs capacités pour en sortir.

- L’approche par objectifs: c’est une approche basée sur une entrée par les objectifs contrairement à
l’entrée habituelle par les contenus ou par la manière. Elle conseille aux enseignants de fixer d’abord les
objectifs de l’acte éducatif pour structurer la matière et prévoir les stratégies (méthodes, moyens) et
ressources (matériel, temps, support) nécessaires à l’acquisition des connaissances par les élèves.

-pédagogie du contrat est une démarche qui se base sur un contrat pédagogique entre le professeur et les
élèves afin d’atteindre des objectifs tracés et elle similaire à la pédagogie du projet.
- pédagogie du projet est une pratique de pédagogie active dans laquelle les étudiants acquièrent des
connaissances et des compétences en travaillant pendant une période prolongée pour enquêter et
répondre à une question, un problème ou à un défi.

- pédagogie par le jeu est une approche qui favorise le recours à des activités ludiques pour stimuler
l'apprentissage.

- pédagogie différenciée est un type de pédagogie qui prend en compte l’hétérogénéité de la classe en différenciant
non pas les objectifs d’apprentissage mais les démarches pour arriver à ces objectifs communs à la classe.

- pédagogie d’intégration c’est la base méthodologique de l’entrée par les compétences. Il sert à outiller les élèves
pour leur permettre de faire face à des nouvelles situations en convoquant ce qu’ils ont appris. Donc c’est mettre les
apprenants dans des situations d’intégration en fonctions des objectifs spécifiques ce qui implique l’évocation des
savoirs et des compétences acquises pour résoudre les situations problèmes.

- Pédagogie de résolution des problèmes : c’est une pédagogie où les apprenants se regroupent en équipes et
travaillent ensemble à résoudre un problème généralement proposé par l'enseignant, problème pour lequel ils n'ont
reçu aucune formation particulière, de façon à faire des apprentissages de contenu et de savoir-faire

- La pédagogie de l’erreur peut être définie comme un plan, conception et approche d’une pédagogie basée
sur la prise en compte de l’erreur comme une stratégie d’enseignement et d’apprentissage, l'erreur désigne
une réponse ou un comportement de l'apprenant qui ne correspond pas à la réponse, au comportement
attendu.

-La pratique de la pédagogie de maîtrise est caractérisée par L'enchaînement suivant dans chaque unité
d'enseignement : enseignement, évaluation formative et remédiation/correction.

- Le triangle didactique : est un processus qui permet de passer du savoir savant au savoir enseigné, il
représente les trois pôles : le savoir, l’enseignant et l’apprenant, qui sont les éléments fondamentaux en
relation dans l’acte d’enseigner. L’enseignant doit pouvoir réaliser des interactions entre ces trois pôles. Il
réalise un processus d’animation avec ses relations avec les apprenants et un processus d’enseignement
dans sa relation avec le contenu ce qui lui permet de transmettre de façon efficace ce contenu.

- Situation didactique est un ensemble de rapports établis explicitement et/ou implicitement entre un élève
et un groupe d'élèves dans un certain, et un système éducatif (le professeur) aux fins de faire approprier par
ces élèves un savoir constitué ou en voie de constitution, elle 3 constituants : Le contexte l’environnement
dans lequel se déroule une situation, Le support : l’ensemble des éléments matériels qui sont présentés à
l’élève, La consigne : l’ensemble des instructions de travail qui sont données à l’apprenant de façon
explicite.

- Le contrat didactique est l’ensemble des règles et des comportements implicites et explicites entre
l’enseignant et l’apprenant dans l’objet de l’apprentissage.

-Le contrat pédagogique relève de l'organisation de la classe et des habitudes de travail tandis que le
contrat didactique concerne la construction et la transmission des savoirs. Le contrat pédagogique est
constitué de l'ensemble des règles de vie en vigueur dans une classe.
- Le conflit cognitif est la perturbation créée par la résistance de la réalité à l’application des schèmes
mentaux, il provoque le déséquilibre lors de la réception des nouvelles connaissances.il se développe
lorsqu’apparaît chez un individu une contradiction ou une incompatibilité entre ses idées, ses
représentations, ses actions.

- L’obstacle didactique est une représentation de la tâche, induite par un apprentissage antérieur, étant la cause
d’erreurs systématiques et faisant obstacle à l’apprentissage actuel.

- Situation-problème : Il s'agit de situation didactique construite autour d'un problème. Les situations problèmes
partent toujours d’une situation motivante créée par l’enseignant en vue d’objectifs pédagogiques / un obstacle ou
une tâche proposée à l’enfant, mais que ce dernier pourra surmonter grâce à l’utilisation de ses connaissances et/ou
ses compétences antérieures et grâce à l’intervention de l’enseignant.

-Les trames conceptuelles y sont présentées comme des modélisations graphiques qui permettent de figurer les
réseaux conceptuels. "Ce sont des outils pour visualiser les concepts, l'inter- activité et Ia hiérarchie des notions
constitutives.

-Une trame conceptuelle est composée d'une série d'énoncés complets, c'est-à-dire formulés sous forme de phrases,
chaque énoncé devant pouvoir être lu de manière indépendante. En quelque sorte, le contrepoint des programmes
classiques, exprimés par de simples mots ou quelques expressions laconiques.

-Le conflit sociocognitif naît dans la confrontation de ses représentations avec celles des autres et notamment entre
pairs dans une démarche d'apprentissage. Il met en lumière la différence des points de vue et en ce sens il stimule la
réflexion.

-La notion de modèle didactique Elle vise à proposer une formalisation qui permet d'analyser ce qui est enseigné (ou
non), ce qui est enseignable (ou non) et les façons dont c'est enseigné. Simplification de la réalité, correspond à la
vision que nous avons sur ce que signifie l’acte d’apprendre. C’est une conception qui engendre des pratiques
differentes.

- domaines d'investigation de la didactique sont : l'étude du curriculum (relation Enseignant-Contenu), l'étude de


l'enseignement (relation Élève-Enseignant), l'étude de l'apprentissage (relation Élève- contenu), et les interrelations
entre ces trois domaines.

- La taxonomie de bloom : modèle pédagogique proposant une classification des niveaux d’acquisition des
connaissances d’une façon hiérarchique, Elle peut être résumée en six niveaux hiérarchiques : Connaissance,
Compréhension, Application, Analyse, Synthèse et évaluation.

-représentation : systèmes de connaissances qu'un sujet mobilise face à une question ou à une thématique, que celle-
ci ait fait l'objet d'un enseignement ou pas.

-une conception ‫ التصور‬: est un ensemble de connaissances ou de procédures hypothétiques que le chercheur attribue
à l'élève dans le but de rendre compte des conduites de l'élève dans un ensemble de situations données

-Le livre/le manuel scolaire : il met en œuvre un programme d’enseignement par un niveau donné, il est conçu par
des professionnels pour répondre aux besoins des élèves, des professeurs et des parents.
-La compétence : est un ensemble des connaissances et des savoir-faire et de savoir-être mises en œuvre pour
exercer les tâches qui sont attendues.

-L’objectif : un énoncé d’intention décrivant ce que l’apprenant va savoir ou va savoir faire après un apprentissage .il
y a un objectif général qui est le but terminal d’intégration et l’objectif spécifique qui est la modification du
comportement de l’apprenant après une activité d’apprentissage limitée dans le temps.

- La remédiation : c’est l’ensemble des solutions et des propositions fournies à un élève ou à un ensemble des élèves
en fonction des difficultés rencontrées.

-Le savoir-faire : une compétence acquise pour réussir une activité donnée « pratique ou intellectuelle.

- Le savoir être : est lié à l’attitude, aux valeurs. Ce sont des qualités personnelles et comportementales dont vous
allez faire preuve dans le domaine professionnel.

Le savoir : est un ensemble des connaissances acquises par l’apprentissage (études, lectures…) ou l’expérience .si ce
savoir tend à s’enrichir, il peut aussi se dégrader.

Les pré-requis : ensemble des connaissances acquises préalablement par un apprenant pour pouvoir commencer à
acquérir de nouvelles compétences.

Les compétences disciplinaires : sont les compétences de base et d’extension qui sont spécifiques à une discipline, et
nécessaires pour passer au stade d’apprentissage.

- Compétences transversales : ce sont des compétences qui rassemblent un ensemble des disciplines. Elles dépassent
la classe vers la société et vers la vie quotidienne.

-La dévolution : un acte dans lequel l’enseignant doit éveiller à ne pas donner la réponse en même temps qu’il pose la
question. De même qu’il ne doit pas laisser l’élève chercher seul sans aide. Il doit permettre l’élève de prendre la
responsabilité de l’apprentissage de l’apprenant.

-Les troubles et les problèmes d’apprentissages: les troubles sont permanents, elles sont innées mais pas acquises
alors que les difficultés sont temporaires et apparaissent à n’importe quel moment de l’apprentissage.

- Le behaviorisme : est une théorie d'apprentissage fondée par : Pavlov, Watson et Skinner, elle s'intéresse à l'étude
des comportements observable sans faire appel à des mécanismes internes au cerveau ou à des processus mentaux
non directement observables. Dans Cette théorie l’apprentissage est une modification de comportement en réponse à
un stimulus et aussi le fait d’associer une récompense à une réponse spécifique.

- Le Constructivisme : son principal fondateur est Piaget, il considère l’apprentissage comme le résultat d’une activité
cognitive (mentale). Il est le fruit de l’interaction entre l’individu et son environnement. Il s’y adapte par assimilation
et accommodation.

-Le socioconstructivisme : cette théorie est fondée par Vygotsky et Brunner. L'apprentissage est vu comme
l'acquisition de connaissances.il considère l’apprentissage comme un processus social, individuel qui permet contribue
au développement de l’apprenant. Celui-ci apprend grâce à son intégration dans l’environnement lorsqu’il se trouve
face à une situation problème et aussi à l’aide des autres. L’erreur y est comprise pour l’acquisition des nouvelles
informations.

- Le cognitivisme : est une théorie d'apprentissage qui est inaugurée par : Tardif, Tolman et Miller. Elle a pour objet
d'étude les différents processus impliqués dans les apprentissages. Elle est caractérisée par la capacité de l'élève à
traiter l'information et les différentes stratégies mentales. Dans ce modèle, on compare le cerveau de l'élève à un
ordinateur. On peut dire que l’apprentissage passe par trois mécanismes : stocker, conserver, récupérer.

-L’évaluation : c’est une partie pédagogique obligatoire c'est-à-dire la mesure à l’aide de critères déterminées, des
acquis des élèves et l’efficacité des pratiques d’enseignement.

- L’évaluation diagnostique : elle se situe eu début de la séquence et sert à déterminer les connaissances préalables
des élèves.

- L’évaluation formative : elle est située tout au long de la séquence et sert à adapter un enseignement. Dans ce type,
il n y a pas de sanction, l’erreur est positive. Ce type favorise la pédagogie différenciée.

- Evaluation sommative : elle est située en fin de la séquence, elle sert à contrôler et atteste que les élèves ont réussi
l’épreuve conforme à l’exigence. Elle fait le bilan des acquis des apprenants, l’erreur dans ce type est sanctionnée.

- La fiche pédagogique : C’est une présentation formalisée d’une situation pédagogique à venir, elle comporte les
objectifs, le temps d’une activité d’apprentissage. Ainsi que le niveau concerné et les moyens utilisés et les démarches
à suivre pour réaliser les objectifs définis et pour guider l’enseignant tout au long de l’activité.

- Les étapes de planification d’une leçon : Planification : la phrase pré-active, penser et préparer les objectifs d’une
leçon, les contenus d’une leçon et le matériel didactique que je dois utiliser pour réaliser ses objectifs, prévoir les
activités et établir le style qui conviendra. Finalement, je dois penser aux exercices de rappel et d’introduction qui
permettront aux élèves de se rafraichir la mémoire. Réalisation : phrase interactive penser au déroulement du cours,
mettre en œuvre les contenus avec les interactions, la communication avec les élèves, appliquer le plan et la fiche du
cours. Evaluation : phrase post-active, noter et évaluer la réalisation de l’objectif d’une leçon, vérifier si les
explications étaient suffisamment claires ainsi que les exemples. L’étape où il y a la clôture, cette dernière est utile
pour ajuster le cours suivant et assurer une conclusion de bonne qualité.

- Les étapes d’une activité : -la mise en situation -l’observation -la construction -les traces écrites.

-phase de motivation, tache, exercice de structuration, synthèse, évaluation et remédiation

-le rôle de l’évaluation est de préciser le taux de maitrise d’un contenu d’un domaine défini, elle vise à mesurer le
niveau d’apprentissage et les acquis des apprenants

- Pourquoi définir les objectifs : pour clarifier et permettre à l’enseignant d’avoir le meilleur alignement entre les
objectifs, le dispositif et l’évaluation. Fournir aux élèves un repère sur ce qu’il devrait savoir faire à la fin de l’action
pour leur permettre de d’auto-évaluer facilement. On doit prendre en compte ces éléments lors de la définition des
objectifs. Le public, les pré-requis, les objectifs à atteindre, les conditions, le niveau d’exigence.

-Les types d’objectifs : • L’objectif affectif ou socio-affectif : c’est l’acquisition d’un savoir-être . • L’objectif cognitif :
c’est l’acquisition d’un savoir (connaissance). • L’objectif psychomoteur ou gestuel : c’est l’acquisition d’un savoir-faire
pratique.

-Méthode interrogative : elle consiste à faire découvrir à l’apprenant ce que l’on veut lui enseigner, elle est basée sur
la technique de questionnement.

- Méthode active : elle vise à rendre l’enfant acteur des savoirs qu’il construit des situations de recherche et
d’expérimentations seul ou en groupe.
- Méthode directive : fixer un processus considéré comme le meilleur ou le plus efficace. Evaluer régulièrement les
acquis pour vérifier les écarts et concordances entre les objectifs envisagés et les résultats obtenus.

- Méthode Affirmative (ou expositive, magistrale) Le formateur maîtrise un contenu structuré et transmet ses
connaissances sous forme d’exposé (pas d’interaction)

-Méthode démonstrative : faire intégrer un savoir avec des exercices. L'apprenant s'approprie le savoir en appliquant,
se fait en trois étapes essentielles : la démonstration (l’enseignant montre le geste technique en expliquant),
l’expérimentation (l’apprenant va reproduire le geste observé) et la reformulation (l’enseignant contrôle la
compréhension de l’apprenant) donc l’apprenant est actif, il observe, expérimente et produit.

- Démarche déductive : elle part du général au particulier.

- Démarche inductive : méthode de transmission du savoir, elle part du particulier au général.

- Le conseil de gestion : mise en œuvre de système interne – étude des programmes de fonctionnement
des conseils-études de programme annuel des activités de l’établissement conservation et maintenance des
propriétés de l’établissement – étude des besoins de l’institution.

- Le conseil pédagogique : coordination entre les matières, l’aide social et les activités culturelles.

- Le conseil de classe : analyse des résultats des élèves, organiser les activités de remédiation et analyse des
demandes d’orientation.

- Le conseil d’enseignement: étude des situations d’enseignement des matières, coordination entre les
enseignants des matières, développer et renouveler les styles d’enseignement.

-Les techniques d’animation Elles permettent de motiver et faire participer les apprenants dans une activité
quelconque et ce afin d’atteindre des objectifs prédéfinis.

- le brainstorming : est une façon qui consiste à mettre les apprenants devant une situation problème qui
n’admet pas une seule solution mais plusieurs et peut être contradictoires ce qui rend le débat enrichi et
ouvert à toutes les solutions possibles que l’on doit accepter sans préférence de l’un ou de l’autre.

-Le jeu de rôle : est une technique qui consiste à choisir un groupe d’élèves (surtout les élèves timides ou
renfermés) ou volontaires pour 14 représenter un événement, un dialogue ou autre devant le groupe de
classe.

- Etude de cas : est une méthode dont on dispose un cas en rapport avec le sujet à discuter. Il s’agit d’une
situation problème qui prend devant le groupe de classe une expérience réelle ou supposée comme telle.
Les apprenants participent et expriment leurs points de vue en avançant des arguments pertinents pour se
défendre.

- Témoignage : par rapport à un sujet de discussion, on demande aux apprenants de raconter une
expérience réelle qu’ils ont vécue. L’objectif : connaître des expériences et en discuter ainsi que de
développer les compétences narratives en donnant des cadres spatiotemporels, une progression et du
suspense au récit.
-Photo-langage : est une technique de médiation groupale, il s’agit d’utiliser des photos afin de faciliter la
prise de parole en public. La photo est le media, le support de cette parole.

- La technique de Philips : les apprenants se divisent en 6 groupes, chaque groupe contient 6 nombres et on
leur demande de faire le travail en 6 minutes en donnant des réponses précises ou des solutions à un
problème. L’objectif est d’être efficace présenter les réponses dans le minimum de temps et de façon
pertinente.

- La charte nationale : est un système de réforme qui contient un ensemble de mécanismes et de critères
afin de renouveler et de développer le système éducatif marocain sur tous les plans.

-Principes fondamentaux : Les fondements constants : Principes de la foi islamique – esprit d’initiative et de
productivité - attachement aux principes du pays- conduire le Maroc dans le monde des sciences et de
technologie moderne. - les finalités majeures : Faire de l’université une institution ouverte et lieu de
développement. - droits et devoirs des individus et de collectivité : Egalité entre les citoyens – égalité des
chances- le droit de l’apprentissage chez la femme et pour l’homme. Pour les enseignants, ils doivent mettre
l’apprenant au dessus de toute considération, dans sa conduite, son esprit, sa formation continue et sa
justice, traité les apprenants au même pied d’égalité. Et pour les apprenants, ils doivent travailler
sérieusement, faire les devoirs scolaires comme il faut. - mobilisation nationale pour la rénovation de l’école
: La déclaration de la décennie : 2000-2009 Donner la primauté au secteur de l’éducation et de la formation
après l’unité de territoire

-Les espaces de rénovation : L’extension de l’enseignement et son ancrage à l’environnement économique.


Lutter contre l’analphabétisme dans le cadre de l’éducation informelle. L’ouverture de l’institution sur son
entourage et sur la vie à partir de l’entrainement et de la formation continue. Organisation pédagogique :
Réorganisation des cycles d’éducation et de formation. La réforme des systèmes d’évaluation et des
examens. Amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation : La révision du programme du
curricula et du manuel scolaire. La bonne gestion des emplois et des rythmes scolaires et pédagogique.
Ressources humaines: La motivation des ressources humaines on leur offrant une bonne formation.
Gouvernance : Amélioration de la gestion publique en contrôlant les dépenses et en créant l’équilibre entre
revenues et dépenses.

- Le programme d’urgence : Il est élaboré par le conseil supérieur de l’enseignement, il s’organise autour de
4 espaces d’intervention : Se donner les moyens de le réussir est une condition déterminante. Rendre
effective l’obligation de la scolarité jusqu’à l’âge de 15 ans. Stimuler l’excellence au lycée et à l’université.
Affronter les problématiques transversales du système.

- La vision stratégique (2015-2030) : Elle est basée sur 4 grands axes : Pour une école de l’équité et de
l’égalité des chances. Pour une école de qualité pour tous. 17 Pour une école de la promotion de l’individu
et de la société. Pour un leadership et une nouvelle conduite du changement.

-Les orientations pédagogiques : Est un document officiel sorti en 2007 pour l’enseignement du français au
secondaire qualifiant, il contient 7 points essentiels, à l’instar des autres disciplines, l’enseignement-
apprentissage du français au secondaire qualifiant repose sur le concept de compétence, les sept points
mentionnés dans ce document sont comme suit :
1- Entrée par les valeurs et entrée par les compétences. 2- Profil de sortie. 3- Eléments organisateurs de
l’enseignement/apprentissage du français dans le cycle secondaire qualifiant. 4- Evaluation. 5- Présentation
des modules. 6- Organisation pédagogique. 7- Progressions.

- Il existe trois principales façons d’utiliser les manuels scolaires. La première consiste à utiliser le manuel
comme principale source d’enseignement qui permet à la structure et au contenu du manuel de déterminer
l’instruction. Une autre méthode consiste à utiliser les manuels scolaires comme matériel supplémentaire et
à élargir les concepts précédemment présentés par d’autres documents pédagogiques. La troisième
approche, relativement rare, est l’approche « multitexte », qui consiste à utiliser deux ou plusieurs manuels
ensemble, mais à sélectionner les contenus de chacun d’eux en fonction de ce qui semble être présenté plus
efficacement. Parmi ces trois approches, la première méthode est l’approche la plus courante d’utiliser des
manuels scolaires dans les salles de classe au Maroc. Quelle que soit la méthode utilisée, ces manuels
peuvent avoir une influence sur les enfants.

-L’influence potentielle des manuels scolaires sur les enfants : manuels scolaires, en plus de leur rôle
pédagogique, en tant que fournisseurs et facilitateurs de contenu renfermant de nombreuses idées,
informations et activités , jouent un rôle dans la transmission des connaissances et ils contribuent aux
apprentissages et à la réussite scolaire sur le plan pédagogique, ils sont aussi un moyen de socialisation, par
la transmission de modèles de comportements sociaux ainsi que les valeurs et les normes, les stéréotypes et
les préjugés. « Ils participent, au-delà de leur rôle didactique, non seulement à l'éducation des élèves, mais
aussi à leur socialisation. Ils ont un rôle dans la formation des normes et des opinions des élèves 38». La mise
en texte des savoirs savants à transmettre dans des manuels par les auteurs (transposition didactique) est
influencée par les conceptions et les systèmes de valeurs de ces derniers. Les auteurs des manuels scolaires
doivent être conscients de leurs propres valeurs pour en être moins prisonniers dans la mise en texte des
contenus scientifiques surtout si celui-ci est porteur d’une dimension éducative 39. Ces valeurs et ces
stéréotypes peuvent être transmis d’abord explicitement lorsqu'elles sont est évoquées de manière directe
d'une ou plusieurs manières proposées: à travers le titre , la définition, l’explication, les illustrations, à
travers un ou plusieurs exemples, à travers la connexion de ces valeurs avec les connaissances, et aussi
implicitement lorsque ces valeurs ne sont pas mentionnées, nommées, mais véhiculées, par le biais du
contexte général, que ce soient dans un texte, dans les situations proposées, dans les types d’exemples
développés ou dans les illustrations. Ces normes, valeurs, stéréotypes…. Peuvent avoir un impact potentiel
sur le développement affectif et cognitif des enfants et affectent potentiellement les élèves en tant
qu’apprenants et utilisateurs de langues. Parce que les enfants finissent par intérioriser ce qu’ils considèrent
ensuite comme immuable. Cela a alors un impact sur leurs attitudes, comportements, perceptions,
performances et leurs choix, et par conséquent sur leur identité et notamment leur carrière professionnelle.

-Le manuel de langue seconde/langue étrangère.Dans l’enseignement et l’apprentissage de la langue


française, si le français n’est pas étudié comme langue maternelle, alors il est étudié soit comme une langue
seconde ou une langue étrangère. Au Maroc, le français est à certains égards une langue seconde et, à
certains égards, une langue étrangère. Ces manuels sont utiles pour les enseignants et les apprenants. Pour
les enseignants, ils fournissent des entrées linguistiques précises et utiles à leur enseignement, et pour les
apprenants, ces manuels jouent un rôle très important dans leur apprentissage du français comme langue
étrangère parce qu’ils sont l’une de leurs principales sources de référence pour une utilisation appropriée
de la langue puisqu’ils peuvent avoir un contact limité ou nul avec les locuteurs natifs de France.

Outre leurs différentes fonctions, il existe une caractéristique distinctive des manuels du FLE par rapport à
d’autres manuels puisqu’ils incluent une variété de textes et de types de textes différents, ou genres des
types distinctifs de discours (parlés ou écrits), dans le but d’exposer les apprenants à différents types de
texte qu’ils peuvent rencontrer dans une communication authentique afin qu’ils sachent utiliser la langue de
manière appropriée dans différents contextes, et de présenter aux apprenants différents modèles de
langage et de vocabulaire associés. Les manuels du FLE comprennent également des illustrations (dessins et
images) afin de contextualiser le langage utilisé dans les textes et les dialogues, et d’introduire les
interlocuteurs impliqués dans les événements communicatifs intégrés dans ces manuels.

-la gestion de classe : l'ensemble des actes réfléchis, séquentiels et simultanés qu'effectuent les enseignants
pour établir et maintenir un bon climat de travail et un environnement favorables à l'apprentissage.
Ensemble de stratégies utilisées de la part d’un enseignant pour mener ses élèves a créer une coopération
afin d’assurer un climat propice au processus d’enseignement-apprentissage (le calme, la relation du prof
avec ses élèves et ses collègues).

-triangle de concordance : concevoir un dispositif d’enseignement, c’est réfléchir aux objectifs à poursuivre,
aux méthodes et moyens pédagogiques à mettre en œuvre ainsi qu’aux outils d’évaluation à développer. On
peut considérer ces 3 points : objectifs, méthodes, évaluation comme étant les 3 piliers essentiels de
l'action éducative : ils doivent s'agencer de façon cohérente c’est-à-dire que l'enseignant doit veiller à faire
concorder les objectifs pédagogiques de son cours avec ses méthodes d'enseignements. Il doit aussi
concevoir des évaluations en rapport avec les objectifs poursuivis.

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