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Un important effort de prospection a été effectué durant les 30 dernières années, ce qui a
permis de développer l'infrastructure géologique de base et d'inventorier un grand nombre de gîtes
et indices, dont certains offrent de réelles perspectives d'investissement pour leur exploitation.
2. Aperçu Historique
L’activité minière en Algérie est connue depuis l’antiquité selon des études archéologiques. Par
ailleurs, de nombreux vestiges d’une activité minière durant l’époque romaine ont été identifiés
tels que l’exploitation de cuivre à l’Ouenza, le plomb argentifère à Sidi Kamber, le marbres à
Filfila, le sel des Chotts, etc. Deux principales périodes peuvent être distinguées : la période avant
l’indépendance et celle après l’indépendance.
En 1954, les mines au sens strict étaient plus de quarante (40) : la houille (1 gisement), minerais
de fer (13 gisements), plomb-zinc-cuivre (6), antimoine (2), pyrite (1), baryte (2), kaolin (1),
kieselguhr (3) bentonite-terre décolorantes (3), marbres (1), sel (5), phosphates (2).
La France n’a pas créée une vraie industrie minière en Algérie mais elle a favorisé
l’exploitation de ses ressources minérales pour alimenter ses usines en France.
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Chapitre I Economie minière
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Chapitre I Economie minière
En 1985, la mise en place d’une Banque Nationale de Données Géologiques qui prend la
dénomination de «Office National de la Géologie, (ONIG) »
En 2005, en application de la Loi Minière du 03 juillet 2001, deux nouvelles agences sont
installées, dont l’«Agence Nationale de la Géologie et du Contrôle Minier » (ANGCM)
avec missions principales, la mise en place d’un «Service Géologique National » reprenant
les missions du Service Géologique de l’Algérie retirées de l’ORGM.
La création du groupe industriel minier MANAL en 2010 regroupant toutes les entreprises
publiques du secteur des mines.
3. Organisation
Les services géologiques algériens sont organisés actuellement au niveau du Ministère de
l’industrie et des Mines sous forme des directions et des organismes de soutien à l’industrie.
3.2.2. L'Agence Nationale des Activités Minières (ANAM) : Elle est créée en 2014 et
chargée de la gestion du patrimoine minier, de la recherche et de la promotion
minière ainsi que le contrôle des activités minières.
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Chapitre I Economie minière
L’Algérie est un pays vaste et sous exploré et qui présente un potentiel géologique et minéral
riche et varié, qui est intéressant pour l'investissement et le partenariat visant l’exploration
minière, le développement et la production de certaines substances minérales. L’Algérie exploite
plusieurs substances minérales provenant des mines qui sont réparties sur le territoire national.
Les principales substances exploitées sont :
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Chapitre I Economie minière
3- Minéraux industriels
Le Phosphate
C’est l'une des plus importantes richesses naturelles du pays, avec près de deux (2) milliards
de tonnes de ressources/réserves principalement localisées dans l'Est du pays. Le grand
gisement de Djebel Onk, au Sud de Tébessa, exploité depuis 40 ans, renferme environ la moitié
de ces réserves/ressources.
Ces réserves ne constituent qu’une partie de celles que recèlerait le bassin phosphatier. Au
rythme actuel de la production, la durée de vie de ces réserves/ressources approcherait deux
siècles.
L’importante zone à phosphate de Djebel Onk devra très rapidement constituer un centre de
développement économique d’exploitation et de transformation massive de phosphate.
Les principaux gisements de phosphate sont :
Le pays recèle d’importantes réserves de ces variétés d’argiles, dépassant les 20 millions de
tonnes, et leur développement dépend essentiellement de leurs débouchés à l’exportation.
La Baryte
Le potentiel géologique est évalué à 6,7 millions de tonnes dont près de 1,6 million de tonnes
en catégorie industrielle.
Le potentiel de production est représenté par les mines de Boucaïd et Aïn Mimoun
actuellement en exploitation et qui fournissent 50 000 tonnes de baryte utilisée principalement
dans le secteur des forages pétroliers.
Les gisements de baryte présentant un intérêt économique sont localisés au Nord du pays à
Aïn Mimoun (W. Khenchela), Boucaïd (W. Tissemsilt), Mellal (W. Tlemcen) et Koudiat Safia
(W. Médéa).
Par ailleurs, des travaux de recherche minière ont permis de mettre en évidence plusieurs
gisements dans le Sud-Ouest algérien près de Béchar. Il s’agit des gisements de Draïssa
Sud-Ouest, Djebel Draïssa, Draïssa Nord-Est et Draïssa Guelb El Tahtani. Cet ensemble
de gisement totalise des réserves près de 07 Mln de tonnes de baryte.
La Fluorine
De nombreux indices sont connus dans le Nord du pays, souvent en tant que gangue dans les
gisements de substances métalliques, mais la production fut uniquement sporadique.
Dans le Hoggar, la recherche minière a mis en évidence deux zones particulièrement
intéressantes :
Gisement d’Ait Oklan : situé à 150 Km de Tamanrasset avec 1.220.000 tonnes de minerai à
30% soit 226.500 tonnes de réserve en fluorine,
Indice de Déhine : Situé également à quelques 150 Km de Tamanrasset avec des résultats
préliminaires de 2000 tonnes de fluorine.
La Célestine
Un gisement important de Célestine situé à150 Km à l’Est d’Alger (gisement de Beni
Mansour) a été mis en valeur et a fait l’objet d’une étude technico-économique. Sa
réalisation pourrait entrer dans le cadre de la production de Carbonate de strontium
destinée principalement à l’exportation.
Outre celui de Beni Mansour, le pays possède des gîtes prometteurs de Célestine. Dans le
passé, cette substance était produite sporadiquement mais le pays a un potentiel pour
devenir producteur dans le futur.
Le Kaolin
Quatre gisements à potentiel économique sont déjà identifiés, dont Tamazert, Sidi Ali
Bounab, Chekfa et Djebel Debbagh. La production limitée satisfait quelques besoins
locaux mais ce potentiel nécessite une prise en charge plus solide pour améliorer la qualité
tant pour les besoins internes que pour l’exportation vers l’Europe.
La production actuelle est de 25 000 tonnes/an de kaolin marchand pour les besoins des
industries céramiques et du papier. Les réserves en place sont de 20 millions de tonnes.
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Chapitre I Economie minière
Le Feldspath
Le gisement d’Aïn Barbar situé dans la Wilaya d’Annaba possède des réserves importantes
(7 millions de tonnes). Un schéma de valorisation a été retenu pour la mise en place d’une
nouvelle unité d’extraction et de traitement. Les niveaux de production attendus peuvent
fournir le marché national et le marché extérieur.
Le Sel
L’Algérie possède des potentialités importantes en sel, grâce notamment à la richesse de son
sous-sol en sel rocheux (diapirs visibles ou cachés, couches souterraines) et aux conditions
climatologiques très favorables pour la production de sel solaire dans les chotts ou lacs
intra montagneux du Nord, chotts ou lacs des hauts plateaux et des hautes plaines et les
chotts ou vastes dépressions de la plateforme saharienne.
Le potentiel des réserves de sel en Algérie est considérable et se compose de :
- Sel gemme avec des réserves évaluées à un Milliard de tonnes.
- Sel lagunaire avec des réserves évaluées à 1,5 Milliards de tonnes en apports annuels
renouvelables dans les chotts du Sud-Est Algérien.
Ce potentiel peut être largement augmenté grâce à l’évaluation détaillée des gisements connus.
Toutes ces ressources dont certaines ont déjà fait l’objet d’étude de maturation (Arbal, Djelfa),
peuvent être mobilisées dès que le besoin, la faisabilité technico-économique et la
rentabilité en sont démontrées.
Enfin, il y’a aussi un grand nombre de petits gisements, qui font l’objet d’exploitation
artisanale par la population locale, dont la production est destinée soit à satisfaire des petits
besoins locaux, soit pour la vente directe à des utilisateurs de sel.
On distingue deux catégories de gisements de sel : le sel rocheux et le sel lagunaire.
1- Le Sel Rocheux :
Le sel gemme sous forme de roche, est disponible au Nord du pays et il forme de nombreux
gisements visibles ou cachés. Les résultats de la recherche minière menée par l’Entreprise
Nationale de la Recherche Minière (EREM), durant la période 1984-1987, ont permis
d’évaluer et de confirmer un potentiel de près de un milliard de tonnes. Les principaux
gisements évalués sont présentés ci-dessous :
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Chapitre I Economie minière
2- Le Sel Solaire :
Le sel solaire est produit dans des dépressions (chotts ou lacs), parfaitement isolées de la mer,
au-dessous de son niveau et alimentées en sel par lessivage des terrains salifères
antérieurs.
La fabrication du sel dans ces dépressions est le résultat de phénomènes naturels qu’on peut
résumer par des apports en eaux salées souterraines et superficielles qui font l’objet d’une
évaporation naturelle (généralement d’avril à septembre) à l’aide des vents favorables.
Du Nord au Sud du pays, on distingue :
a) Les lacs intramontagneux : Béthioua, Sidi Bouziane et Ouled Zouai.
b) Les chotts des Hauts Plateaux : El Hodna, Zahrez Chergui et Zahrez Gherbi.
c) Les chotts de la plateforme saharienne : Mérouane et Melghir
Parmi tous ces gisements de sel solaire, seuls les lacs salés de Béthioua, Sidi Bouziane, Ouled
Zouai et le grand chott Mérouane, font l’objet actuellement d’exploitation.
L’importance de ces ressources conduit à privilégier le développement de l’industrie salinière
en matière de production et de transformation dont une grande partie trouverait des
débouchés à l’exportation.
L’Entreprise Nationale ENASEL a d’importantes ambitions. C’est à cet effet que les unités
de production ont été modernisées pour une meilleure qualité du produit en plus de
l’augmentation de la production.
Unique en Algérie et en Afrique, la raffinerie d’El Outaya dans la région de Biskra (Sud-Ouest
du pays), produit à partir de la roche de sel gemme, un sel raffiné de haute qualité (99,85
%) très prisé par les consommateurs.
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Chapitre I Economie minière
4- Minerais métalliques
L’or
Il existe actuellement plusieurs gisements d’Or localisés essentiellement au Sud du pays dans
la région du Hoggar. Seul celui de Boudouaou est situé au Nord dans la Wilaya de
Boumerdes.
Les principaux gisements sont :
Amesmessa : Le gisement d’Amesmessa est situé au Hoggar, à environ 400 km au Sud –
Ouest de Tamanrasset, à 60 km au Sud de la mine de Tirek. Les réserves en métal sont
estimées à 61 T à 18 g/t.
Tirek : Le gisement de Tirek situé à 400 km de Tamanrasset, les réserves en métal sont de
l’ordre de 10.7 T d’or,
Tirririne – Hanane : situé à 450 km à l’Est de Tamanrasset, les réserves en métal sont de
l’ordre de 8 T à 17 g/t,
Tekouyet : situé dans le Hoggar occidental, les réserves en métal sont de l’ordre de 1.9 T à 15
g/t,
In Abbegui : situé dans le Hoggar central, les réserves en métal sont de 10 T à 3.6 g/t,
Tin Zakri : Situé dans le Hoggar oriental, les réserves sont de l’ordre de 3.8 T à 23 g/t.
Boudouaou : situé à 50 km à l’Est Alger, district de Grande Kabylie, les réserves en métal
sont de l’ordre de 1.7 T à 5 g/t.
Les gisements de Tirek et d’Amesmessa sont en exploitation par l’Entreprise ENOR.
Parallèlement à ces gisements, ils existent plusieurs indices prometteurs répartis à travers tout
le territoire du Hoggar .
Le Plomb-Zinc
Le potentiel en Zinc/Plomb est évalué à 150 millions de tonnes de minerai. Il est localisé
principalement au Nord du pays. Des recherches sont menées sur des sites perspectifs dans
la région Est du pays (Batna, massif du Guergour etc...).
Les perspectives de développement sont principalement contenues dans la mise en valeur du
gisement d’Oued Amizour (Béjaïa) dont les réserves totales sont estimées à 33 millions
de tonnes dont 10 millions de tonnes à 11% Zn et 3.2% Pb (épaisseur moyenne de 49 m).
Une étude de faisabilité est déjà lancée pour déterminer les paramètres technico-économiques
et déboucher sur la réalisation d’un module de production de 100.000 tonnes/an de
concentré de zinc et de plomb.
Les principaux gisements de Pb-Zn dans le Nord de l’Algérie sont :
Oued Amizour : 30 Mln tonnes de minerai, 5.50 % en Zn et 1.40 % de Pb.
Oued El Kebir : 11.52 Mln tonnes de minerai, 2.09 % en Zn et 2.63 % de Pb.
Achab : 1.23 Mln tonnes de minerai, 1.66 % en Zn et 1.92 % de Pb.
Tiri : 2.87 Mln tonnes de minerai, 3.37 % en Zn et 2.27 % de Pb.
Boudoukha : 3.81 Mln tonnes de minerai, 5.84 % en Zn et 1.04 % de Pb.
Ain Barbar : 1.86 Mln tonnes de minerai, 4.30 % en Zn et 1.40 % de Pb.
Guerrouma : 3 Mln tonnes de minerai, 6.45 % en Zn et 1.85 % de Pb.
Boukhdema : 8.38 Mln tonnes de minerai, 4.89 % en Zn et 2.32 % de Pb.
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Chapitre I Economie minière
Le Fer
L’essentiel du potentiel géologique en fer se trouve au Sud-Ouest du pays avec 3,5 milliards
de tonnes à 57% Fe. Il s’agit des gisements de Mecheri Abdelaziz et de Gara Djebilet,
situés à 250 km à l’Est de Tindouf.
Le potentiel localisé au Nord du pays est évalué à environ 70 millions de tonnes réparties entre
les gisements d’Ouenza et Boukhadra dans la wilaya de Tébessa (60 Millions de tonnes)
et l’indice de Djebel Hanini dans la wilaya de Sétif (12 Millions de tonnes à 60% Fe).
Par ailleurs, la recherche minière a dénombré près de 150 occurrences ferrifères sur
l’ensemble du pays. Les occurrences sont réparties dans l’Ougarta, le Bassin de Tindouf,
dans le Hoggar et la Chaîne de l’Atlas.
Les principaux gisements de fer sont :
Le Manganèse
Les travaux d’exploration menés sur le gisement de manganèse de Guettara dans la Wilaya
de Béchar ont fait apparaitre des ressources globales, calculées dans les catégories
certaines et prévisionnelles (332 333), de 3 875 307 tonnes de minerai, 33% Mn, soit 1
275 503 de tonne de métal.
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Chapitre I Economie minière
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Chapitre I Economie minière
b- Perspectives d’avenir
Sur la base de son potentiel géologique et minéral et la faible surface explorée par rapport à la
superficie du pays, le secteur minier algérien peut jouer un rôle important dans le développement
économique et social du pays. Dans cette perspective, l’état algérien a pris plusieurs décisions :
• Développement des grands projets tels que le projet d’exploitation de Fer de Gara Djebilet
et le projet de transformation des phosphates de Djebel Onk par installation d’une usine
dans la région de Souk Ahras, ainsi que des projet pour le sel, le marbre et les polymetaux;
• Lancement de nouveaux projets d’exploration dans le but de la découverte de nouveaux
gisements et de nouvelles substances minérales ;
• Création de l’Institut Algérien des Mines et l’École des Métiers de la Mine d’El Abed
pour la formation de personnel qualifié dans le domaine minier ;
• La valorisation des ressources minérales disponibles dans une perspective de
développement durable ;
• Encouragement du partenariat dans l’investissement minier.
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Chapitre I Economie minière
c- Législation
L’activité minière en Algérie est encadrée par des lois sous le nom de code minier algérien qui
est révisé chaque fois. Ce code minier s'applique aux activités d'infrastructure géologique, de
recherche et d'exploitation des substances minérales ou fossiles, à l'exception des eaux, des
gisements d'hydrocarbures liquides ou gazeux et des schistes combustibles pétrolifères et gaziers,
qui sont soumis aux dispositions législatives qui leur sont spécifiques.
La loi minière apparue au journal officiel le 30 mars 2014 est organisée en chapitres qui
déterminent :
o La définition législative des termes utilisés dans le domaine minier (gite, gisement,
exploitation minière) ;
- Le cadre institutionnel des activités minières : elle détermine l'action de l'État qui s’appuie
sur :
l'administration chargée des mines ;
deux agences du service géologique de l’Algérie :
une agence pour la gestion de l’infrastructure géologique qui est l’Agence du
service géologique de l’Algérie (ASGA),
une agence pour la gestion du patrimoine minier et du contrôle des activités
minières qui est l’agence nationale des activités minières (ANAM).
- l'organisation du contrôle administratif : est disposé de police des mines, constituée par le
corps des ingénieurs des mines de l'agence nationale des activités minières. La police des
mines a comme mission le contrôle administratif et technique des activités de recherche
et d'exploitation minières, dans le respect des règles et des normes propres à garantir
l'hygiène, la sécurité et les conditions d'exploitation selon les règles de l'art minier.
- les conditions d’obtention d’un permis pour exercer les activités de recherche et
d’exploitation minières.
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Chapitre I Economie minière
1- Introduction
L'industrie minière est le secteur économique qui regroupe les activités de prospection et
d'exploitation des mines. Elle concerne l'extraction des ressources minérales. Son activité est
cadrée dans la plupart des pays par un Code minier.
La plupart des activités industrielles reposent sur l’extraction des minerais et des produits
minéraux, et les activités extractives s’exercent dans presque tous les pays du monde, sous une
forme ou une autre. Les industries extractives ont d'importantes répercussions sur l'économie,
l’environnement, le travail et les aspects sociaux.
Aujourd’hui, les minéraux entrent dans beaucoup d’industries, telles que : le quartz, les argiles et
les différents métaux. L’industrie minière comprend plusieurs secteurs qui correspondent à la
chaine allant du gisement au produit fini tels que les métaux. Ces secteurs sont :
• le secteur d’exploration et travaux géologiques qui ont pour but l’identification et la
délimitation des gisements ;
• le secteur minier proprement dit qui comprend les travaux d’exploitation et la séparation
des minerais et stériles ;
• le secteur de minéralurgie qui consiste à l'enrichissement des minerais par un ensemble de
procédés de traitement (techniques mécaniques, thermiques, chimiques, biologiques, etc.) qui
permet de passer du minerai brut au minerai marchand.
• La métallurgie qui désigne l’industrie de la fabrication des métaux et des alliages et leur
mise en œuvre.
2. Notions de macroéconomie
L'économie est une activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la
consommation de biens et de services. Le terme économie peut aussi désigner une réalité
économique donnée, i. e. l’ensemble des activités d’une collectivité humaine en termes de
production et de consommation de richesses.
La macroéconomie étudie le fonctionnement économique d’un pays dans son ensemble et cherche
à expliquer sa performance globale. La macroéconomie est l'approche théorique qui étudie
l'économie à travers les relations existantes entre les grands agrégats économiques, le revenu,
l'investissement, la consommation, le taux de chômage, l'inflation, etc.
La macroéconomie constitue l'outil essentiel d'analyse des politiques économiques des États ou
des organisations internationales. Il s'agit d'expliquer les mécanismes par lesquels sont produites
les richesses à travers le cycle de la production, de la consommation, et de la répartition des
revenus au niveau national ou international.
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Chapitre I Economie minière
Les Ménages :
- offrent les facteurs de production (main d’œuvre, capital) dont la rémunération constitue
leur revenu ;
- Répartissent leur revenu entre consommation de B (biens) et S (services) ; Impôts et
Épargne.
Les Entreprises :
- Achètent les facteurs de production (matières consommable, machine, bâtiments)
qu’elles rémunèrent ;
- Produisent et vendent leur bien final ;
- Investissent en Biens et Services en empruntant sur le marché financier.
L’État :
- Prête (excédent) ou s’endette (déficit) ;
- Perçoit les impôts ;
- Achète des Biens et des Services.
Le Reste du monde
- Prête ou s’endette auprès des résidents ;
- Achète et vends des biens et service aux résidents.
Les ménages vont contribuer de plusieurs manières à la production :
1. Ils y participent directement en y travaillant en tant que salariés ; les entreprises les
rémunèrent alors en leur versant des salaires.
C’est donc avant tout en participant à la production que les ménages en tirent des revenus ; ces
derniers sont qualifiés de « revenus primaires »
2. Certains ménages sont les propriétaires et en reçoivent par conséquent une partie des
profits.
Lorsqu’une entreprise réalise un chiffre d’affaires en vendant ses produits, elle doit en utiliser une
partie pour acheter les matières premières, les composants, etc. ; le reste correspond à la valeur
ajoutée, qui sera répartie entre salaires et profits.
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Chapitre I Economie minière
Les ménages vont déposer leur épargne en leur sein et elles l’utiliseront pour accorder des prêts.
Les entreprises devront alors rembourser leur emprunt aux banques et leur verser en plus des
intérêts ; les banques vont quant à elles verser des intérêts aux déposants (Fig. 2).
L’état achète des biens et services auprès des entreprises et il doit lui-même embaucher et
rémunérer des travailleurs. Il assure aussi une redistribution des revenus, en versant des aides
sociales aux ménages les plus modestes et des allocations sociales aux retraités, aux chômeurs,
etc.
Ces prestations sociales, qui sont également appelées revenus de transfert, ne correspondent pas
à des revenus primaires, car elles ne sont pas obtenues en contrepartie d’une participation à la
production. L’État doit nécessairement financer leurs dépenses ; il prélève des impôts aux
entreprises et aux ménages, mais aussi directement des cotisations sociales sur le revenu du
travail.
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Chapitre I Economie minière
Stock final = Capital du début (un stock) + solde des flux accumulés durant la période -
amortissements éventuels
Exemple :
Stock initial : 2.000 M Da Flux durant l’année :
+500 M Da
- 150 M Da
+400 M Da
-750 M Da
Amortissements : 100 M Da
Stock final : 1.900 M Da
3- Notions de Marché
Un marché est un lieu où des acheteurs et des vendeurs s’échangent des produits (marchandises,
Fig. 5) :
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Chapitre I Economie minière
Monnaie
Acheteur Vendeur
Marchandise
Bien
Service
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Chapitre I Economie minière
La demande et l’offre se rencontrent en un point. Celui-ci correspond à la quantité qui sera vendue
et au prix auquel celle-ci sera vendue. C’est l’optimum, la satisfaction maximale entre vendeurs
et acheteurs.
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